«Cascadeuses», le film qui questionne la représentation des femmes à l’écran

Elles sont la femme giflée, la femme violée, la femme humiliée, la femme tabassée à mort; elles sont la femme pendue, la femme défenestrée, celle qui se fait brûler sur le bûcher, éjecter de la voiture en marche, traîner par les cheveux dans l’escalier, fracasser le visage sur le capot de la BMW. Elles sont déjà mortes dix fois, cent fois, mille fois. De toutes les façons possibles. Ça les fait rigoler, d’un rire à peine teinté d’amertume, elles qui rêvaient de se battre comme des lionnes et de doubler des héroïnes dans des combats d’anthologie.

Elles sont aussi celles dont on ne voit jamais le visage à l’écran. Celles qu’on laisse poireauter des heures en plein soleil pendant les tournages. Celles qu’on fait chuter du troisième étage en nuisette, sans protection, parce que c’est plus sexy – et tant pis pour les risques et les bleus. Celles dont on oublie de mentionner le nom dans le générique du film. Celles qui font tache dans un milieu longtemps réservé aux hommes. Elles s’en moquent, ou presque, elles aiment l’action, les défis, l’adrénaline. Le cinéma aussi.

Elles sont cascadeuses et, pour la première fois, un film leur rend hommage. Celui de la réalisatrice, jurassienne, Elena Avdija qui, pendant trois ans, a suivi trois d’entre elles dans leur quotidien: Virginie, LA cascadeuse française depuis 25 ans, Petra, Suissesse d’origine installée à Hollywood, et Estelle, encore en formation, qui se lance dans le métier des étoiles plein les yeux. Trois portraits, filmés avec brio et pudeur, pour un premier long métrage tout en finesse et en subtilité. « Il était très important pour moi de ne pas les déposséder de leur image et de respecter leur parole, confie Elena Avdija. Je voulais leur offrir une grammaire cinématographique qui, pour une fois, les mettent en valeur comme de vraies actrices ».

 "Estelle, cascadeuse en formation dans le Nord de la France pendant une séance d'entraînement"
“Estelle, cascadeuse en formation dans le Nord de la France pendant une séance d’entraînement”

Le syndrome de la Schtroumpfette

Un film où tous les coups infligés sont feints et pourtant d’une violence sidérante tant, mises bout à bout, les scènes doublées par les cascadeuses révèlent l’imaginaire violent d’un cinéma qui se plaît encore trop souvent à reléguer les femmes aux rôles de victimes. Même si Virginie, Petra et Estelle ne le voient pas forcément ainsi. « Ce ne sont pas des militantes féministes, elles sont dans le faire. Il y a donc eu tout un équilibre à trouver entre ma grille de lecture, très documentée et théorique, et leur réalité », explique Elena Avdija. Il n’empêche qu’on est loin des doublures d’Uma Thurman dans Kill Bill ou d’Angelina Jolie dans Wanted. Car les héroïnes sont rares à l’écran et les rôles féminins encore largement sous-représentés. On appelle d’ailleurs ça le « syndrome de la Schtroumpfette ».

« Quand les femmes sont impliquées dans des scènes de violence, c’est parce qu’elles se font battre, violer, kidnapper. Il y a toutes sortes de variables pour rendre un produit audiovisuel plus sexy et c’est toujours au détriment des femmes, constate Elena Avdija. On parle beaucoup aujourd’hui de la parole des femmes dans le cinéma, de la façon dont elle est distribuée. Mais comment la violence est distribuée, ça, on n’a peu l’habitude de le considérer. C’est ce qu’explore le film ».

Cet intérêt pour les questions de genre, Elena Avdija, jurassienne d’origine kosovare, le doit en partie à son parcours. Un parcours d’immigration, qu’elle qualifie pudiquement de «complexe», mais qui lui offre aujourd’hui «une lecture plus nuancée de la société et une curiosité qui, chez moi, va chercher dans les rapports de pouvoir», explique-t-elle. C’est d’ailleurs dans des études de sociologie à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales de Paris qu’elle explore d’abord ces thématiques avant de se lancer dans un master de réalisation documentaire à l’INA, l’Institut national français de l’audiovisuel. Après deux courts métrages – D’ici ou de là-bas ?, en 2013, et Option: théâtre!, en 2017 – Cascadeuses est son premier long métrage documentaire. Un film engagé, qui soulève des questions indispensables sur la banalisation de la violence sexiste à l’écran et la façon de la mettre en scène. Des questions aussi bien esthétiques que politiques.

Cascadeuses, d’Elena Avdija, à voir dès le 3 novembre au CityClub à Pully, ainsi que dans toute la Suisse romande. Le film sortira en Suisse alémanique à partir du 17 novembre. 

“Valérie, LA cascadeuse française depuis plus de 25 ans, le visage marqué par la scène de violence qu’elle est en train de doubler”

Le SEM prévoit au moins 22 000 nouvelles demandes d’asile pour 2022

Le Secrétariat d’État aux migrations (SEM) a informé l’État-major spécial Asile (SONAS), qui vient de se réunir pour la 14e fois, que le nombre de demandes d’asile déposées en Suisse en 2022 pourrait avoisiner les 22 000, soit près de 7000 de plus que l’année précédente. Déjà fortement sollicités par la crise ukrainienne, les cantons, les communes et la Confédération travaillent d’arrache-pied afin de pouvoir fournir suffisamment de places d’hébergement et de personnel pour assurer l’encadrement des requérants d’asile et des personnes en quête de protection qui ont fui l’Ukraine. Le SEM a en outre pris des mesures en vue d’accélérer encore les procédures d’asile et d’augmenter le nombre de décisions rendues chaque mois en matière d’asile.

En septembre 2022, 2681 requérants ont déposé une demande d’asile en Suisse. On n’avait plus enregistré autant de demandes en un mois depuis la crise des réfugiés de 2015 et 2016. De plus, quelque 2700 personnes venant d’Ukraine ont présenté une demande de statut de protection S dans les centres fédéraux pour requérants d’asile (CFA). Le SEM s’attend à ce que l’afflux de requérants d’asile se poursuive ces prochains mois, de sorte que le nombre de demandes d’asile déposées en 2022 devrait atteindre au moins 22 000 d’ici à la fin de l’année. La Confédération et les cantons travaillent d’arrache-pied afin de préparer des places d’hébergement supplémentaires et ainsi offrir un lit et un toit à l’ensemble des requérants d’asile et des personnes en quête de protection. Le SEM a prolongé son exploitation de différents bâtiments de l’armée et en utilise également d’autres, si bien qu’il dispose d’un peu plus de 9500 places. De leur côté, les cantons sont également en train d’augmenter leur nombre de places d’hébergement dans le domaine de l’asile.

La douane et l’armée soutiennent le SEM dans plusieurs domaines

Face à la hausse constante du nombre de demandes d’asile, le SEM a déjà nettement augmenté son effectif de spécialistes dans le domaine de l’asile et a adopté des mesures supplémentaires en vue d’accélérer encore les procédures d’asile et de les clôturer le plus rapidement possible. Ces mesures concernent principalement les demandes déposées par des personnes venant d’Afghanistan, des pays du Maghreb ou d’États où il n’y a pas de risque de persécution. Le SEM a ainsi pu porter le nombre de procédures d’asile liquidées chaque mois de 1300 ce printemps à 1800 aujourd’hui. Les nouvelles mesures doivent permettre d’accroître encore la productivité sans pour autant nuire à la qualité des procédures d’asile et des décisions.

Le SEM a également besoin de personnel supplémentaire dans le domaine de l’encadrement. Pour soulager les prestataires d’encadrement, l’armée apporte son soutien au SEM en lui fournissant des véhicules et des chauffeurs pour le transport des personnes. De surcroît, l’Office fédéral de la police et la Conférence des commandants des polices cantonales de Suisse, partenaires du SEM en matière de sécurité, sont en train d’examiner s’ils peuvent fournir du personnel pour procéder, dans les CFA, aux vérifications de l’identité et de la provenance des requérants d’asile. Depuis le début de la crise ukrainienne, l’Office fédéral de la douane et de la sécurité des frontières soutient le SEM dans l’identification des personnes en quête de protection qui viennent d’Ukraine et dans l’examen des documents, ainsi que, depuis septembre, dans les procédures d’asile ordinaire.

Éviter d’attribuer plus rapidement les requérants d’asile aux cantons

Si, en dépit de toutes ces mesures, le taux d’occupation des CFA devait dépasser un niveau critique, il faudrait temporairement répartir une partie des requérants d’asile dans les cantons plus tôt qu’actuellement. Tel serait le cas si le nombre de nouvelles demandes d’asile restait largement supérieur à 2500 par mois. Une partie des requérants ne pourrait alors pas rester dans les CFA jusqu’à la fin de leur procédure accélérée et à l’exécution de leur renvoi, le cas échéant. Les représentants de la Confédération et des cantons au sein du SONAS sont d’accord sur le fait qu’une telle situation doit être évitée autant que faire se peut.

