Comment prévenir la marginalisation progressive? Du racisme? Parlons-en

La marginalisation se fait habituellement de façon insidieuse. Des mots, des attitudes, des exclusions qui conduisent à diverses formes de discriminations pouvant devenir systématiques. Faut-il à chaque fois parler de racisme ? N’est-ce pas occulter la multiplicité des causes individuelles et structurelles, des peurs, des amalgames, voire de la désinformation ? Prétendre à un égalitarisme abstrait n’a-t-il pas l’inconvénient d’ignorer les difficultés multiples, mais aussi les richesses de la diversité ? Comment observer une marginalisation progressive, quand elle n’est pas encore, ou pas explicitement, du « racisme » ? Les deux années précédentes, nous avons traité des multiples discriminations, nous voulons cette fois mettre l’accent sur les facteurs positifs de prévention et de réhabilitation.

Invités :

Abra Konu, participante du « groupe des mamans », d’origine togolaise ;

Pierre Kastrioti Jashari, Photographe de l’enquête photographique de Jura bernois

2019- 2020, d’origine kosovar ;

Bashkim Iseni, Délégué à l’intégration de la ville de Lausanne

Vera Condé, Coordinatrice du service école-parents migrants, Villars-sur-Glâne

Patrice Meyer-Bisch, Observatoire de la diversité et des droits culturels, et Club

UNESCO, Fribourg

Animation: Greta Balliu, Observatoire de la diversité et des droits culturels

La Suisse et l’Autriche se félicitent de leur coopération en temps de crise

La présidente de la Confédération Simonetta Sommaruga a reçu le chancelier autrichien Sebastian Kurz en visite officielle en Suisse vendredi 18 septembre 2020. Les conseillers fédéraux Ueli Maurer et Alain Berset se sont joints à eux à l’occasion du déjeuner qui a eu lieu au domaine du Lohn. La présidente de la Confédération, le conseiller fédéral Ignazio Cassis et la conseillère fédérale Karin Keller-Sutter ont participé aux entretiens officiels.

Les discussions ont notamment porté sur la gestion de la pandémie de coronavirus, le climat, l’environnement, les relations bilatérales, la politique européenne et des questions internationales. Les deux parties se sont félicitées des bonnes relations qu’elles entretiennent. Celles-ci ont grandement facilité leur étroite coopération pendant les mois difficiles du printemps dernier. Les deux pays se sont notamment épaulés pour rapatrier leurs ressortissants bloqués à l’étranger.

La Suisse accorde une grande importance aux échanges avec l’Autriche et ses autres partenaires européens dans la lutte contre le coronavirus. Elle soutient les efforts de la présidence du Conseil de l’Union européenne et de la Commission européenne, qui visent à améliorer la coordination des règles en matière de quarantaine au niveau du continent. La délégation suisse a souligné que la qualité de la coopération pendant la crise était de bon augure pour la recherche de solutions pragmatiques dans les relations entre la Suisse et l’Union européenne.

Les pays alpins sont particulièrement touchés par le changement climatique

A l’occasion des échanges sur l’environnement et les transports, la présidente de la Confédération a rappelé la nécessité de développer le transfert du trafic de marchandises de la route au rail afin de protéger les Alpes. La Nouvelle ligne ferroviaire à travers les Alpes (NLFA) et les trois tunnels de base (Lötschberg, Saint-Gothard, Ceneri) sont un atout pour la compétitivité du rail. La présidente de la Confédération a en outre annoncé que l’année prochaine elle utiliserait la présidence de la Convention alpine pour organiser une rencontre des ministres des transports et de l’environnement des pays alpins et aller de l’avant dans la protection du climat et des Alpes. L’Autriche et la Suisse, pays alpins, sont particulièrement touchées par le changement climatique.

Les membres du Conseil fédéral ont exposé au chancelier Kurz les prochaines décisions de la Suisse en matière de politique européenne. La politique migratoire européenne a également été abordée. Les deux parties se sont notamment entretenues de la future réforme du système Dublin prévue par la Commission européenne et dont la Suisse soutient le principe.

Après la rencontre au Lohn, le chancelier Kurz rencontrera vendredi après-midi le chancelier de la Confédération Walter Thurnherr avec lequel il s’entretiendra du fonctionnement des Etats fédéraux en situation de crise.

Lesbos : la Suisse fournit une aide sur place et participe à l’accueil de mineurs non accompagnés

Après le vaste incendie qui a dévasté le camp de transit de Moria, sur l’île grecque de Lesbos, dans la nuit du 9 septembre 2020, la Suisse a immédiatement réagi et proposé une aide humanitaire au gouvernement grec. En plus de l’aide sur place, la Suisse participe à l’accueil de 400 mineurs non accompagnés. Le SEM envisage la prise en charge d’une vingtaine d’enfants et de jeunes en provenance de ce camp. À ce stade, une répartition de l’ensemble des migrants de Moria n’est pas prioritaire au niveau de l’UE. Le Conseil fédéral a été informé de l’état de la situation lors de sa séance du 11 septembre 2020.

La situation reste confuse sur l’île de Lesbos après que les flammes ont ravagé les structures de Moria. L’ampleur exacte des dommages n’est pas encore connue, mais il est probable qu’une grande partie du camp est détruite ou qu’elle sera du moins inhabitable pour une longue période. La Confédération suit avec inquiétude l’évolution de la situation et les départements concernés se coordonnent en continu. La Suisse est en contact bilatéral étroit avec la Grèce et discute avec l’Union européenne.

Priorité à l’aide sur place

La priorité est actuellement à la fourniture d’une aide humanitaire sur place. Il s’agit avant tout de garantir sans délai l’hébergement, la prise en charge et la protection des migrants. De premiers contacts ont eu lieu avec les autorités grecques compétentes dès les premières heures du matin du 9 septembre 2020.

En accord avec les autorités grecques, le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) envoie près d’une tonne de matériel d’aide. Un avion du Service de transport aérien de la Confédération décolle pour Athènes ce vendredi 11 septembre 2020 dans l’après-midi, avec à son bord des équipements demandés par les autorités grecques (sacs de couchage, matelas, réservoirs d’eau, ustensiles de cuisine et autre matériel de secours). Deux spécialistes du corps d’aide humanitaire font également le déplacement. Afin de pouvoir répondre aux besoins les plus pressants des personnes affectées par l’incendie, le DFAE met en outre à disposition, au titre de l’aide humanitaire, une somme pouvant atteindre un million de francs.

Évacuation de 400 mineurs non accompagnés

Après cet incendie, 400 mineurs non accompagnés se retrouvent dans une situation très délicate. Ces enfants et ces jeunes particulièrement vulnérables doivent être évacués de toute urgence et accueillis dans d’autres pays européens. L’UE, sous présidence allemande, coordonne les travaux à cette fin. Le SEM, en réponse à une demande informelle de l’Allemagne, envisage une participation de la Suisse à ces efforts et la prise en charge d’une vingtaine de mineurs. À ce stade, une répartition de l’ensemble des migrants de Moria n’est pas prioritaire au niveau de l’UE.

Engagement suisse en Grèce depuis plusieurs années

La Suisse apporte son soutien à la Grèce depuis plusieurs années. Dans le domaine humanitaire, elle soutient des activités tendant à améliorer la situation des migrants, des requérants d’asile et des réfugiés sur les îles grecques, et vise également à venir en aide à la population grecque locale. Dans le domaine de l’asile, le SEM a débloqué en avril 2020 des moyens supplémentaires à hauteur de 1,1 million de francs en faveur de projets d’organisations d’aide destinés avant tout aux enfants et aux jeunes des camps sur les îles grecques de la mer Égée. Ces moyens servent aussi à financer des mesures immédiates pour lutter contre la propagation du coronavirus dans les structures d’hébergement. La Suisse a par ailleurs d’ores et déjà accueilli cette année, en provenance de Grèce, 52 requérants d’asile mineurs non accompagnés qui avaient des liens familiaux en Suisse. Cet engagement sera poursuivi.

