La sous-lieutenant Vesa Brahimi a terminé avec succès la formation la plus exigeante aux États-Unis et est devenue la première femme internationale à obtenir un diplôme de la Ranger School.
La Ranger School est l’un des entraînements les plus difficiles et prestigieux de l’armée américaine, visant à développer le leadership et les compétences tactiques des officiers au niveau des petites unités. Ce cours met les participants à l’épreuve sur le plan physique, mental et émotionnel à travers un entraînement intensif en trois phases : Darby, Mountain et Swamp, écrit FSK rapporte albinfo.ch.
Pendant la formation, les participants se préparent à diriger des opérations complexes sur des terrains et dans des conditions tactiques variées, y compris des missions d’embuscade, de longues patrouilles et une planification détaillée au niveau de la section.
L’entraînement se déroule avec un soutien logistique minimal, un manque de sommeil, une charge physique constante et une forte pression psychologique, dans le but de développer la résilience et la capacité de décision sous stress.
La formation est réalisée selon des standards identiques pour les deux sexes, où tous les participants, sans exception, sont confrontés aux mêmes critères et défis. Après avoir terminé avec succès le cours, les militaires diplômés en tant que Rangers sont considérés comme capables de diriger des opérations dans des conditions extrêmes, dans n’importe quel climat, terrain ou situation de combat, et de servir comme leaders fiables dans leurs structures.
Lors de cette promotion, sur 148 participants ayant terminé le cours avec succès, seulement 3 étaient des femmes.
Si vous prévoyez de passer vos vacances d’été sur la côte albanaise, sachez qu’il existe des plages considérées comme de véritables perles de la nature. Les touristes découvrent de plus en plus l’Albanie comme l’une des destinations estivales les plus prisées, grâce à une mer cristalline et à des plages variées pour tous les goûts.
Un autre avantage est la proximité avec l’Italie, ce qui rend le voyage facile, tandis que la langue italienne est largement comprise.
Si vous souhaitez profiter du calme loin de la foule, voici quelques-unes des plages les plus secrètes recommandées par « Si Viaggia » pour vos vacances :
Gjipë : la plage entre les canyons Située sur la Riviera albanaise, la plage de Gjipë est moins fréquentée que Dhërmi ou Ksamil. La raison est qu’il faut marcher environ 40 minutes depuis le parking le plus proche pour y accéder. Le chemin est bon mais nécessite des chaussures appropriées. Le sable et les petits galets blancs, combinés à l’eau bleu turquoise, créent une vue magnifique au fond du canyon, loin de tout bruit.
Livadh : tranquillité au nord Livadh est connue mais sa partie nord reste plus calme car il n’y a pas beaucoup de complexes hôteliers. Si vous vous éloignez de la zone centrale bondée et marchez vers le nord, vous trouverez des espaces préservés et une mer cristalline.
Aquarium : la plage cachée accessible par la mer Cette petite plage près de Livadh est appelée « Aquarium » en raison de ses eaux exceptionnellement transparentes. Elle est plus facilement accessible en bateau et reste l’un des endroits les plus romantiques pour admirer le lever et le coucher du soleil.
Pasqyra : un sable qui reflète comme un miroir Située entre Saranda et Ksamil, cette plage tire son nom de la lumière qui se reflète intensément sur le sable blanc, créant une brillance particulière. Il y a moins de visiteurs qu’à Ksamil mais elle offre des vues spectaculaires sur Corfou et des couchers de soleil magiques.
Borsh : la plus longue plage albanaise Avec un littoral d’environ 7 kilomètres, la plage de Borsh permet de s’éloigner de la foule. Il suffit de marcher un peu au-delà des bars et restaurants pour trouver le calme au milieu de la nature, des oliviers et de la mer couleur saphir.
Shën Andrea : protégée dans le parc Karaburun-Sazan Cette petite plage se trouve dans la zone protégée de Karaburun-Sazan et est surtout accessible en bateau depuis Orikum ou Vlora. Son environnement intact et sa mer limpide la rendent idéale pour ceux qui recherchent un repos total en pleine nature.
Krorëza : la plage dorée accessible uniquement par la mer Réputée pour être l’une des plages les plus isolées, Krorëza a un sable doré et une eau cristalline. Accessible seulement en bateau depuis Porto Palermo, cette zone offre une tranquillité absolue et une nature intacte.
Même si le mercato estival vient à peine de commencer, le directeur sportif de Milan, Igli Tare, agit avec détermination pour offrir à l’entraîneur Massimiliano Allegri un milieu de terrain équilibré et de haute qualité.
Après l’arrivée libre de Luka Modric et la conclusion de l’accord avec le Torino pour Samuele Ricci, Milan n’a pas l’intention de s’arrêter là.
D’autres pistes restent ouvertes : Javi Guerra de Valence et Granit Xhaka du Bayer Leverkusen sont toujours sur la liste, mais c’est bien le nom d’Ardon Jashari qui prend de l’ampleur.
Ces dernières heures, des contacts directs ont eu lieu entre Igli Tare et les dirigeants du Club Bruges, l’équipe actuelle du milieu de terrain albanais.
Lors de cette rencontre, Tare a cherché à savoir si le club belge était prêt à revoir à la baisse ses exigences, estimées à 40 millions d’euros (fixe et bonus compris), tandis que Jashari lui-même a déjà donné son feu vert pour un transfert à San Siro.
La volonté du joueur de rejoindre Milan a déjà été communiquée, ce qui pourrait influencer une baisse du prix et accélérer les négociations.
L’objectif de Tare est de conclure rapidement cette opération pour offrir à Allegri un milieu de terrain complet avant la préparation estivale.
Milan est en mouvement et les signaux sont clairs : les Rossoneri ne construisent pas seulement pour aujourd’hui, mais aussi pour l’avenir, rapporte albinfo.ch.
