Les armes à feu jouent un rôle central dans les homicides dans le contexte domestique

Le Bureau fédéral de l’égalité entre femmes et hommes (BFEG) publie une étude sur les homicides commis avec des armes à feu dans la sphère domestique. Le Conseil fédéral a été informé des résultats lors de sa séance du 26 février 2025. L’étude révèle que ces homicides sont commis presque exclusivement par des hommes, le plus souvent des Suisses âgés de plus de 60 ans. Quant aux victimes, il s’agit la plupart du temps de femmes suisses de la même tranche d’âge. L’étude montre aussi que les informations sur la légalité et l’origine des armes en cause dans les homicides sont souvent lacunaires.

En Suisse, les armes à feu jouent un rôle important dans la perpétration des homicides. S’il est vrai que la part d’homicides commis avec ce type d’armes a globalement diminué au cours des trois dernières décennies, la baisse est nettement moins marquée dans la sphère domestique. L’étude mandatée par le BFEG analyse les circonstances des homicides commis avec une arme à feu dans le contexte domestique.

L’étude est une mesure résultant du postulat 19.3618 Graf Maya « Stop aux féminicides dans le contexte domestique en Suisse. Rapport sur les causes et liste de mesures ». Dans ce cadre, le Conseil fédéral avait notamment chargé le BFEG d’enquêter sur la provenance et l’acquisition des armes à feu utilisées pour commettre des homicides. L’étude a été confiée à l’Université de Saint-Gall et ses résultats doivent servir de base pour évaluer l’efficacité des mesures de protection en place et de continuer à réduire l’utilisation abusive d’armes à feu.

Caractéristiques sociodémographiques des personnes auteures et victimes

À une exception près, les 41 personnes qui ont commis des homicides par arme à feu dans la sphère domestique entre 2015 et 2022 sont des hommes. Compte tenu de la forte représentation des plus de 60 ans, leur âge moyen est en outre bien plus élevé que celui des personnes ayant commis des homicides sans arme à feu dans la sphère domestique ou des homicides par arme à feu hors de la sphère domestique. Autre constat intéressant : lorsqu’une arme à feu est en cause, les personnes responsables d’un homicide domestique sont deux fois plus souvent de nationalité suisse. Cette proportion particulièrement élevée pourrait s’expliquer par le fait que, en raison du service militaire, les hommes suisses possèdent plus souvent des armes à feu que les hommes de nationalité étrangère.

Il faut préciser ici que l’étude n’a pas pu déterminer avec précision le type d’armes utilisées dans le contexte domestique. Les dossiers des autorités présentent en effet d’importantes lacunes : la légalité et l’origine des armes à feu n’y sont souvent pas indiquées, alors que ces données seraient décisives pour améliorer l’analyse des risques.

Les homicides analysés dans le cadre de l’étude révèlent une autre particularité : souvent, la personne qui a commis l’homicide se suicide après l’acte (on parle alors d’homicide-suicide). Ce dénouement concerne 61 % des homicides commis avec des armes à feu entre 2015 et 2022 – et uniquement des auteurs masculins.

L’étude montre enfin que les victimes d’homicides domestiques par arme à feu sont majoritairement des femmes. En moyenne, elles sont plus âgées que les victimes d’homicide commis dans la sphère domestique sans arme à feu ou que les victimes d’homicide commis par arme à feu hors de la sphère domestique. Par ailleurs, elles possèdent plus souvent la nationalité suisse que les victimes d’homicides dans la sphère domestiques sans arme à feu.

Recommandations et prochaines étapes

L’étude recommande notamment de renforcer les mesures de prévention pour les personnes âgées. Elle souligne aussi l’importance de renforcer la sensibilisation et la collaboration entre les autorités et les différentes parties prenantes, à savoir l’entourage des personnes concernées, les hôpitaux et les institutions de soin. Afin de disposer de bases plus solides pour analyser les facteurs de risque et élaborer des mesures de prévention, l’étude recommande en outre aux autorités de poursuite pénale de mieux collecter et documenter les informations relatives aux armes à feu. Enfin, dès l’apparition des premiers signaux d’alerte, les autorités devraient envisager systématiquement de mettre sous séquestre les armes à feu, en application de l’art. 31 de la loi sur les armes. De son côté, le BFEG intégrera les résultats de l’étude dans ses mesures de prévention de la violence de genre et veillera à renforcer encore la collaboration avec les autorités cantonales et intercantonales.

Véhicules sans conducteur en Suisse : téléphoner autorisé, mais pas dormir

Lâchez le volant, la voiture se conduira toute seule sur l’autoroute. À partir du 1er mars, ce sera possible pour ceux qui possèdent une voiture équipée d’un système d’assistance à la conduite de niveau 3 homologué. Pour l’instant, aucun constructeur n’a encore demandé d’homologation pour la Suisse. Cela signifie qu’au 1er mars, les véhicules dotés d’une automatisation conditionnelle ne seront pas encore autorisés à circuler.

La conduite autonome de niveau 3 avec automatisation conditionnelle représente une avancée majeure pour la mobilité et un changement fondamental qui entrera en vigueur sur les autoroutes suisses le 1er mars. Cependant, l’impact réel sera à peine perceptible pour le moment.

