Granit Xhaka rikthehet në Sunderland pas dy fitoreve me Zvicrën

Le capitaine de l’équipe nationale de Suisse, Granit Xhaka, est de retour dans son club, Sunderland, après ses engagements avec la sélection helvétique, rapporte albinfo.ch.

Le club anglais a publié une photo du milieu de terrain avec l’inscription : « Our internationals are back », accueillant avec enthousiasme son retour ainsi que celui des autres joueurs ayant participé aux matchs internationaux.

Xhaka revient en Angleterre avec un moral élevé, puisque la Suisse a enregistré deux victoires importantes lors des derniers matchs internationaux, consolidant sa position dans les qualifications.

Avec sa forme et son expérience, le milieu de terrain albanais est attendu comme un élément clé pour Sunderland dans les prochains matchs de Premier League.

Le documentaire “UDHA” d’Alessandro Ferrantelli est présenté à Rome avec Lorik Cana et Arbër Agalliu.

Le 18 septembre 2025, à 20h30, à la Casa del Cinema, Villa Borghese, à Rome, sera présenté le documentaire “UDHA”, réalisé par Alessandro Ferrantelli. Ce documentaire, qui porte le message “Un seul sang, une seule langue, une seule parole donnée”, se présente comme un voyage culturel et identitaire pour les Albanais.

Lorik Cana dhe Dr. Nita Shala, ambasadore e Republikës së Kosovës në Itali
Lorik Cana et Dr. Nita Shala, ambassadrice de la République du Kosovo en Italie

L’événement est organisé par Illyrian Brains Roma en collaboration avec l’Ambassade de la République du Kosovo à Rome.
Seront présents les protagonistes du documentaire: Lorik Cana, ancien capitaine de l’équipe nationale albanaise, Arbër Agalliu, professeur et chercheur, ainsi qu’Alessandro Ferrantelli, réalisateur du film.
Cette activité réunira la diaspora albanaise et les amis de la culture albanaise dans la capitale italienne, mettant en avant l’héritage, l’histoire et le parcours des Albanais.
Pour plus d’informations et réservations: [email protected]

“Kino Kosova”, une fête pour le cinéma et l’intégration avec des valeurs

Hier soir, le 10 septembre, la sixième édition du festival de cinéma Kino Kosova s’est ouverte à Berne. Dans une salle comble, en présence d’amateurs d’art suisses, albanais et d’autres nationalités, la soirée a été marquée à la fois par une atmosphère festive et un esprit de travail.

L’ouverture a été précédée d’un riche apéritif qui a permis aux invités d’échanger dans une ambiance conviviale et de s’immerger dans l’esprit du festival.

Au nom de l’équipe du festival, Aleksandra Hiltmann et Sabahet Meta ont présenté les particularités de cette édition.

Le programme de Kino Kosova se poursuit encore pendant quatre jours, jusqu’au dimanche 14 septembre, avec un contenu riche qui inclut non seulement des projections de films, mais aussi des tables rondes, des concerts et une exposition d’arts visuels. Albinfo.ch est le partenaire médiatique du festival.

En ouvrant le programme, Mme Hiltmann a parlé du parcours suivi jusqu’à présent par le festival Kino Kosova, un parcours marqué par une croissance continue tant sur le plan de la qualité que du nombre de films présentés. Elle a souligné le caractère du festival comme une plateforme ouverte à toutes et à tous, sans distinction d’ethnie, de langue, d’orientation ou d’appartenance.

Ainsi, Kino Kosova a réussi à obtenir un soutien, non seulement financier, de la part de diverses institutions et acteurs en Suisse, au Kosovo et ailleurs.

” Cette année, nous avons choisi d’inviter le Portugal comme pays hôte du festival. Et ce choix n’est pas fortuit “, a déclaré Mme Hiltmann. ” Les communautés du Kosovo et du Portugal ont une taille, un rôle et un poids comparables en ce qui concerne leur influence dans la société suisse. Il est bien connu que, selon les dernières statistiques, les communautés portugaise et albanaise sont presque égales en nombre en Suisse.”

La parole a ensuite été donnée à Sabahet Meta, directeur artistique et fondateur du festival Kino Kosova. Il a confirmé les propos de son prédécesseur et a ajouté que le festival devient désormais un indicateur sérieux non seulement du niveau du cinéma au Kosovo, mais aussi de l’intégration, avec ses valeurs, de la communauté kosovare en Suisse.

Meta a mentionné comme nouveauté la présentation de l’artiste kosovar Yll Xhaferi, qui se trouve actuellement à Berne en tant qu’ artiste en résidence . Il a également salué la contribution de Dokufest, le festival déjà renommé du film de Prizren, qui a servi d’inspiration pour la création et la tenue de Kino Kosova à Berne.

La représentante du Portugal a dressé un portrait du cinéma de son pays, en évoquant son développement et ses principales orientations.

La suite de la soirée a été consacrée à la projection de quatre courts-métrages de fiction: deux du Kosovo, un du Portugal et un de la Suisse. Le film Rrugës de Samir Karahoda et Comme malade, jaune de Norika Sefa exploraient la réalité kosovare à deux époques différentes et sous des angles distincts. Tandis que le film de Norika Sefa, avec un regard esthétisé, traite des séquelles de la guerre à travers un enregistrement familial, le film Rrugës de Karahoda, avec un ton réaliste et une fable claire, aborde la morosité et le manque de perspective pour de nombreuses personnes dans le Kosovo d’après-guerre.

Le film suisse 1:10 du réalisateur d’origine turque Sinan Tarik met en lumière, avec un ton absurde et comique, l’explosion de la violence dans une société multiculturelle comme celle de la Suisse. Quant au film The Moving Garden de la réalisatrice portugaise Ines Lima, il constitue une dédicace poétique aux rêves d’amour dans des circonstances inhabituelles.

À la soirée d’ouverture du festival étaient présents l’ambassadeur de la République du Kosovo en Suisse, Mentor Latifi, accompagné de son équipe diplomatique, ainsi que le vice-ambassadeur du Portugal.