AlbaFestival, qui s’est tenu les 21 et 22 juin dans l’espace ouvert du Kasernenareal à Zurich, a marqué un autre chapitre réussi dans son parcours en tant qu’événement le plus représentatif de la musique et de l’identité des jeunes générations albanaises de la diaspora. Avec une participation massive et un programme artistique soigneusement choisi, le festival a donné vie à un espace où la culture albanaise s’est exprimée à travers la musique, le rythme et la présence des nouvelles générations.
Cette année encore, Albinfo.ch a été le principal sponsor médiatique, accompagnant de près l’ambiance du festival et servant de voix à l’expérience collective que cet événement a su créer.
Une scène riche en représentations artistiques.
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Lors des deux soirées du festival, plusieurs des noms les plus connus de la musique albanaise se sont produits : Alban Skënderaj, Ledri Vula, Adelina Ismaili, Era Istrefi, Capital T, Mozzik, Getinjo, MC Kresha, Lyrical Son, Yll Limani, Adelina Ismajli, Azet, Fero, Lumi B, DJ Gimi-O, Topic, Klajdi Haruni, Bruno, Xhensila Myrtezaj, LLuni, Singullar, Ukay ainsi que d’autres artistes venus des régions albanaises et de la diaspora.
La première soirée a offert des genres urban-pop et hip-hop à rythme soutenu. La deuxième soirée a proposé une combinaison plus mélodique et introspective. Ledri Vula, à la fin de la première nuit, a livré une performance dynamique et interactive où le public a chanté chaque chanson à l’unisson. Cela montre non seulement sa popularité mais aussi le pouvoir rassembleur de la musique, rapporte albinfo.ch.
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Lors de la deuxième soirée, Alban Skënderaj a été accueilli très chaleureusement. Il a créé une atmosphère paisible et émotive où ses paroles ont été chantées avec le public, comme une forme de méditation collective.
Une culture qui perdure même lorsque la langue s’estompe
Des chansons que nous connaissons par cœur, même si nous ne parlons pas couramment l’albanais.
Une caractéristique particulière de ce festival est que de nombreux participants appartiennent aux jeunes générations nées ou ayant grandi en Suisse et en Europe. Même s’ils ne parlent pas couramment l’albanais, ils se sentent profondément liés à la musique et à l’identité qu’elle représente.
Cela montre que l’appartenance culturelle ne dépend pas seulement de la maîtrise d’une langue, mais aussi du sentiment qui naît du partage, du rythme et de la mémoire collective.
De tels festivals ne sont pas de la politique. Ils sont la preuve vivante de la culture
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À une époque où les communautés de la diaspora sont constamment en processus d’adaptation et d’intégration, des festivals comme AlbaFestival jouent un rôle important pour préserver le lien avec les racines et offrir une représentation digne de la culture albanaise sur la scène publique européenne.
La participation massive témoigne du besoin d’espaces de ce type, où la jeunesse albanaise grandie en Occident peut se reconnecter à ses origines à travers une forme contemporaine, compréhensible et inclusive.
Au-delà du spectacle musical, on a aussi remarqué la présence de représentants des autorités suisses ainsi que d’Albanais occupant des fonctions publiques dans les institutions helvétiques, notamment dans la ville de Zurich. Cette présence, à la fois symbolique et concrète, a renforcé le message que la culture albanaise fait désormais partie intégrante du paysage suisse d’aujourd’hui, non seulement comme une tradition préservée, mais comme une valeur qui contribue à la société multiculturelle, rapporte albinfo.ch.
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C’est pourquoi il est important que de tels événements ne soient pas teintés de politique. Quand un festival devient un lieu de rencontre pour des centaines de milliers de personnes partageant la même identité culturelle, il n’a pas besoin d’être interprété à travers le prisme des discours politiques ou des clivages idéologiques.
Ce sont des événements qu’il faut respecter pour ce qu’ils sont : des témoignages de la langue, de la sensibilité et du rythme culturel d’un peuple qui, même en diaspora, trouve le moyen de se rassembler.
Un reflet authentique de la diaspora albanaise aujourd’hui
AlbaFestival 2025 s’est terminé sans incidents et avec une organisation calme et efficace. Il a renforcé l’image d’un festival qui non seulement divertit, mais aussi représente et unit.
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Alors que les débats sur l’appartenance, l’intégration et l’identité sont toujours présents dans les sociétés occidentales, des festivals comme celui-ci représentent des exemples concrets de la manière dont la culture peut être un instrument d’union plutôt que de division.
Dans cette perspective, AlbaFestival reste non seulement un succès sur le plan artistique, mais aussi un reflet clair et sincère de la diaspora albanaise d’aujourd’hui. Elle est vivante, consciente et profondément liée à ses racines à travers de nouvelles formes d’expression.
Une collaboration de quatre ans entre les archéologues suisses et albanais s’est achevée avec succès pour la phase initiale 2021-2025, qualifiant le site près de Lin, à Pogradec, du plus ancien habitat sur pilotis d’Europe, rapporte albinfo.ch.
L’ambassadrice de Suisse en Albanie, Ruth Huber, a salué l’engagement de la partie albanaise et souligné l’importance de ce projet pour la science ainsi que pour la coopération entre les deux pays.
Elle a souligné que cette initiative scientifique de l’Université de Berne est aussi une coopération qui renforce les capacités des institutions scientifiques albanaises.
“Les fouilles ont de nouveau donné d’excellents résultats. Nous pouvons confirmer qu’il s’agit du plus ancien village d’Europe avec des matériaux en bois et des matières organiques conservées, et c’est très particulier car les découvertes sont très prometteuses “, a déclaré le professeur Albert Hafner de l’Université de Berne, chef des équipes, rapporte albinfo.ch.
Le professeur suisse a qualifié la zone de Lin comme l’un des sites les mieux conservés d’Europe, avec une valeur exceptionnelle pour comprendre les débuts de la civilisation sur le continent.
“Nous avons trouvé une abondante matière archéologique, que ce soit au niveau de la céramique, des outils, des os ou de la pierre “, a déclaré l’archéologue Adrian Anastasi, rapporte albinfo.ch.