Selon l’ordonnance du Conseil fédéral, toute personne conduisant une voiture sur une autoroute à une voie avec un système d’assistance à la conduite homologué et activé pourra retirer ses mains du volant sans avoir besoin de surveiller en permanence la circulation et le véhicule. Le conducteur doit toutefois rester prêt à reprendre le contrôle du véhicule si le système l’exige.

Concrètement, il sera possible d’envoyer des SMS ou d’utiliser un téléphone portable, mais dormir ne sera pas autorisé. Le système surveille la personne derrière le volant et intervient si ses yeux sont fermés ou invisibles.

Actuellement, seuls quelques modèles du segment premium disposent du système d’automatisation requis. Cependant, ces véhicules ne sont pas encore homologués en Suisse. Dans le passé, on a toutefois constaté que les développements technologiques dans les voitures commencent souvent dans le segment premium, puis se propagent rapidement aux autres classes de véhicules. Les experts du TCS ont déjà testé la nouvelle technologie en Allemagne et ont acquis de précieuses connaissances pratiques : “Le pilote automatique d’autoroute nécessite une introduction détaillée et réagit parfois de manière extrêmement sensible. Par exemple, la caméra ne reconnaît pas les yeux si vous portez des lunettes de soleil”, explique l’expert du TCS Sandro Capun. La raison pour laquelle le système réagit avec autant de prudence est simple : avec le pilote automatique d’autoroute activé, le conducteur n’est pas responsable en cas d’accident ou d’infraction routière. Il est donc clair qu’à moyen terme, l’automatisation conditionnelle de niveau 3 aura également un impact sur les aspects de l’assurance et du droit.

L’Armée suisse est prête pour un exercice de troupe en Autriche

Ces jours-ci, un millier de militaires suisses ont reçu leur ordre de marche pour leur cours de répétition annuel. Du 14 avril au 9 mai 2025, ils effectueront, une fois n’est pas coutume, leur service sur la place d’exercice d’Allensteig, en Autriche. Dans le cadre de cet exercice de troupe à l’étranger nommé TRIAS, l’Armée suisse pourra tester le concept Avenir des Forces terrestres et vérifier les résultats du renforcement de sa capacité de défense. Les places d’exercice pour la troupe situées en Suisse ne permettent pas d’organiser des manœuvres d’une telle envergure.

Le bataillon mécanisé 14, subordonné à la brigade mécanisée 11, sera l’acteur principal de l’exercice TRIAS 25. Il sera appuyé par des renforts et des spécialistes de tous les domaines de l’armée afin de pouvoir garantir son fonctionnement autonome. Le contingent comptera environ 1’000 militaires, dont 250 qui se consacreront à des tâches relevant des domaines de la logistique, de l’aide au commandement ou de la direction de l’exercice. Divers types d’engins, notamment des véhicules lourds tels que des chars de combat Leopard et quelques tonnes de matériel d’engagement et d’équipement, accompagneront la troupe par rail; cela permettra de tester au passage les capacités de l’Armée suisse et des chemins de fer fédéraux (CFF) à transporter des troupes mécanisées. Le divisionnaire Benedikt Roos, commandant des Forces terrestres, assume la responsabilité de ce projet, et le brigadier Christoph Roduner, commandant de la brigade mécanisée 11, la direction de l’exercice.

Un programme intensif de quatre semaines

À partir du 14 avril, la première semaine du cours de répétition (CR) sera consacrée à la mobilisation, à l’équipement et au déplacement de la troupe, et la deuxième, à son instruction spécifique à l’engagement avec des munitions réelles. L’exercice d’unité proprement dit se déroulera pendant la troisième semaine, durant laquelle le combat interarmes sera entraîné. L’exercice d’unité s’effectuera par équipes mixtes auxquelles participeront aussi des militaires provenant des armées autrichienne et allemande, et selon une technique de simulation concordante. La participation au partenariat DACH, qui regroupe l’Allemagne, l’Autriche et la Suisse, renforce la capacité de coopération de l’Armée suisse.

La quatrième semaine, pour finir, permettra à la troupe de rentrer et d’effectuer ses travaux de démobilisation en Suisse.

Exclusivement des volontaires à l’étranger

L’objectif de ce cours de répétition très particulier est de soumettre le concept Avenir des Forces terrestres de 2019 à un test pratique et de rassembler des expériences permettant d’en assurer le développement. Il s’agit ici d’agencer différemment les diverses catégories de forces au sol en collaboration avec les forces dans l’espace aérien, dans l’espace électromagnétique et dans l’espace de l’information (sous forme de réseau intégré de capteurs, de renseignement, de conduite et d’action) afin d’empêcher une escalade des tensions en toute situation. L’urbanisation et l’exiguïté des places d’exercice en Suisse ne permettent pas d’organiser des manœuvres de cette ampleur, en particulier dans les secteurs à haute densité d’habitation. Un partenariat a pu être conclu avec l’Autriche, dont le territoire offre les conditions requises. Ce projet, développé par le Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS) et l’Armée suisse, a été porté à la connaissance du Conseil fédéral le 10 avril 2024.