Parallèlement à ce soutien, la Suisse s’engage résolument depuis plusieurs années au niveau européen pour une réforme durable du système de Dublin, le but étant de parvenir à une répartition plus équitable des responsabilités dans le domaine de l’asile et à un renforcement de la solidarité. La Commission européenne a annoncé pour 2020 la présentation du Pacte européen sur la migration et l’asile, dont il est prévu qu’il contienne de nouvelles propositions et permette de relancer la discussion sur une réforme de Dublin.

Coronavirus : pas de quarantaine pour les personnes des régions frontalières

Lors de sa séance du 11 septembre 2020, le Conseil fédéral a adopté les règles de quarantaine concernant les voyageurs arrivant en Suisse des pays voisins. Pour ces pays, seules les régions présentant un taux de contamination au-dessus de la valeur limite seront portées sur la liste des États et des territoires présentant un risque élevé d’infection, et non le pays tout entier. Les régions frontalières peuvent être exclues de la liste. Ainsi, le Conseil fédéral tient compte aussi bien de la prévalence en forte hausse selon les endroits que de l’étroite interdépendance des régions frontalières. La modification d’ordonnance entre en vigueur le 14 septembre 2020. Dans le même temps, la liste des zones à risque est actualisée.

Depuis le 6 juillet 2020, toute personne qui entre en Suisse en provenance d’un État ou d’un territoire présentant un risque de contamination élevé doit observer dix jours de quarantaine. Cette mesure, prononcée par le Conseil fédéral, vise à prévenir autant que possible l’importation du coronavirus et sa propagation en Suisse. Le Conseil fédéral adopte aujourd’hui une approche régionale s’agissant des pays voisins. Pour ceux-ci, seules les régions fortement touchées seront portées sur la liste des États et des territoires présentant un risque élevé de contamination. Cette pratique est déjà bien établie dans plusieurs pays.

Exceptions pour les régions frontalières
Les régions frontalières des pays limitrophes peuvent être exclues de la liste. Cette approche différenciée permet au Conseil fédéral de tenir compte des échanges économiques, sociaux et culturels étroits qui caractérisent ces régions. Dans le même temps, le Conseil fédéral réagit à la prévalence en forte hausse qui sévit en Suisse et dans des pays voisins, et en particulier la France.

Depuis le mois de juin, les nouvelles contaminations ne cessent d’augmenter en Suisse. Alors qu’il y en avait 98 par semaine début juin, ce nombre est passé à 1844 à la fin août (soit 18 fois plus). En France, cette augmentation est encore plus forte : dans presque toutes les régions de France, les nouvelles infections sont nettement supérieures à la valeur limite de 60 pour 100 000 personnes (incidence sur deux semaines). Une augmentation supérieure à cette limite s’observe aussi dans certains Länder autrichiens et dans plusieurs cantons suisses.

Avec cette régionalisation, seules les personnes revenant des zones à risque sont tenues de se mettre en quarantaine, mais pas celles qui circulent dans un espace transfrontalier. Le Conseil fédéral table toujours sur la responsabilité individuelle pour l’application des règles. La population doit s’abstenir autant que possible de se rendre dans des zones à risque et se mettre en quarantaine au retour de telles régions. Les frontaliers sont aujourd’hui déjà exemptés de l’obligation de quarantaine.

Une majorité de cantons se sont prononcés en faveur de cette approche. Certains cantons craignent toutefois que cette exception pour les régions frontalières n’entraîne des charges supplémentaires et n’affaiblisse l’acceptation de l’obligation de quarantaine au sein de la population.

Exemptions de l’obligation de quarantaine
Sont désormais également exemptés de l’obligation de quarantaine les acteurs culturels et les sportifs revenant respectivement d’un événement ou d’une compétition, ainsi que les personnes ayant pris part à un congrès spécialisé. Il faut toutefois qu’un plan de protection spécifique soit élaboré et appliqué pour l’événement ayant lieu à l’étranger.

Les personnes qui, pour des raisons professionnelles ou médicales, doivent se rendre dans une zone à risque et ne peuvent pas reporter leur voyage sont également exemptées de l’obligation de quarantaine. Dans ce cas, il faut que le séjour à l’étranger ne dure pas plus de cinq jours et qu’un plan de protection soit élaboré et appliqué.

Enfin, le Conseil fédéral a aussi adapté les bases permettant de calculer les jours de quarantaine dans l’ordonnance COVID-19 Mesures dans le domaine du transport international de voyageurs. Les cantons peuvent ainsi prendre en considération les jours passés dans un pays ne présentant pas de risque de contamination élevé avant l’arrivée en Suisse, et réduire la durée de la quarantaine en conséquence.

Test de dépistage : la Confédération abaisse les tarifs
Lors de sa séance, le Conseil fédéral a également décidé de réduire de 95 à 82 francs le tarif des analyses diagnostiques de biologie moléculaire pour le SARS-CoV-2 (test PCR) et de 39 à 25 francs celui d’une analyse sérologique (test anticorps). Il a également précisé diverses procédures.

Coronavirus : la Suisse modifie sa pratique en matière d’entrée concernant les vols en transit

À partir du 31 août 2020, les passagers de vols en provenance d’un pays à risque ne pourront plus entrer en Suisse en transitant par un pays qui n’est pas jugé à risque. En revanche, ceux qui viennent d’un pays qui n’est pas considéré à risque peuvent entrer en Suisse même s’ils doivent faire escale dans un aéroport d’un pays à risque, à condition qu’ils ne quittent pas la zone de transit de cet aéroport. Les restrictions d’entrée en vigueur ont souvent été contournées en choisissant de transiter par certains aéroports.

Les citoyens suisses et les ressortissants de pays membres de l’UE ou de l’AELE peuvent entrer en Suisse depuis n’importe quel pays du monde en dépit du coronavirus. Selon le pays dans lequel ils ont séjourné, ils sont toutefois tenus, à leur entrée en Suisse, de respecter les prescriptions de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) en matière de quarantaine.

Les voyageurs au sein de l’espace Schengen et ceux en provenance des pays de l’UE non-membres de Schengen ne sont plus soumis à des restrictions d’entrée. La Suisse a progressivement assoupli ses restrictions en matière d’entrée à l’égard de ces pays depuis la mi-mai.

Par contre, la plupart des États qui ne font pas partie de l’espace Schengen restent sur la liste des pays à risque de l’ordonnance 3 COVID-19. L’entrée en Suisse en provenance de ces pays est en principe interdite jusqu’à nouvel ordre.

Prise en compte de l’aéroport de départ et non plus de l’aéroport de transit
Jusqu’ici, l’aéroport déterminant pour les passagers de vols en provenance d’un pays à risque était celui duquel partait le vol qui les amenait directement en Suisse. La liaison précédente n’était pas prise en compte. Par exemple, un ressortissant d’un État tiers qui embarquait aux États-Unis (pays à risque) et faisait escale au Canada pour se rendre à Zurich pouvait entrer en Suisse en respectant les prescriptions en matière de quarantaine, car le Canada était (et est toujours) un État tiers considéré comme ne présentant pas de risque au sens de l’ordonnance 3 COVID-19. Les États-Unis étant, eux, inscrits comme pays à risque, les passagers en provenance directe de Washington ou de Chicago ne pouvaient pas entrer en Suisse.

Dorénavant, ce sera le pays depuis lequel partent les voyageurs désireux d’entrer en Suisse qui sera déterminant. Les ressortissants d’États tiers qui atterrissent, par exemple, à Zurich à bord d’un vol en provenance des États-Unis ayant fait escale à Toronto ne pourront plus entrer en Suisse à partir du 31 août. Cette mesure vise à empêcher que les restrictions d’entrée soient contournées en choisissant l’aéroport de transit en fonction de la liste des pays à risque.