Lors de la dernière mission, les équipes d’archéologues ont mené des recherches aussi bien sur la rive du lac que sous l’eau. Parmi les découvertes, on compte :
· l’ouverture de tranchées sur la terre ferme · davantage de pieux en bois provenant des maisons · des couches archéologiques de céramique décorées en impresso, l’une des formes les plus anciennes de poterie, prouvant ainsi le lien du site de Lin avec la côte adriatique · une nouvelle enceinte portant à cinq le nombre total d’anneaux protecteurs du site · la mise au jour de grands amas de pins qui seraient les restes d’une ou plusieurs maisons · pour la première fois, les chronologies des cernes d’arbres du site de Lin correspondent à celles d’Ohrid, montrant que la dendrochronologie fonctionne sur des distances plus vastes · la confirmation que Lin 3 couvre 2 000 ans d’histoire d’implantations humaines et au moins 10 à 12 phases ou villages différents entre 6 000 et 4 000 avant J.-C.
Les découvertes à Lin et Buqezë attirent l’attention d’experts internationaux et d’institutions culturelles européennes, faisant de la région unpoint de référence pour la recherche archéologique et le patrimoine culturel albanais. Ce projet, au-delà de sa valeur scientifique, représente aussi un pont de coopération entre l’Albanie et la Suisse pour la promotion des richesses historiques de la région.
Le violoniste albanais renommé Shkëlzen Doli a marqué un anniversaire important dans sa carrière, célébrant 30 ans depuis qu’il a rejoint le Philharmonique de Vienne, l’un des orchestres les plus prestigieux au monde, rapporte albinfo.ch.
“Ce mois de juin marque un anniversaire très spécial pour moi : 30 ans depuis que j’ai eu l’honneur et le privilège de rejoindre l’un des orchestres les plus illustres au monde, le Philharmonique de Vienne.”
Dans un témoignage touchant, Doli se souvient de l’émotion de sa première audition en 1995 et de son parcours extraordinaire au sein de cette institution qui compte plus de 180 ans d’histoire musicale.
“Lors de mon audition en 1995, je n’aurais jamais pu imaginer à quel point ce jour allait influencer ma carrière” écrit-il, ajoutant qu’il est immensément reconnaissant envers le Philharmonique de Vienne d’avoir façonné ses premières expériences en tant que musicien d’orchestre et de lui avoir offert l’opportunité d’apprendre l’interprétation magistrale de la musique classique.
Au cours de ces trois décennies, Doli a eu le privilège de travailler avec certains des chefs d’orchestre les plus éminents du siècle, tels que Sir Georg Solti, Claudio Abbado, Zubin Mehta, Riccardo Muti, Daniel Barenboim, Gustavo Dudamel, John Williams et bien d’autres.
“Malgré le renouvellement générationnel de mes collègues depuis lors, l’essence de notre orchestre, notre quête inlassable de l’excellence, est restée la même” écrit Doli avec fierté.
Avec une longue et riche carrière au cœur de la musique classique européenne, Shkëlzen Doli reste l’une des figures albanaises les plus respectées sur la scène musicale internationale, témoignant d’un engagement, d’une maîtrise et d’un amour inconditionnel pour son art.
Sous la devise « La chanson urbaine albanaise nous unit et nous divertit », la chorale Lulëkuqet Bern poursuit sa mission de préservation et de promotion du patrimoine musical albanais dans la diaspora. Composé de femmes albanaises vivant en Suisse, le groupe élargit désormais ses rangs et invite toutes les dames intéressées à les rejoindre, écrit albinfo.ch.
Les répétitions ont lieu chaque vendredi à 19h00 dans les locaux de l’école Bernstrasse, à l’adresse suivante : Bernstrasse 60, 3072 Ostermundigen.
Pour les membres actuelles, la chorale n’est pas seulement un lieu de chant, mais aussi un espace d’amitié, de collaboration et de préservation de l’identité culturelle. À travers les chansons urbaines albanaises, “Lulëkuqet” créent un pont entre les générations et la communauté albanaise en Suisse.
” Chères dames, vous êtes les bienvenues à vous joindre à nous “, dit l’invitation publique lancée par les organisatrices de la chorale.
C’est un exemple fort de la manière dont l’art et la culture peuvent servir de lien et de gardien d’identité au sein de la diaspora. /Albinfo.ch
Un succès académique particulier nous vient de Kamenica. Riola Morina a été acceptée en tant qu’assistante au Département de linguistique anglaise de l’une des universités les plus prestigieuses d’Europe, l’Université de Bâle, écrit albinfo.ch.
Dans son nouveau rôle, elle participera à la recherche et à l’enseignement sous la direction de la Prof. Dr. Miriam Locher, une figure reconnue au niveau international dans le domaine de la pragmatique et de la communication sociale.
Le travail de Riola comprendra des tâches académiques et de recherche, avec un accent sur le développement professionnel et scientifique au sein d’un environnement international avancé. Son intégration dans cette institution souligne une fois de plus le potentiel et la qualité de la formation des jeunes Albanais dans le monde académique international.
Cette nomination représente non seulement une réussite personnelle pour Morina, mais aussi un moment de fierté pour la communauté dont elle est issue. /albinfo.ch
Kadife Ukaj, originaire du village de Kaliqan, dans la commune d’Istog au Kosovo, est un exemple inspirant pour tous les Albanais vivant dans la diaspora, écrit albinfo.ch.
Avec des racines familiales solides et une éducation fondée sur des valeurs durables, elle a suivi son rêve avec courage et porte aujourd’hui l’uniforme de la police dans l’un des pays les plus réglementés et respectueux des lois d’Europe, la Suisse.
Pour Kadife, être policière en Suisse n’est pas simplement un métier, c’est une mission qu’elle accomplit avec dévouement et fierté. Elle considère comme un privilège et un honneur de faire partie du système de sécurité d’un pays reconnu pour ses lois strictes et sa structure institutionnelle claire.