Les centres fédéraux pour requérants d’asile frôlent la saturation – des départs anticipés pour les cantons s’imposent

Les candidats à l’asile en Suisse sont toujours aussi nombreux. Les structures d’hébergement de la Confédération sont saturées et n’ont pratiquement plus de lits libres. Pour pouvoir continuer à accueillir, héberger et prendre en charge tous les requérants d’asile, le Secrétariat d’État aux migrations (SEM) met régulièrement en service de nouvelles structures ‒ mais cela ne suffit pas. Afin de garantir une place d’hébergement dans les centres fédéraux pour requérants d’asile (CFA) à tous les intéressés, une partie d’entre eux vont être temporairement attribués aux cantons plus tôt qu’auparavant.

Actuellement, ce sont près de 800 personnes qui déposent une demande d’asile en Suisse chaque semaine. Dans les régions Suisse romande et Suisse du Nord-Ouest en particulier, cet afflux constant de nouveaux requérants d’asile cause des problèmes en termes de capacités d’hébergement et d’encadrement. Les autres régions – Berne, Tessin et Suisse centrale, Zurich, Suisse orientale – frôlent également la saturation. Même si des lits et des logements en plus ont été mis à disposition dans toutes les régions et que du personnel supplémentaire y a été recruté, la situation reste très tendue. En étroite collaboration avec l’armée suisse, une vingtaine de bâtiments ont été mis en service ou préparés dans tout le pays. Ces dernières semaines, des salles polyvalentes ont notamment été ouvertes à Bure, Thoune et Chamblon pour accueillir des réfugiés, et il est prévu d’en mettre d’autres en service à Schönbühl et Emmen.

En temps normal, les requérants d’asile en procédure accélérée restent jusqu’à 140 jours dans les CFA. Sur la base des « valeurs de référence de la planification d’urgence commune de la Confédération et des cantons en matière d’asile » et de la loi sur l’asile, il vient d’être décidé, compte tenu de la situation critique qui règne en matière d’hébergement, que les personnes frappées d’une décision de renvoi seraient transférées vers les cantons avant même que les 140 jours ne soient écoulés. Cette mesure sera mise en œuvre à partir du jeudi 27 octobre 2022. Une semaine plus tard, les requérants dont la procédure d’asile n’est pas encore achevée feront également l’objet d’un départ anticipé pour les cantons. Cette seconde mesure ne concernera pas les personnes en procédure Dublin, les requérants d’asile afghans, les requérants d’asile mineurs non accompagnés et les requérants d’asile originaires de pays à très faible taux de protection ; ces personnes feront l’objet d’une procédure accélérée dans les CFA.

Les cantons doivent se préparer à accueillir temporairement jusqu’à 1000 requérants d’asile par semaine, contre 500 actuellement. Ces personnes seront réparties entre les cantons proportionnellement à la population de ces derniers. Cette mesure permettra aux CFA de rester en mesure d’accueillir et d’héberger les nouveaux requérants et de lancer immédiatement les étapes nécessaires de la procédure.

Le SEM remercie les cantons, les villes et les communes de leur aide à l’accomplissement de cette tâche conjointe majeure.

CFR – Racisme structurel : une problématique à prendre au sérieux

La Commission fédérale contre le racisme (CFR) publie aujourd’hui sa revue Tangram sur le thème du racisme structurel en Suisse. Comment comprendre et se représenter cette dénomination ? Dans quels domaines de la vie quotidienne le racisme structurel s’exprime-t-il ? Quelles en sont les conséquences pour les personnes concernées et pour la société dans son ensemble ? Comment aborder le racisme structurel, dont la compréhension fait défaut à une large audience ? Avec ce numéro de Tangram, la CFR souhaite sensibiliser le public sur un phénomène encore souvent incompris et minimisé.

La notion de racisme structurel est aujourd’hui privilégiée pour décrire les mécanismes à l’œuvre dans la reproduction d’inégalités. Elle désigne une situation dans laquelle certains groupes subissent l’exclusion, des rapports de subordination et des désavantages profondément et historiquement ancrés dans la société.

Tangram publie les dernières recherches en la matière, les observations du terrain, et dresse un état des lieux de la dimension structurelle du racisme en Suisse. De nombreux domaines de la vie quotidienne sont passés en revue : travail, logement, écoles, droit, police, médias, politique d’asile. En réalisant ce dossier, la CFR a veillé à ce que les minorités touchées par le racisme structurel, mais aussi les institutions publiques et parapubliques, soient prises en compte dans les articles et réflexions.

« Notre racisme structurel est présent depuis que la Suisse mondialisée existe et qu’elle est connectée économiquement au monde », explique la sociologue Denise Efionayi-Maeder. « La Suisse a également développé ses propres formes de racisme, notamment envers les Juifs, les Yéniches et les Roms, ou encore les personnes issues de la migration en général, largement considérées au fil des siècles avant tout comme une force de travail ».

Les contributions de ce numéro démontrent que la discrimination s’exprime dans tous les domaines de la vie courante et se retrouvent dans la pratique des institutions. Elle se manifeste par des inégalités en matière de richesse, de revenu, d’accès à l’emploi et au logement, dans la formation et dans la pratique du profilage racial. Les possibilités juridiques de se défendre contre le racisme structurel sont très limitées. « Nous avons tendance à considérer le racisme comme un phénomène relevant de la sphère individuelle dont la manifestation se limite aux agissements d’une minorité d’individus. Les discriminations continuent de ne pas être perçues comme un problème de société ni comme étant de la responsabilité des décideurs politiques et opérationnels », s’exprime le juriste et spécialiste anti-discrimination Tarek Naguib.

Cet enracinement des inégalités n’a jusqu’alors pas été suffisamment traité et conscientisé. Nombre d’auteurs, dans ce dossier, s’entendent sur un point : les institutions et la société doivent sérieusement et durablement se pencher, dans un esprit critique, sur leurs normes et leurs règles, leurs valeurs et leurs cultures.

Artan Berisha, le pilote suisse

Bien que le Kosovo n’ait pas encore réussi à se développer en matière d’aviation, il existe toutefois des Albanais du Kosovo qui exercent le métier de pilote dans différents pays d’Europe et du monde. L’un d’eux est Artan Berisha, né à Gjilan, et vit à Genève, en Suisse, depuis plusieurs années. Entre ciel et terre, la plate-forme média albinfo.ch online&print rapporte l’histoire du pilote albanais en Suisse.

L’amour pour le métier de pilote a commencé quand il était jeune. Il eut un rêve à ce moment-là : un jour, il volerait. A l’époque où il rêvait de ce métier, les circonstances étaient telles qu’elles ne pouvaient offrir une telle chose. Pour sa famille et ses proches, ce n’était qu’un rêve d’adolescent. Artani a insisté sur le fait qu’un jour il en ferait une réalité.

En tant que jeune homme, il était connu pour son courage. Dès l’âge de 17 ans, il a décidé d’ouvrir de nouvelles voies dans sa vie, où avec le soutien de sa famille en 1998, il a immigré aux États-Unis d’Amérique. Après quelques années là-bas, malgré les difficultés pour, il a réussi à entamer des études pour obtenir son premier brevet de pilote.

Après une nouvelle expérience de la vie en Amérique, il s’est mis au travail pour devenir technicien en informatique, une direction pour laquelle il avait commencé ses études aux USA. Malgré le travail qu’il a fait dans ce sens, ce n’était pas tout ce qu’il voulait dans sa carrière.

 

Il n’y avait “qu’un seul moyen”: devenir pilote

Après un grand engagement, convaincu de ce qu’il voulait, il avait entamé les premiers contacts avec certaines écoles de pilotage professionnelles en Amérique. Maintenant, il était encore plus convaincu qu’il n’y avait qu’une seule voie, celle de devenir pilote. “La vie dans le ciel m’apporte du plaisir, voler me donne beaucoup de courage pour la vie”, déclare le pilote albanais Artan Berisha, qui vit à Genève, en Suisse, dans cette entretien avec albinfo.ch.

Reconnaissant que le métier de pilote n’est pas considéré comme sans risques, il avait décidé de commencer une scolarité alors qu’il vivait aux USA, même à l’insu de sa famille et sans leur approbation. Il a commencé ses études à “Richmon Aviation”, à New York, qui était une école d’aviation spécialisée, où il s’est initié à coexister avec le ciel et à réaliser son rêve. Artan a réussi à terminer avec succès l’école en question et à obtenir une licence de pilote d’avions jusqu’à 180 chevaux, un diplôme qui, après son déménagement en Europe en 2005, a été « traduit » en une licence européenne à Londres, en Grande-Bretagne.