Dans les jours à venir, le festival proposera la projection de films issus des cinématographies participantes, ainsi que des débats et des programmes d’accompagnement. Albinfo.ch vous tiendra informés de tous ces événements.

Auteur des photos: Rromir Imami

L’Albanie, le premier pays au monde avec une ministre issue de l’IA

L’Albanie est devenue le premier pays au monde à nommer une ministre entièrement créée par l’intelligence artificielle , non pas une ministre en charge de l’IA, mais bien une ministre virtuelle, composée de lignes de code et propulsée par des algorithmes avancés.

Elle s’appelle Diella, ce qui signifie ” rayon de soleil ” en albanais. Le Premier ministre Edi Rama a annoncé jeudi que Diella serait responsable des marchés publics.

Lors de l’assemblée du Parti socialiste à Tirana, où Rama a présenté les nouveaux membres du gouvernement, il a également introduit Diella, la seule ministre non-humaine du cabinet,rapporte albinfo.ch.

“Diella est la première membre du gouvernement à ne pas être physiquement présente, mais à exister virtuellement grâce à l’intelligence artificielle “, a déclaré Rama.

Selon lui, les décisions concernant les appels d’offres seront désormais prises en dehors des ministères, sous la responsabilité de Diella, qu’il a qualifiée de ” servante des marchés publics “. L’objectif est d’avoir un système de passation des marchés 100 % transparent et incorruptible.

“Ce n’est pas de la science-fiction, c’est le travail de Diella “, a insisté Rama.

Diella est déjà connue du public albanais à travers la plateforme e-Albania, qu’elle alimente en services numériques. Elle dispose même d’un avatar, représentant une jeune femme vêtue d’un costume traditionnel albanais.

Elle aura également le pouvoir de recruter des talents du monde entier, bousculant les rigidités de l’administration et les préjugés habituels.

Cette initiative arrive dans un contexte où la corruption, notamment dans les marchés publics, reste un défi majeur pour l’Albanie, régulièrement souligné par les rapports de l’Union européenne sur l’état de droit.

Edi Rama a remporté un quatrième mandat consécutif en mai 2025, avec pour ambition de faire entrer le pays dans l’UE d’ici 2030.

Russell Crowe au Festival du Film de Zurich

Le Festival du film de Zurich rend hommage à l’acteur Russell Crowe pour l’ensemble de son œuvre. La star néo-zélandaise recevra en personne le Prix pour l’ensemble de sa carrière, à Zurich, rapporte l’équipe du festival, relayée par albinfo.ch.

Russell Crowe a marqué l’histoire du cinéma avec ses rôles emblématiques dans des classiques tels que Gladiator et A Beautiful Mind, poursuit le communiqué.

Outre Crowe, d’autres grandes stars comme Colin Farrell, Dakota Johnson et Benedict Cumberbatch sont également attendues cette année au Festival du film de Zurich, rapporte srf.ch.

Le Festival se déroulera du 25 septembre au 5 octobre, avec un programme riche de 114 films.

La Prizrenasja Meral Kureyshi, sur la Liste Restreinte pour le Prix Suisse du Livre

Cinq auteur·e·s peuvent espérer remporter le Prix suisse du livre, la plus haute distinction littéraire du pays. Le jury a publié la liste des finalistes jeudi matin, sélectionnée parmi 90 titres en compétition. Pour la deuxième fois, le nom de Meral Kureyshi y figure.

Née à Prizren, Meral Kureyshi a pour langue maternelle le turc. Depuis l’âge de 11 ans, elle vit en Suisse, où sa famille a émigré, rapporte albinfo.ch.

La cérémonie de remise du Prix aura lieu à la mi-novembre au Théâtre de Bâle. Le ou la lauréat·e recevra une récompense de 30’000 francs suisses.

Les livres finalistes sont:

Lazar de Nelio Biedermann

Die Holländerinnen (Les Hollandaises) de Dorothee Elmiger

Im Meer waren wir nie (Nous n’avons jamais été dans la mer) de Meral Kureyshi

Verzauberte Vorbestimmung (Destin enchanté) de Jonas Lüscher

Grossmütter (Les Grands-Mères) de Melara Mvogdobo (source: srf.ch)

À propos du roman Im Meer waren wir nie (Nous n’avons jamais été dans la mer):

La narratrice, anonyme et à la première personne, élève le fils de sa meilleure amie de l’école avec cette dernière. Parallèlement, elle s’occupe de Lili, une femme âgée placée en maison de retraite. Si elle assure des soins professionnels, une forme d’intimité émotionnelle s’installe entre elles.

Dans des scènes courtes et sensibles, Kureyshi décrit la vie quotidienne de son héroïne, ses relations changeantes, le vieillissement, et les adieux qui en découlent…

Meral Kureyshi n’en est pas à sa première reconnaissance: en 2015, elle avait déjà été finaliste pour son premier roman Elefanten im Garten (Les Éléphants dans le jardin), traduit et publié en albanais par Enver Robelli. Ce livre avait remporté plusieurs prix littéraires importants et été traduit dans plusieurs langues. Son dernier roman a également reçu un prix littéraire du canton de Berne.

La “Journée Culturelle Albanaise” revient à Graz, les Albanais se rassemblent le 28 septembre.

Shoqata “Atdheu” fton të gjithë bashkatdhetarët, vëllezërit dhe motrat shqiptare në “Ditën Kulturore Shqiptare”, një festë tashmë tradicionale që do të mbahet më 28 Shtator 2025, në qytetin Graz, Austri, transmeton albinfo.at.

Kjo ngjarje e përvitshme organizohet për të pestën herë me radhë, dhe ka për qëllim të mbledhë shqiptarët nga e gjithë diaspora në një atmosferë uniteti, gëzimi dhe krenarie kombëtare, në adresen Josef Huber Park, Josef Huber Gasse 26, duke filluar nga ora: 13:00.

Une journée dédiée à notre langue, notre culture et notre héritage

La “ Journée Culturelle Albanaise “ est bien plus qu’une fête. C’est un appel à la préservation de l’identité nationale, un hommage à la langue albanaise, aux coutumes, aux chants et aux danses qui ont maintenu vivant l’esprit albanais à travers les générations.