L’envoi de troupes à l’étranger s’effectue toujours sur une base volontaire; chaque militaire du contingent a consenti à effectuer son CR à l’étranger. Ce service coûtera environ 3,8 millions de francs de plus qu’un cours de répétition ordinaire. Son financement passera par le budget ordinaire de l’armée.

Invitation à l’exposition « Femmes et Résistance au Kosovo »

C’est avec un immense honneur que nous vous invitons à l’exposition « Femmes et Résistance au Kosovo », qui se tiendra le jeudi 6 mars à l’Université de Genève, en collaboration avec l’association Shoqëria e re.

Cette exposition mettra en lumière le rôle essentiel des femmes durant la guerre au Kosovo, à travers des images puissantes et des témoignages poignants. Nous aurons également l’honneur d’accueillir d’anciennes combattantes, qui partageront leur histoire, leur engagement et les épreuves qu’elles ont surmontées.

En complément, une table ronde offrira une plateforme d’échange enrichissante, où les intervenantes témoigneront de leur parcours et répondront aux questions du public.

Détails de l’événement :
📍 Exposition : Jeudi 6 mars, de 10h à 18h – Hall d’Uni Mail
📍 Table ronde : Jeudi 6 mars, de 19h à 21h – Salle MR040

Votre présence serait un honneur et contribuerait à souligner l’importance de cet événement, qui rend hommage aux contributions indélébiles des femmes dans l’histoire du Kosovo.

N’hésitez pas à nous contacter pour toute information complémentaire. Nous espérons vous accueillir à cette occasion mémorable.

Cordialement,

Le comité de l’AEAUG
Association des Étudiant·e·s Albanais·es de l’Université de Genève
📍 Boulevard du Pont d’Arve 40, 1205 Genève

Edon Zhegrova de retour de blessure

L’attaquant kosovar, Edon Zhegrova, a publié une vidéo sur les réseaux sociaux lors de sa première séance d’entraînement après son retour de blessure, rapporte albinfo.ch.

Zhegrova a disputé son dernier match de championnat de France contre Marseille à l’extérieur.

Cette rencontre, qui appartenait à la 15e journée de l’élite du football français, s’est terminée sur un score de 1:1 et s’est déroulée le 14 décembre.

Zhegrova n’avait joué qu’en première mi-temps. Il n’a ensuite pas fait partie de l’équipe pendant 11 matchs.

Selon les médias français, Zhegrova devrait faire son retour sur les terrains fin mars.

Il devrait manquer au Kosovo les deux matches de mars contre l’Islande, dans le cadre des barrages de la Ligue des Nations de l’UEFA.

Une Kosovare est accusée d’avoir perçu illégalement 173 000 francs de rente AI

À Lucerne, une femme de nationalité kosovare est accusée d’avoir escroqué l’Office de l’assurance-invalidité (AI). L’accusation : pour obtenir de l’argent de l’État, elle aurait prétendu à tort être gravement malade.

Elle se plaignait de se sentir très mal, évoquant des problèmes cardiaques, des maux de dos et des troubles psychiques. En conséquence, la quinquagénaire a perçu une rente d’invalidité (AI) dans le canton de Lucerne pendant huit ans.

Lorsque les médecins et les experts examinaient la femme, son mari était toujours présent. Il répondait aux questions et décrivait la situation d’impuissance et de détresse de sa femme. Selon lui, sans son soutien, elle ne pouvait pratiquement rien faire. Elle n’était même pas capable de s’habiller ou de prendre soin d’elle-même.

Mais apparemment, tout cela n’était qu’un énorme mensonge ! L’AI a donc cessé les versements. On ne sait pas exactement comment la supercherie a été découverte.

Quoi qu’il en soit, la prévenue doit maintenant répondre de ses actes devant le Tribunal pénal de Lucerne. Le Ministère public l’accuse d’escroquerie. L’accusation affirme qu’elle a simulé ses maux et ses souffrances pour toucher une rente AI complète et des allocations pour enfants. Au total, elle aurait perçu 173 000 francs.

Ce cas de fraude à l’AI n’est pas un cas isolé. Il y a eu des tentatives encore plus “audacieuses” dans ce domaine par le passé.

Pour prévenir ces abus, la Suisse a légalisé le recours aux détectives sociaux.

Mais quand l’AI fait-elle appel aux détectives sociaux ? En cas de soupçons, les assurances sociales peuvent initier une surveillance. “Entre 2010 et 2016, l’AI a clarifié des soupçons d’abus d’assurance dans environ 2 400 cas par an, dont environ 150 cas impliquent une surveillance”, indique l’Office fédéral des assurances sociales (OFAS).

Depuis 2019, suite à une modification de la loi, les détectives ont besoin d’une autorisation de surveillance, tout en respectant la vie privée et les règles d’utilisation d’équipements techniques, pour pouvoir agir.

Tina Abdulla appelée en équipe nationale de Norvège

Le 15 décembre, la Norvège a remporté le titre de championne d’Europe de handball. Les handballeuses norvégiennes ont battu le Danemark en finale à Vienne sur le score sans appel de 31 à 23.

