Brèves

Bilan 2017 du service spécialisé Extrémisme dans l’armée

Pour la première fois depuis 2013, le nombre d’annonces concernant des cas présumés d’extrémisme pour motifs djihadistes a nettement diminué

En 2017, le service spécialisé Extrémisme dans l’armée a traité 42 annonces et demandes. La majorité d’entre elles signalaient des cas présumés d’extrémisme de droite. Le nombre de signalements concernant des cas présumés d’extrémisme pour motifs djihadistes a reculé.

En 2017, 42 annonces et demandes ont été adressées au service spécialisé Extrémisme dans l’armée. Environ deux tiers d’entre elles concernaient une présomption d’extrémisme de droite. Pour la première fois depuis 2013, le nombre d’annonces concernant des cas présumés d’extrémisme pour motifs djihadistes a nettement diminué. Dans l’ensemble, le nombre d’annonces et de demandes se situait légèrement au-dessus de la moyenne des dernières années.

Aucun changement significatif n’a été constaté par rapport aux années précédentes. Les cas signalés concernaient principalement des personnes ou des faits isolés. Aucun événement susceptible de compromettre la sécurité n’a été répertorié.

La sensibilisation et l’information restent des piliers importants de la prévention contre l’extrémisme au sein de l’armée. En 2017, le service spécialisé a dispensé 14 séquences de sensibilisation et de formation, auxquelles environ 1000 cadres militaires et collaborateurs du DDPS ont participé.