“Les défis dans ce métier ne sont pas rares”, raconte le pilote Artan Berisha à albinfo.ch. “Les défis que j’ai rencontrés en cours de route sont liés aux spécificités de ce métier, il nécessite un haut niveau de préparation mentale et physique et a également un coût d’éducation élevé. Ce n’était pas si simple pour moi, poursuit le pilote Berisha, mais quand il y a de la détermination et de l’amour pour un métier, chaque défi est gérable », explique Artani.

Il fait partie des entreprises les plus en vue dans le domaine de l’aviation à l’aéroport de Genève depuis plusieurs années. Malgré ses engagements professionnels et familiaux, il a réussi à terminer et à obtenir une licence de pilote professionnel de l’aviation civile pour toutes les catégories définies par les normes de l’aviation civile.

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Première licence en Amérique, finalisation en Europe

Après la licence obtenue à New York, USA, il poursuit une formation complémentaire dans ce métier, pour atteindre la licence FATPL (Frozen Airline Transport Pilot Liscence), Pilote de ligne, en d’autres termes. Poursuivant pour le reste de la licence la qualification IFR (vol aux instruments) ainsi que Commercial Multi Engine (Avion à deux moteurs) qu’il a réussi à terminer dans une école professionnelle en Europe.

Berisha est également certifié dans la catégorie MCC/JOC (Multi Crew-Jet operation course) du Boeing 737 nouvelle génération. Artan Berisha a également effectué d’autres spécialisations dans ce domaine à l’académie SKY4U de Berlin, ainsi qu’à Dortmund, en Allemagne (Type Rating), obtenant ainsi la certification dans toutes les catégories de CJ1 à CJ4.

Actuellement, le pilote Artan Berisha poursuit sa carrière professionnelle dans le domaine de l’aviation à Genève en Suisse, il est engagé dans une compagnie Business Class dont le siège est dans la ville. Les destinations que le pilote albanais a aujourd’hui incluent principalement des pays européens.

Les destinations régulières du pilote Berisha volent de Paris, Londres, Bruxelles, Rome, Milan, Francfort, Düsseldorf, Tirana, Pristina, y compris de nombreuses îles et villes avec des noms en Europe ; Olbia, Ibiza, Minorque, Pallma de Majorque, Mykonos, Samos, Bodrum, Istanbul, etc.

Pour lui, l’objectif principal est d’opérer avec succès vers les destinations qu’il a définies. Le pilote reste dévoué et au service de sa profession. En outre, il ne pense pas s’arrêter là : il a pour objectif de progresser dans le domaine de l’aviation civile. Il s’attend donc à recevoir le titre d’instructeur dans le futur. Se fixant pour tâche qu’à l’avenir, il transmette toute son expérience professionnelle aux jeunes générations, et que son expérience serve le domaine de l’aviation, avec le grand désir qu’un jour il puisse également transférer cela dans son pays de naissance, au Kosovo.

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La Mission catholique albanaise en Suisse célèbre le 30e anniversaire de sa fondation

Demain et après-demain (22 et 23 octobre), dans le cadre du 30e anniversaire de l’établissement de la Mission catholique albanaise en Suisse, une académie scientifique et d’autres activités culturelles se tiendront à Lucerne.

Selon le communiqué de presse partagé par la Mission catholique albanaise de Lucerne, le 22 octobre, à partir de 18h00, l’académie scientifique se tiendra à Rodteggstrasse 6, 6005 Luzern.

Après l’hymne national interprété par Afërdita Krasniqi, soliste ; Ermira Lefort, piano; Shpejtim Krasniqi, soliste ; Bashkim Krasniqi, guitare, les discours de bienvenue viennent de Mons. Dodë Gjergji, évêque du diocèse de Prizren-Prishtina, Kosovo ; Cornelio Zgraggen, représentant de l’Église locale de Lucerne ; Beat Züsli, maire de de Lucerne. Entre les discours, il y aura des chansons interprétées par les artistes mentionnés ci-dessus. L’acteur bien connu, originaire de Prishtina, Çun Lajçi, sera également présenté avec une récitation de poèmes.

Puis la session scientifique commence. Mons. Lush Gjergji, biographe de Mère Teresa, présentera son ouvrage Incité par Mère Teresa à des actes d’amour – charité”, écrit à l’occasion du 25e anniversaire de son passage à Amshim.

Tandis qu’Ylfete Fanaj, conseillère (adjointe) du canton de Lucerne et candidate au Conseil de gouvernement du canton se présente avec l’optique “Intégration et contribution des Albanais dans la société suisse”.

Ensuite, Don David Xhuxha, responsable de Radio Vatican en langue albanaise, lira sa communication intitulée “Vous serez mes témoins” (Vap 1, 8) Missionnaire à l’exemple du Bon Pasteur.

Dr. Don Anton Uka, responsable de la Mission catholique albanaise de Lucerne conclura la session.

Le dimanche 23 octobre, la messe aura lieu et un programme artistique sera présenté à partir de 13h30 (à Stadthalle Sursee, 6210 Sursee).

Célébration liturgique : Sainte Messe

Célébrant : Mons. Dodë Gjergji, évêque du diocèse de Prizren-Prishtina, Kosovo en co-célébration avec d’autres évêques et prêtres participant à la célébration.

Dans le programme culturel et artistique suivant, il y aura comme suit :Danse par les enfants de la Mission ; chanson du célèbre chanteur Shkurte Fejza sous l’accompagnement instrumental de Gëzim Demaj, et récitation des vers de Gjergj Fishta par Çun Lajçi.

Ensuite, l’Ensemble “Arbëresha” de la Mission catholique albanaise de Sirnach se produira avec des chants et des danses, tandis que Kristë Lleshi chantera “Songs for Mother Teresa”. Le programme se termine par un apéro pour tous les présents.

 

Encouragement de l’intégration 2024-2027 : chiffres-clés

Le Conseil fédéral souhaite continuer à soutenir l’intégration des étrangers pour la période 2024-2027 à hauteur de 248,8 millions de francs. C’est ce qu’il a décidé lors de sa séance du 19 octobre 2022. Le crédit d’engagement consenti par la Confédération pour l’encouragement de l’intégration comprendra notamment, outre les contributions aux programmes d’intégration cantonaux (PIC), des fonds destinés à promouvoir le potentiel offert par la main-d’œuvre présente en Suisse.

Introduits en 2014, les PIC constituent le principal instrument stratégique de la politique suisse en matière d’intégration. Ils reposent sur des conventions-programmes conclues entre la Confédération et les cantons. Les conventions-programmes 2024-2027 prévoient sept domaines d’encouragement, dont la langue, l’aptitude à la formation et l’employabilité ou le vivre-ensemble et la participation.

Le crédit d’engagement fixé pour la période 2024-2027 (PIC 3) s’élève à environ 130 millions de francs au total, 32 millions par an. Ces fonds permettront aux cantons de financer en premier lieu des mesures destinées aussi bien aux migrants en provenance des pays de l’UE ou de l’AELE qu’à ceux en provenance d’États tiers. Ce montant ne comprend pas le forfait d’intégration de 18 000 francs pour les réfugiés et les personnes admises à titre provisoire. Il ne comprend pas non plus les contributions versées par la Confédération en faveur des bénéficiaires du statut de protection S.

Dans le cadre des PIC, les cantons planifient et mettent en œuvre ensemble les mesures visant à encourager l’intégration de tous les migrants, qu’ils relèvent du domaine des étrangers ou du domaine de l’asile. Cette coopération permet d’exploiter au mieux les synergies et d’éviter les doublons. Les PIC 3 visent à renforcer le développement stratégique et l’innovation.

Pérenniser le préapprentissage d’intégration

Outre les contributions de la Confédération aux PIC, le crédit d’engagement prévoit des contributions en faveur des programmes et projets d’importance nationale à hauteur de 119 millions de francs au total. Il s’agit, entre autres, de mesures visant à promouvoir le potentiel de la main-d’œuvre présente en Suisse et qui sont également mises en œuvre au niveau cantonal. Ces mesures portent notamment sur le préapprentissage d’intégration (PAI), lequel prépare les participants de manière ciblée et dans une optique pratique à suivre un apprentissage ordinaire. En 2021, le Parlement avait décidé de faire du projet-pilote PAI un projet permanent et de le rendre accessible aux personnes qui ne relèvent pas du domaine de l’asile.

La promotion du potentiel offert par la main-d’œuvre présente en Suisse est également l’objectif du programme pilote d’aides financières. Ce programme permet de soutenir les personnes qui sont déjà aptes à travailler, mais qui ont besoin d’aide pour entrer sur le marché du travail. Enfin, le crédit d’engagement comprend des contributions en faveur de mesures visant à garantir l’assurance qualité et à promouvoir l’innovation. Il s’agit notamment de mesures de soutien aux institutions nationales, comme les services ambulatoires chargés d’assurer le traitement des réfugiés traumatisés, le Service contre les mariages forcés ou le Réseau suisse contre l’excision.

