La Suisse présente une dépendance malsaine vis-à-vis des entreprises technologiques américaines.

Le pays envoie des milliards aux États-Unis pour des services numériques.

Rien qu’en 2023, 49 milliards CHF ont traversé l’Atlantique pour des licences logicielles et des services IT, tandis que seulement 28 milliards CHF ont afflué en sens inverse,

ce qui laisse un déficit de 21 milliards CHF, quelque chose que le président américain Donald Trump n’accepterait jamais si les rôles étaient inversés.

Les critiques affirment que la dépendance de la Suisse aux géants technologiques américains est risquée. Le professeur Matthias Stürmer, de la Haute école spécialisée bernoise, soutient que des milliards pourraient être investis dans des solutions européennes, rendant le pays moins vulnérable aux gouvernements et aux entreprises étrangères.

Il a créé un réseau ” Suisse numérique souveraine “. Le groupe pousse des alternatives et l’intérêt croît rapidement, rapporte albinfo.ch.

Plus de 150 participants se sont déjà inscrits à un événement de lancement prévu plus tard ce mois-ci.

Le Conseil fédéral a publié jeudi le projet de budget 2026 : un déficit prévu de 845 millions de francs suisses (1 milliard de dollars).

Les dépenses augmentent de 5 %, principalement en raison du versement de la 13ᵉ rente de la pension d’État (AVS) et du budget de l’armée.

Le montant de 845 millions de CHF est à peu près identique à celui prévu l’an dernier pour le budget 2025, et trois fois inférieur à l’année passée. Toutefois, les comptes définitifs, avec les chiffres effectifs, sont presque toujours meilleurs que ceux annoncés, écrit Swissinfo.ch, relayé par albinfo.ch.

Le versement de la 13ᵉ rente de la pension d’État, qui sera payé pour la première fois l’année prochaine, est le premier facteur cité par le Conseil fédéral pour justifier la hausse des dépenses, suivi par l’augmentation sensible des dépenses de défense.

Alors que ces deux postes pèseront sur les finances fédérales dans les années à venir, le gouvernement souligne d’autres dépenses, notamment 600 millions de CHF pour les réfugiés ukrainiens et la participation aux programmes de recherche de l’Union européenne.

Un deuxième programme d’économies ?
Le budget 2026 ne tient pas compte des droits de douane américains. Mais une baisse d’activité des entreprises exportatrices, ou des délocalisations, entraînerait une diminution des recettes fiscales et de la TVA, ce qui pourrait poser problème non seulement l’an prochain, mais aussi à court terme, selon le gouvernement, qui en a profité pour réaffirmer « l’importance » de son plan d’économies.

Le Conseil fédéral prépare même le terrain pour un deuxième programme d’économies budgétaires, les dépenses devant continuer d’augmenter au cours des prochaines années, avec des spéculations selon lesquelles le programme d’économies très discuté sera accepté. L’an prochain, la Confédération prévoit de dépenser 91 milliards de CHF. En 2029, elle table sur 98 milliards de CHF.

Toutefois, le Parlement aura le dernier mot. Un débat sur le budget 2026 est prévu en décembre.

Dès 2030, ils pourraient faire face à de nouveaux impôts afin de contribuer à combler un déficit qui se profile dans le fonds chargé de construire et d’entretenir les routes.

Actuellement financées principalement par les taxes sur les carburants, les réserves du fonds fondent rapidement : elles ont reculé de 200 millions de CHF pour s’établir à 3,6 milliards de CHF rien que l’an dernier, rapporte albinfo.ch.

Le Conseil fédéral étudie deux options : une redevance basée sur le kilométrage déclaré par les conducteurs, ou une redevance calculée via des compteurs d’énergie certifiés.

Un tarif possible de six francs pour 100 kilomètres est déjà discuté, ce qui alignerait de facto les coûts des véhicules électriques sur ceux des voitures à essence.

Certains responsables politiques estiment qu’il faut décider rapidement, puisque la mesure devra être soumise au vote populaire.

On pense que plus le nombre d’automobilistes en véhicules électriques augmente, plus grandit aussi la probabilité que ce changement soit refusé.

C’est la rentrée scolaire en Valais. Environ 55 000 élèves de retour des vacances d’été sont entrés en classe pour la première fois sans leurs téléphones portables. L’usage des téléphones portables et d’autres appareils électroniques est interdit dans les écoles du canton à partir de cette année, rapporte albinfo.ch.

La réforme, qui entre officiellement en vigueur cette année scolaire, a été annoncée en juin par le conseiller d’État valaisan et ministre de l’Éducation, Christophe Darbellay. La décision s’applique à toutes les classes de l’enseignement obligatoire et vaut pour l’ensemble du périmètre scolaire, y compris les salles de classe et les espaces extérieurs dédiés à la récréation. L’interdiction s’étend également aux salles de sport et aux sanitaires, ainsi qu’aux sorties scolaires.

L’initiative vise à garantir un environnement d’apprentissage plus calme et plus sûr et à lutter contre les effets négatifs d’un usage excessif des appareils électroniques, tels que le manque d’attention et les troubles des apprentissages, ainsi que les problèmes de sommeil et de concentration. La réforme entend aussi encourager les élèves à renforcer leurs relations sociales avec leurs camarades de classe.