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L’agriculture est le secteur qui contribue le plus au développement de l’économie du Kosovo

Selon les données officielles, le budget du ministère de l’Agriculture, qui atteignait les 300 milles euros en 2007, atteint 43 millions d’euros en 2015.

Plus de 60 pour cent de la population du Kosovo vit dans des zones rurales, pour cette raison l’agriculture est donc considérée comme l’un des secteurs de grand potentiel pour le développement économique du pays. Les experts de l’agriculture au Kosovo estiment que les investissements dans ce secteur permettront aux pays un développement plus rapide.

Halim Gjergjizi, est professeur à la Faculté d’agriculture de l’Université de Prishtina. Il déclare pour REL que l’agriculture représente l’une des principales possibilités de ressources pour le développement économique.

« Le Kosovo a heureusement une longue tradition d’exploitation productive des ressources et un climat très favorable, qui sont quelques très bonnes conditions pour l’agriculture. Il y a aussi une demande constante pour la nourriture. Le marché du Kosovo est insatiable en produits agricoles, mais la plupart des produits agricoles sont importés » a déclaré M. Gjergjizi.

Isa Tahiri, professeur d’économie à l’Université de Prishtina, estime que l’élément essentiel pour le développement économique est la capacité de production optimale dans le secteur agroalimentaire.

« La base du développement économique du Kosovo est l’agriculture et le secteur agroalimentaire. Il existe des éléments mobiles, des dons de la part gouvernement, mais il faudrait donner beaucoup plus d’argent aux agriculteurs et aux éleveurs d’animaux. Dans ce cadre, il y a beaucoup de fabriques qui agissent sur l’ensemble de la chaîne de production, de la plantation à la production du produit final en passant par la récolte » a déclaré M. Tahiri.

Les institutions du Kosovo ont souligné à maintes reprises qu’elles travaillent à la relance de l’agriculture. En outre, le budget pour le secteur agricole a été augmenté. Selon les données officielles, le budget du ministère de l’Agriculture qui atteignait les 300 mille euros en 2007, a été augmenté à 43 millions d’euros en 2015.

« Les gens pensent que les investissements dans l’agriculture ne se font que grâce aux subventions, mais en réalité celles-ci ne sont qu’une petite aide. Les investissements devraient être faits par les agriculteurs eux-mêmes, et certainement l’état devrait créer des conditions favorables en renforçant l’infrastructure, comme la consolidation des terres, la réhabilitation des systèmes d’irrigation et la réactivation de l’industrie de transformation », a ajouté M. Gjergjizi.