Le même principe s’applique dans le sens inverse : les passagers de vols en provenance d’un État tiers qui n’est pas considéré à risque (par ex. le Japon, l’Australie ou la Nouvelle-Zélande) peuvent entrer en Suisse même si, faute de vols directs, ils ont dû faire escale dans un aéroport d’un pays à risque (par ex. la Turquie). L’entrée en Suisse est alors possible pour autant qu’ils n’aient pas quitté la zone internationale de transit de cet aéroport et ne soient donc pas entrés dans ledit pays.

Produit intérieur brut au 2e trimestre 2020 : chute historique due à la pandémie

Le produit intérieur brut (PIB) de la Suisse a reculé de –8,2 % au 2e trimestre, après une baisse (révisée) de –2,5 % au trimestre précédent*. La pandémie de coronavirus et les mesures prises pour l’endiguer ont fortement limité l’activité économique indigène. Parallèlement, l’économie mondiale a plongé dans une profonde récession. En comparaison internationale, le repli du PIB suisse reste néanmoins relativement limité.

Au deuxième trimestre, le PIB de la Suisse a subi la plus forte baisse depuis le début de l’enregistrement des chiffres trimestriels en 1980. Au premier semestre 2020, le PIB a accusé une baisse cumulée de –10,5 %  par rapport au 4e trimestre 2019, soit avant la crise du coronavirus. Néanmoins, grâce à la structure sectorielle de l’économie suisse, le repli a été moins important en comparaison internationale.

Le secteur pharmaceutique, poids lourd de l’économie, est parvenu à accroître ses ventes et à empêcher ainsi un tassement encore plus marqué de l’ensemble de l’industrie manufacturière (–9,0 %). Par contre, les secteurs sensibles à la conjoncture, comme les machines et les métaux ou encore les instruments de précision et l’horlogerie, ont grandement souffert de la crise économique internationale. Les exportations de marchandises** (–9,4 %) ont par conséquent connu un net fléchissement.

C’est le secteur des services qui, au 2e trimestre, a été le plus durement touché par les mesures sanitaires prises pour faire face à la pandémie, comme en témoigne l’effondrement de la valeur ajoutée. Néanmoins, ici aussi, la structure de l’économie suisse a eu un effet stabilisateur en comparaison internationale. Car si la valeur ajoutée a marqué un repli exceptionnel dans l’hôtellerie-restauration (–54,2 %) et dans le secteur des transports et de la communication (–21,7 %), la part des services tournés vers le tourisme dans le PIB est plus faible en Suisse que dans la plupart des pays voisins. En outre, le recul de la valeur ajoutée dans le commerce (–3,6 %) a été relativement modéré. D’une part, le commerce de transit s’est considérablement accru. D’autre part, le commerce de détail a affiché une évolution relativement robuste, malgré les restrictions de voyage et la fermeture des établissements de restauration. Enfin, le secteur de la santé (–8,6 %) et les services proches des entreprises (–8,6 %) ont également accusé une forte baisse. Les exportations de services ont par conséquent considérablement régressé (–15,9 %).

Les mesures sanitaires prises pour enrayer la pandémie ont mis un sérieux coup de frein aux dépenses de consommation privée (–8,6 %). En raison de la fermeture des magasins et restaurants et d’autres restrictions, notamment dans les domaines de la santé et du voyage, les dépenses des ménages se sont inscrites en baisse dans la plupart des secteurs de consommation. D’autres canaux de distribution, comme le commerce en ligne, n’ont que partiellement compensé les pertes. Les investissements dans la construction (–4,0 %) et les investissements en biens d’équipement (–11,7 %) ont eux aussi essuyé un fort repli. Quant à la consommation publique, elle n’a connu qu’une hausse marginale (+0,2 %). La demande intérieure finale a ainsi enregistré un recul historique (–7,4 %), avec pour corollaire une chute des importations de marchandises*** (–14,3 %) et de services (–22,2 %).

admin.ch

 

Rita Ora adresse un message pour le Kosovo

L’artiste mondialement connue Rita Ora, ambassadrice d’UNICEF UK et d’origine du Kosovo, a adressé un message à tous les citoyens du Kosovo leur faisant appel à respecter les mesures de protection contre le virus COVID-19.

“Je suis triste de voir qu’autant de personnes au Kosovo sont touchés par le coronavirus » dit Rita dans le message vidéo que vous trouvez dans le lien ci-dessous. « Je porte mon masque même en dehors de chez moi et ce dans le but de retourner au Kosovo et de fêter tous ensemble la fin de ce virus » poursuit-elle.

Elle a demandé à chacun de respecter les mesures de protection contre le COVID-19, à savoir :

Porter le masque ;

Garder la distanciation sociale ;

Faire attention à son hygiène

Le bureau de l’UNICEF, en collaboration avec USAID au Kosovo ont lancé appel à chacun au Kosovo de respecter les gestes barrières et de protéger les enfants du Kosovo aujourd’hui afin qu’ils puissent briller demain comme des stars mondiales.

Pour Chaque Enfant !

 

L’Albanie dans la liste des pays à risque

Le Conseil fédéral a adapté la liste des États et des territoires présentant un risque élevé d’infection, avec effet au 20 août 2020 à 0 h. Parmi les ajouts figurent notamment l’Albanie, les Baléares et la Belgique.

Quarantaine obligatoire : liste des États et des territoires

Les États et territoires concernés sont définis dans l’ordonnance COVID-19 mesures dans le domaine du transport international de voyageurs. Cette liste est régulièrement actualisée.

Supprimés de la liste à compter du 20 août 2020 : Arabie saoudite, Guinée équatoriale, Sao Tomé-et-Principe, Serbie et Singapour.

Les États et territoires rajoutés sont en gras.

 Liste en vigueur lors de l’entrée en Suisse à dater du 20 août 2020

  • Afrique du Sud
  • Albanie
  • Andorre
  • Argentine
  • Arménie
  • Aruba
  • Bahamas
  • Bahreïn
  • Belgique
  • Belize
  • Bolivie
  • Bosnie et Hérzegovine
  • Brésil
  • Cabo Verde
  • Chili
  • Colombie
  • Costa Rica
  • El Salvador
  • Équateur
  • Espagne y compris les Îles Baléares (sans les Îles Canaries)
  • Eswatini (Swaziland)
  • États-Unis (y compris Porto Rico et les Îles Vierges des États-Unis)
  • Gibraltar
  • Guam
  • Guatemala
  • Inde
  • Honduras
  • Îles Féroé
  • Îles Turques-et-Caïques
  • Irak
  • Israël
  • Kazakhstan
  • Kirghizistan
  • Kosovo
  • Koweït
  • Luxembourg
  • Macédoine du Nord
  • Maldives
  • Malte
  • Mexique
  • Moldova
  • Monaco
  • Monténégro
  • Namibie
  • Oman
  • Panama
  • Pérou
  • Qatar
  • République dominicaine
  • Roumanie
  • Sint Maarten
  • Suriname
  • Territoire palestinien occupé

bag.admin.ch

 

Connaître Gjakova avec Shqipe

Shqipe Mula

Profession: professeur de tourisme-hôtellerie, Gjakova

En 2015, Shqipe a achevé avec succès une formation de guide et depuis, c’est devenu son deuxième métier. Son attachement à l’héritage culturel est bien plus profond puisqu’elle vient d’une famille qui a gardé la forme originelle de l’artisanat du plis – le fez albanais. Pour Shqipe, cet élément familial, accouplé au respect des autres valeurs historiques, culturelles, naturelles et archéologiques du pays, complète le long chemin de sa préparation pour exercer aujourd’hui le métier de guide.

Connaître Gjakova avec Shqipe

“Venir de Gjakova veut dire ne pas résister à la grandeur du Grand Bazar (Çarshia e Madhe) explique Shqipe, qui met en œuvre son travail de guide dans la région de Gjakove, d’où elle est originaire également. La visite du Grand Bazar est l’une des parties les plus importantes du tour qu’elle dirige. Shqipe voudrait que tous les visiteurs voient et vivent Gjakova comme elle-même la voit et l’aime chaque jour de sa vie. « Chaque groupe de touriste ou visiteur possède sa particularité et les moments spontanés qui surviennent. L’une des plus belles choses est la proximité professionnelle que j’essaye de créer avec les touristes ou visiteurs afin qu’ils vivent Gjakova ». Etant professeure de matières professionnelles de l’hôtellerie et le tourisme en école secondaire, Shqipja encourage les jeunes à voir leur futur professionnel dans l’un des domaines du secteur du tourisme.

