Vivre en Suisse

La CFM salue une opération d’admission humanitaire

Au cours de cette année et des deux suivantes, la Suisse accueillera 3000 personnes à protéger, victimes du conflit syrien

A cette fin, 2000 personnes seront réinstallées et 1000 personnes pourront entrer en Suisse grâce à un visa humanitaire et bénéficieront d’une protection provisoire. La Commission fédérale pour les questions de migration CFM salue cette opération d’admission humanitaire, car plusieurs milliers de personnes pourront entrer en Europe sans danger.

En 2014, la CFM a mis l’accent sur la protection des migrants forcés et a élaboré dans ce contexte un certain nombre de recommandations. L’une d’elles concerne le visa humanitaire qui devrait être davantage employé « en faveur des personnes en danger imminent ».

Dans le cadre de cette action d’admission humanitaire qui a désormais débuté, toutes les personnes déjà présentes en Suisse se voient offrir la possibilité d’opérer un regroupement familial pour les membres de leur famille proche, en toute sécurité.

Le Secrétariat d’Etat aux migrations estime qu’environ 1000 demandes de ce type devraient être déposées. Ces personnes recevront la protection provisoire ou la reconnaissance du statut de réfugié. D’ici à 2017, ce sont 2000 autres personnes qui devraient être admises en Suisse dans le cadre d’une procédure de réinstallation ordinaire.

Le président de la commission, Walter Leimgruber, est convaincu que la Suisse apporte ainsi une réponse appropriée à la situation actuelle des réfugiés. En effet, « 3000 personnes pourront venir en Europe en tout sécurité, sans devoir s’en remettre à des passeurs, sur des bateaux inaptes à la navigation.»

La réinstallation et les facilités pour obtenir des visas sont actuellement les possibilités dont nous disposons. D’autres mesures présentées par le Secrétariat d’Etat aux migrations sont également saluées : un nouveau programme d’aide à la Corne de l’Afrique et éventuellement la participation à un programme de répartition de l’UE pour 40 000 demandeurs d’asile, qui se trouvent actuellement en Italie et en Grèce. Selon Walter Leimgruber, cela serait une « action d’une nécessité urgente pour une répartition plus équitable ».

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