La Norvège a remporté les trois derniers titres européens et dix des seize championnats continentaux disputés jusqu’à présent. La Norvège est également championne olympique en titre et donc la meilleure équipe du monde en handball.

Et c’est pour la meilleure équipe du monde qu’une handballeuse d’origine albanaise va jouer. Il s’agit de l’ailière Tina Abdulla.

La joueuse de 27 ans évolue dans l’équipe d’élite norvégienne de Storhamar. Elle a déjà disputé un match pour la Norvège le 22 juillet 2023, et elle est maintenant de nouveau convoquée. Elle devrait jouer d’autres matchs.

“Je suis née à Skopje et j’y ai vécu jusqu’à l’âge de trois ans. Nous nous sommes ensuite installés en Norvège. Ma famille est originaire de Macédoine du Nord, mais elle est albanaise”, a déclaré Abdulla à Koha.

Abdulla a déjà joué pour la Norvège U19. Elle a fait carrière chez Viking et Tertnes en Norvège, et de 2020 à 2022, elle a joué pour le Borussia Dortmund en Allemagne. Depuis, elle joue pour Storhamar, qui participe à la Ligue des champions et a remporté la Coupe de Norvège fin décembre.

La saison prochaine, elle jouera pour Odense au Danemark.

Le nouveau sélectionneur norvégien, Ole Gustav Gjekstad, a libéré de la sélection de mars la plupart des joueuses qui ont remporté la médaille d’or à l’Euro. Il a principalement appelé des joueuses qui ont peu joué pour la Norvège dans le passé, ainsi que trois débutantes.

“L’équipe comprend de nombreuses joueuses qui n’ont pas beaucoup d’expérience en équipe nationale, mais qui ont réalisé de bonnes performances pour leurs clubs cette saison”, a déclaré Gjekstad.

Du 3 au 10 mars, l’équipe nationale norvégienne se réunira aux Pays-Bas. La Norvège affrontera le Danemark, la Pologne et les Pays-Bas dans le cadre d’un tournoi international.

Les Norvégiennes ont également remporté trois médailles d’or olympiques et quatre titres mondiaux.

 

L’Ambassade de Suisse à Pristina félicite le Kosovo pour le jour de l’indépendance

L’ambassade de Suisse félicite le Kosovo pour le jour de l’indépendance

L’ambassade de Suisse au Kosovo a félicité le Kosovo pour le 17e anniversaire de son indépendance.

Dans un message publié sur Facebook, l’ambassade a exprimé son engagement envers l’État du Kosovo, rapporte albinfo.ch.

“Joyeux 17e anniversaire de l’indépendance, Kosovo ! La Suisse reste déterminée à soutenir la construction d’un avenir démocratique, inclusif et prospère pour tous les citoyens du Kosovo”, peut-on lire dans le message de félicitations.

Genève : Tenue du séminaire “La prévention sauve des vies”

Le dimanche 26 janvier 2025, s’est tenu avec succès à l’auditorium de l’Hôpital universitaire de Genève le séminaire de sensibilisation pour les compatriotes, organisé par l’Association des médecins albanais en Suisse. Centré sur la prévention de diverses maladies, il avait pour devise “La prévention sauve des vies”. Cet événement a rassemblé de nombreux compatriotes, qui ont eu l’occasion d’écouter d’importantes conférences de professionnels de la santé et d’en apprendre davantage sur des sujets de santé importants pour la communauté.

La consule de la République du Kosovo à Genève, Mme Floreta Kabashi, était également présente au séminaire.

Voici la liste des conférenciers et des thèmes abordés :

  • Prof. Dr. Alban Y. Neziri, gynécologue oncologue, Langenthal : “L’importance du dépistage précoce dans le traitement du cancer du sein”
  • Dr méd. Granit Molliqaj, neurochirurgien, Genève : “Prévention et traitement des fractures ostéoporotiques de la colonne vertébrale”
  • Dr méd. Durrsim Ramadani, urologue, Nyon : “Le cancer de la prostate”
  • Dr méd. Mentor Bilali, gastro-entérologue, Langenthal : “La coloscopie préventive et la prévention du cancer colorectal”
  • Dr méd. Adelina Ameti, Cheffe de clinique dans le service d’endocrinologie/diabétologie au CHUV, je suis également spécialiste en médecine interne et en endocrinologie/diabétologie.
  • MSC. med. dent. Gazmend Haliti, dentiste, Saint-Gall : “La parodontite et l’importance des soins dentaires”

Le séminaire a été animé par Mme Mirishahe Limani-Hiler et le Dr méd. dent. Alban Zeqiri. Il a suscité un vif intérêt de la part des participants, qui ont contribué par des questions et des discussions enrichissantes.

“Nous remercions tout particulièrement Mme Mirishahe Limani et notre collègue le Dr méd. Granit Molliqaj pour leur précieux soutien dans l’organisation de ce séminaire.

La rencontre s’est clôturée par une minute de silence à la mémoire de notre regretté collègue, le Dr méd. Sami Dalipi, en signe de respect et de gratitude pour sa contribution au domaine médical et à la communauté albanaise en Suisse.

L’Association des médecins albanais en Suisse remercie tous les participants et invite les compatriotes à prendre part aux événements futurs”, peut-on lire dans le communiqué.

