Dans le cadre du Congrès international de papyrologie, tenu du 28 juillet au 2 août à Cologne, Allemagne, le chercheur Endrit Smaili a présenté une partie de ses études postdoctorales, rapporte albinfo.ch.
Son exposé, intitulé ” L’acte de vente à Antinoopolis (1): les cheirographa “, traite de la diplomatique des contrats grecs de vente produits entre 325 et 569 dans la ville d’Antinoopolis en Égypte, fondée en 130 comme éponyme d’Antinoos, favori de l’empereur romain Hadrien (117-138).
Smaili a expliqué que ces actes, connus sous le nom de cheirographa (écrits sous seing privé), contenaient des clauses fondées sur le droit contractuel romain et grec, imposant et attestant la réalisation des transactions. Une particularité était leur rédaction par des notaires privés, à la différence des périodes antérieures où l’on recourait au seul notariat public. La structure et la forme des actes reflétaient les réformes administratives de l’empereur Dioclétien (284-305) ainsi que les standardisations de l’empereur Justinien (527-565).
Cette communication s’inscrit dans le cadre de son mémoire intitulé ” La vente à Aphrodité: édition, traduction et commentaire des actes grecs de vente dans les archives de Dioscore d’Aphrodité et de Phoibammôn/Kollouthos “, réalisé à l’École Pratique des Hautes Études, Paris.
Smaili a exprimé sa gratitude au professeur Jean-Luc Fournet, qui a encadré ses recherches, ainsi qu’aux participants du congrès, dont les questions et commentaires ont contribué à approfondir la réflexion sur plusieurs aspects de l’étude.
