Le désir d’émigrer stimule l’artisanat en Albanie

Des milliers de jeunes Albanais veulent travailler en Europe occidentale. Pour y parvenir, nombre d’entre eux se lancent dans un apprentissage, avec l’espoir de trouver ensuite plus facilement un emploi.

Ceci est aussi le rêve du jeune Albanais Ebulen Mata. Mais, même s’il a appris le métier de plombier dans un centre de formation professionnelle, cela ne l’a pas beaucoup aidé. Néanmoins, bien que sans emploi, il n’a pas abandonné. Il s’est lancé dans une autre formation, se spécialisant dans les panneaux solaires.

« Mon plus grand rêve est d’émigrer en Allemagne. Je ne peux pas exercer ma profession ici en Albanie, car le salaire est dérisoire et ce serait travailler en vain », explique le jeune Albanais Ebulen Mata au TCH.

« Je ferai les sacrifices qu’il faudra pour terminer mes études, mais je réussirai. Ce qui me motive est de réaliser mon rêve et de trouver un emploi qui pourrait aider ma famille », ajoute-t-il.

Il vit à Fushë Krujë, mais pour suivre ses cours sur les panneaux solaires, il doit se rendre tous les jours à Tirana. « Il ne sera pas facile de quitter ma famille, car ils me manqueront. Mon père m’a donné beaucoup de courage et je vais certainement faire ce travail à l’étranger », a-t-il dit.

Ebulen est un jeune travailleur et ambitieux, contrairement à une bonne partie de la jeunesse qui passe ses journées dans les bars et se contente d’être chômeur.

Dans un pays occidental, il sera un émigrant différent, car il sera compétent.