Par sa décision, le Conseil fédéral autorise donc le Département fédéral de justice et police à solliciter, dans le cadre du message concernant le budget 2024, un crédit d’engagement « Encouragement de l’intégration (PIC) 2024-2027 » de 248,8 millions de francs.

Le salon “SIAL” à Paris, parmi les principaux salons mondiaux de l’alimentation

La promotion des produits albanais au salon SIAL de Paris se poursuivra jusqu’au 19 octobre 2022. Albinfo.ch avait précédemment évoqué la présentation des produits de 10 entreprises du Kosovo.

Il convient de rappeler que le salon de l’alimentation SIAL est l’un des principaux salons mondiaux de l’industrie alimentaire. Avec environ 310 000 visiteurs, ce salon est une plate-forme incontestée de l’exposition des tendances et de l’innovation dans le secteur de la transformation alimentaire.

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PPSE (Promoting Private Sector Employment) a soutenu la visite de certaines femmes membres de l’Association des transformateurs de fruits et légumes du Kosovo (PePeKo) à ce salon et d’autres partenaires du projet PPSE, dans le but de voir les présentations des entreprises mondiales à ce salon, les dernières tendances en matière de transformation alimentaire , ainsi que de permettre des rencontres avec des acheteurs potentiels.

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Le PPSE vise à élargir le champ de croissance des entreprises féminines dans le secteur de la transformation alimentaire. Pour ce faire, le Projet PPSE rend possible la participation directe des femmes à diverses foires pour leur donner la possibilité de créer de nouvelles relations d’affaires.

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PPSE est un projet de l’Agence suisse de développement (#SDC) et est mis en œuvre par Swisscontact au Kosovo et l’Institut Riinvest.

 

 

 

Prishtina ouvre ses portes aux athlètes albanais de Suisse

Le ministre des Sports du Kosovo, Hajrulla Çeku, a reçu aujourd’hui lors d’une réunion les représentants du club de football FC Kosova de Zurich, vainqueur de la Diaspora Cup en Suisse.

Avec le président du club, Nesret Limani, les parties ont discuté de l’organisation des clubs albanais en Suisse et des accomplissements du FC Kosova, soulignant également la coopération que peuvent avoir les footballeurs kosovars et les footballeurs albanais de Suisse..

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Çeku a remercié la délégation du FC Kosova pour la visite, tout en les félicitant pour le résultat obtenu. Il a également déclaré que les succès du FC Kosova étaient dans l’intérêt de la coopération pour le développement du sport des clubs albanais de la diaspora.

“Le sport nous unit”. C’est ce qu’a déclaré le directeur des sports de la municipalité de Prishtina, Granit Rugova, après la rencontre qu’il a eue avec le “FC Kosova – Zürich” à Prishtina. Il a poursuivi : « l’équipe albanaise de Suisse est plus qu’une équipe de football. C’est un club albanais qui évolue dans le championnat suisse de football”, a-t-il souligné, rapporte Albinfo.ch.

“Aujourd’hui, ce club compte huit équipes, avec un total de 181 joueurs. Pour les supporters, le club fait partie de leur identité, une deuxième famille en Suisse, et la fierté de porter le maillot rouge et noir se ressent chez tous les joueurs, petits et grands.

Ce fut un plaisir de rencontrer le président du club, Nesret Limani, avec Ilir Morina et Perparim Avdili, avec qui nous avons discuté des possibilités d’approfondir la coopération pour de nombreux projets. Nous avons hâte de réunir nos équipes dans la maison du sport, c’est-à-dire dans la Capitale ! », souligne Rugova.

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Vaccin contre la variole du singe : la Confédération signe un contrat avec un fabricant

La Confédération et la société Bavarian Nordic ont conclu un contrat portant sur la livraison de doses de vaccin contre la variole du singe. Au total, 40 000 doses seront utilisées pour endiguer la propagation de la maladie. Les premières seront livrées d’ici début novembre, et le reste suivra d’ici la fin de l’année. Le vaccin vivant, basé sur une forme atténuée du virus de la variole, sera administré en priorité aux personnes présentant un risque élevé. 60 000 doses supplémentaires ont été achetées pour l’armée. La livraison correspondante aura lieu en 2023.

L’Office fédéral de la santé publique (OFSP), en collaboration avec la Pharmacie de l’armée, fait l’acquisition de Jynneos, un vaccin contre la variole du singe produit par l’entreprise Bavarian Nordic. Les premières doses arriveront en Suisse dans les prochaines semaines. La Pharmacie de l’armée se chargera ensuite de les distribuer aux cantons. Les modalités de vaccination et l’information plus précise à la population relèvent de la compétence des cantons. En outre, le groupe cible sera informé comme auparavant en collaboration avec l’Aide suisse contre le sida.

À ce jour, plus de 500 cas de variole du singe ont été enregistrés en Suisse, presque exclusivement chez des hommes. Les cantons de Vaud, de Genève et de Zurich sont les plus touchés. Le nombre de nouveaux cas par semaine est en diminution, aussi bien en Suisse qu’en Europe.

Recommandation de vaccination pour les personnes vulnérables

L’OFSP et la Commission fédérale pour les vaccinations recommandent conjointement la vaccination contre la variole du singe aux groupes de population suivants :

  • à titre préventif, les hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes et les personnes transgenres changeant régulièrement de partenaires sexuels ;
  • à titre préventif, les personnes exposées au virus pour des raisons professionnelles (personnel médical, personnel de laboratoires spécialisés, etc.) ;
  • les personnes ayant eu des contacts avec des personnes malades, le but étant d’interrompre les chaînes de transmission et de protéger également les enfants, les femmes enceintes et toute autre personne à risque.

On ne sait pas encore si le vaccin protège contre tous les symptômes de la maladie, ni s’il empêche les transmissions. Une personne vaccinée pourrait quand même développer des symptômes. Pour cette raison, les recommandations de conduite restent importantes. Toute personne peut se protéger en évitant les contacts corporels avec les personnes infectées.

Les coûts du vaccin seront temporairement supportés par la Confédération, en attendant que l’assurance obligatoire des soins puisse les prendre en charge.

Assurance-chômage : le pour-cent de solidarité est supprimé au 1er janvier 2023

Depuis 2011, un pour-cent dit de solidarité est prélevé sur les tranches de salaire supérieures à titre de contribution au désendettement de l’assurance-chômage. La situation financière de l’assurance-chômage devrait s’être suffisamment rétablie fin 2022 pour que le pour-cent de solidarité puisse être supprimé, automatiquement de par la loi, à partir de 2023. Cela contribuera à décharger les entreprises dans le contexte économique actuel.

L’assurance-chômage (AC) est principalement financée par les cotisations sociales des salariés et des employeurs. Jusqu’à une limite de 148 200 francs, le taux de cotisation à l’AC est de 2.2 % du salaire annuel déterminant.

Au début du millénaire, l’AC connaissait un déséquilibre financier et un fort endettement pour des raisons structurelles. En 2011, dans le cadre d’une révision de la loi sur l’assurance-chômage (LACI), le législateur a introduit une contribution de solidarité destinée à accélérer le désendettement de l’AC. La cotisation de solidarité s’élève à un pour-cent sur la partie du salaire au-delà de 148 200 francs. L’AC a ainsi perçu jusqu’à 400 millions de francs de cotisations supplémentaires par année.

La base légale disparaît automatiquement

Selon les dispositions légales en vigueur, la contribution de solidarité peut être prélevée jusqu’à ce que le capital propre du fonds de compensation de l’AC dépasse le seuil de 2,5 milliards de francs à la fin de l’année. Les chiffres actuels de l’AC montrent que ce seuil sera atteint fin 2022. Aussi, le droit de prélever le pour-cent de solidarité sera-t-il automatiquement supprimé de par la loi au 1er janvier 2023.

Information aux entreprises par les caisses de compensation AVS

Il est important que les entreprises et les employés soient informés à temps de cette modification des cotisations d’assurance sociale. C’est l’AVS – ou l’Office fédéral des assurances sociales (OFAS) compétent pour l’AVS – qui en est chargée. Les caisses de compensation de l’AVS informeront les employeurs en temps utile des cotisations salariales à l’AC en vigueur à partir du 1er janvier 2023.

Nouvelle loi fédérale sur l’interdiction de se dissimuler le visage

Le Conseil fédéral entend concrétiser l’article constitutionnel sur l’interdiction de se dissimuler le visage dans une nouvelle loi fédérale. Il a adopté, lors de sa séance du 12 octobre 2022, le message concernant la loi fédérale sur l’interdiction de se dissimuler le visage. Une personne qui dissimule son visage dans les lieux publics sera passible d’une amende pouvant aller jusqu’à 1000 francs.