Au rythme de la musique traditionnelle et des danses folkloriques authentiques, on ressentira le battement du cœur de la terre mère. Au programme figurera l’ensemble folklorique “ Anamorava “ de Vitia, qui apportera l’émotion et les parfums du pays natal à travers une performance culturelle riche.

Invitation à toutes les associations et acteurs culturels albanais

Les organisateurs invitent toutes les associations albanaises et groupes artistiques de la diaspora à participer avec des numéros musicaux ou des danses traditionnelles, contribuant ainsi au renforcement de l’unité culturelle.

Tous les participants sont également invités à apporter des spécialités traditionnelles albanaises, afin de donner encore plus de saveur, de couleur et de parfum à la fête.

Un message à tous les Albanais de la diaspora

” Montrons ensemble que les Albanais n’oublient jamais leurs racines. Élevons nos enfants avec l’amour du drapeau et de notre culture que cette fête ne soit pas seulement une date sur le calendrier, mais qu’elle devienne une tradition éternelle, transmise de génération en génération “, peut-on lire dans l’invitation de l’Association “ Atdheu “ et du Conseil organisateur. /Albinfo.ch

 

Clôture du manuel de langue albanaise pour la diaspora: Nouvelle édition, niveau III

Le dernier livre de la série ” Langue albanaise et culture albanaise ” est désormais entre les mains des enfants de la diaspora, rapporte albinfo.ch.

À partir de cette année, les élèves albanais vivant à l’étranger disposent du manuel didactique ” Langue albanaise et culture albanaise “, niveau III, qui constitue la partie finale de l’ensemble pédagogique destiné aux classes I à IX.

Cette publication marque une avancée significative dans le domaine de l’éducation pour les enfants albanais vivant hors du pays, en complétant le cycle complet des manuels scolaires conçus pour préserver et promouvoir la langue et l’identité culturelle albanaise au sein de la diaspora.

Les manuels ont été élaborés en collaboration entre les maisons d’édition ” Dukagjini ” et ” Albas “, sur la base du programme approuvé par le Ministère de l’Éducation et des Sports de l’Albanie (MAS) et le Ministère de l’Éducation, des Sciences, de la Technologie et de l’Innovation du Kosovo (MAShTI).

Grâce à cette initiative, non seulement le processus éducatif dans la diaspora est soutenu, mais les liens spirituels et culturels des jeunes générations avec la patrie sont également renforcés./Albinfo.ch

Les partis politiques prêts pour des élections anticipées

La situation entourant la formation des nouvelles institutions a intensifié les discussions sur la possibilité de nouvelles élections parlementaires comme solution à la crise institutionnelle, rapporte albinfo.ch.

Au sein du Mouvement Autodétermination (Vetëvendosje), on s’est déclaré prêt à des élections anticipées, mais sans les considérer comme une option.

Le député de ce parti, Halil Thaçi, a déclaré à RTV21 que VV a la primauté et le temps nécessaires pour former le nouveau gouvernement, mais que les autres partis doivent également contribuer.

” Le Mouvement Autodétermination est toujours prêt pour des élections. Avec un tel résultat comme celui des élections du 9 février, où nous avons obtenu plus de 43%, il n’aurait pas dû être nécessaire d’aller aux élections. Bien sûr, les autres partis, qui ont obtenu moins de voix, doivent le savoir et contribuer à la création des institutions. C’est donc clairement que VV a la primauté et le temps pour former le gouvernement “, a-t-il déclaré.

Le Parti Démocratique du Kosovo (LDK) s’est également déclaré prêt pour des élections anticipées, bien qu’ils affirment ne pas les soutenir.

Le député de ce parti, Krenar Xhaferi, a déclaré que dans la situation actuelle, le pays semble de plus en plus se diriger vers des élections anticipées, ce qui ne devrait pas être le cas.

” L’odorat nous mène vers des élections, mais en réalité, cela ne devrait pas être le cas. Nous avons traversé un processus électoral, et un autre processus serait presque identique, avec moins de voix pour VV, et il faudrait encore une fois un accord politique. D’un point de vue logique, il n’est pas nécessaire de tenir des élections, mais la situation dans laquelle nous sommes bloqués peut entraîner des élections. Nous, en tant que LDK, sommes prêts à tout moment pour des élections, mais nous ne les soutenons pas sur le plan logique, car il faut d’abord qu’il y ait de la maturité politique et qu’un accord soit atteint “, a déclaré Xhaferi à RTV21.

Les autres partis se sont également déclarés prêts pour des élections anticipées en raison du blocage créé pour la formation des institutions, qui dure depuis cinq mois.

Le Parlement du Kosovo attend la décision de la Cour Constitutionnelle sur sa constitution ou non, tandis que la mesure provisoire de la Cour, qui empêche toute action des députés et toute procédure pour la formation du gouvernement, est actuellement en vigueur.

Selon le politologue Albinot Maloku, toute cette situation met en évidence la possibilité d’élections parlementaires anticipées après les élections locales du 12 octobre.

” Tout l’engagement, en particulier du principal parti politique, est d’avoir des élections anticipées en raison du manque de numéros pour former le gouvernement. Selon toutes les circonstances, je pense qu’immédiatement après les élections locales, nous pourrons avoir un processus électoral “, a déclaré Maloku à RTV21.

Lors des élections parlementaires du 9 février, le Mouvement Autodétermination a remporté la majorité des voix, mais pas suffisamment pour former seul les nouvelles institutions.

Dua Lipa devient ambassadrice mondiale d’Apple

Apple a officiellement annoncé la chanteuse albanaise mondialement connue, Dua Lipa, en tant qu’ambassadrice mondiale de la marque. À peine quelques heures après que la société ait lancé sa nouvelle campagne ” Awe Dropping “, une vidéo commune a été publiée, montrant l’artiste en train de filmer avec l’iPhone 17 Pro, rapporte albinfo.ch.