La passion pour le deuxième métier

Au Kosovo, le métier de guide est nouveau, ce qui rend difficile sa survie sur le marché. Shqipe fait partie du Conseil Exécutif et membre de l’association GuideKs qui dresse de fortes fondations pour le développement de cette profession au Kosovo. « J’espère que nous aurons des nouvelles positives très rapidement sur cet aspect. Je vais certainement continuer d’être guide touristique pour la ville de Gjakovë. J’accueillerai avec grand plaisir des groupes de touristes et de visiteurs et je ferai en sorte qu’ils aiment ma ville et mon pays » raconte Shqipe. Pour elle, le métier de guide touristique est l’un des meilleurs, des plus attirants et des plus divertissants qui soit.

Artikulli  është publikuar në magazinën albinfo.ch, numrin special të verës 2020 (Qershor-Korrik)

Connaître Vushtrri avec Egzona

Egzona Azemi

Profession : Ethnologue

Egzona exerce son activité de guide touristique dans la ville de Vushtrri depuis 2018. Son métier d’ethnologue complète joliment son activité de guide touristique avec un accent sur les monuments de l’héritage culturel dans sa ville. L’étude de la vie sociale et de la culture de la société a offert à Egzona plus d’espace pour transmettre et témoigner de la culture aux différents visiteurs. En 2015, elle a suivi une formation afin de pouvoir exercer son métier de guide touristique et c’est là qu’est née l’idée de croiser les deux professions.

Connaître Vushtrri avec Egzona

En tant que guide touristique de l’héritage culturel à Vushtrri, j’attends les visiteurs et les touristes près du Château de la ville. Je fais le tour du château en donnant des explications mais j’ai d’autres visites planifiées et je fais visiter les autres monuments et des lieux intéressants de la ville. Ainsi, la visite débute au Château, nous poursuivons ensuite vers le Hamam, le pont de Pierre et nous visitons les monuments religieux et culturels de la ville.

La ville de Vushtrri est petite mais se vante d’histoire et d’ancienneté importante donc le meilleur moment se fait après la visite de la ville, près du Pont de Pierre sans rivière, je raconte l’histoire du pont qui faisait office de liaison et de commerce entre les différentes tribus et plus grands pays anciens et moyenâgeux. C’est quasiment avec chaque groupe que nous visitons ce Pont/monument puisque c’est l’un des rares sous lequel ne coule pas de rivière et il représente un symbole unique pour la ville.

La passion pour le deuxième métier

Ce qui attire le plus Egzona dans ce deuxième métier de guide est la proximité qu’elle crée avec les gens et la possibilité de présenter et promouvoir le pays, les capacités et les connaissances en général. Pour Egzona, chaque moment avec les touristes et visiteurs est unique car chacun d’entre eux est différent et transmet une énergie différente. Les meilleurs moments sont les compliments qui récompensent ton travail. Elle désire souligner les cas où les touristes sont revenus accompagnés de leurs amis ou familles pour une deuxième visite.

 

 

 

 

Profession et passion : guide touristique dans ma ville

Nora Arapi Krasniqi

Profession : architecte conservateur/restauratrice

Nora développe son activité de guide touristique dans la ville de Prizren depuis 2014. Sa profession d’architecte conservateur/restauratice et son travail dans le domaine de l’héritage culturel constituent un point de départ important et un beau croisement avec son deuxième métier de guide touristique. Durant son engagement en 2009 pour la rédaction du livre-guide Prizren In Your Pocket, Nora s’est concentrée sur le rôle important du tourisme culturel. Ses connaissances professionnelles au niveau de l’interprétation de l’héritage culturel l’aident dans son travail de guide touristique.

Prizren (Foto Arben Llapashtica)

Connaître Prizren avec Nora

La visite de la ville se fait principalement à pied et elle débute au Pont de pierre (Ura e Gurit) où se déroule une présentation de Prizren, un résumé du développement historique et des caractéristiques de la ville telles que : les langues locales, l’harmonie religieuse et la diversité culturelle. Le premier arrêt se fait à l’Église Catholique Zonja Ndihmëtare. S’ensuit une flânerie sur la place Shadërvan. On s’arrête ensuite à l’Église Orthodoxe Shën Gjergji et les deux petites chapelles. La prochaine étape est la Fontaine de la place Shadërvan suivie de la Mosquée Sinan Pasha. La visite se poursuit dans la partie moderne du centre historique où est présentée la période et les développements de la ville durant la deuxième moitié du 20ème siècle. Plus tard, l’échappée continue vers le Complexe Marashi pour revenir au Complexe de la Ligue Albanaise de Prizren. Vient ensuite le tour du Hamam de Gazi Mehmed Pasha, La Teqe Halveti, la route des Forgerons avec un dernier arrêt au Kino Lumbardh. Dans les cas où une activité culturelle a lieu au cinéma Lumbardh, on y participe en général avec les visiteurs. Ceci est l’un des itinéraires en demi-journée qui est dans la plupart des cas demandé par les visiteurs. Toutefois, dépendamment du temps et de leur intérêt, des lieux tels que le Château de Prizren, le musée archéologique, la tour de l’horloge et l’Eglise Shën Premta peuvent s’ajouter à la liste.

La passion pour le deuxième métier

« La présentation des caractéristiques du lieu, la connaissance de personnes d’autres pays et formations, des questions difficiles posées par les visiteurs et qui m’aident moi aussi à redécouvrir les trésors de mon pays. Voilà certains des éléments principaux qui me donnent du plaisir durant mon travail » indique Nora. Elle ajoute qu’elle poursuivra ce deuxième métier tant qu’elle en aura la possibilité car elle aime les nouvelles rencontres avec des gens différents qui veulent connaître le Kosovo.

En Janvier 2020, Nora a présenté les richesses de Prizren au Haut Représentant de l’Union Européenne, Josep Borell, durant la visite de ce dernier au Kosovo. Nora explique qu’il avait démontré un grand intérêt pour les locaux de filigrane et l’artisanat traditionnel. Borell a également fait part d’une grande admiration pour les produits locaux.

 

Les grandes manifestations à nouveau autorisées dès octobre à des conditions strictes et sous réserve d’autorisation

Lors de sa séance du 12 août 2020, le Conseil fédéral a décidé d’autoriser à nouveau les manifestations de plus de 1000 personnes à compter du 1er octobre 2020, à condition de respecter des mesures de protection sévères et d’obtenir l’autorisation des autorités cantonales. Pour la délivrer, les cantons devront tenir compte de leur situation épidémiologique et de leurs capacités de traçage des contacts. Avec cette décision, le Conseil fédéral entend empêcher une dégradation de la situation épidémiologique, tout en tenant compte des besoins de la population et des intérêts économiques des associations sportives et des organisateurs de manifestations culturelles.

Le Département fédéral de l’intérieur (DFI), en collaboration avec les cantons et les autres départements fédéraux compétents, est chargé de définir d’ici au 2 septembre des critères d’autorisation uniformes applicables à toutes les grandes manifestations, qu’elles soient sportives, culturelles ou religieuses par exemple. Ces critères serviront de garde-fous complémentaires aux mesures habituelles de distance et d’hygiène, et pourront s’appuyer sur les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et de la task force scientifique de la Confédération. Concrètement, il faudra obtenir une autorisation du canton concerné pour organiser une manifestation, autorisation que le canton peut refuser en fonction de sa situation épidémiologique et de ses capacités de traçage des contacts.