Lors de la consultation sur l’avant-projet, la proposition du Conseil fédéral de concrétiser l’article constitutionnel sur l’interdiction de se dissimuler le visage, adopté en votation populaire le 7 mars 2021, dans un acte fédéral avait été applaudie. Ce qui avait été critiqué, c’est qu’il prévoyait de le faire en modifiant le code pénal, raison pour laquelle le Conseil fédéral propose maintenant au Parlement la mise en œuvre de l’interdiction dans une loi autonome. Cette solution est mieux adaptée pour réaliser le but de l’interdiction, à savoir garantir la sécurité et l’ordre publics. Sanctionner n’est pas la préoccupation première.

Amende pouvant aller jusqu’à 1000 francs

La nouvelle loi interdit qu’une personne dissimule son visage dans les lieux accessibles au public. Tout contrevenant est passible d’une amende. Alors que le montant maximal de l’amende était fixé à 10 000 francs dans l’avant-projet, il a été réduit à 1000 francs. Les critiques selon lesquelles le montant maximal était disproportionné ont été entendues. La possibilité de recourir à la procédure de l’amende d’ordre pour réprimer les infractions à l’interdiction de se dissimuler le visage est également nouvelle : elle permet de réduire les charges des cantons et simplifie la procédure pour les personnes impliquées.

Exceptions prévues par la loi

L’interdiction de se dissimuler le visage ne s’applique pas à bord des avions en Suisse et à l’étranger ni dans les locaux servant aux relations diplomatiques et consulaires. Il sera également possible de se dissimuler le visage dans les églises et autres lieux de culte. La loi prévoit encore d’autres dérogations : la dissimulation du visage restera autorisée pour des raisons de santé, de sécurité, de conditions climatiques ou de coutumes locales, à des fins artistiques ou de divertissement ou encore à des fins publicitaires.

Le Conseil fédéral a également prévu une exception pour concilier l’interdiction avec le respect des droits fondamentaux garantis par la Constitution que sont la liberté d’opinion et la liberté de réunion : la dissimulation du visage sera autorisée dans les lieux publics si elle est nécessaire à la protection des personnes qui exercent ces droits fondamentaux – à la condition que l’autorité compétente l’ait autorisée au préalable et pour autant que la sécurité et l’ordre publics ne soient pas compromis.

La disposition transitoire relative à l’article constitutionnel sur l’interdiction de se dissimuler le visage donne deux ans au Conseil fédéral, à compter de la votation populaire du 7 mars 2021, pour élaborer les dispositions d’exécution nécessaires. En transmettant son message au Parlement le 12 octobre 2022, le Conseil fédéral a respecté le délai qui lui est imparti.

Plus de quatre mères sur cinq participent au marché du travail

En 2021, 82% des mères étaient professionnellement actives en Suisse. Cette forte participation au marché du travail va de pair avec une grande part de temps partiel. Après la naissance d’un 1er enfant, une mère active sur neuf quitte le marché du travail et la part de travail à temps partiel double. En Suisse, la part des mères participant au marché du travail est supérieure à la moyenne européenne. Ce sont là quelques résultats de la publication «Les mères sur le marché du travail en 2021» de l’Office fédéral de la statistique (OFS).

Le taux d’activité des mères (les femmes de 25 à 54 ans avec au moins un enfant de moins de 15 ans dans le ménage sont ici considérées) était de 82,0% en 2021, en hausse de plus de 20 points de pourcentage en l’espace de 30 ans (1991: 59,6%). Le taux d’activité des pères s’est maintenu à un niveau très élevé tout au long de la période (1991: 98,9%; 2021: 96,9%), bien que reculant de 2%.

Temps partiel: des taux d’occupation de plus en plus élevés

En 2021, 78,1% des mères actives occupées travaillaient à temps partiel (femmes de 25 à 54 ans sans enfant: 35,2%). Elles étaient toujours plus nombreuses à travailler avec un taux d’occupation élevé: la part des mères avec un taux entre 50% et 89% est passée de 25,7% en 1991 à 44,7% en 2021 alors que la part avec un taux inférieur à 50% a reculé de 51,3% à 33,4%.

Mères davantage touchées par le chômage

Avec un taux de chômage au sens du Bureau international du Travail (BIT) de 5,6% en 2021, les mères étaient plus touchées que les femmes du même âge sans enfant (4,6%). Le taux de chômage était particulièrement élevé chez les mères de nationalité étrangère (11,4%; Suissesses: 3,0%).

Une femme active sur neuf quitte le marché du travail après la 1re maternité

Avant la maternité, 90,0% des femmes étaient actives (moyenne des années 2016-2021). Après une 1re maternité et une fois le congé maternité échu, la part de femmes actives a reculé de 9,8 points à 80,2%, ce qui signifie qu’environ une mère sur neuf a quitté le marché du travail. Après une 2e maternité, le taux d’activité a reculé de 7,1 points, passant de 76,6% à 69,4%.

Juste avant de donner naissance à un 1er enfant, deux  femmes actives occupées sur cinq (40,1%; moyenne des années 2016-2021) travaillaient à temps partiel. À leur retour au travail, cette part double pour atteindre 80,1%. La forte hausse du temps partiel après une 1re maternité conduit à un recul du taux d’occupation moyen de 83% à 61%, soit l’équivalent de 1,1 jour de travail en moins par semaine. Suite à l’arrivée d’un 2e enfant, la part de temps partiel progresse encore, mais plus faiblement (83,5% avant la naissance d’un 2e enfant; après: 87,8%).

Les pères suisses travaillent davantage à temps partiel que les étrangers

L’arrivée d’un 1er enfant dans le ménage fait augmenter la part de pères travaillant à temps partiel (de 10,3% à 13,6%). La part de temps partiel était plus élevée chez les pères suisses (avant la naissance d’un 1er enfant: 13,4%; après: 18,0%), la part de temps partiel atteignant même 23,5% après la naissance d’un 2e enfant. Elle restait par contre faible chez les pères étrangers que ce soit après la naissance d’un 1er enfant (6,2% à temps partiel) ou d’un 2e enfant (10,1%).

5 ans en moyenne hors du marché du travail

Avant d’occuper à nouveau un emploi, les mères qui avaient quitté leur activité passaient en moyenne 5 ans hors du marché du travail. Seules 8,5% des mères qui avaient repris une activité travaillaient à temps plein. Le taux d’occupation moyen était de 36%, un pourcentage inférieur à celui des mères qui n’avaient pas quitté le marché du travail (taux d’occupation de 61% après la naissance d’un 1er enfant).

Activité professionnelle des mères en comparaison européenne

En comparant la Suisse avec les pays de l’UE, on constate que le taux de mères actives occupées dont le plus jeune enfant avait moins de 6 ans se situait en 8e position (74,9%), 9 points de pourcentage en dessous du taux le plus élevé affiché par les mères au Portugal (83,6%), mais supérieur de 8 points à la moyenne de l’UE (67,0%). Chez les mères dont le plus jeune enfant était âgé de 6 à 11 ans, il tombe à la 17e position (78,2%), 12 points de pourcentage en dessous du taux le plus élevé affiché par les mères tchèques (90,0%) et 3 points au-dessus de celui de l’UE (74,9%).

Migration irrégulière et Ukraine : Karin Keller-Sutter à la réunion des ministres de l’intérieur des États Schengen

La conseillère fédérale Karin Keller-Sutter a participé le 14 octobre 2022 à Luxembourg à la réunion des ministres de l’intérieur des États Schengen. Les discussions se sont concentrées sur la situation sécuritaire et migratoire en lien avec la guerre en Ukraine et sur la migration irrégulière via la route des Balkans. La cheffe du Département fédéral de justice et police (DFJP) a plaidé pour une coordination étroite entre les États partenaires européens.

La conseillère fédérale s’est réjouie que le problème de la migration irrégulière soit enfin discuté au niveau politique, insistant, durant le déjeuner de travail, sur la nécessité d’agir avec efficacité. Plusieurs pays concernés étaient intervenus auprès de la Commission de l’UE et de la présidence tchèque pour inscrire cette question à l’ordre du jour.

Lutter contre la migration irrégulière via la route des Balkans

L’objectif prioritaire est de parvenir à une harmonisation des politiques nationales en matière de délivrance des visas dans les Balkans occidentaux. « Les pays de la région ne peuvent pas avoir une politique en matière de visas qui les amène à être une plaque tournante de l’immigration illégale aux portes de l’espace Schengen », a exposé la cheffe du DFJP. La Commission a pris langue avec la Serbie notamment afin qu’elle suspende d’ici à la fin de l’année l’exemption de l’obligation du visa dont bénéficient certains États. Madame Keller-Sutter a informé ses homologues du plan d’action négocié fin septembre par la Suisse et l’Autriche pour lutter contre la migration irrégulière.