Aujourd’hui, Kadife Ukaj est une professionnelle respectée au sein des forces de police suisses et une représentante digne de la communauté albanaise. Elle est la preuve qu’avec de la détermination, de la volonté et de la persévérance, les rêves peuvent se réaliser – partout dans le monde.
Avec courage, engagement et un profond sens des responsabilités, Kadife Ukaj est une voix de la sécurité dans la diaspora et un modèle d’inspiration pour les jeunes Albanais, où qu’ils soient. /albinfo.ch
D’un simple passe-temps commencé à l’âge de 9 ans, Orges Arifi est devenu aujourd’hui l’un des noms les plus connus du karaté albanais sur la scène internationale. Inspiré par son père, Arifi a construit une carrière remarquable avec plus de 500 compétitions et environ 200 médailles remportées, dont deux titres de vice-champion d’Europe en 2024 et 2025, écrit KOHA, rapporte albinfo.ch.
” La médaille qui me manque est celle du championnat du monde, mais je suis désormais qualifié et j’ai hâte de concourir “, déclare le jeune homme de 29 ans, qui représente l’Albanie dans les compétitions internationales. Son objectif est clair : remporter la médaille d’or lors du championnat du monde prévu pour la fin de l’année.
Arifi a commencé sa carrière en représentant l’Albanie, avant que le Kosovo ne soit reconnu par les instances internationales. Ensuite, il a représenté le Kosovo pendant plusieurs années, offrant au pays sa première médaille européenne dans la catégorie U21 ainsi qu’une médaille d’or à la Coupe du monde.
Cependant, une déception avec la Fédération de karaté du Kosovo l’a poussé à revenir dans l’équipe nationale où tout avait commencé.
” Nous n’étions pas traités correctement. Des animosités ont commencé envers moi et mon club, et nous avons même été sanctionnés. Il ne me restait qu’à quitter le sport ou changer d’équipe. L’Albanie m’a rouvert ses portes, là où tout a commencé “, raconte Arifi, rapporte albinfo.ch.
Malgré les défis, il souligne qu’il ne fait pas de différence entre le Kosovo et l’Albanie, les deux faisant partie d’une même famille nationale.
“Je représente le drapeau rouge et noir, qui nous représente tous. Avec les athlètes du Kosovo, nous sommes des frères. Chaque victoire me réjouit, peu importe l’équipe “, dit-il avec émotion.
Au-delà des résultats, Arifi s’engage à promouvoir le sport et les valeurs qu’il véhicule. Il est entraîneur au club de karaté “Ippon” à Pristina, où il travaille avec des jeunes qui souhaitent suivre ses traces.
“Je recommande à tous les jeunes de pratiquer un sport. Le sport est la base d’une société saine. Le karaté, au-delà des bienfaits physiques, m’a appris la discipline, le contrôle de soi et le dévouement”, souligne Arifi, rapporte albinfo.ch.
Après la sortie de sa première chanson Fly, le mannequin et désormais artiste Nikson Gjoka ouvre un nouveau chapitre dans sa vie créative. La plateforme médiatique albinfo.ch a eu l’opportunité d’interviewer ce jeune artiste suisse, qui parle de sa décision de se lancer dans la musique, des influences qui l’ont façonné et de tout ce qui l’attend.
albinfo.ch: Nikson, félicitations pour Fly ! Comment te sens-tu en tant qu’artiste ?
Nikson Gjoka: Merci ! Beaucoup d’émotions. C’est un long chemin qui m’a amené jusqu’ici. J’ai toujours eu un lien avec la musique, mais c’est la première fois que je la partage avec le monde. Et quand la chanson est sortie, je me suis senti libéré. C’était le bon moment.
albinfo.ch: Pourquoi ce titre, Fly ? Que symbolise-t-il ?
Nikson Gjoka: Pour moi, Fly est une métaphore de la liberté et du courage. C’est le moment de suivre mon rêve, même si je ne sais pas où cela va me mener. C’est pour ceux qui osent sortir de leur zone de confort et construire quelque chose qui leur est propre. Même si tu as peur, vole. On n’a qu’une vie.
albinfo.ch: On t’a surtout vu dans le monde de la mode. Qu’est-ce qui t’a poussé vers la musique ?
Nikson Gjoka: La mode a été une belle partie de ma vie, elle m’a beaucoup aidé à développer ma confiance en moi et mon style. Mais la musique a toujours été là, profondément en moi. Ce n’est pas arrivé du jour au lendemain. C’était un processus, un besoin de m’exprimer autrement. J’avais beaucoup à dire et la musique était la manière la plus sincère de le faire.
albinfo.ch: As-tu participé à la création de Fly ?
Nikson Gjoka: Oui, complètement. Le premier à qui je me suis adressé quand j’ai décidé de faire de la musique, c’était Djaboom. Il m’a aidé à chaque étape, conseillé, orienté, soutenu comme producteur. C’est lui qui a aussi fait venir Fuego dans l’équipe, avec qui nous avons travaillé le texte comme je le voulais. Le beat est de Lowtide. J’ai longtemps cherché un beat qui ait cet effet « wow » pour une première chanson. Dès que je l’ai entendu, j’ai su que c’était le bon. Le mixage et le mastering ont été réalisés par Djaboom. Il y a mis beaucoup d’énergie et de dévouement. Pour le clip, j’ai travaillé avec Linus von Stumberg, un réalisateur expérimenté, primé à 16 reprises pour son court-métrage Syncope. Il a très vite compris ce que je voulais transmettre et a apporté une vision claire. Toute l’équipe a contribué à faire de Fly bien plus qu’un simple projet passager c’est un vrai lancement pour moi comme artiste.
albinfo.ch: Quelle a été la réaction du public à la sortie de la chanson ?
Nikson Gjoka: Heureusement, très bien. J’ai reçu de nombreux messages touchants. Certains m’ont dit qu’ils ne s’attendaient pas à voir ce côté de moi, et pour moi, c’est le plus beau compliment. Je voulais surprendre avec quelque chose de différent et il semble que j’y sois parvenu. Mais il est encore trop tôt pour tirer un bilan complet. Je sais qu’il y aura aussi des réactions négatives, et cela fait partie du jeu.
albinfo.ch: As-tu eu des doutes en cours de route ?