Pour rappel, les manifestations de plus de 1000 personnes sont interdites en Suisse depuis le 28 février 2020. Cette interdiction est l’une des mesures centrales qui ont permis de réduire le nombre de personnes infectées par le coronavirus. En vigueur jusqu’au 31 août, elle a été prolongée aujourd’hui jusqu’à la fin du mois de septembre. Cette prolongation donne aux cantons le temps de définir le régime d’autorisation et de renforcer si nécessaire leurs capacités de traçage des contacts.

Avec cette décision, le Conseil fédéral entend empêcher une dégradation de la situation épidémiologique, tout en tenant compte des intérêts économiques et des besoins de la population, par exemple l’accès à une vie culturelle et à une offre sportive diversifiées. Les grandes manifestations ne présentent pas toutes les mêmes risques ; certaines permettent de respecter dans une large mesure la distance minimale de sécurité.

Port du masque obligatoire dans les avions

Le Conseil fédéral a également décidé d’imposer le port du masque dans les avions à partir du 15 août. Le port du masque est déjà obligatoire dans les transports publics depuis le 6 juillet. Cette nouvelle mesure concerne tous les vols de ligne et les vols charters au départ ou à destination de la Suisse, indépendamment de la compagnie aérienne.

Exemption de quarantaine pour les diplomates

Les diplomates étrangers sont exemptés de quarantaine lorsque leur entrée en Suisse est nécessaire au bon fonctionnement des ambassades. Désormais, cette exemption sera aussi valable pour les diplomates suisses qui se rendent en Suisse pour raisons de service.

Crédit supplémentaire pour financer la gestion de la pandémie

La gestion de la pandémie de COVID-19 a entraîné des dépenses supplémentaires pour l’Office fédéral de la santé publique (OFSP), par exemple pour les campagnes de communication, la gestion des lignes téléphoniques et le développement de l’application SwissCovid. Pour couvrir ces frais, le Conseil fédéral demande un crédit supplémentaire de 31,6 millions de francs pour 2020.

Découvre Gjeravica avec Arineta Mula!

Le pic de Gjeravica s’élève à 2,658 mètres. J’ai commencé à aimer le Kosovo plus intensément quand j’ai gravi cette montagne. Gjeravica est

la deuxième plus haute montagne des Bjeshket e Nemura, les «Montagnes Maudites» , nom qui attire l’attention et qui est une maison pour nous tous.

Il exsite plusieurs façons de gravir Gjeravica. Chacune d’elles montre des vues de la nature. L’une d’entre elles est le départ de la Fosse d’Erenik, route qui est passable par voiture en moins d’une heure par Junik.

C’est un terrain de difficulté moyenne. Un sentier très adapté, où chaque pas que tu poses semble facile et la vue des forêts et paysages verts autour de toi t’inspire et te pousse à ne pas t’arrêter car très rapidement, sans trop d’efforts, tu te retrouveras audessus de ces paysages.

La montagne et le lac peuvent exister l’un sans l’autres. Mais si ils sont proches l’un de l’autre, ils créent un miracle. La fraîcheur de la marche vers la montagne est embellie par le Lac qui se trouve sous le Pic de Gjeravica à 2,200 mètres, où se trouve également la source du fleuve Ereniku qui se verse dans le Plateau de Dukagjini.

Impossible à dire mais alors que tu marches sur le dernier sentier, les jambes ne résistent pas au grand désir d’aller encore plus haut. Quand tu vois un grand rocher sur le pic, alors tu comprends que tu as atteint le plus haut sommet du Kosovo.

Environ quatre heures de marche. En plus des beautés du Kosovo, tu aperçois les chaines de montagne d’Albanie et du Mon- ténégro. Lorsqu’il fait beau, tu peux voir les

«Montagnes Maudites». Cellesci sont très abruptes et offrent une vue sur la plus hau- te montagne d’Albanie «Mali Jezercë». Entre les pays, on remarque les frontières crées par les montagnes qui semblent s’embrasser. Une maison pour tous.

Si vous désirez vivre quelque chose d’unique, alors vous devez grimper au sommet de Gjeravica.

Montbalkans

Foto: PPSE Kosova

 

Les aventures dans la nature pour tout le monde!

Marche dans la nature, le kayak, le cam- ping, le cyclisme montagneux, la marche dans la neige (snowshoeing), skitouring. Il ne te reste qu’à choisir. Les régions préf- rées sont les Alpes albanaises et les montagnes du Sharr avec des activités proposées au Kosovo, en Albanie, Monténégro et Macédonie du Nord.

supercampers

Le cyclisme et le Kayak sur le Drini i Bardhë

Le centre de Prizren n’est pas la seule attraction de la ville. Tu peux explorer notre partie préférée du Drini i Bardhë – le Canyon de Nashec. Nous parton du centre de Prizren à vélo pour 30 à 40 minutes. La route est pittoresque et tranquille. À Nashec nous faisons du kayak à travers le Canyon pendant 1-2 heures. Retour à Prizren par le même chemin. Ce fortfait comprend : un guide, un vélo avec casque, le kayak, les pagaies et le gilet de sauvetage.

supercampers

Randonnée dans le Parc National Sharri

Saviez-vous que les montagnes du Sharr s’étendent sur la frontière Kosovo-Macédoine du Nord et touchent également l’Albanie ? Durant cette visite d’une jour- née, nous pourrons voir des paysages du Kosovo et de très beaux lacs de la Macédoine du Nord. Le départ se fait de Prizren, nous voyageons 30 à 40 minutes jusqu’à la pierre noire (Guri i Zi). De là débute la ran- donnée (hiking) d’une durée de 4 heures (aller et retour) pour le pic de Skarpa où nous nous reposerons et profiterons de la nature. Retour à Prizren à vélo. Ce forfait comprend un guide, un vélo tout terrain avec casque et le transport jusqu’au Guri i Zi. (Zaplluxhë, Dragash)

Supercampers 

Foto: PPSE Kosova

 

entrée en Suisse des partenaires de vie originaires d’États tiers de nouveau autorisée à partir du 3 août prochain

Le 20 juillet 2020, le Conseil fédéral a levé toutes les restrictions d’entrée liées au coronavirus pour douze premiers États non membres de l’UE/AELE. L’entrée en Suisse des ressortissants de tous les autres pays tiers en vue d’un séjour de courte durée ne restera possible que dans des cas exceptionnels. À partir du 3 août prochain, les personnes dont le partenaire de vie réside en Suisse pourront de nouveau entrer sur le territoire helvétique, pour autant qu’elles parviennent à prouver leur relation. Les personnes originaires d’États ou de zones présentant un risque élevé d’infection seront, pour leur part, soumises à une obligation de quarantaine.

Conformément à l’ordonnance COVID-19, quiconque est marié à une personne vivant en Suisse, vit en partenariat enregistré avec une telle personne ou a des enfants mineurs avec elle est considéré comme un cas de rigueur et donc exempté des restrictions d’entrée liées au coronavirus. À partir du 3 août, cette disposition pourra également être invoquée par les personnes entretenant une liaison amoureuse ou une autre relation étroite de partenariat avec une personne vivant en Suisse, même si elles ne sont pas mariées, ne vivent pas en partenariat enregistré et n’ont pas d’enfants mineurs ensemble.

Condition : le partenariat doit exister depuis longtemps et être prouvé.
Les intéressés doivent être munis d’une invitation de la personne vivant en Suisse. Ils doivent également prouver, d’une part, que leur partenariat existe depuis longtemps et a été régulièrement entretenu, d’autre part, qu’ils ont rencontré leur partenaire en Suisse ou à l’étranger au moins une fois avant l’introduction des restrictions d’entrée. Outre l’invitation écrite accompagnée d’une copie du passeport suisse ou du titre de séjour, les preuves peuvent revêtir la forme d’un certificat de partenariat dûment signé par les deux parties, d’un échange de lettres ou de courriels, de billets d’avion, de photographies ou de copies des cachets d’entrée et de sortie apposés dans les passeports.