Dans le cadre de sa tournée ” Radical Optimism “, Dua a partagé un mini-documentaire montrant des moments de ses concerts et des coulisses. Tout le contenu a été réalisé avec le tout dernier appareil d’Apple, mettant en valeur sa puissance visuelle. Le détail qui a attiré l’attention était le choix de la couleur orange vif  un symbole de son audace et de son énergie artistique.

La vidéo s’est rapidement répandue sur les réseaux sociaux, réunissant deux mondes : la technologie et la musique. Les réactions ont afflué, et les fans ont commencé à commenter avec enthousiasme: ” Ne l’ont-ils pas sorti aujourd’hui ? “.
/Albinfo.ch

Lozan, Endrit Syla obtient son diplôme dans le programme prestigieux MEMOS

Au Musée Olympique de Lausanne, où se rencontrent l’histoire et l’avenir du sport mondial, un moment particulier a été marqué pour le Kosovo. Endrit Syla, Directeur des finances du Comité olympique du Kosovo (COK), a obtenu son diplôme du prestigieux programme MEMOS (Master Exécutif en Management des Organisations Sportives), établissant ainsi une nouvelle norme de professionnalisation du personnel sportif kosovar, rapporte albinfo.ch.

Lors de la cérémonie solennelle, en présence de la présidente du Comité International Olympique, Kirsty Coventry, ainsi que d’autres figures éminentes du sport international, Syla a présenté son mémoire de master intitulé: ” Pratiques financières dans les Comités Nationaux Olympiques: une étude comparative pour le Comité Olympique du Kosovo “.

Ce travail met non seulement en lumière l’importance de la gestion financière dans les organisations sportives, mais place également le COK au centre d’une analyse comparative internationale  une nouvelle approche qui pourrait contribuer au renforcement des structures et de la transparence institutionnelle.

Un programme pour les futurs leaders du sport

MEMOS est un programme soutenu par le Comité International Olympique, offrant aux professionnels du sport du monde entier des connaissances avancées en gestion des organisations sportives. L’achèvement réussi de ce programme est considéré comme un investissement à long terme dans les capacités du sport kosovar, en dotant le personnel du COK d’une approche plus moderne et standardisée à l’échelle internationale.

Une importance pour le Kosovo

Pour le sport kosovar, ce diplôme représente plus qu’une réussite individuelle. Il symbolise l’effort visant à élever la qualité de l’administration sportive au niveau des pays ayant une longue tradition olympique. Comme le soulignent les représentants du COK eux-mêmes, chaque pas de ce type fait par le personnel est un investissement direct dans l’avenir du sport dans le pays.

Avec le diplôme d’Endrit Syla, le Comité Olympique du Kosovo gagne non seulement un professionnel mieux formé, mais ouvre également un nouveau chapitre dans sa jeune histoire en tant que membre de la famille olympique internationale./Albinfo.ch

Xherdan Shaqiri raconte les vérités de sa carrière: Les expériences à l’Inter, au Bayern, à Liverpool et le retour à Bâle.

Xherdan Shaqiri est l’une des figures les plus marquantes du football suisse et un joueur qui a laissé son empreinte dans certains des plus grands clubs européens. Du succès au Bayern Munich et à Liverpool, à une expérience plus difficile à l’Inter Milan, Shaqiri n’évite aucun sujet dans son entretien avec la Gazzetta dello Sport. Il évoque les moments délicats, le regret du transfert manqué à la Juventus et la joie de son retour dans sa ville natale, rapporte albinfo.ch.

Une vie entre voyages et football
Shaqiri est le reflet de la génération moderne de footballeurs internationaux: né au Kosovo de parents albanais, grandi en Suisse, où il a commencé sa carrière professionnelle. Avec un parcours qui s’étend sur six pays, de nombreuses langues et cultures, il est devenu un véritable symbole du sport helvétique.

À 33 ans, il est revenu à Bâle, là où tout avait commencé. Et ce retour ne pouvait pas être plus réussi: un titre de champion dès la première saison et, surtout, le sentiment de s’être retrouvé.
” Grâce au FC Bâle, j’ai retrouvé la motivation et le sourire. Je me sens à nouveau comme un génie fou “, confie-t-il avec enthousiasme.

Les blessures et ce qui aurait pu être
Les blessures ont souvent interrompu son élan au mauvais moment.
” Qui sait quelle carrière j’aurais eue sans ces problèmes physiques. Les dernières années ont été difficiles, mais maintenant je vais bien et je suis heureux “, dit-il.

Une expérience décevante à l’Inter
Shaqiri a rejoint l’Inter en 2015 avec de grandes attentes. Roberto Mancini l’avait personnellement appelé, mais l’aventure n’a duré que six mois.
” Mancini m’a convaincu en cinq minutes. Il m’a dit que je serais au centre du projet, mais au final je n’ai pas beaucoup joué. On aurait pu me donner plus de minutes “, se souvient-il.

Concernant le niveau de l’équipe à l’époque, il est direct:
” Je suis tombé sur l’une des équipes les plus faibles de l’Inter de ces 15 dernières années. Nous étions un groupe sans équilibre et sans grands noms. Nous n’étions pas construits pour gagner. “

Guardiola, la Juventus et les regrets
Parmi les sujets abordés, il mentionne aussi le transfert avorté à la Juventus, l’un des grands regrets de sa carrière, ainsi que sa relation compliquée avec Pep Guardiola au Bayern.

Au final, l’histoire de Shaqiri est celle d’un joueur qui n’a jamais cessé de se battre pour trouver sa place, sur et en dehors du terrain. Entre gloires internationales et désillusions personnelles, il reste l’une des icônes du football suisse moderne  un ” prophète ” revenu chez lui, plus fort et plus accompli que jamais.

Ce soir, ouverture du “Kino Kosova”: 5 nuits avec des films en albanais à Berne

Berne accueille l’ouverture du festival “Kino Kosova” ce soir

La sixième édition de ce festival, qui connaît une croissance constante en quantité et en qualité, sera inaugurée ce soir à Berne.

Pendant cinq soirées, les passionnés de cinéma auront l’occasion de découvrir plus de 30 films soigneusement sélectionnés  documentaires et fictions, courts et longs métrages  provenant du Kosovo, de la Suisse et de la diaspora. Le pays invité d’honneur de cette année est le Portugal. En parallèle des projections, le programme prévoit également des débats, des concerts et des expositions d’arts visuels.