Nikson Gjoka: Bien sûr. Toute personne qui commence de zéro connaît ce sentiment d’incertitude. Il y a des moments où l’on se demande : “Est-ce que je fais le bon choix ?”. Mais quand tu es entouré de gens qui croient en toi, il est beaucoup plus facile d’avancer. Ma famille et mes amis m’ont beaucoup soutenu. À un moment donné, je me suis dit : maintenant ou jamais.
albinfo.ch: Qu’est-ce qui t’inspire le plus ?
Nikson Gjoka: Je suis inspiré par la culture que je porte en moi. J’ai toujours été entre deux mondes : l’albanais et le suisse, et cela influence ma façon de penser, de ressentir et d’écrire. L’inspiration pour moi vient aussi de la vie elle-même, des petits détails, de la musique que j’ai écoutée enfant, et bien sûr, de ma foi en Dieu. Il est ma plus grande force.
albinfo.ch: Et maintenant que ta première chanson est sortie, quelle est la suite ?
Nikson Gjoka: Je ne veux pas m’arrêter là. Je travaille sur de nouvelles chansons, avec des textes plus personnels et plus profonds. Parfois, je transforme une expérience vécue en paroles. D’autres fois, je veux juste transmettre de la bonne énergie et créer des émotions que le public peut ressentir. Je veux construire un style qui m’appartient, sans suivre personne d’autre. Ma musique est un mélange de ressenti, de rythme et de mon vécu. J’ai encore beaucoup à offrir, et ce n’est que le début.
albinfo.ch: Pour finir, comment te décrirais-tu à quelqu’un qui t’écoute pour la première fois ?
Nikson Gjoka: Si je devais me décrire en une phrase : authentique mais pas dur. Je n’ai pas toutes les réponses, mais j’ai un cœur qui veut bien faire et une tête qui ne baisse pas facilement. La musique est l’endroit où je laisse les deux s’exprimer.
albinfo.ch: Et pour conclure, que souhaites-tu le plus aujourd’hui pour toi et pour le monde ?
Nikson Gjoka: Pour moi, je souhaite rester vrai et ne jamais perdre la passion. Pour le monde ? Plus de bienveillance. Plus de sensibilité entre les gens et moins de jugements. Je sais que cela peut sembler simple, mais parfois les choses les plus importantes sont les plus simples.
Il a été annoncé que l’actrice kosovare renommée Gresa Pallaska a été honorée du prix de la « Meilleure actrice » au Festival international du film Imagineindia IFF à Madrid, pour son rôle dans le film Pikë Uji, rapporte albinfo.ch.
Cette reconnaissance vient récompenser une performance puissante et émotive dans l’un des films albanais les plus remarqués de l’année.
La nouvelle a été communiquée par l’organisateur du festival à travers un message officiel : « C’est un honneur pour nous d’annoncer que vous avez remporté le prix de la Meilleure actrice au festival Imagineindia IFF Madrid. Nous vous envoyons le certificat. »
Dans le film Pikë Uji, écrit et réalisé par Robert Budina, et produit par Sabina Kodra, Pallaska interprète le rôle principal d’Aida, une fonctionnaire municipale et mère confrontée à une crise familiale et morale profonde lorsque son fils est accusé d’un crime grave. Ce rôle exige une intensité émotionnelle et une confrontation avec de fortes dilemmes éthiques, que Gresa Pallaska restitue à l’écran avec une rare sensibilité.
Cette récompense marque une étape importante non seulement pour l’actrice, mais aussi pour le cinéma albanais dans son ensemble, le plaçant sur la carte de la reconnaissance internationale.
Pallaska reste l’une des figures les plus engagées de la scène artistique albanaise, et son rôle dans Pikë Uji renforce sa position comme l’une des actrices les plus appréciées de son temps.
Comme l’a déjà écrit la plateforme albinfo.ch, l’experte en cybersécurité Dredhza Braina a été sélectionnée comme finaliste dans la catégorie “Barrier Breaker” du prix international Cybersecurity Woman of the Year 2025, organisé par l’United Cybersecurity Alliance, rapporte albinfo.ch.
Ce prix récompense les femmes qui apportent des changements significatifs dans l’industrie de la cybersécurité, en brisant les barrières et en ouvrant la voie à de nouvelles générations de professionnels du secteur.
“Je suis extrêmement émue et reconnaissante pour cette sélection. C’est un grand honneur de faire partie de ces femmes remarquables qui changent le monde”, a déclaré Braina, une jeune femme de 23 ans originaire de Pristina.
L’Albanie sera l’hôte du sommet de l’OTAN en 2027. La nouvelle a été annoncée par le Premier ministre albanais, Edi Rama, qui a partagé sur les réseaux sociaux des images du sommet de cette année, actuellement en cours à La Haye.
“La Haye, le sommet de l’OTAN a décidé à l’unanimité d’organiser sa réunion à Tirana en 2027 “, écrit Rama, qualifiant cette décision de moment important pour le pays.
C’est la première fois que l’Albanie accueillera un tel sommet, auquel devraient participer les plus hauts dirigeants des pays membres de l’Alliance. L’événement est perçu comme une étape significative dans le renforcement du profil international du pays et de son rôle au sein des structures euro-atlantiques.
La célèbre skieuse suisse Lara Gut-Behrami, championne olympique et mondiale, a annoncé son retrait de la scène sportive après les Jeux olympiques d’hiver de “Milan-Cortina 2026”. Une décision importante qu’elle lie étroitement à l’avenir professionnel de son mari, Valon Behrami.
Dans une interview accordée à 20 Minuten, Gut-Behrami explique que la saison prochaine sera probablement sa dernière. Elle continuera à concourir jusqu’aux prochains Jeux d’hiver, puis prévoit de quitter le sport de haut niveau.
