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“Boléro dans la villa des anciens”, l’art albanais promu au Festival du film de Genève

La participation de deux films albanais, fruit de la coopération entre l'association "Communauté albanaise en Suisse"

Les 14 et 18 juin, au Festival international du film oriental de Genève ont été projetés les films : «Ditë e kuqe » ( Journée rouge ndlr) et « Boléro dans la villa des anciens », ces deux productions artistiques issues de la cinématographie albanaise.

Parmi les nombreux films de différents pays du monde, la représentation de la communauté artistique albanaise dans ce festival a été considérée comme un esprit nouveau et nécessaire en termes de promotion culturelle et artistique.

La participation de ces films est le fruit de la coopération entre l’association “Communauté albanaise en Suisse”, dirigée par Aferdita Krasniqi et l’un des membres de l’équipe organisatrice du FIFOG, l’acteur et peintre Ramë Beqiri.

Albinfo.ch a suivi de près la première du film “Boléro dans la villa des anciens”, à l’occasion de laquelle le magazine a rencontré Ramë Beqiri et l’une des principales actrices qui interprète le personnage d’Irena, Gentiana Ramadani.

“C’est la 17e édition du festival. Pour la première fois, l’année dernière, nous avons eu un film représentatif albanais de Fatos Berisha, tandis que cette année, nous proposons deux films «Ditë e kuqe » réalisé par Besim Ugzmajli et “Bolero dans la villa des anciens” de Spartak Pecani. En tant que membre, je tenterai en permanence d’amener des films albanais dans des festivals internationaux”, déclare Ramë Beqiri pour albinfo.ch.

Il montre en outre que la sélection des films a été faite en collaboration avec la communauté albanaise, basée sur leur succès et sur l’appréciation forte de leur jeu d’acteurs, et aussi dans le but que les sujets abordés aient un impact et soient appréciés du public.

“La particularité de ‘Bolero dans la villa des anciens » réside dans le drame psychologique vécu par les personnages, le monde des aînés qui s’aiment et la fille défiée par des ‘règles’ morales sociales basées sur son orientation sexuelle.” C’est ainsi que l’actrice Gentiana Ramadani a décrit le sujet du film pour albinfo.ch.

Pour elle, il est important que ces problèmes sociaux soient reflétés à travers les films, car nous avons affaire à une réalité sociale d’aujourd’hui.

À l’occasion de la première du film qui a été projetée au cinéma “Grutli”, la traduction du livre Opuscule de l’amour de Shpëtim Selmani a également été présentée. Ce livre (en albanais : Libërthi j’aime) a été traduit par Festa Camaj et publié aux éditions Belleville. Le livre traite du lien parental, de la relation du personnage avec son pays, de la littérature contemporaine et des amours passées.

Ramë Beqiri, en tant qu’organisateur, a promis qu’il travaillerait en permanence pour l’avancement et à la promotion des talents albanais et des réalisations du domaine artistique en Suisse.

(Articles et photos: Alisa Buzhala)