Intégration

« Pour une Suisse libre, innovatrice, en cohésion avec la population »

Le 20 octobre, les électeurs suisses éliront un nouveau parlement. Dans le canton de Vaud, les citoyennes et citoyens seront invités à désigner leurs 19 représentants au Conseil national ainsi que leurs 2 conseillers aux Etats. Découvrez quelques candidats en lice au profil varié.

Luan Bardi, candidat au Conseil national sur la liste des jeunes libéraux-radicaux, VD.

Qui est Luan Bardi ?

J’ai 29 ans et je suis conseiller communal à Payerne depuis 2016. J’ai effectué un apprentissage de meunier à Granges-Marnand et j’ai obtenu le certificat fédéral de capacités en 2008. Durant ces années, j’ai étudié la technologie des machines industrielles. Je travaille actuellement dans l’administration et l’inspection au sein d’une entreprise établie à Payerne. J’aime voyager à travers le monde et immortaliser ces moments-là avec mon appareil photo. J’aime le sport car, comme en politique, on y partage les mêmes valeurs. Je suis candidat au Conseil national sur la liste des jeunes libéraux-radicaux et je m’engage pour une Suisse libre, innovatrice, en cohésion avec la population.

Pourquoi êtes-vous engagé en politique ?

Je me suis toujours intéressé à l’histoire, la philosophie et la politique. En 2016, j’ai débuté ma première législature en tant que conseiller communal pour le parti des libéraux radicaux à Payerne. Mon engagement politique m’a appris énormément de choses. C’est un univers de codes tacites. Il y a tout un savoir-être, des choses invisibles que l’on assimile en observant. C’est aussi un exercice intellectuel permanent. Nous rencontrons des gens qui nous sont opposés. Il faut sans cesse se forger un argumentaire. Quand on va, par exemple, à un événement dans une ville qui n’est pas acquise aux objets que l’on défend, on apprend à faire face à la critique. Tout cela est très complémentaire avec ma vie au quotidien. Aujourd’hui, je me présente comme candidat au Conseil national et je continue mes activités politiques en tant conseiller communal dans ma ville. Je sais que j’aime cet univers, même s’il faut accepter l’idée que ce n’est pas toujours facile et que cela demande énormément de temps et d’investissement personnel. Être élu serait passionnant, mais j’apprécie aussi de développer des projets dans l’ombre. Dans tous les cas, il y a cette envie d’un état pas trop fort, qui permette à chacun d’entreprendre, de prendre des risques tout en étant responsable et ainsi garantir une vraie liberté, une cohésion avec la population et apporter une société encore plus innovatrice.

Comment comptez-vous améliorer la qualité de vie des citoyens ?

Ce qui me motive en premier lieu, c’est de donner la possibilité aux gens de s’exprimer, de faire des choix éclairés. Je trouve important d’aller dans l’espace public afin d’y poser des questions et d’inviter les citoyens à réfléchir. Dans un second temps, je souhaite une société libre, en cohésion et innovatrice ! La liberté doit permettre à chaque citoyen d’organiser sa vie avec un minimum de contraintes tout en prenant en compte que la liberté n’est pas sans limite, qu’elle s’arrête là où commence celle des autres. Ensuite, consolider notre cohésion, colonne vertébrale du modèle à succès de la Suisse, le ciment social qui relie les différentes cultures, langues et religions. Notre système de milice, symbole de l’engagement de chacun auprès de sa famille, d’associations, de l’armée ou de la politique locale ; il maintient notre cohésion nationale. Et, pour terminer, stimuler encore plus l’innovation, élément clef de notre prospérité de demain. Les nouvelles technologies doivent être préférées aux interdictions. Elles nous offriront de nombreuses solutions dans plusieurs domaines telle que la santé, l’énergie, les transports et nous aideront à faire face aux défis écologiques que nous devons affronter.