Les représentations suisses à l’étranger peuvent délivrer des visas aux ressortissants d’États soumis à l’obligation de visa si ces conditions et toutes les autres conditions d’entrée sont remplies. S’agissant des autres ressortissants, elles peuvent délivrer une attestation si leur entrée en Suisse ne saurait autrement être autorisée. Il est recommandé aux personnes concernées d’entrer directement en Suisse, le transit par d’autres pays n’étant pas garanti. Une fois le séjour terminé, le départ de l’intéressé dans les délais doit être sûr et réalisable. Toutes les personnes entrant en Suisse en provenance d’États ou de zones présentant un risque élevé d’infection sont soumises à l’obligation de quarantaine, même si leur entrée sur le territoire helvétique est autorisée.

La Confédération émet un avertissement pour la canicule

Une vague de chaleur est attendue en plaine au Sud des Alpes, dans la plaine du Rhône du Valais et dans la région de Genève jusqu’à samedi soir – avec des tempéra-tures maximales s’élevant jusqu’à 38° Celsius pendant la phase la plus intense, ven-dredi et samedi. Il fera également très chaud en Suisse alémanique. Pour certains groupes de population, les températures élevées peuvent présenter un risque pour la santé.

Situation actuelle

Sur le flanc ouest d’un anticyclone centré sur la mer Méditerranée, le courant de sud-ouest entraîne de l’air très chaud d’origine subtropicale vers le Sud des Alpes et la partie sud de la Suisse romande.

Prévisions

Sur le versant sud des Alpes, la température maximale atteint 33 degrés mercredi, l’indice de chaleur dépasse le seuil d’alerte de 90. À partir de jeudi, l’anticyclone sur la Méditerranée s’intensifiera et s’étendra à toute la région alpine. Cela provoquera une nouvelle augmenta-tion de la température dans tout le pays. Pendant cette phase plus intense de l’événement, de vendredi midi à samedi soir, la température maximale en plaine au Sud des Alpes attein-dra 34 à 36 degrés avec une humidité relative de 35 à 45 %. Pendant la nuit, la température minimale se situera entre 20 et 23 degrés Celsius, probablement même un peu plus au cœur des villes. À partir de dimanche après-midi, l’activité orageuse devrait augmenter avec l’arrivée d’une masse d’air un peu plus frais. Cela devrait mettre fin à la vague de chaleur de cinq jours.

À partir de jeudi, la canicule touchera également le bassin lémanique et la plaine valai-sanne. Elle devrait se terminer samedi soir avec l’arrivée d’une perturbation orageuse. Bien que la vague de chaleur soit un peu plus courte dans ce cas, elle sera très intense : la tem-pérature maximale vendredi et samedi se situera entre 36 et 38 degrés et en fin de nuit, la température ne baissera pas en dessous de 18 à 22 degrés. Dans les villes, la température minimale restera probablement un peu plus élevée.

Il n’y aura pas d’alerte canicule pour la Suisse alémanique car l’air sera trop sec jeudi, ce qui signifie que la valeur seuil utilisée par MétéoSuisse pour un avertissement de canicule de degré 3 (indice de chaleur de 90 ou plus sur au moins trois jours consécutifs) ne sera pas atteinte, même s’il fera très chaud, en particulier vendredi et samedi.

Comportement en cas de canicule

C’est la saison des vacances, et de nombreuses personnes séjournent dans les régions tou-ristiques du Tessin, du Valais et du lac Léman. Lors de notre fête nationale, samedi, de nombreuses personnes seront en plein air dans toute la Suisse.

Des températures élevées peuvent avoir des effets sur la santé et diminuer les perfor-mances physiques et intellectuelles. Parmi les groupes à risque se trouvent avant tout les personnes âgées, les malades (chroniques), les femmes enceintes, ainsi que les enfants en bas âge. Ils nécessitent une attention accrue et des soins, si nécessaire.

Les recommandations les plus importantes pour se protéger de la chaleur sont :

  • Eviter les activités physiques au plus chaud de la journée
  • Maintenir les habitations et le corps le plus frais possible
  • Boire beaucoup d‘eau (au moins 1.5 litre par jour)
  • Prendre des repas froids, rafraîchissants
  • Compenser la perte de sel pendant et après les activités sportives

En cas de symptômes, comme par exemple un pouls plus élevé, des faiblesses, maux de tête, confusion, vertiges, nausée ou diarrhée, il faut prendre des mesures : étendre la per-sonne concernée et refroidir son corps. Si elle est consciente, lui faire absorber de l’eau fraîche. Si ces mesures n’entraînent pas d’amélioration, il faut rechercher une aide médi-cale.

Passerons-nous nos vacances au pays ? Telle est la question.

Aujourd’hui encore, quatre mois après le début de la pandémie de Coronavirus, cette dernière continue de conditionner et de dérégler notre vie quotidienne. Actuellement, en plus de son impact direct sur les personnes touchées par le Covid-19, cette pandémie affecte aussi nos vacances. Alors, irons-nous en vacances au pays cette année ? Telle est la question. Cette préoccupation est donc au cœur du nouveau numéro de notre magazine, albinfo.ch, édition juillet-août 2020.

Malgré les problèmes évidents posés par la pandémie et étant donné qu’il est publié avant la saison des vacances, ce numéro ne manquera pas de proposer des offres de vacances d’été pour le Kosovo et l’Albanie. Une large partie de cette édition est en effet consacrée à des idées de vacances. Un dossier d’une trentaine de pages, en trois langues, nommé « Tendances 2020 – idées de vacances d’été au pays d’origine » est dédié à l’offre touristique au Kosovo.

De plus, nous avons dressé le portrait de plusieurs de nos compatriotes en Suisse qui se sont exprimés sur le dilemme actuel de partir en vacances dans les Balkans ou de rester en Suisse. Dans une ambiance d’insécurité créée par la pandémie, certains d’entre eux préfèrent passer les vacances en Suisse ou dans l’un de ses pays voisins. Mais d’autres sont décidés à « défier » le risque et la peur et de partir au pays.

Un « problème » est étroitement lié aux vacances au pays est celui des mariages et des autres cérémonies. En effet, ces festivités attirent habituellement un grand nombre de compatriotes de Suisse vers le Kosovo, la Macédoine du Nord ou l’Albanie. Ainsi, plusieurs articles de cette édition auront pour thème les mariages et traiteront de la question s’ils doivent se dérouler ou non au vu des conditions sanitaires actuelles.

En parcourant les pages du 4ème numéro 2020 de notre revue, vous pourrez également lire d’autres sujets de l’actualité de la diaspora albanaise, principalement de Suisse ainsi que des présentations et des portraits de personnalités qui marquent notre communauté .

Nouveau coronavirus : recommandations pour les voyageurs

De nombreux pays, dont la Suisse, adaptent leurs règles d’entrée à la situation épidémiologique. En Suisse, à partir du 6 juillet 2020, le port du masque sera obligatoire dans tous les transports publics. Par ailleurs, les personnes entrant en Suisse en provenance de certaines régions doivent se mettre en quarantaine.

État au : 2.7.2020

Entrée en Suisse
Voyager de Suisse à l’étranger
Entrée en Suisse

Quarantaine pour les personnes entrant en Suisse : Ordonnance et liste des États et zones

Questions-réponses : quarantaine pour les voyageurs entrant en Suisse

Infoline pour les personnes se rendant en Suisse: +41 58 464 44 88 (tous les jours, 6–23 h)
Dispositions en matière d’entrée

Depuis mi-juin, le nouveau coronavirus a connu une recrudescence en Suisse après que des personnes infectées sont entrées dans le pays en provenance d’États de l’espace Schengen et hors Schengen. Par conséquent, à compter du lundi 6 juillet 2020, toute personne franchissant la frontière depuis certaines régions doit se mettre en quarantaine durant dix jours. L’OFSP tient une liste des régions en question, qu’il actualise régulièrement. Les personnes concernées seront informées de façon ciblée dans les avions, les autocars et aux frontières. Par ailleurs, les compagnies d’aviation et d’autocars sont tenues de refuser d’embarquer les voyageurs malades.

