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Kosovo, les partis politiques sans démocratie interne
Les partis politiques au Kosovo fonctionnent selon la logique méritocratique des dirigeants, alors que la démocratie interne n’apparaît que sur le papier.
Les partis politiques du Kosovo continuent d’étouffer la démocratie interne, noyant les voix de ceux qui pensent différemment.
Driton Selmanaj, analyste politique, dit que les partis politiques au Kosovo, n’ont fondamentalement pas de structure interne démocratique.
« La démocratie n’existe pas dans ces entités politiques. La démocratie ne signifie pas seulement de dire que nous avons organisé une réunion sur le rôle des femmes ou sur le rôle des jeunes dans les structures politiques. Quel est-il, ce rôle, dans la prise de décision ? Et quel est le rôle du leader politique ? », a-t-il demandé.
Au Kosovo, selon lui, il y a des « partis de leaders » et on ne peut pas parler de démocratie interne dans le contexte des partis politiques.
Selmanaj note que les dirigeants politiques, par leurs actions et leur usage de la démocratie, ont amené la crise politique au Kosovo et, comme il le dit, la situation dans laquelle se trouve le Kosovo en termes politiques est regrettable.
« Dans le contexte du développement politique interne et des institutions démocratiques, en vue d’améliorer la vie des citoyens qui vivent ici, il semble que cette classe politique, animée de cette mentalité politique, ne peut pas faire aller les choses de l’avant. Nous avons besoin d’une approche différente », estime-t-il.
Petrit Zogaj, analyste et directeur exécutif de l’organisation « Fol », dit que les partis politiques jouent un rôle crucial dans le développement de la démocratie, mais l’expérience a montré qu’au Kosovo, les partis existent plus pour tirer profit que pour travailler.
« Formellement, nous avons des partis obéissant à des procédures démocratiques, mais en pratique, au sein des partis nous avons des groupes qui gèrent et contrôlent le fonctionnement et la prise de décision. Nous avons même des partis qui ont le patronyme “démocratique”, comme l’union démocratique, mais leur fonctionnement interne est défaillant », estime Zogaj.
Selon Zogaj, le Kosovo a besoin d’avoir un parti politique muni d’une démocratie interne, car l’intérêt des citoyens doit l’emporter sur leurs agendas.
« Nous l’avons vu lors de la dernière session de l’Assemblée, où pendant le premier tour du scrutin, pour choisir le président, l’on ne comptait que 50 votes en faveur du candidat à la présidence M. Thaçi, et ensuite la position politique des autres 21 membres de l’Assemblée a changé ».
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