L’ouverture du festival aura lieu ce soir à 20h00 au Zentrum für Kulturproduktion (Progr), Waisenhausplatz 30, 3011 Berne.

Albinfo.ch est à nouveau le sponsor médiatique officiel du festival.

La sixième édition de “Kino Kosova”, qui se déroulera du 10 au 14 septembre, a pour thème “Sense of Purpose”. Celui-ci illustre la tension entre la perte et la recherche de force, invitant le public à réfléchir sur le rôle de l’artiste et de la communauté artistique dans des temps troublés, écrit albinfo.ch.

Le directeur artistique, Sabahet Meta, souligne que le festival vise à créer des espaces où le public peut trouver de l’inspiration et ressentir un lien avec les événements culturels et politiques du pays et du monde.

Un programme riche en voix kosovares et portugaises

Le programme inclut des films de réalisateurs kosovars tels que Samir Karahoda, Norika Sefa, Ilir Hasanaj, Ibër Deari, Besim Ugzmajli, Florenc Papas, Belkis Bayrak et Aulona Fetahaj, ainsi qu’un nombre de films portugais, pays invité de cette édition, dans le cadre du programme “Close-up: Portugal”.

Ce choix est directement lié à la mission de Kino Kosova: aborder, à travers le cinéma, les thèmes de la migration, de l’identité et des expériences humaines partagées, en favorisant le dialogue interculturel. De plus, le Kosovo et le Portugal partagent une histoire importante avec la Suisse. Les deux communautés ont apporté, et continuent d’apporter, une contribution précieuse à la vie économique, sociale et culturelle du pays  une réalité qui se reflète également dans leur cinématographie.

À Berne, les voix émergentes du cinéma kosovar rencontreront le réalisme poétique du cinéma portugais. Le programme du pays invité est curaté par Cíntia Gil, connue pour son travail au prestigieux festival Doclisboa.

L’exploration des thèmes liés à l’identité culturelle sera ainsi au cœur des échanges.

Un festival au-delà du cinéma

Le festival inclut également le programme “Swiss Shorts” et le projet “Re-Connect”, une collaboration entre de jeunes artistes du Kosovo et de la Suisse pour explorer des thèmes tels que l’identité, l’héritage culturel, la démocratie et les droits humains.

La musique albanaise sera représentée par les performances d’Agona Sporta, tandis que l’exposition de l’artiste Yll Xhaferi et deux panels de discussion viendront renforcer la thématique du festival.

“Kino Kosova” n’est pas seulement un festival de cinéma ; il fonctionne comme une plateforme reliant la communauté albanaise à la communauté suisse, en abordant des questions sociales, culturelles et politiques et en favorisant le dialogue interculturel.

Dans cette édition, le public aura l’occasion d’assister aux avant-premières suisses des films “Luna Park” et “Everybody Calls Redjo”.

Programme des films

L’édition de cette année présente plus de 30 films de fiction et documentaires, courts et longs, qui explorent l’équilibre entre l’espoir d’un avenir meilleur et le défi de faire face à la réalité.

Un programme spécial proposera également une sélection de courts-métrages suisses, curatés par John Canciani, directeur artistique du festival Kurzfilmtage Winterthur.

Adriana Matoshi, au centre de l’édition

Adriana Matoshi au centre de l’attention

L’actrice kosovare Adriana Matoshi, connue pour ses rôles dans Zana, The Marriage, Aga’s House et Cold November (actuellement sur Netflix), a marqué les cinq dernières années du festival Kino Kosova. Cette année, deux films auxquels elle participe  “Luna Park” et “Everybody Calls Redjo”,  seront projetés en avant-première suisse au festival.

Programme parallèle

En collaboration avec le centre culturel PROGR et d’autres partenaires, le festival propose un programme varié :

Résidence artistique (2 mois), qui culminera par une exposition pendant le festival : Yll Xhaferi, artiste interdisciplinaire du Kosovo (peinture et médias numériques).

Concert live: Agona Shporta Quintet, présentation de son premier album “Hape Portën” (2024). 13.09.2025, 21h30, Turnhalle/PROGR.

After Party: Bacalhau 3000, collectif suisse-portugais-brésilien de DJ.

Projection vidéo: 12.09.2025, 22h00,  Sonarraum/PROGR.

Deux débats en panel enrichiront le programme.

“Re-Connect”, un nouveau programme d’échange avec Dokufest

Pour la première fois cet été, un programme d’échange a été organisé avec le festival Dokufest à Prizren. De jeunes membres de la diaspora kosovare en Suisse ont voyagé au Kosovo, où, avec leurs pairs locaux, ils ont créé leurs propres films sous la supervision de l’équipe de Dokufest. À Berne, ces œuvres seront présentées au public.

Agona Shporta présentera également “Hape Portën” au Kino Kosova.

Agona Shporta présente son premier album “Hape Portën”

Chanteuse et arrangeuse, Agona Shporta dévoile son premier album “Hape Portën” (2024), une recréation audacieuse de la musique traditionnelle albanaise, enrichie de sonorités contemporaines et d’une forte dimension d’improvisation. Avec sa voix évocatrice et son approche singulière, Shporta tisse un lien subtil entre tradition et modernité, offrant une expérience musicale à la fois profonde et émouvante.

Elle est accompagnée par des musiciens renommés du Kosovo : la guitariste Tringa Sadiku, le pianiste Ilir Bajri, le bassiste Enver Muhamedi et le batteur Enes Beu. Ensemble, ils créent un paysage sonore enraciné dans l’héritage culturel, mais ouvert sur de nouveaux horizons.

Le titre de l’album, “Hape Portën” (Ouvre la porte), est inspiré de la chanson “Hape Portën Moj Evropë”, une iso-polyphonie du sud de l’Albanie datant des années 1990, qui exprimait les migrations massives après la chute du communisme. Dans la version de Shporta, la chanson est réinterprétée dans le contexte de la libéralisation des visas pour le Kosovo en 2024, déplaçant l’accent des difficultés du passé vers un avenir plus porteur d’espoir.