Avant de partir, consultez le site internet du Secrétariat d’État aux migrations (SEM). Vous y trouverez des réponses aux questions concernant les restrictions d’entrée et les exceptions, la libre circulation des personnes et la suspension de l’octroi de visas.

Liste des États et zones présentant un risque élevé d’infection
État au : 2.7.2020

Afrique du Sud
Arabie saoudite
Argentine
Arménie
Azerbaïdjan
Bahreïn
Bélarus
Bolivie
Brésil
Cabo Verde
Chili
Colombie
États-Unis
Honduras
Irak
Israël
Kosovo
Koweït
Moldova
Macédoine du Nord
Oman
Panama
Pérou
Qatar
République dominicaine
Russie
Sahara occidental
Serbie
Suède
Îles Turques-et-Caïques

Aéroports en Suisse

Les passagers aériens en provenance de l’étranger peuvent entrer en Suisse par les aéroports de Zurich, de Genève et de Bâle et, depuis le 15 juin, par les aéroports régionaux. Vous y recevrez des informations sur la manière de vous protéger d’une infection au nouveau coronavirus. À l’aéroport de Bâle, vous avez l’obligation de porter un masque d’hygiène, conformément aux règles en vigueur en France.

Règles et consignes à respecter en Suisse
À partir du 6 juillet 2020, le port du masque sera obligatoire dans tous les transports publics.
Observez les règles d’hygiène et de conduite en vigueur en Suisse. Dans les établissements publics comme les restaurants, les magasins et les musées, vous devez suivre les prescriptions des plans de protection qui y sont en vigueur. Vous recevrez sur place des informations à ce propos.

Vous présentez des symptômes de maladie après votre entrée en Suisse ? Prenez-les au sérieux et suivez les consignes données sur la page « Isolement et quarantaine ». C’est la meilleure façon de vous protéger et de protéger les autres.

Retour des citoyens suisses
Le site internet du DFAE répond aux questions concernant le retour en Suisse.

Début de la page
Voyager de Suisse à l’étranger
Recommandations liées au nouveau coronavirus
Nous vous recommandons de renoncer aux voyages à l’étranger qui ne sont pas nécessaires. Depuis le 15 juin, cette recommandation ne concerne plus les voyages vers les pays de l’espace Schengen et la Grande-Bretagne. Cela ne signifie pas pour autant que ces pays lèvent simultanément leurs restrictions de voyage.

En raison de la lutte contre le nouveau coronavirus, il est devenu plus difficile de planifier des voyages à l’étranger. Chaque pays a émis ses propres prescriptions d’entrée. Certains pays continuent de garder leurs frontières fermées aux voyageurs. D’autres les ouvrent progressivement, parfois seulement pour des groupes ou des raisons définis, parfois sous certaines conditions comme une quarantaine obligatoire, une autosurveillance de l’état de santé ou, dans de rares cas, un résultat négatif au test du COVID-19. Les contrôles à la frontière sont également traités différemment. Un principe s’applique à tous les pays :
En raison de l’évolution de l’épidémie, les prescriptions réglant l’entrée dans le pays peuvent changer très rapidement. Informez-vous auprès de l’ambassade ou du consulat de votre pays de destination si vous pouvez y entrer à la date voulue ou s’il y a de nouvelles dispositions en la matière.

Ne voyagez pas si vous vous sentez malade ou avez certains symptômes évoquant une infection au nouveau coronavirus. Restez chez vous et faites l’auto-évaluation coronavirus ou téléphonez à votre médecin.

Mesures au sein du pays de destination
Pour endiguer la propagation du nouveau coronavirus, de nombreux États ont également pris des mesures à l’intérieur de leurs frontières, que vous devrez respecter pendant votre séjour. Par exemple, certains pays restreignent les déplacements ou imposent le port du masque dans certains lieux. Les représentations étrangères en Suisse vous informent également de ces mesures. Consultez si possible les informations et suivez les règles et prescriptions en vigueur dans votre pays de destination.

Autres recommandations
Les sites internet du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) et du Secrétariat d’État aux
migrations (SEM) fournissent des renseignements sur les ouvertures des frontières ainsi que sur la sécurité et la situation politique de votre destination.

Les recommandations médicales hors COVID-19 restent valables pour les différents pays. Veuillez vous informer sur www.safetravel.ch.

Coronavirus : masque obligatoire dans les transports publics

Le Conseil fédéral a adopté diverses mesures afin d’éviter une nouvelle propagation du coronavirus lors de sa séance du 1er juillet 2020. Au vu de la fréquentation en hausse des transports publics et de l’augmentation des cas depuis mi-juin, il a décidé de rendre le port du masque obligatoire dans les transports publics, une mesure qui s’appliquera dans toute la Suisse à compter du lundi 6 juillet. Par ailleurs, les personnes entrant en Suisse en provenance de certaines régions doivent se mettre en quarantaine. Enfin, les restrictions d’entrée seront levées dès le 20 juillet pour certains pays tiers.

Depuis que le Conseil fédéral a levé la plupart des mesures visant à lutter contre le coronavirus, la fréquentation des transports publics a pris l’ascenseur. Dès lors, il est souvent difficile d’y respecter la distance prescrite. Compte tenu de cette fréquentation en hausse et de l’augmentation des cas de coronavirus depuis mi-juin, le Conseil fédéral a décidé de renforcer les mesures de protection et pris la décision de principe d’introduire l’obligation générale de porter le masque dans tous les transports publics. Ainsi, à compter du lundi 6 juillet, les personnes de 12 ans et plus devront porter un masque dans les trains, les trams et les bus, ainsi que dans les remontées mécaniques, les téléphériques et les bateaux. L’ordonnance actualisée sera adoptée et publiée demain.

À l’heure actuelle, le port du masque dans les transports publics est vivement recommandé aux heures de pointe, mais cette prescription n’est guère suivie. La décision du Conseil fédéral répond aux recommandations des spécialistes et aux souhaits de plusieurs cantons. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) recommandent également de porter un masque lorsque la distance nécessaire ne peut être respectée.

Quarantaine pour les personnes en provenance de certaines régions
Depuis mi-juin, le nouveau coronavirus a connu une recrudescence en Suisse après que des personnes infectées sont entrées dans le pays en provenance d’États de l’espace Schengen et hors Schengen. Par conséquent, à compter du lundi 6 juillet, toute personne franchissant la frontière depuis certaines régions doit se mettre en quarantaine durant dix jours. L’OFSP tient une liste des régions en question, qu’il actualise régulièrement. Les personnes concernées seront informées de façon ciblée dans les avions, les autocars et aux frontières. Une fois entrées en Suisse, elles doivent s’annoncer auprès des autorités cantonales. La nouvelle ordonnance sera adoptée et publiée demain. Par ailleurs, les compagnies d’aviation et d’autocars sont tenues de refuser d’embarquer les voyageurs malades.

Maintien des restrictions d’entrée jusqu’au 20 juillet
Le Conseil fédéral a également pris acte des recommandations du Conseil de l’UE relatives à la levée des restrictions d’entrée dues au coronavirus pour 15 États dès le 1er juillet 2020. La Suisse devrait suivre ces recommandations à compter du 20 juillet pour l’ensemble des pays concernés, à l’exception de la Serbie. En conséquence, le DFJP entend retirer l’Algérie, l’Australie, le Canada, la Corée du Sud, la Géorgie, le Japon, le Maroc, le Monténégro, la Nouvelle-Zélande, le Rwanda, la Thaïlande, la Tunisie et l’Uruguay ainsi que les États de l’UE n’appartenant pas à l’espace Schengen (Bulgarie, Chypre, Croatie, Irlande et Roumanie) de la liste des pays à risque. La Chine sera également retirée de la liste en application des recommandations de l’UE, à condition que la réciprocité soit garantie pour les personnes en provenance de Suisse.