Les Balkans occidentaux sont traditionnellement un corridor de transit important pour entrer dans l’UE. Aujourd’hui toutefois, certains pays de la région, en particulier la Serbie, sont devenus le point de départ de nombreux migrants qui peuvent voyager sans visa dans ces pays. Le nombre d’entrées illégales dans les États européens qui jouxtent les Balkans occidentaux a considérablement augmenté au cours des derniers mois. La Suisse est elle aussi fortement impactée par ces mouvements migratoires, enregistrant jusqu’à 1100 interceptions par semaine à la frontière orientale.

La Suisse intégrée dans le dispositif européen de gestion de crise

L’autre sujet à l’ordre du jour de la réunion des ministres était la guerre en Ukraine et ses conséquences. L’accueil de personnes fuyant les combats et la hausse générale du nombre des demandes d’asile place un grand nombre d’États européens face à d’importants défis. La poursuite des combats, mais aussi les problèmes d’approvisionnement, notamment énergétique, vont avoir une influence décisive sur les mouvements de fuite de l’Ukraine vers l’Europe durant les mois d’hiver. La Suisse contribue à hauteur de 2,8 millions de francs à la fourniture d’abris résistants au froid et aux intempéries.

La conseillère fédérale a remercié la présidence tchèque du Conseil européen d’avoir intégré la Suisse dans le dispositif de gestion de crise de l’UE et s’est félicitée de ce qu’une solution se dessine pour le raccordement, vraisemblablement au début de 2023, de la Suisse à la plateforme commune d’enregistrement des réfugiés. Cette base de données permet de vérifier si des personnes ayant fui l’Ukraine sont enregistrées dans plusieurs pays et touchent indûment des prestations multiples.

Les ministres ont aussi discuté de questions de sécurité en lien avec la guerre en Ukraine, en particulier de la traite d’êtres humains, de l’extrémisme politique, des menaces hybrides, de la désinformation et du commerce illicite d’armes à feu provenant des zones de conflit. La Suisse soutient les efforts accrus de l’UE pour lutter contre le trafic d’armes. Une coopération étroite, par exemple dans le cadre d’Europol, est la meilleure approche pour affronter les menaces que ce conflit fait peser sur la sécurité intérieure, a affirmé Madame Keller-Sutter, tout en rappelant l’importance de la protection des frontières extérieures de Schengen pour empêcher que des criminels et des terroristes potentiels ne se glissent parmi le flot de réfugiés.

Entretiens bilatéraux sur la migration et l’Ukraine

Madame Keller-Sutter a eu l’occasion, en marge de la réunion, de s’entretenir avec la commissaire européenne aux affaires intérieures Ylva Johansson. Elles ont parlé de l’opportunité d’une approche coordonnée en vue d’une réintégration complète de la Grèce dans le système Dublin. Avec la ministre lituanienne de l’intérieur Agnė Bilotaitė, la conseillère fédérale a évoqué les conséquences de la guerre en Ukraine, notamment la sécurité aux frontières extérieures et la problématique de l’hébergement à l’approche de l’hiver. Des échanges ont aussi eu lieu avec la ministre allemande de l’intérieur Nancy Faeser et le ministre autrichien de l’intérieur Gerhard Karner.

Avant la réunion, la cheffe du DFJP et le ministre grec de l’immigration et de l’asile Notis Mitarachi ont signé un accord de mise en œuvre du crédit-cadre migration prévu dans la deuxième contribution de la Suisse. Avec cette deuxième contribution, la Suisse apportera aussi son aide aux pays de l’UE exposés à une pression migratoire particulièrement forte. Le but est de renforcer la sécurité aux frontières extérieures de l’UE. Le montant alloué par la Suisse pour soutenir des projets et des programmes dans le domaine migratoire en Grèce s’élèvera à 40 millions de francs. Une coopération du même ordre est en préparation avec Chypre et l’Italie.

R. B. Import&Export lance à Zurich la campagne de promotion des produits alimentaires du Kosovo

Aujourd’hui, la société R.B. Import&Export, dont le propriétaire est Rexhep Berisha, a lancé une campagne de promotion des produits locaux sur le marché suisse. La promotion de plus de 160 produits locaux du Kosovo et d’autres territoires albanais a commencé à Zurich et se poursuivra dans d’autres cantons et villes de Suisse.

A cette occasion, l’homme d’affaires Berisha, dans une déclaration pour albinfo.ch, a remercié l’USAID (le Projet Kosovo Compete Activity) pour le soutien continu à la promotion des produits locaux, qui sont déjà distribués dans plus de 1000 magasins, répartis dans tous les cantons de Suisse.

Selon M. Berisha, cette campagne, qui a débuté aujourd’hui, aidera encore plus à la vente des produits du Kosovo. Il a remercié les producteurs du Kosovo, et en particulier les femmes d’affaires qui étaient présentes aujourd’hui à l’ouverture de la campagne que R.B. Import&Export à Zurich.

Berisha a exprimé son estime envers les femmes entrepreneures du Kosovo, qui sont en même temps propriétaires et productrices de nombreux produits de qualité, qui font chaque jour de plus en plus partie du marché alimentaire suisse.

Cette initiative est sans aucun doute une bonne opportunité pour d’autres producteurs du Kosovo qui, avec l’augmentation de la qualité, ouvriront la porte à la mise sur le marché alimentaire suisse de leurs produits.

Le propriétaire de R.B. Import&Export, au nom d’albinfo.ch, accepte avec grand plaisir tous les produits en provenance du Kosovo, de qualité répondant aux règles et normes exigées par l’état helvète.

La gamme de produits locaux proposés par l’homme d’affaires Rexhep Berisha en Suisse s’enrichit chaque jour avec de nouveaux produits, proposant à de nombreuses familles de la diaspora des produits alimentaires du Kosovo.

Actuellement, la société R.B. Import&Export, propriété de l’homme d’affaires Rexhep Berisha, offre plus de 160 produits sur le marché suisse que l’on retrouve dans plus de 1000 magasins ou différents points de vente.

(Teksti dhe fotot: Armend Berisha)

 

 

 

Yakin: Le match contre le Kosovo, un défi chargé en émotions pour la Suisse

Des joueurs comme Xhaka, Shaqiri et Jashari devront faire face aux des fans adverses. “Il ne faut pas se laisser provoquer”, lance Yakin

La presse suisse écrit que l’équipe nationale suisse a eu beaucoup de chance avec le groupe avec lequel elle joue lors des qualifications EURO 2024. Les adversaires de la Suisse dans le groupe I sont Israël, la Roumanie, le Kosovo, la Biélorussie et Andorre.

À ce sujet, Murat Yakin a déclaré : “Il n’y a pas d’adversaires faciles, mais au final, c’est définitivement un groupe faisable. Cela, surtout quand on voit l’autre groupe avec l’Italie, l’Angleterre et l’Ukraine…”

Cependant, il rappelle : “Nous attendons particulièrement le Kosovo avec impatience, c’est toujours un match spécial. Nous avons eu un match amical en mars et les développements devraient être à nouveau amicaux, et dans les éliminatoires du Championnat d’Europe”.

Cependant, comme le soulignent les médias suisses, le fait le plus marquant est que les deux joueurs les plus importants qui jouent pour la Suisse, Xhaka et Shaqiri, ainsi que Jashari, sont des Albanais du Kosovo.

L’histoire du Kosovo est encore très jeune – cela fait six ans qu’il a été reconnu comme un pays par la FIFA, avec de nombreux doubles citoyens suisses-kosovars des deux côtés. Le seul duel direct contre la Suisse en mars de cette année est encore frais dans la mémoire de Yakin car le stade à guichets fermés du Letzigrund ressemblait à un match à l’extérieur, rapporte blick.ch.

Malgré une ambiance nationale chargée, le match amical s’est terminé avec un résultat modéré de 1:1, rapporte albinfo.ch. “Le match a montré que c’est un duel entre amis”, dit Yakin, sans oublier que le premier match sérieux contre le Kosovo sera le plus grand défi émotionnel du groupe I. Et sachant que des joueurs comme Xhaka, Shaqiri et Jashari affronteront le gamme complète de critiques des fans adverses. “Il ne faut pas se laisser provoquer”, lance Yakin.

“C’est environ trois points. Les choses seront différentes là-bas, mais j’espère que ce sera une fête pour tout le monde, quoi qu’il arrive.”

Rencontres B2B entre des femmes entrepreneures du Kosovo et des entreprises de la diaspora à Zürich

Une rencontre avec des femmes entrepreneures du Kosovo et des entreprises de la diaspora B2B organisée par Germin se tiendra à Zurich le 13 octobre, écrit albinfo.ch.

La réunion aura lieu à Zurich le 13 octobre 2022, de 10h00 à 14h00 à Aubrey,  (Adresa: Schiffbaustrasse 10, 8005 Zürich, Switzerland).   