À la fin de la saison en Italie, le couple prévoit de déménager en Angleterre. La raison principale : Valon Behrami assumera un rôle de direction au sein du club de football anglais FC Watford, pour lequel il avait déjà joué durant sa carrière de footballeur. Selon Gut-Behrami, c’est une belle opportunité pour son mari, qu’elle soutient pleinement.
“Je ne peux pas exclure de mettre fin à ma carrière après les Jeux olympiques de 2026 “, a-t-elle déclaré, ajoutant qu’elle continuerait à s’impliquer dans le sport d’une autre manière, mais plus comme skieuse professionnelle, écrit 20 Minuten, rapporte albinfo.ch.
Actuellement, Gut-Behrami et Behrami vivent à Udine, en Italie. Mais une nouvelle vie les attend à Londres après la fin de leurs engagements sportifs.
Après l’organisation réussie de l’événement festif marquant le 30e anniversaire de sa fondation, l’ensemble “Vatra” participera ce week-end à l’Albanifest, l’un des plus grands festivals d’été en Suisse, rapporte albinfo.ch.
Pendant trois jours, les visiteurs de l’Albanifest auront l’occasion de savourer la cuisine traditionnelle albanaise et de découvrir la musique et les danses folkloriques qui caractérisent le patrimoine culturel albanais.
C’est la deuxième fois que l’ensemble “Vatra” prend part à cet événement historique, organisé depuis plus de 50 ans dans la ville de Winterthur. Cette participation est considérée comme une occasion importante de promouvoir la culture albanaise et de renforcer les liens avec la diaspora.
L’ensemble sera présent à l’adresse Steinberggasse 18-22, Winterthur, au stand n° 63.
Le public est invité à participer et à prendre part à cette fête de la culture et de l’esprit albanais dans une ambiance vivante et festive.
L’Albanaise Mira Murati, ancienne dirigeante chez OpenAI, attire l’attention du monde de la technologie après le succès de sa nouvelle start-up dans le domaine de l’intelligence artificielle. Seulement six mois après sa création, elle a levé l’un des financements initiaux les plus importants de l’histoire de la Silicon Valley, à hauteur de 2 milliards de dollars, portant ainsi la valorisation de l’entreprise à 10 milliards, rapporte albinfo.ch.
Selon des sources proches du dossier, Mira Murati a obtenu ce financement via un accord qui évalue son entreprise, encore discrète et fondée il y a six mois, à 10 milliards de dollars.
Cet accord représente l’un des plus grands tours de financement “seed” de la Silicon Valley.
Basée à San Francisco, la société Thinking Machines ne communique pas encore sur ses projets. Elle s’appuie principalement sur la réputation de Murati pour attirer les investisseurs.
Ce financement témoigne de l’intérêt exceptionnel des investisseurs pour l’intelligence artificielle et de leur confiance dans les fondateurs de haut niveau qui rivalisent avec des entreprises comme OpenAI, Anthropic, Google ou Meta.
Murati, 36 ans, a quitté OpenAI en septembre après avoir dirigé le développement de produits tels que ChatGPT, le générateur d’images Dall-E et les modes vocaux. Elle avait auparavant travaillé chez Tesla, notamment sur le Model X.
Elle figurait parmi les dirigeants qui avaient exprimé des inquiétudes concernant la direction de Sam Altman, peu avant la tentative avortée du conseil d’administration de le renvoyer en novembre 2023. Elle a brièvement occupé le poste de PDG par intérim avant qu’Altman ne reprenne ses fonctions.
Thinking Machines a également recruté plusieurs anciens employés d’OpenAI, dont le cofondateur John Schulman, l’ancien directeur des projets spéciaux Jonathan Lachman, et les anciens vice-présidents Barret Zoph et Lilian Weng.
“Il y a très peu de fondateurs d’un tel niveau”, a déclaré un investisseur. “L’équipe réunie par Murati est extrêmement convaincante.”
Peu d’informations circulent sur le produit en développement. En février, Murati a déclaré que son objectif était de rendre les systèmes d’IA plus compréhensibles, personnalisables et globalement plus performants, sans donner plus de détails.
En raison du caractère très confidentiel du projet, certains fonds sollicités ont refusé d’investir. L’un d’eux a indiqué que la présentation de Murati ne contenait aucune information concrète sur un produit ou un plan financier.
Une autre source a affirmé que Thinking Machines développait une intelligence artificielle générale, un concept hypothétique selon lequel les ordinateurs atteindraient ou dépasseraient l’intelligence humaine. Le projet en est encore à sa phase de stratégie.
Après ce tour de financement, Murati aura un droit de vote majoritaire au conseil d’administration, ce qui lui donne le dernier mot sur toutes les décisions importantes. Cette structure a été révélée par The Information.
L’absence de produit final n’a pas empêché les investisseurs de soutenir aussi Ilya Sutskever, cofondateur d’OpenAI, qui a levé 2 milliards de dollars pour sa propre start-up “Safe Superintelligence”, valorisée à 32 milliards.
Le gouvernement albanais a contribué à hauteur de 10 millions d’euros
Le gouvernement albanais a participé modestement à la start-up de Mira Murati. Début juin, il a modifié le budget 2025 afin d’allouer un fonds de 1 milliard de lekë (10 millions d’euros) au ministère de l’Économie, de la Culture et de l’Innovation.
Ce montant a été accordé à la même institution, en tant qu’actionnaire unique de la Société albanaise d’investissement, pour financer la participation de l’État albanais dans la start-up “Machine Thinking Lab”.
Lors d’une intervention devant la commission parlementaire de l’Économie et des Finances, le ministre Petrit Malaj a souligné que cet investissement devait aussi être perçu comme une opportunité de retombées à long terme, tant économiques que symboliques. Il a ajouté que l’engagement du gouvernement à ce stade précoce offre un potentiel de retour significatif, surtout si la start-up réalise une entrée en bourse réussie.