 

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L’indice des prix à la production et à l’importation a augmenté de 0,1% en janvier

En janvier 2025, l’indice des prix à la production et à l’importation a progressé de 0,1% par rapport au mois précédent pour se situer à 106,4 points (décembre 2020 = 100). Ce sont notamment les produits pétroliers, les montres ainsi que les instruments et fournitures à usage médical et dentaire qui ont renchéri. En revanche, l’électricité est devenue meilleur marché. Par rapport à janvier 2024, le niveau des prix de l’offre totale des produits du pays et des produits importés a diminué de 0,3%. Ces chiffres ont été établis par l’Office fédéral de la statistique (OFS). 

C’est avant tout l’augmentation des prix des montres qui explique la hausse de l’indice des prix à la production par rapport au mois précédent. Les prix des produits pétroliers ont également augmenté, de même que ceux des instruments et fournitures à usage médical et dentaire ainsi que des équipements d’irradiation médicale, électro-médicaux et électro-thérapeutiques. En revanche, les prix de l’électricité, des produits métalliques et du gaz ont baissé.

Dans l’indice des prix à l’importation, on a observé des hausses de prix, par rapport à décembre 2024, en particulier pour les produits pétroliers. Les instruments et fournitures à usage médical et dentaire, les hydrocarbures, les fruits à pépins et à noyau ainsi que le café vert ont également renchéri. Les prix des ordinateurs et équipements périphériques ainsi que des préparations pharmaceutiques ont quant à eux baissé.

20 FÉVRIER 2025 : ALBGALA DE L’INDÉPENDANCE À GENÈVE

AlbGala vous invite à une soirée exclusive pour célébrer ensemble le 17e anniversaire de l’indépendance du Kosovo dans une atmosphère élégante et festive !

🎤 Soirée animée par le célèbre présentateur kosovar Berat Miftari

🎻 Performance en direct du célèbre groupe de musique de Pristina – STRING STRING

🍽️ Dîner spécial avec un menu copieux

🥂 Soirée inoubliable avec musique et réseautage

🎟️ Prix du billet : 129 CHF (dîner inclus)

📅 Date : 20 février 2025

🕖 Heure : 19h00

📍 Lieu : 8 OAK STEAKHOUSE, Genève (oak wineandgrill)

C’est avec grand plaisir et impatience que nous vous attendons pour ce moment unique. Ce serait un honneur de vous compter parmi nous et de partager ensemble cette journée importante.

Réservez votre place : eventfrog.ch

 

 

Importations illégales de médicaments en 2024: la tendance concernant les médicaments contre l’impuissance fortement dosés persiste

En collaboration avec l’Office fédéral de la douane et de la sécurité des frontières (OFDF), Swissmedic a saisi 5668 importations illégales de médicaments en 2024, soit une baisse d’environ 15 % du nombre d’envois par rapport à l’année précédente. Le plus fréquemment, les médicaments importés illégalement étaient des stimulants de la fonction érectile, devant les psychotropes, les laxatifs et d’autres médicaments de confort. Il arrive souvent que les préparations illégales provenant de sources douteuses en ligne renferment des principes actifs mal déclarés ou surdosés, ou n’en contiennent aucun. Leur utilisation peut nuire gravement à la santé.

En 2024, l’Office fédéral de la douane et de la sécurité des frontières (OFDF) a saisi 5668 importations illicites de médicaments sur mandat de Swissmedic, Institut suisse des produits thérapeutiques (contre 6659 envois en 2023). S’établissant à 57 %, la part des stimulants de la fonction érectile dans les envois saisis a diminué par rapport aux années précédentes, où elle atteignait près de 80 % en moyenne. Parmi les produits saisis, on trouve aussi des médicaments susceptibles d’entraîner une dépendance (psychotropes ainsi que somnifères et calmants, 10 %), des sprays nasaux et des laxatifs (6 %), des hormones comme la mélatonine (4 %), des préparations contre la chute des cheveux (4 %), des produits amincissants (4 %) ainsi que des médicaments destinés à lutter contre des agents pathogènes (antibiotiques, antiparasitaires, antiviraux, 3 %).

Les médicaments importés illégalement qui arrivent sur le territoire helvétique proviennent de différents pays. Les voies d’expédition varient d’une année à l’autre. Dès que la surveillance d’un pays se fait plus étroite, les distributeurs illégaux délocalisent leurs activités dans des régions moins contrôlées. En 2024, la moitié des envois saisis provenaient d’Europe de l’Ouest et d’Inde (25 % chacune), suivies de l’Europe de l’Est (24 %) et de l’Asie (14 %). La plupart des importations illégales de médicaments en provenance d’Europe de l’Est avaient été expédiées depuis la Hongrie, tandis que de nombreux courriers et colis contenant des stimulants de la fonction érectile illégaux provenant d’Asie avaient été expédiés via la Belgique afin de dissimuler leur origine et de compliquer les contrôles. Hong Kong et la Turquie restent des « plaques tournantes » de choix.

