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Liridon Gashi, un paraplégique qui joue au hockey

Il a fondé un club de hockey pour personnes handicapées et cela fait 15 ans qu’il joue pour le club E-Hockey à Aarau.

 

 

Liridon Gashi a 24 ans et depuis sa naissance, il souffre de la myopathie de Duchenne, une maladie musculaire. Cette maladie se présente uniquement chez les hommes, et frappe avec une incidence de 1 cas pour 5000 naissances. La conséquence en est que Liridon ne peut pas bouger son corps à partir du cou, est-il écrit dans l’aarauer-nachrichten.ch.

Malgré cela, Liridon est courageux. Il joue au hockey dans un club pour fauteuils roulants.

« Mes muscles deviennent de plus en plus faibles », explique Liridon, qui jusqu’à ses 10 ans était capable de marcher, rapporte albinfo.ch. « Mais un jour, je ne pouvais plus marcher », dit-il. Depuis il est en fauteuil roulant, mais avec l’aide de sa famille il parvient à fait face aux difficultés quotidiennes.

Après avoir regardé un match de hockey pour personnes handicapées, Liridon, qui avait 10 ans à l’époque, a décidé d’y jouer. Avec un groupe d’amis, il a fondé à Aarau un club de hockey pour les personnes handicapées.

« J’aimerais beaucoup représenter l’équipe suisse. Mais c’est un peu trop pour moi », admet-il.

Sinon, Liridon, est très actif. Il suit régulièrement les matchs de tennis de Federer. Il est fan du FC Bâle et cinéphile. Liridon est mécontent du fait qu’à Aarau il ne peut pas se rendre dans la plupart des bars, car ils ne sont pas équipés pour accueillir les personnes handicapées.

Le garçon, doté d’une forte volonté, est né au Kosovo. Il est binational et engagé politiquement avec le PS. Bientôt, il commencera un cours pour apprendre l’anglais. En dépit de ses engagements, il est incapable de jouer plus d’une fois par semaine au hockey.

Il explique jouer au hockey avec les mains et les pieds. « La plupart d’entre nous ne peuvent pas bouger leurs bras. Pour cette raison, nous utilisons des bâtons qui sont fixés à nos fauteuils roulants. Je suis gardien de but. Le hockey me donne de la force », dit-il.

À la maison, il vit avec sa mère, ses frères et sœurs. « Je suis dépendant au jour le jour, et ce n’est pas toujours facile ». Mais cependant, il reçoit régulièrement l’aide de l’association Spitex. Même si la maladie le suit à chaque étape, Liridon se bat.