Son répertoire comprend également des réinterprétations de chansons de la grande Nexhmije Pagarusha ainsi que des compositions sur des poèmes de Xhevdet Bajraj, mêlant thèmes de l’amour et émotions humaines. Sa musique rend hommage au passé tout en ouvrant de nouvelles perspectives au son albanais.

Agona Shporta et son ensemble présenteront Hape Portën en live au Kino Kosova Film Festival, le 13 septembre, à la Turnhalle/PROGR de Berne. www.kinokosova.com.

À propos du festival “Kino Kosova”

Kino Kosova, une histoire née à Prizren et développée en Suisse

Kino Kosova a été fondé en 2019 par Sabahet Meta, qui s’est installé en Suisse dix ans plus tôt en apportant avec lui l’esprit du Dokufest de sa ville natale, Prizren. Le festival n’a cessé de grandir au fil des années et est aujourd’hui enregistré comme une association à but non lucratif.

Il est consacré au cinéma alternatif, avec la conviction que celui-ci possède le pouvoir d’ouvrir de nouveaux horizons de pensée.

” Notre objectif est de créer un espace où l’art ne se limite pas à une simple expérience visuelle sur l’écran, mais devient un lieu de rencontre entre les personnes, les idées et les expériences. Un lieu où le public ne se contente pas de regarder, mais réfléchit, questionne, discute et partage ses impressions. À une époque où la rhétorique de division gagne du terrain, nous croyons qu’il est plus important que jamais de construire des ponts entre les gens “, explique Sabahet Meta.

https://www.kinokosova.com/de/praktische-infos/

La Pologne abat plusieurs drones russes dans son espace aérien.

La Pologne a activé sa défense aérienne nationale ainsi que celle de l’OTAN pour abattre des drones dans son espace aérien mercredi, après une attaque aérienne russe contre l’Ukraine. C’est la première fois que Varsovie se trouve impliquée directement dans le conflit de son voisin.

Les autorités polonaises ont qualifié cette violation d’acte d’agression.

Le Premier ministre Donald Tusk a déclaré que les opérations étaient en cours et qu’il restait en ” contact permanent ” avec le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte. Il a convoqué une réunion urgente du Conseil des ministres à 8h00 du matin, selon un porte-parole du gouvernement.

Le commandement militaire polonais a rapporté que les drones avaient violé de manière répétée l’espace aérien polonais lors de l’attaque russe au-delà de la frontière, en Ukraine occidentale. Plus de dix objets ont été détectés par radar, dont certains jugés menaçants ont été ” neutralisés “.

” Certains des drones qui ont pénétré dans notre espace aérien ont été abattus. Les recherches pour localiser les sites possibles de chute de ces engins se poursuivent “, a déclaré l’armée dans un communiqué.

L’aéroport Chopin de Varsovie, le plus grand du pays, a annoncé la fermeture de son espace aérien en raison des opérations militaires.

La majeure partie de l’Ukraine, y compris les régions occidentales de Volhynie et de Lviv, frontalières de la Pologne, a été placée sous alerte aérienne pendant presque toute la nuit, selon les forces aériennes ukrainiennes.

Parallèlement, plusieurs pays membres de l’OTAN proches de la frontière russe ont publié des déclarations exprimant leur solidarité et leurs inquiétudes.

Liriona Morina participera à la finale du Young European Lawyers Contest 2025

Liriona Morina participera de nouveau au Young European Lawyers Contest 2025, organisé par l’Académie de Droit Européenne (ERA).

Elle a été sélectionnée comme l’une des jeunes avocates les plus talentueuses d’Europe et figure parmi les finalistes de ce concours prestigieux, l’un des événements les plus reconnus dans le domaine de la formation juridique au niveau continental, rapporte albinfo.ch.

” Je suis très heureuse de pouvoir concourir en finale du Young European Lawyers Contest 2025 “, a déclaré Liriona Morina. /Albinfo.ch

 

Edona Bilali apporte à Shkodër deux programmes de doctorat autrichiens.

La Faculté d’Économie de l’Université de Shkodra ” Luigj Gurakuqi ” est entrée dans une nouvelle étape académique en devenant officiellement partenaire de deux programmes doctoraux conjoints en Autriche: Relations économiques internationales & Management ainsi que Sciences de l’éducation & Communication, rapporte albinfo.at.

Ce développement, considéré comme une étape historique pour l’université, la positionne à un niveau international supérieur, en renforçant son prestige et en élargissant les opportunités pour les nouveaux étudiants. L’initiative a été rendue possible grâce à l’engagement de la députée de la circonscription de Shkodra, Edona Bilali, qui fait partie du monde académique depuis plus d’une décennie.

Bilali elle-même a suivi avec succès l’un de ces programmes doctoraux en Autriche, où elle a obtenu le diplôme avec la mention maximale Summa Cum Laude, représentant le plus haut niveau académique. Lors de la cérémonie de remise de diplômes, elle a également prononcé le discours d’ouverture en tant qu’oratrice d’honneur  un privilège réservé aux personnalités éminentes dans leur domaine.

Après ses études, la députée a mis à profit ses liens et son expérience pour apporter cette opportunité dans sa ville natale. L’an dernier, avec la vice-rectrice de l’Université de Shkodra, Blerta Dragusha, elle a effectué une visite officielle en Autriche, qui a ouvert la voie à l’accord finalisé cette année.

Cette coopération devrait avoir un impact direct sur l’amélioration de la qualité de la recherche scientifique et sur la formation des doctorants albanais dans un environnement international, ouvrant ainsi de nouveaux horizons pour l’université et toute la région de Shkodra.

 

Një deputete në Kuvendin e Shqipërisë, me doktoratë austriake

 

L’orchestre philharmonique du Kosovo fait ses débuts en Allemagne

Le Chœur de la Philharmonie du Kosovo a marqué ses débuts en Allemagne avec un concert donné lundi soir à la Hauptkirche St. Petri de Hambourg, sous la direction de Hajrullah Syla, rapporte albinfo.ch.