Au total, 85 % (4796) des dossiers traités par Swissmedic ont été pris en charge par l’unité Contrôle des médicaments illégaux dans le cadre d’une procédure simplifiée. Dans ce cas, un avertissement est adressé aux personnes qui ont commandé les médicaments illégaux pour leur usage personnel, et la marchandise importée illégalement est détruite, afin de protéger la santé de la population. Swissmedic a par ailleurs traité 260 procédures administratives ordinaires soumises à émoluments, notamment en raison de commandes répétées passées par des personnes qui avaient déjà fait l’objet d’une procédure simplifiée. La division pénale a mené 32 procédures pénales administratives pour importation illégale de médicaments et a transmis en sus aux ministères publics cantonaux compétents 130 dossiers portant sur des envois mixtes, qui contenaient à la fois des médicaments renfermant des stupéfiants et d’autres médicaments.

Des médicaments contre l’impuissance moins nombreux, mais plus souvent dangereusement surdosés

Malgré la diminution de la part des envois contenant des stimulants de la fonction érectile dans les saisies, les commandes illégales passées auprès de sources douteuses représentent toujours un risque sanitaire. Des investigations ciblées ont montré que de plus en plus de préparations sont fortement surdosées.

Dans le cadre d’une action prioritaire, le laboratoire officiel de Swissmedic (OMCL) a analysé 100 échantillons prélevés parmi les stimulants de la fonction érectile saisis en avril, mai et juin 2024. Quelque 32 % des médicaments contre l’impuissance analysés contenaient des quantités de sildénafil, de tadalafil ou de vardénafil deux à quatre fois plus élevées que les dosages autorisés en Suisse pour ces principes actifs dans le traitement des troubles de l’érection. Dans un nombre croissant de cas, ces principes actifs autorisés en Suisse en monothérapie sont par ailleurs combinés, ce qui est extrêmement préoccupant d’un point de vue médical. Mélanger et surdoser les principes actifs n’augmente pas l’efficacité du produit. Cela ne fait que majorer le risque d’effets secondaires graves, parmi lesquels une baisse de la pression artérielle ou des réactions d’hypersensibilité.

D’autres analyses de laboratoire réalisées dans le cadre de l’opération européenne « SHIELD » ont même révélé que, dans 44 % des cas, les envois saisis contenant des stimulants de la fonction érectile renfermaient des préparations surdosées.

En rien « naturels »

Les produits prétendus totalement « végétaux » ou « naturels » (miels, pâtes ou chocolats, p. ex.) qui contiennent des principes actifs non déclarés sont particulièrement dangereux, puisque les consommateurs n’ont pas conscience des risques auxquels ils s’exposent au vu de la description sur l’emballage. Au cours de l’été 2024, Swissmedic a décidé du rappel du tonique « Power Men XXX », déclaré comme naturel alors qu’il contenait aussi deux principes actifs synthétiques dans des concentrations largement supérieures à la dose maximale recommandée. La prise de principes actifs surdosés et combinés peut provoquer de graves problèmes de santé, comme des troubles du rythme cardiaque ou même un infarctus du myocarde, surtout chez les personnes qui présentent des facteurs de risque ou des antécédents médicaux.

Un danger au lieu d’économies: les médicaments illégaux constituent un risque pour la santé

Swissmedic met en garde contre l’achat et la prise de préparations non autorisées dont la promotion est faite par voie d’annonces, d’e-mails publicitaires, de sites Internet ou encore sur les réseaux sociaux. Les médicaments d’origine indéterminée constituent un risque pour la santé. Les prétendues économies qu’ils permettraient de réaliser n’en valent pas la peine. Ces produits sont presque toujours fournis sans information sur le médicament (« notice d’emballage »), ne sont pas correctement dosés ou contiennent des composants non déclarés qui sont dangereux pour la santé. En prenant de son propre chef des médicaments soumis à ordonnance, sans consulter de médecin, on met sa santé en péril. Les commandes de préparations illégales passées sur des plateformes Internet douteuses favorisent en outre la criminalité dans le secteur des produits thérapeutiques.

Les tunneliers sont à l’œuvre : le percement principal du second tube au Gothard a commencé

C’est aujourd’hui que les deux tunneliers ont été mis en service à Göschenen et Airolo. De nombreux invités et les collaborateurs des entreprises de construction ont participé aux cérémonies qui se sont tenues aux deux portails du tunnel. Le conseiller fédéral Albert Rösti, chef du Département fédéral de l’environnement, des transports, de l’énergie et de la communication (DETEC), a souligné le caractère symbolique du projet et a souhaité à l’ensemble des parties prenantes beaucoup de succès dans leur progression vers le centre du tunnel.

Après cinq ans de préparatifs, le percement principal du second tube du tunnel routier du Gothard débute aujourd’hui. Avec la cérémonie officielle de mise en route des deux tunneliers à Göschenen et Airolo, l’Office fédéral des routes (OFROU), maître d’ouvrage du projet, lance la phase clé du chantier : le percement du second tube.