A travers cette rencontre, il est prévu d’augmenter les possibilités de coopération entre les femmes entrepreneures du Kosovo avec les entreprises et les professionnels de la diaspora en Suisse et au-delà. Seront présents à cette réunion : Dix (10) femmes du Kosovo des secteurs de la production et de la transformation alimentaires ainsi que du domaine de l’informatiques, des professionnelles de la diaspora qui ont été engagées comme mentors, ainsi que des représentants de la communauté et des entreprises différentes en Suisse. Les femmes entrepreneures qui seront présentées lors de cette rencontre ont le potentiel d’exporter des produits et services et certaines d’entre elles ont commencé à exporter dans la région et dans certains pays européens.

Pour plus de détails, veuillez trouver l’invitation et l’ordre du jour ci-joints.

Pour faire partie de cette rencontre, nous vous invitons à vous inscrire sur CE LIEN, car le nombre de participants sera limité.

COVID-19 : vaccination de rappel à partir de la semaine prochaine

À partir du lundi 10 octobre 2022, la population pourra effectuer une nouvelle vaccination de rappel contre le COVID-19. L’Office fédéral de la santé publique (OFSP) et la Commission fédérale pour les vaccinations (CFV) recommandent le rappel en priorité aux personnes vulnérables et aux professionnels de la santé. Cette vaccination est toutefois également recommandée à toutes les autres personnes à partir de 16 ans. Les cantons sont responsables de la mise en œuvre. Les coûts sont pris en charge par la Confédération.

Actuellement, le nombre de cas déclarés d’infections au SARS-CoV-2 et de tests positifs connaît une nette augmentation. On observe également cette évolution dans le monitorage national des eaux usées, où la charge virale augmente. La proportion de lits occupés par des patients atteints du COVID-19 dans les unités de soins intensifs et le nombre de décès déclarés restent à un niveau très bas. Il faut s’attendre à ce que cette hausse du nombre de cas se poursuive.

La recommandation de vaccination adaptée entre en vigueur le lundi 10 octobre 2022. Le renouvellement de la vaccination de rappel peut contribuer à réduire le nombre de cas graves et ainsi éviter une surcharge du système sanitaire cet automne et cet hiver.

La recommandation s’adresse en priorité aux personnes vulnérables, à savoir celles de plus de 65 ans ou présentant un risque individuel accru de tomber malade, en raison par exemple d’une maladie préexistante ou d’une grossesse. Ces groupes présentent le plus grand risque de contracter une forme grave du COVID-19. Le rappel améliore leur protection individuelle contre une évolution grave, au moins temporairement.

La recommandation s’applique en second lieu aux personnes âgées de 16 à 64 ans, sans facteurs de risque et qui travaillent dans les soins aigus et à long terme, ou s’occupent de personnes vulnérables à titre professionnel ou privé. Une vaccination de rappel leur offre une certaine protection contre une infection et peut aussi réduire l’absentéisme jusqu’à un certain point.

Une recommandation générale vaut également pour toutes les autres personnes âgées de 16 à 64 ans sans facteurs de risque. Pour ce groupe, une vaccination de rappel est judicieuse, après évaluation et décision individuelles, s’il souhaite réduire le risque d’une infection ou d’une évolution grave et rare. Contrairement au début de la pandémie, à l’automne 2022, les personnes sans facteurs de risque ont peu de risque de développer une forme grave de la maladie.

Dans la situation actuelle, aucune recommandation n’est émise cet automne pour les enfants et les adolescents de 5 à 15 ans, car leur risque de développer une forme grave de la maladie est très faible.
Toutes les vaccinations recommandées par l’OFSP et la CFV sont gratuites.

Campagne d’information destinée à la population

Le lancement de la vaccination dans les cantons coïncide avec une campagne nationale d’information, ciblant en priorité les personnes vulnérables, qui seront informées via divers médias et canaux.

La vaccination de rappel est en principe recommandée avec un vaccin à ARNm de Moderna ou Pfizer/BioNTech ou avec le vaccin à base de protéines de Novavax. Outre les vaccins utilisés jusqu’à présent, le vaccin à ARNm adapté aux variants (bivalent) de Moderna est disponible en quantités suffisantes. Il est adapté au sous-variant BA.1 d’Omicron, en plus du variant d’origine du coronavirus. Tant les vaccins utilisés jusqu’ici, monovalents, que les vaccins adaptés, bivalents, protègent contre les formes graves de la maladie.

Parallèlement à la vaccination, le comportement individuel est aussi important pour se protéger et protéger les autres. À l’intérieur, où de nombreuses personnes issues de différents ménages se rassemblent, il est recommandé de porter un masque, d’aérer régulièrement, de tousser et d’éternuer en se couvrant la bouche et le nez, et de se laver les mains régulièrement et soigneusement.

Le « Prix UNESCO-Hamdan pour le développement des enseignants » décerné à la Fondation Graines de Paix

La 7e édition du prestigieux « Prix UNESCO-Hamdan pour le développement des enseignants » récompense, pour la première fois, le 5 octobre 2022 à Paris, une ONG suisse, la Fondation Graines de Paix. Ce Prix reconnaît « l’approche innovatrice » de l’ONG, basée à Genève, dans la refonte des formations pour enseignants que recherchent les ministères. Sa pédagogie est mise en œuvre au Bénin et en Côte d’Ivoire, en se forgeant parallèlement en Suisse.

Réinventer la formation des enseignants

L’innovation apportée par Graines de Paix consiste à associer la réussite scolaire à la prévention des violences et de la radicalisation ainsi qu’à la paix scolaire et sociétale. Pour atteindre ces objectifs, les enseignant.es sont formé.es aux pédagogies positives qui valorisent les élèves et aux méthodes d’apprentissage qui cultivent le dialogue, la participation et la collaboration entre les élèves eux-mêmes. C’est par ces formes d’interaction que les élèves développent le mieux leurs compétences humaines, socio-émotionnelles et réflexives ainsi que leur confiance en soi. En Afrique, cette approche est souvent appelée « Education à la culture de la paix ». Ce terme désigne une pédagogie complète et non un simple cours sur la paix : elle transforme les méthodes éducatives non seulement des enseignants, mais aussi des parents.

Prévention des violences et forts impacts sur l’éducation

Mettre en place une telle refonte au Bénin pourrait sembler impossible, mais elle réussit parce que les acteurs éducatifs sont touchés de voir à quel point la diminution des violences éducatives améliore la motivation des élèves. Il faut savoir qu’au Bénin, comme dans d’autres pays voisins, quasi 100% des enfants (98% en Côte d’Ivoire, UNICEF 2021) subissent des violences physiques. L’un des impacts les plus forts concerne ainsi une hausse progressive du taux de fréquentation de l’école et une baisse des abandons scolaires. Pour Delia Mamon, fondatrice de Graines de Paix et architecte de cette approche éducative, « c’est un changement de taille que les organisations internationales reconnaissent maintenant le lien entre la pauvreté d’apprentissage (des élèves qui ne peuvent lire une courte histoire à la fin de l’école primaire) et la violence disciplinaire. Précédemment, les deux thématiques étaient traitées séparément par des départements distincts. Le Prix est un signal fort de validation des pédagogies qui relient l’ODD 4 (Education de qualité) et l’ODD 16 (paix par la prévention des violences). Ce qui est aussi aligné sur le choix du Partenariat Mondial pour l’Education de financer le développement d’espaces d’apprentissage sûrs, comme annoncé lors du sommet sur la transformation de l’éducation, ce septembre à l’ONU. »

Positionnement de la Genève internationale dans l’éducation

Dès le départ, il était évident qu’il fallait fonder Graines de Paix au sein de la « Genève internationale », en raison de la concentration de quelque 760 ONG, d’une majorité d’organisations internationales, des ambassades auprès de l’ONU et d’institutions académiques. Néanmoins, les entités actives dans la réforme de l’éducation n’en forment qu’une infime partie et c’est la première fois qu’une ONG suisse se distingue dans ce domaine. Pour Delia Mamon, « ce Prix révèle aux acteurs éducatifs du monde que la Suisse est très en avance dans cette refonte. Pour preuve, l’introduction du nouveau Plan d’Etudes Romand, dès 2011, qui intègre les compétences socio-émotionnelles et réflexives au sein des disciplines enseignées ». Peu de pays en sont là, onze ans plus tard.

Le Prix UNESCO-Hamdan sera remis à Graines de Paix le 5 octobre 2022 à 11h30 au siège de l’UNESCO à Paris. L’après-midi, un panel avec les lauréats sur les manières de réinventer l’éducation sera ouvert au public en format hybride (programme et inscriptions via le site de l’UNESCO). Delia Mamon et Dr Jules Zannou, coordinateur national de Graines de Paix au Bénin, participeront à cette discussion qui sera suivie par la projection du film « Être prof ». Du 5 au 7 octobre, une exposition sera ouverte au public illustrant les transformations de l’éducation en cours dans le monde, dont au Bénin.