À l’occasion du trentième anniversaire du génocide de Srebrenica, une cérémonie officielle s’est tenue ce samedi 21 juin 2025 à la Maison du Peuple de Lausanne, en présence de représentant·e·s des autorités communales, de survivant·e·s, de chercheur·euse·s, d’artistes et de membres de la société civile.
Cet événement s’inscrit dans le sillage de la Résolution A/RES/78/282 adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies, proclamant le 11 juillet Journée internationale de réflexion et de commémoration du génocide de Srebrenica (1995).
Il a pour vocation d’honorer la mémoire des 8 372 hommes et garçons bosniaques tués en juillet 1995 par les forces serbes de Bosnie, de sensibiliser le public à la gravité de ce crime reconnu comme génocide, et de rappeler l’urgence de combattre le négationnisme, l’oubli et la banalisation des violences de masse.
Une cérémonie empreinte de dignité, de transmission et d’engagement
La cérémonie a été ouverte par M. Miralem Idrizović, représentant de l’Association culturelle des Bosniaques de Lausanne et organisateur principal de l’événement, qui a réitéré l’importance de ce type de commémoration pour la communauté bosniaque de Suisse romande. Il a souligné le devoir de mémoire porté par les générations issues de l’exil et a exprimé le souhait que cette coopération avec les institutions lausannoises se renforce et s’inscrive dans la durée.
M. Grégoire Junod, Syndic de Lausanne
Il a été suivi par M. Grégoire Junod, Syndic de Lausanne, qui a rappelé l’importance du devoir de mémoire dans une société démocratique et inclusive.
“À Srebrenica, ce ne sont pas seulement des vies qui ont été anéanties, c’est l’idéal même de la communauté internationale qui a vacillé. Le silence est complice. L’oubli est fertile pour la haine”, a-t-il déclaré, en appelant à une vigilance active face à la résurgence des discours de haine et de négation.
“Trente ans après, Srebrenica nous parle toujours : de la haine que les mots peuvent préparer, du silence qui tue, mais aussi du courage de celles et ceux qui résistent à l’oubli”, a-t-il conclu.
Musa Kamenica, vice-président de la commune de Lausann.
Musa Kamenica, vice-président de la commune de Lausanne, a ensuite exprimé son engagement personnel et institutionnel en faveur de la reconnaissance des génocides et du soutien aux mémoires migrantes.
Le témoignage bouleversant de Mme Azemina Babić, survivante du génocide de Srebrenica, a constitué un temps fort de la soirée. Avec pudeur et intensité, elle a retracé l’histoire de sa famille et exposé avec justesse le contexte historique et les mécanismes du processus génocidaire.
Ramiz Salkić, ancien vice-président de l’entité Republika Srpska, a évoqué avec clarté les étapes du génocide, tout en dénonçant la persistance du révisionnisme et la glorification de criminels de guerre dans le discours politique actuel en Bosnie-Herzégovine. Il a salué la solidarité internationale incarnée par cette cérémonie à Lausanne.
Le photographe norvégien Kristian Skeie, engagé depuis plus de vingt ans aux côtés des familles de disparus, a partagé son approche sensible et humaine du travail de mémoire. Il a évoqué les blessures encore vives du génocide, mais aussi les éclats de vie qui résistent. Il a averti que le « plus jamais ça » perd son sens s’il se répète chaque année sans action ni responsabilité collective.
Mme Ajla Kuduzović, présidente de la Commission Brassards Blancs, a centré son intervention sur la mémoire transgénérationnelle et les trajectoires migratoires. S’exprimant à la fois comme chercheuse et actrice associative, elle a encouragé les jeunes issu·e·s de la diaspora bosniaque à s’engager, à témoigner et à transformer l’héritage du silence en voix collective. Elle a souligné que l’histoire de l’exil, de la résistance et de la reconstruction bosniaque constitue une richesse précieuse pour le tissu social lausannois.
Bashkim Iseni, directeur du Bureau lausannois pour les immigrés (BLI)
Dans cette même lignée, M. Bashkim Iseni, directeur du Bureau lausannois pour les immigrés (BLI), a rappelé la nécessité d’intégrer les mémoires issues de l’immigration dans les politiques publiques, non seulement par souci de reconnaissance, mais comme levier essentiel de cohésion démocratique et de justice sociale.
“Conjuguer mémoire, reconstruction et intégration, c’est construire un lien entre passé et présent, entre les racines bosniennes et l’appartenance helvétique. C’est éviter que les blessures deviennent des cloisons, et transformer l’expérience migratoire en apport collectif “, a-t-il souligné, en appelant à faire de la mémoire un outil de dialogue et de justice.
La modération assurée par Edin Šećić et Alma Draganović a permis de créer des ponts entre les interventions, en donnant toute sa place à une jeunesse diasporique lucide, engagée et porteuse d’avenir.
Un hommage musical vibrant de mémoire
Les intermèdes artistiques ont été assurés par le chœur Hor Warda, dont les interprétations ont profondément ému l’assemblée. Leur performance du Srebrenički inferno a suspendu le temps et ouvert un espace de recueillement collectif, mêlant douleur, dignité et transmission.
L’image au service de la vérité
Dans le hall de la Maison du Peuple, les participant·e·s ont également pu découvrir une sélection de l’exposition photographique Srebrenica, 30 ans après de Kristian Skeie, consacrée aux familles de disparus de Srebrenica. À travers son regard, la mémoire prend forme visuelle, entre deuil et résistance.
Un engagement collectif pour une mémoire active
La cérémonie a été organisée par l’Association culturelle des Bosniaques de Lausanne, avec le soutien du Bureau lausannois pour les immigrés (BLI), du Fonds lausannois d’intégration de la Ville de Lausanne, et de la Commission Brassards Blancs, engagée dans la défense de la mémoire des victimes du génocide à Prijedor et ailleurs en Bosnie-Herzégovine.
Dans un contexte mondial où les discours de haine et les dynamiques de négation refont surface, cette commémoration lausannoise a représenté un acte de vigilance démocratique et un appel à la responsabilité collective. Elle rappelle que la mémoire n’est pas seulement un devoir envers le passé, mais une promesse pour l’avenir.