La performance a été accueillie par de longs applaudissements du public, parmi lequel se trouvaient également des personnalités du monde diplomatique et culturel.

Après ce succès à Hambourg, le chœur se produira à nouveau ce soir devant le public allemand, avec un concert prévu à l’église St. Gertrud, Düsseldorf (Gertrudispl. 26, 40229 Düsseldorf), à partir de 19h30.

L’Albanie gagne grâce au but d’Asllanit

L’Albanie s’est imposée de justesse face à la Lettonie (1–0) à Tirana.

Un penalty transformé par Kristjan Asllani à la 25e minute a suffi pour offrir trois points précieux aux ” rouge et noir “, écrit albinfo.ch. Par la suite, malgré plusieurs occasions de part et d’autre, aucun autre but n’a été inscrit.

Ces trois points valent de l’or dans la course aux qualifications pour la Coupe du monde. L’Angleterre domine le groupe avec 15 points en cinq matchs, après sa large victoire 5–0 contre la Serbie. L’Albanie compte désormais huit points, la Serbie sept, la Lettonie quatre, tandis que l’Andorre reste sans points.

Le prochain match, prévu en octobre, opposera la Serbie et l’Albanie à Belgrade.

L’albanais n’est pas simplement un outil de communication, c’est un symbole de résistance.

L’Association des Enseignants et Parents Albanais (LAPSH), dans la forme qu’elle a aujourd’hui, a été fondée il y a 30 ans, en 1995, bien que les débuts de l’enseignement complémentaire de la langue albanaise en Suisse remontent à une période un peu plus ancienne. Sa création a permis d’institutionnaliser l’enseignement de la langue et de la culture albanaises également auprès des autorités suisses.

Depuis lors, la LAPSH a rempli une mission noble: transmettre et cultiver la langue maternelle auprès des générations qui grandissent dans une nouvelle réalité, loin du pays d’origine. Concernant les objectifs, les réussites, les défis et les difficultés de cette organisation à mission spécifique, s’exprime Liburn Mehmetaj, coprésident de la LAPSH ” Naim Frashëri “.

Albinfo.ch: Quand et comment la LAPSH a-t-elle été fondée en Suisse?
L. Mehmetaj: L’enseignement de la langue albanaise en Suisse a commencé à la fin des années 1980, et l’institution LAPSH a été créée en 1995, en réponse à la nécessité urgente de préserver la langue et l’identité nationale parmi les enfants albanais en diaspora. L’objectif était que ces enfants puissent retourner dans la patrie et poursuivre leur scolarité en langue albanaise. Elle a été fondée par des enseignants et des parents dévoués qui croyaient que la langue albanaise est le fondement de notre appartenance nationale, en coopération avec le gouvernement du Kosovo de l’époque.

Albinfo.ch: Quelle est la mission et la vision de votre organisation?
L. Mehmetaj: Notre mission est d’éduquer les enfants albanais dans leur langue, leur histoire et leur culture, en harmonie avec la réalité éducative suisse. Notre vision est une génération consciente de ses origines, fière de son identité et prête à bâtir des ponts entre deux cultures: celle dans laquelle elle vit et celle dont elle provient.

La langue albanaise est notre pont commun. Ce n’est pas un seul État ni une seule religion qui nous unit, mais une langue qui porte en elle l’histoire, la culture et l’âme albanaises. La LAPSH existe pour protéger cette langue, génération après génération.

Albinfo.ch: Quelles sont les principales activités que vous menez (par ex. cours complémentaires en langue albanaise, activités culturelles, séminaires pour parents et enseignants)?
L. Mehmetaj: La LAPSH Suisse est organisée comme une fédération d’associations cantonales. Dans chaque canton, les associations sont responsables de l’organisation concrète des cours complémentaires en langue albanaise, de l’obtention des salles de classe, de la coopération avec les communes et les écoles locales, ainsi que du financement des activités. Elles organisent également des événements culturels, tels que les célébrations de la Fête du Drapeau, de la Journée de l’Enseignant ou de la Journée de l’Alphabet.

Au niveau central, la LAPSH coordonne le travail entre les cantons, gère la communication institutionnelle, distribue les manuels envoyés par le Kosovo et l’Albanie, participe à des séminaires et formations et assure le soutien au développement professionnel des enseignants.

 

Albinfo.ch: Combien d’écoles et d’élèves albanais la LAPSH regroupe-t-elle dans toute la Suisse?
L. Mehmetaj: Actuellement, et selon la base de données élaborée en 2024, la LAPSH est présente dans 18 cantons de Suisse, avec 152 classes actives et plus de 1’800 élèves qui suivent l’enseignement.

Albinfo.ch: Comment organisez-vous et soutenez-vous le travail avec les enseignants et la collaboration avec les parents?
L. Mehmetaj: La LAPSH est reconnue par les autorités éducatives suisses depuis 1996 et dispose du droit d’organiser des cours complémentaires en langue albanaise au sein des écoles publiques de chaque canton. L’enseignement est assuré par des enseignants qualifiés, engagés par le biais des associations cantonales de la LAPSH, et suit un curriculum adapté aux enfants de la diaspora.

Les parents ne sont pas de simples participants, mais de véritables co-organisateurs. Même si les enseignants jouent le rôle principal, les parents participent activement à la vie des écoles albanaises, contribuent à l’organisation des activités et font souvent partie des comités directeurs des associations cantonales, en aidant à la gestion et à la prise de décision. Cette étroite collaboration entre enseignants et familles est l’une des forces essentielles qui maintient vivant et fonctionnel le réseau de la LAPSH dans toute la Suisse.

Cette coopération repose sur une philosophie simple mais puissante, représentée également dans notre symbole: le triangle symbolise le lien indissociable entre le parent, l’enseignant et l’élève. Chaque angle soutient et renforce l’autre. Sans le parent, il n’y a pas de continuité, sans l’enseignant, il n’y a pas de direction, et sans l’élève, il n’y a pas d’avenir.