Pour suivre Graines de Paix : www.grainesdepaix.org, LinkedIn, Twitter, Facebook.

Elena Avdija remporte le prix de la meilleure réalisation du film au Zurich ZFF Festival

La 18ème édition du Zurich Film Festival (ZFF) s’est conclue avec une audience record et a récompensé des films de Suisse, de Colombie et des États-Unis, rapporte albinfo.ch.

Le festival a réuni 137 000 spectateurs et une large gamme de films y a été présenté.

“Mad Heidi”, un spectacle public.

Les lauréats ont reçu le “Golden Eye” lors de la soirée de remise des prix de la 18e édition du Zurich Film Festival qui s’est tenue à l’Opéra de Zurich.

La participation de la Suisse à ce festival peut être qualifiée de réussie, car elle y a remporté le concours “Focus”, qui présente des films d’Allemagne, d’Autriche et de Suisse. Il s’agit du prix de la meilleure réalisation du film “Cascadeuses” avec la jeune réalisatrice albanaise-visarienne, Elena Avdija, écrit albinfo.ch. Ce film donne un aperçu du monde dangereux des cascadeuses, encore injuste par rapport à celui des hommes dans ce métier, écrivent les médias suisses.

“Los Reyes del Mundo” de Laura Mora Ortega, le film sur un gang de rue colombien, a été élu meilleur long métrage. Le jury a souligné “le langage lyrique du film qui donne une dimension métaphysique à la dure réalité”.

Les premiers prix sont associés à 25 000 francs suisses.

Née en 1987, Elena Avdija est diplômée en sociologie de l’EHESS (École des hautes études en sciences sociales) de Paris. Elle a travaillé plusieurs années comme assistante réalisatrice dans des documentaires, notamment pour “Point du Jour” à Paris, où elle a développé des scénarios de séries documentaires historiques pour ARTE.

Elena Avdiu a également réalisé deux courts métrages documentaires autoproduits, écrit albinfo.ch. A son retour en Suisse, elle a commencé à travailler comme assistante réalisatrice sur des longs métrages. Le film gagnant du ZFF en fait partie.

 

(Foto: ZFF)

Moins de 1000 suicides en 2020: une tendance à la baisse depuis plusieurs années

Le nombre de suicides a encore diminué en 2020. Après le pic de la période de 1980 à 1985, il n’a cessé de baisser, pour atteindre 972 en 2020 et passer ainsi sous la barre des mille cas pour la première fois depuis 1964. Par rapport à l’année précédente, le nombre de suicides a quelque peu augmenté chez les femmes de moins de 25 ans, alors qu’il est resté constant chez les jeunes hommes. Ce sont là quelques-uns des résultats d’une analyse spéciale d la statistique des causes de décès établie par l’Office fédéral de la statistique (OFS).

Le sujet des conséquences psychiques du coronavirus a été fortement médiatisé pendant la première année de la pandémie. Des rapports de recherche établis pour l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) montrent que pendant la première année, la pandémie n’a pas altéré la santé psychique de la majorité de la population. Il en ressort malgré tout que la pression psychique a augmenté pour certains groupes de la population, les jeunes par exemple, et que le nombre d’hospitalisations pour tentative de suicide présumée s’est accru chez les jeunes femmes. Le nombre de suicides n’a en revanche pas augmenté selon les premières données.

La statistique des causes de décès 2020 vient confirmer ces résultats provisoires. En 2020, 696 hommes et 276 femmes se sont suicidés dans toute la Suisse, soit autant de femmes et 46 hommes de moins qu’en 2019. Comme par le passé, des différences significatives ont été observées en 2020 en fonction du sexe et de l’âge: deux tiers des suicides concernaient des hommes, un tiers des femmes. Plus de 70% des suicides étaient le fait de personnes de plus de 45 ans, 7% à 8% des cas concernaient des hommes et des femmes de moins de 25 ans.

Chiffres en baisse chez les hommes plus âgés, stables chez ceux plus jeunes

En 2020, 638 hommes de 25 ans ou plus ont mis fin à leurs jours, soit 48 de moins qu’en 2019 et une baisse de 59 par rapport à la moyenne des années 2010 à 2019. Le nombre de suicides est resté pratiquement inchangé chez les jeunes hommes de moins de 25 ans en 2020 par rapport à l’année précédente (respectivement 58 et 56 cas). Il était en moyenne de 59 par année parmi ce groupe d’âge pour les années 2010 à 2019.

Moins de cas chez les femmes plus âgées, davantage chez celles de moins de 20 ans

En 2020, on a recensé 243 décès par suicide chez les femmes de 25 ans ou plus, soit une baisse de 8 par rapport à 2019 et de 17 par rapport à la moyenne des années 2010 à 2019. Chez les jeunes femmes de moins de 25 ans, le nombre de suicides a augmenté en 2020 par rapport à l’année précédente (respectivement 33 et 25 cas). Il était de 18 cas en moyenne annuelle pour la période de 2010 à 2019 dans ce groupe d’âge.

Une analyse portant sur les jeunes femmes de 20 à 24 ans fait état de 16 suicides pour 2020, soit trois de moins qu’un an plus tôt et cinq de plus que la moyenne des années 2010 à 2019. En 2020, 17 suicides ont été recensés chez les jeunes femmes de moins de 20 ans, contre six l’année précédente et sept en moyenne sur la période 2010-2019. Compte tenu du faible nombre de cas recensés, les variations temporelles de cet ordre de grandeur ne permettent pas en tant que telles d’interprétation claire.

Le nombre de suicides est le plus faible au Tessin

Les taux de suicide de l’année 2020 sont comparés avec les moyennes quinquennales des périodes 2010 à 2014 et 2015 à 2019 afin d’évaluer leur évolution dans les régions. Les taux pour 100 000 habitants permettent de comparer des régions n’ayant pas la même taille ni structure par âge.

En 2020, les taux de suicide ont diminué dans toutes les régions par rapport à la période de 2015 à 2019. Ils étaient aussi plus bas que pendant la période de 2010 à 2014, sauf dans la région Zurich. Les taux de suicide étaient les plus élevés dans la Région lémanique pendant la période de 2010 à 2014 et dans la région de Zurich pendant la période suivante ainsi qu’en 2020. Ils étaient les plus bas au Tessin sur toute la décennie.

Forte baisse du taux de suicide sur la durée

Le nombre de suicides a connu un pic dans la première moitié des années 1980, se montant à environ 1600 cas par an. Il a diminué de 40% depuis et se situe actuellement à moins de 1000 cas.
Le taux de suicide pour 100 000 habitants est même passé de 24,9 à 9,5, soit une baisse de plus de 60%. Le taux standardisé tient compte de la forte croissance du groupe des personnes âgées présentant un risque de suicide plus élevé.

Le nombre de suicides assistés augmente

En revanche, le nombre des suicides assistés est passé de 1196 en 2019 à 1251 en 2020, soit une augmentation de 4,6%. La grande majorité des cas d’assistance au suicide concernait des personnes âgées de 65 ans ou plus (88% des cas) ou des personnes atteintes d’une maladie incurable qui aurait entraîné une mort naturelle à court terme.

Ueli Maurer démissionne du Conseil fédéral

Le conseiller fédéral Ueli Maurer a annoncé sa démission pour la fin 2022. L’Assemblée fédérale élira la personne qui lui succédera lors de la session d’hiver.

Le conseiller fédéral Ueli Maurer

Né le 1er décembre 1950, Ueli Maurer grandit à Hinwil (ZH). Après un apprentissage d’employé de commerce, il travaille dans le secteur agricole. Directeur d’une coopérative agricole pendant 20 ans, il est ensuite directeur de l’Union zurichoise des paysans, de 1994 à 2008. Marié, il est père de six enfants. En 1983, Ueli Maurer est élu au Grand Conseil du canton de Zurich. Il devient conseiller national en 1991. De 1996 à 2008, Ueli Maurer est président de l’UDC Suisse.

Élection au Conseil fédéral

Le 10 décembre 2008, l’Assemblée fédérale élit Ueli Maurer, membre de l’UDC, au Conseil fédéral. De 2009 à 2015, il est chef du Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS). Le 5 décembre 2012, l’Assemblée fédérale élit Ueli Maurer président de la Confédération pour l’année 2013. En 2019, il préside la Confédération pour la seconde fois. Depuis le 1er janvier 2016 il dirige le Département fédéral des finances.

Le Département fédéral des finances (DFF)

Le DFF se consacre à de nombreuses tâches : budget fédéral, questions relatives aux impôts, à la monnaie et aux finances sur les plans national et international, contrôles douaniers et contrôles des marchandises ainsi que mise en œuvre de la législation sur l’alcool. À ces tâches viennent s’ajouter d’autres prestations en faveur de toute l’administration fédérale, allant de l’informatique au personnel en passant par l’infrastructure et la logistique.