Les deux tunneliers, mesurant environ 12,3 mètres de diamètre et pesant quelque 2000 tonnes, partent respectivement du nord et du sud. Avant d’atteindre l’extrémité de leur lot, les deux tunneliers parcourront une distance de sept à huit kilomètres et traverseront une ligne de faille géologique d’environ 350 mètres de long, dont le percement sera réalisé au moyen d’excavatrices suivant des méthodes traditionnelles. Avec une progression de 18 mètres par jour en moyenne, les machines devraient atteindre leur objectif situé approximativement au centre du tunnel au printemps 2027. La cérémonie pour l’abattage du dernier pan de roche est prévue à l’automne 2027. L’année 2030 marquera l’ouverture à la circulation du second tube du tunnel du Gothard et le début des travaux de réfection du tube existant.

Visions, connexions et confiance

Lors de la cérémonie de mise en route des deux tunneliers, le conseiller fédéral Albert Rösti a mis l’accent sur ce nouveau travail de pionnier dans le massif du Gothard. Le second tube vient parachever l’objectif consistant à interconnecter toute l’année les régions suisses et en particulier le Tessin. « Sans parler de l’énorme bénéfice en termes de sécurité », s’est félicité le chef du DETEC. Aux côtés des présidents des gouvernements cantonaux d’Uri et du Tessin, Christian Arnold et Christian Vitta, il a souligné les solides compétences professionnelles de l’ensemble des personnes impliquées dans le projet et a remercié la population locale pour sa patience et sa confiance.

Accompagnés des présidents des communes d’Airolo et de Göschenen, du directeur général du projet et des représentants des entreprises de construction, ils ont finalement mis en marche les tunneliers en exprimant tous leurs vœux de succès pour les travaux à venir !

Importance majeure pour le secteur suisse de la construction

Les travaux préparatoires, menés depuis plusieurs années, ont notamment consisté à déplacer la galerie de service et d’infrastructure, à creuser les galeries d’accès aux deux lignes de faille et à mettre en place les infrastructures complexes nécessaires à la gestion des matériaux d’excavation. Les derniers mois ont été marqués par la livraison et le montage des deux tunneliers du fabricant allemand Herrenknecht.

À présent, le percement principal débute simultanément des deux côtés du tunnel. Côté nord, les travaux dont le budget s’élève à quelque 467 millions de francs ont été confiés au consortium « ARGE secondo tubo », composé des entreprises Implenia Suisse SA et Frutiger AG. Côté sud, c’est le « Consorzio Gottardo Sud », formé des entreprises Marti Tunnel SA, Mancini & Marti SA et Ennio Ferrari SA, qui exécute les travaux pour un montant d’environ 499 millions de francs.

Avec une enveloppe globale de près d’un milliard de francs, les deux lots principaux du second tube du tunnel du Gothard revêtent une importance majeure pour le secteur suisse de la construction. Ils comptent parmi les principaux marchés attribués ces dernières années dans les deux cantons du Tessin et d’Uri.

Un Kosovar obtient un permis de séjour 20 ans après avoir commis un meurtre en Suisse

En février 2005, un Kosovar de 30 ans avait abattu un Grec de 38 ans à bout portant. Son beau-frère avait auparavant été impliqué dans une altercation avec le Grec. Lors du procès, le procureur avait qualifié l’acte de “véritable exécution”. Plus tard, en 2010, l’auteur a été condamné à onze ans de prison pour meurtre avec préméditation et à l’expulsion du pays après avoir purgé sa peine.

Ce qui n’était pas connu auparavant, c’est qu’il avait été libéré de prison en juillet 2012 et expulsé vers Pristina, rapporte albinfo.ch. À l’époque, le permis de séjour du jeune homme de 37 ans avait été révoqué et une interdiction d’entrée en Suisse avait été prononcée. Le Kosovar, aujourd’hui âgé de 50 ans, a récemment obtenu un nouveau permis de séjour.

Malgré l’interdiction d’entrée en Suisse, le condamné a séjourné en Suisse à 17 reprises entre 2012 et 2022, écrit le “Tages-Anzeiger”. Comme le montre la décision du tribunal administratif, toutes ces visites ont été approuvées par les autorités suisses comme des “cas particuliers”. Après la naissance de son troisième enfant en 2013, il avait bénéficié d’une “suspension” de la peine d’expulsion. Il a ensuite rendu visite à sa famille vivant en Suisse deux fois par an.

Lors d’une visite à sa famille, qui vivait désormais dans le canton de Zurich, en septembre 2022, il a demandé un permis de séjour dans le cadre du regroupement familial. L’Office des migrations de Zurich a rejeté la demande et lui a demandé de quitter la Suisse avant le 2 août 2023. Son recours a été rejeté par la direction cantonale de la sécurité.

Cependant, le Tribunal administratif de Zurich a admis son recours. Il a d’abord suspendu l’exécution de l’expulsion du Kosovar et a maintenant conclu qu’il avait eu une conduite “irréprochable” non seulement en prison, mais aussi au cours des douze années où il a de nouveau vécu en liberté, rapporte albinfo.ch. Par conséquent, le risque de récidive peut être ignoré.

Le Tribunal administratif a considéré comme positif le fait que sa femme et ses enfants lui aient rendu visite au Kosovo. De plus, il occupe un emploi permanent depuis janvier 2023, ce qui a permis à sa femme de ne plus dépendre de l’aide sociale. Par conséquent, son recours doit être admis et l’office des migrations doit lui délivrer un permis de séjour.