Coronavirus : les travailleurs d’États tiers à nouveau admissibles en Suisse

Les restrictions en matière d’entrée aux frontières intérieures de l’espace Schengen ont été levées le 15 juin 2020. Depuis lors, les frontières entre la Suisse et les autres États Schengen sont à nouveau ouvertes, sans contrôles. En outre, depuis cette même date, la libre circulation des personnes est pleinement rétablie avec tous les États membres de l’Union européenne ou de l’Association européenne de libre-échange et avec le Royaume-Uni.

Les ressortissants d’États tiers à nouveau admissibles dans les branches du tourisme et de la culture
Compte tenu de l’évolution récente de la pandémie, le Conseil fédéral franchit maintenant une nouvelle étape en prononçant la levée, le 6 juillet 2020, des restrictions à l’admission de travailleurs d’États tiers – qui recevront dès lors des autorisations dans le cadre du système de contingents, comme avant la crise du coronavirus. Ces travailleurs pourront à nouveau accéder, notamment, à des emplois dans les domaines du tourisme ou de la culture et à des formations continues rémunérées : travail au pair, stage agricole ou échange de jeunes travailleurs, par exemple.

C’est également le 6 juillet 2020 que seront levées les restrictions sur les séjours de plus de 90 jours pour les ressortissants d’États tiers qui n’exercent pas d’activité lucrative, comme les retraités. À partir de cette date, les cantons recommenceront à traiter les demandes qui s’inscrivent dans ce cadre conformément aux dispositions ordinaires du droit des étrangers.

En vertu de la loi sur les épidémies et en fonction de l’évolution de la pandémie dans les États tiers, la Suisse peut toujours prendre des mesures sanitaires à ses frontières pour toutes les personnes qui entrent sur son territoire à partir de ces pays.

Levée complète des restrictions d’entrée en coordination avec les autres États Schengen
L’entrée de ressortissants d’États tiers qui souhaitent séjourner en Suisse pendant 90 jours au plus – par exemple pour y passer des vacances, y mener des discussions d’affaires non urgentes ou y suivre une formation de courte durée ou un traitement médical – reste interdite, sauf en cas de nécessité absolue. Dans la mesure du possible, la Suisse entend lever cette dernière restriction en matière d’entrée en coordination avec les autres États Schengen. En fonction de l’évolution de la situation épidémiologique dans les États tiers, l’interdiction d’entrée sera levée de manière progressive et, autant que possible, coordonnée – avant même le 6 juillet pour certains pays, si les circonstances le permettent. La coordination sera assurée par la Commission européenne, qui mettra régulièrement à jour une liste d’États tiers dans lesquels la pandémie est sous contrôle. Le Département fédéral de justice et police ajustera au fur et à mesure les prescriptions en matière d’entrée concernant la Suisse, après consultation du Département fédéral de l’intérieur et du Département fédéral des affaires étrangères.

Ylfete Fanaj « écrit l’histoire » de la communauté albanaise en Suisse

Aujourd’hui, dans l’une des grandes salles du Centre d’exposition à Lucerne, s’est tenue la séance électorale et solennelle du Parlement du Canton de Lucerne. Les mesures liées Covid-19 ont transformé la salle en parlement.

La votation de l’initiative du parti des verts au sujet du droit de vote des jeunes de 16 et 17 ans du canton faisait partie de l’ordre du jour, indique albinfo.ch. Malgré un résultat de 55 votes pour et 60 contre, sur la base de la réglementation du parlement, l’initiative est passée à l’étape suivante : elle sera traitée par la commission pertinente, celle des politiques étatiques. Et selon les connaisseurs, elle a de très grandes chances d’être mise en œuvre.

© 2020 ALBINFO.CH/Armend Berisha

Mais le point le plus important de l’ordre du jour de la séance d’aujourd’hui était l’élection de la présidente du parlement, Ylfete Fanaj. Le fait d’élire une femme à la langue maternelle non-suisse et de pays natal hors de Suisse a rendu cette séance plus spéciale.

Ylfete Fanaj était la vice-présidente depuis Juin 2019 et elle dirige depuis quelques années le groupe parlementaire du Parti Social-démocrate du canton, selon albinfo.ch. Etant donnée l’autorité qu’elle a bâti durant son engagement de 15 ans à plusieurs niveaux politiques, son élection constituait une étape naturelle.

Elle a aujourd’hui été élue avec 91 votes pour alors que seuls 59 votes étaient suffisants pour obtenir le poste de « la plus haute lucernoise », comme est identifié le poste de présidente du parlement ici.

© 2020 ALBINFO.CH/Armend Berisha

“Nous avons aujourd’hui assisté à quelque chose d’inimaginable : grâce à votre vote, je suis la lucernoise numéro 1. Grâce à ce vote, vous avez rendu possible, 50 ans après l’entrée en vigueur du droit de vote pour les femmes, l’élection d’une femme d’origine étrangère au plus haut poste politique du canton. Ceci est rendu possible grâce à la Suisse », a déclaré Fanaj à l’encontre de ses collègues députés.

Elle a salué et remercié ses parents pour le soutien dans son ascension politique. Elle a souligné le fait d’avoir réalisé quelque chose qui était interdit à ses parents dans son pays d’origine.

Josef Wyss, le président du parlement jusqu’alors, Paul Winkier, le président du gouvernement lucernois ainsi que d’autres interlocuteurs ont souligné le caractère important de cette séance et le fait qu’une femme qui plus est « Second » (de deuxième génération d’étrangers) soit élue. Le fait que ce soit une albanaise du Kosovo rend encore plus spéciale sont élection aujourd’hui.

Fanaj: La Suisse nous donne beaucoup mais nous devons prendre des initiatives.

L’élection de la femme aux « deux pays » – Le Kosovo et la Suisse, est une indication qui illustre les chances que donne la Suisse aux étrangers intégrés et pour l’engagement d’une performance excellente démontrée par Mme Fanaj pour mériter ce poste.

© 2020 ALBINFO.CH/Armend Berisha

Wyss: Je suis heureux de l’élection d’une représentante d’une partie de notre société d’origine migratoire.

“Je suis tout d’abord très heureux de l’élection d’Ylfete Fanaj à la tête du Parlement Cantonal. Tout au long de l’année passée, j’ai eu la chance de l’avoir à mes côtés comme vice-présidente pendant que je dirigeais le parlement. Je l’ai connue et l’apprécie grandement comme une collègue dévouée. C’est ce qu’a déclaré Josef Wiss, président du parlement jusqu’à présent, pour albinfo.ch.

« Je suis également satisfait qu’elle a été élue comme représentante d’une partie notre société, celle d’origine migratoire. Ceci démontre son degré d’intégration, un degré qui a permis son élection aux plus hauts niveaux politiques du pays. Je suis fier du fait que ma collaboratrice a été élue à ce poste et je suis sûr qu’elle travaillera avec un grand niveau de responsabilité tout en représentant dignement tout le peuple du canton. » Interrogé par albinfo.ch si Fanaj était la première présidente d’origine étrangère, Wyss a répondu : « Avant Ylfete Fanaj, il est possible qu’il y ait eu un président d’origine italienne, mais Fanaj est la première présidente d’origine étrangère et non-italienne jusqu’à présent.

© 2020 ALBINFO.CH/Armend Berisha

Müller: “Présenter les valeurs suisses comme modèles au Kosovo »

Albinfo.ch a également interrogé Pirmin Müller, un autre député du parlement des rangs du parti UDC. « L’élection d’Ylefete au poste de la « plus haute luecrnoise » indique que la Suisse est un pays ouvert et tolérant, que les kosovars sont ici les bienvenus et qu’on leur offre toutes les possibilités pour un futur meilleur. Elle a à présent un devoir important et noble, celui de présenter ces valeurs comme modèle pour le Kosovo. Ce que je vois c’est que les kosovars sont intégrés en Suisse et ils y ont fait leur maison », a expliqué Mûller, époux d’une kosovare élevée en Suisse.

© 2020 ALBINFO.CH/Armend Berisha(Fotot: Armend Berisha)

Ylfete Fanaj “écrit l’histoire” de la communauté albanaise de Suisse (PHOTO)