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Une Kosovare est accusée d’avoir perçu illégalement 173 000 francs de rente AI
L'accusation devant le Tribunal pénal de Lucerne affirme qu'elle a simplement simulé ses maux et ses souffrances pour toucher une rente AI complète et des allocations pour enfants.
À Lucerne, une femme de nationalité kosovare est accusée d’avoir escroqué l’Office de l’assurance-invalidité (AI). L’accusation : pour obtenir de l’argent de l’État, elle aurait prétendu à tort être gravement malade.
Elle se plaignait de se sentir très mal, évoquant des problèmes cardiaques, des maux de dos et des troubles psychiques. En conséquence, la quinquagénaire a perçu une rente d’invalidité (AI) dans le canton de Lucerne pendant huit ans.
Lorsque les médecins et les experts examinaient la femme, son mari était toujours présent. Il répondait aux questions et décrivait la situation d’impuissance et de détresse de sa femme. Selon lui, sans son soutien, elle ne pouvait pratiquement rien faire. Elle n’était même pas capable de s’habiller ou de prendre soin d’elle-même.
Mais apparemment, tout cela n’était qu’un énorme mensonge ! L’AI a donc cessé les versements. On ne sait pas exactement comment la supercherie a été découverte.
Quoi qu’il en soit, la prévenue doit maintenant répondre de ses actes devant le Tribunal pénal de Lucerne. Le Ministère public l’accuse d’escroquerie. L’accusation affirme qu’elle a simulé ses maux et ses souffrances pour toucher une rente AI complète et des allocations pour enfants. Au total, elle aurait perçu 173 000 francs.
Ce cas de fraude à l’AI n’est pas un cas isolé. Il y a eu des tentatives encore plus “audacieuses” dans ce domaine par le passé.
Pour prévenir ces abus, la Suisse a légalisé le recours aux détectives sociaux.
Mais quand l’AI fait-elle appel aux détectives sociaux ? En cas de soupçons, les assurances sociales peuvent initier une surveillance. “Entre 2010 et 2016, l’AI a clarifié des soupçons d’abus d’assurance dans environ 2 400 cas par an, dont environ 150 cas impliquent une surveillance”, indique l’Office fédéral des assurances sociales (OFAS).
Depuis 2019, suite à une modification de la loi, les détectives ont besoin d’une autorisation de surveillance, tout en respectant la vie privée et les règles d’utilisation d’équipements techniques, pour pouvoir agir.
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