La plateforme médiatique Albinfo.ch vous présente un autre profil inspirant : une Albanaise du Kosovo dotée d’un haut niveau de formation, d’éthique et de dévouement professionnel.
Nita Mulliqi, originaire du Kosovo, a brillamment achevé ses études doctorales à l’Institut Karolinska de Stockholm – l’un des établissements les plus prestigieux au monde dans le domaine de la médecine et de la recherche scientifique.
Il convient de souligner que son travail de recherche s’est concentré sur le développement de modèles d’intelligence artificielle pour le diagnostic et la classification du cancer de la prostate à partir de biopsies numériques.
Le modèle d’intelligence artificielle développé par Nita est destiné à être intégré dans la pratique clinique dans plusieurs hôpitaux des pays nordiques, afin d’assister les pathologistes et de permettre un diagnostic plus fiable et standardisé du cancer de la prostate.
La Dre Mulliqi incarne un exemple inspirant d’engagement, de talent et de contribution de notre jeunesse dans les domaines de la science et de l’innovation. L’Ambassade du Kosovo en Suède lui a également adressé ses félicitations pour son parcours et ses futurs succès professionnels. /Albinfo.ch
Un autre nom albanais atteint les plus hautes sphères des institutions suisses. Le professeur associé PD Dr. med. Dr. sc. nat. Përparim Limani, originaire de Kërçova et élevé à Lucerne, a été choisi par la direction de l’Hôpital cantonal d’Aarau (KSA) comme nouveau chef de la Clinique de chirurgie générale et viscérale. À partir du 1er décembre 2025, il prendra la tête de l’une des cliniques chirurgicales les plus importantes de Suisse.
La direction du KSA a nommé le professeur PD Dr. med. Dr. sc. nat. Përparim Limani comme nouveau chef de la Clinique de chirurgie générale et viscérale, à compter du 1er décembre 2025. Cette nomination constitue un développement majeur pour l’institution, et témoigne de l’estime professionnelle dont Dr Limani jouit dans le milieu académique et hospitalier suisse.
Originaire de Kërçova et ayant grandi à Lucerne, PD Dr. Limani est un expert reconnu en chirurgie générale et en oncologie viscérale, avec un intérêt particulier pour la chirurgie robotique avancée. Il rejoint le KSA depuis l’Hôpital universitaire de Zurich (USZ), où il a occupé le poste de médecin-chef au Département de chirurgie viscérale et transplantation, et dirigé le programme ” Da Vinci ” de chirurgie robotique.
“Avec le PD Dr. Limani, le KSA bénéficie d’un professionnel de haut niveau, doté d’une expérience clinique approfondie, d’une solide compétence managériale et d’un engagement ferme en matière de formation et de recherche scientifique. Il représente le profil idéal pour diriger le développement futur de notre clinique “, a déclaré le Dr. Markus Meier, directeur général du KSA.
La carrière du Dr Limani inclut une formation clinique vaste dans plusieurs hôpitaux suisses, ainsi qu’un fellowship prestigieux en chirurgie oncologique au MD Anderson Cancer Center à Houston, aux États-Unis. Il est habilité à l’Université de Zurich et titulaire de deux doctorats en médecine et en sciences naturelles humaines, ainsi que d’un master en développement pharmaceutique de l’Université de Bâle. En plus de sa pratique chirurgicale, il enseigne au Careum Zürich, contribuant à la formation interprofessionnelle des nouvelles générations.
Dans sa déclaration après sa nomination, le Dr Limani a souligné l’importance d’une chirurgie de haute qualité et d’une innovation durable: “Ma priorité est le soin excellent du patient, la collaboration avec les médecins référents et l’engagement dans la formation des jeunes, notamment dans le domaine de la technologie robotique. Mon objectif est de contribuer à un développement orienté vers l’avenir pour la chirurgie au KSA.”
Sa nomination représente non seulement une étape importante pour l’institution, mais aussi un accomplissement remarquable pour la communauté albanaise en Suisse, confirmant une fois de plus la contribution des médecins d’origine albanaise au système de santé suisse.
Lors des élections locales du 12 octobre au Kosovo, la diaspora votera cette fois d’une manière différente.
Auparavant, après leur enregistrement, les électeurs vivant à l’étranger devaient télécharger le bulletin de vote et les autres documents électoraux, les insérer dans des enveloppes, puis les envoyer à l’adresse de l’institution concernée, rapporte albinfo.ch.
Désormais, la Commission électorale centrale (CEC) a annoncé que tous les citoyens du Kosovo qui s’enregistrent avec succès pour voter depuis l’étranger recevront par la poste un paquet contenant les bulletins de vote, dont le coût sera couvert par l’institution.
” La Commission électorale centrale, en vertu des modifications apportées à l’acte réglementaire sur l’enregistrement et le vote hors du Kosovo, enverra aux citoyens qui s’enregistrent pour voter un paquet avec les bulletins de vote “, a déclaré Valmir Elezi, porte-parole de la CEC.
Il a ajouté qu’il reste de la responsabilité des électeurs de retourner le paquet après avoir voté.
“Il est de la responsabilité des citoyens, des électeurs, de renvoyer le paquet avec le bulletin à l’adresse de la boîte postale de la CEC, soit au Kosovo, soit dans les boîtes postales de la CEC qui seront ouvertes dans divers pays du monde”, a précisé Elezi.
La diaspora pourra s’enregistrer via la plateforme électronique de la CEC ou par courrier, en envoyant leur demande à la boîte postale de la CEC au Kosovo. La période d’enregistrement de la diaspora commencera le 23 juillet et se terminera le 29 août 2025.
Entre-temps, le vote de la diaspora sera possible entre le 17 septembre et le 11 octobre.
Contrairement aux élections parlementaires du 9 février où le vote de la diaspora avait également été permis dans les représentations diplomatiques à travers le monde, une telle disposition n’est pas prévue par la loi électorale pour les élections des maires, écrit albinfo.ch.