Albinfo.ch: Quels sont les plus grands défis auxquels vous êtes confrontés dans votre mission éducative et culturelle?
L. Mehmetaj: Comme toute organisation reposant sur le travail bénévole, la LAPSH est confrontée à plusieurs défis permanents: assurer un financement durable, trouver et motiver des bénévoles ainsi qu’augmenter le nombre d’élèves. Malgré ces défis, notre force réside dans la conviction inébranlable que la langue et la culture sont des valeurs qui méritent chaque effort.

Albinfo.ch: Quelles sont les réalisations dont vous êtes le plus fier en tant que réseau scolaire et communautaire?
L. Mehmetaj: Nous sommes fiers d’avoir construit un réseau fonctionnel d’écoles à travers toute la Suisse et du processus d’unification entre la LAPSH et la SHSH (Écoles Albanaises en Suisse), qui est mis en œuvre avec succès dans presque tous les cantons. Nous avons créé une base de données et une carte des écoles albanaises, ce qui n’existait pas auparavant. De nouvelles classes continuent de s’ouvrir et nous avons mis en place un processus clair pour l’engagement de nouveaux enseignants.

Albinfo.ch: Collaborez-vous avec des institutions éducatives suisses ou avec d’autres organisations albanaises en Suisse et à l’étranger?
L. Mehmetaj: Oui. Nous collaborons avec des écoles et des communes locales dans de nombreux cantons, avec les ambassades albanaises et kosovares ainsi qu’avec les autorités compétentes des pays d’origine, mais aussi avec des organisations culturelles albanaises en Suisse et dans différentes diasporas.

Albinfo.ch: Comment voyez-vous l’avenir de la LAPSH et votre rôle dans la préservation de l’identité nationale auprès des jeunes générations?
L. Mehmetaj: L’avenir de la LAPSH réside dans la modernisation de l’enseignement, dans l’engagement des nouvelles générations et dans le renforcement de la coopération avec les institutions locales et celles des pays d’origine. Nous visons à assurer la continuité grâce à l’implication des parents et des nouveaux enseignants et à institutionnaliser davantage l’enseignement de l’albanais comme une composante durable du système éducatif en Suisse. L’identité se préserve lorsque la langue, la culture et l’école évoluent avec leur temps sans se couper de leurs racines.

Albinfo.ch: Quel message souhaitez-vous transmettre aux parents et aux enseignants albanais en Suisse?
L. Mehmetaj: Pour la langue albanaise, des vies ont été sacrifiées, des alphabets interdits ont été portés sur les épaules, des écoles ont été ouvertes dans la clandestinité et des générations entières ont pris des risques pour la garder vivante. Notre langue n’est pas seulement un outil de communication, c’est un symbole de résistance, d’identité et de dignité nationale. Aujourd’hui, il ne faut plus de sacrifices. Il faut de l’attention, du dévouement et de la volonté. Enseigner l’albanais à un enfant est sans doute le geste le plus simple et le plus puissant qu’un parent ou un enseignant albanais puisse accomplir.

La science aujourd’hui nous dit deux choses essentielles: la langue s’apprend uniquement à l’école (indépendamment des qualifications des parents ou de leur niveau de maîtrise à la maison) et les enfants qui maîtrisent leur langue maternelle apprennent ensuite encore mieux l’allemand, le français, l’anglais et toutes les autres langues.

C’est un devoir moral et un héritage spirituel. Car parler l’albanais signifie maintenir vivante l’histoire d’un peuple qui ne s’est jamais rendu. Et cela, en fin de compte, est le minimum que nous puissions faire.

L’UEFA écrit sur la victoire du Kosovo: Le Kosovo choque la Suède

L’UEFA a écrit sur la grande victoire du Kosovo contre la Suède avec un score de 2:0 lundi soir au “Fadil Vokrri”, rapporte albinfo.ch.

Le match Kosovo – Suède faisait partie des qualifications pour la Coupe du Monde 2026.

“Le Kosovo a remporté une victoire impressionnante contre la Suède”, écrit notamment dans le rapport de l’UEFA.

Etrit Gashi est honoré lors de la gala “The Best of Europe Awards”

Etrit Gashi, originaire de Lipjan, s’est imposé sur la scène internationale grâce à son entreprise ” Foto Vjosa “. Lors de la soirée de gala ” THE BEST OF EUROPE AWARDS ” à Istanbul, son art et son travail ont été hautement valorisés en recevant le prestigieux prix ” The Best International Wedding Video Company “, rapporte albinfo.ch.

Cette distinction montre que la créativité d’Etrit a franchi les frontières de son pays natal et est devenue une référence pour l’industrie créative en Europe. Le prix n’est pas seulement un succès personnel, mais aussi une reconnaissance pour toute l’équipe de ” Foto Vjosa “, qui depuis des années immortalise avec professionnalisme et sens artistique les plus beaux moments de nombreuses familles et couples.

Chaque projet d’Etrit Gashi se caractérise par une maîtrise technique et un regard artistique capables de saisir l’émotion, le sentiment et l’âme d’un événement. Ce prix international est la preuve que le travail acharné, la vision claire et la confiance dans le talent mènent au sommet.

Etrit Gashi et ” Foto Vjosa ” sont un exemple inspirant pour les jeunes qui souhaitent poursuivre leurs rêves, démontrant que même depuis une petite ville, il est possible d’atteindre un succès international.

L’ambassade suisse soutient les organisations de la société civile au Kosovo.

L’Ambassade de Suisse au Kosovo a exprimé son inquiétude concernant les récentes tentatives de discréditer le travail des organisations de la société civile. Selon l’ambassade, ces tentatives ” sapent la confiance du public, rétrécissent l’espace civique et affaiblissent les fondements mêmes de la démocratie “, rapporte albinfo.ch.

Dans son communiqué, l’ambassade souligne que les médias et la société civile jouent un rôle clé dans la promotion de la transparence, l’amélioration de la redevabilité publique et l’autonomisation des citoyens. Elle met en avant l’importance du respect de l’éthique journalistique et du reportage factuel.

La Suisse continuera à soutenir les organisations de la société civile qui œuvrent pour promouvoir le dialogue, les droits de l’homme et la réconciliation au Kosovo.