Le jugement est définitif.

Berne suggère aux habitants de ne pas tuer les loups

Les loups qui errent dans les villages suisses effraient les agriculteurs et les habitants des communautés rurales, rapporte albinfo.ch.

Comme ils mutilent les animaux et ne craignent pas les humains, la manière habituelle de gérer ces prédateurs est de les abattre.

Cependant, le gouvernement cantonal bernois propose désormais de laisser les loups vivre, mais de les rendre inoffensifs en les capturant et en les stérilisant.

“La stérilisation est une procédure courte et simple qui ne devrait pas perturber l’organisation sociale des animaux et de leurs meutes”, ont déclaré les autorités mardi.

“Le nombre de jeunes loups serait réduit et les meutes pourraient être mieux gérées sans avoir besoin de tirer”, ont-ils souligné.

Cependant, les opposants soutiennent que la stérilisation n’est pas “un moyen adéquat de répondre aux dangers immédiats”. De plus, cette mesure entraînerait des coûts supplémentaires qui seraient nettement plus élevés que ceux liés aux tirs.

La procédure de consultation sur cette question se terminera le 11 mars.

La situation sur le marché du travail en janvier 2025

Le Secrétariat d’État à l’économie (SECO) publie ses rapports les plus récents concernant la situation du marché du travail en Suisse. En janvier 2025, le nombre de chômeurs a augmenté de 5’480 (+4,2%) par rapport au mois précédent pour atteindre 135’773. Par rapport au même mois de l’année précédente, le chômage a augmenté de 22’598 personnes (+20,0%). En janvier 2025, le taux de chômage a augmenté de 0,2 points de pourcentage par rapport au mois précédent, pour atteindre 3,0%.

En janvier 2025, le nombre de chômeurs corrigé des variations saisonnières a augmenté de 331 (+0,3%) par rapport au mois précédent, pour atteindre 122’391. Le taux de chômage corrigé des variations saisonnières s’est maintenu à 2,7% en janvier 2025.
Entre décembre 2024 et janvier 2025, le nombre de jeunes chômeurs (de 15 à 24 ans) a augmenté de 178 personnes (+1,5%) pour atteindre 12’341. Par rapport au même mois de l’année précédente, cela correspond à une augmentation de 2’009 personnes (+19,4%). En janvier 2025 le taux de chômage des jeunes a augmenté de 0,1 points de pourcentage par rapport au mois précédent, pour atteindre 2,8%.
En janvier 2025, le nombre de chômeurs âgés (de 50 à 64 ans) était supérieur de 1’354 ou 3,8% par rapport au mois précédent (37’220). Par rapport au même mois de l’année précédente, il a augmenté de 5’413 personnes (+17,0%). En janvier 2025, le taux de chômage des seniors s’élevait à 2,6%, soit le même pourcentage que le mois précédent.

Demandeurs d’emploi
En janvier 2025, on a enregistré 212’803 demandeurs d’emploi, soit 3’779 personnes de plus que le mois précédent (+1,8%). Par rapport au même mois de l’année précédente, ce nombre a donc augmenté de 30’550 personnes (+16,8%). En janvier 2025 le taux de demandeurs d’emploi a augmenté de 0,1 points de pourcentage par rapport au mois précédent, pour atteindre 4,6%.
En janvier 2025, le nombre de demandeurs d’emploi corrigé des variations saisonnières a augmenté de 1’136 (+0,6%) par rapport au mois précédent pour atteindre 199’160. Le taux de demandeurs d’emploi corrigé des variations saisonnières s’est maintenu à 4,3% en janvier 2025.

Arrivées en fin de droits
Selon les données de fin janvier 2025, le nombre de personnes ayant épuisé leurs droits aux indeminités de chômage au cours du mois de novembre 20241 s’élevait à 2’626. Cela représente 16 personnes de plus (+0,6%) qu’en octobre 2024.

Postes vacants
En janvier 2025, 42’052 postes vacants ont été annoncés aux ORP, soit 11’630 de plus que le mois précédent (+38,2%). 23’553 (56%) postes sont soumis à l’obligation d’annoncer les postes vacants. On a compté 54 postes vacants de moins (-0,1%) qu’à la même période de l’année précédente.
En janvier 2025, le nombre de postes vacants corrigé des variations saisonnières a augmenté de 6’054 (+15,9%) par rapport au mois précédent, pour atteindre 44’198.

Réduction de l’horaire de travail
Selon les données de fin janvier 2025, la réduction de l’horaire de travail a touché 8’217 personnes en novembre 20241, soit 2’997 de moins (-26,7%) qu’en octobre 2024. Le nombre de secteurs d’exploitation touchées a diminué de 90 (-16,4%) par rapport à octobre 2024, pour atteindre 459.

1 Pour des raisons de pratique de paiement, les données des caisses de chômage sur le nombre des arrivées en fin de droits/de cas de réduction de l’horaire de travail décomptés sont publiées avec un décalage de deux mois. Ces chiffres peuvent encore évoluer par la suite.

Suisse : Les consommateurs dépensent moins, le commerce de détail en baisse

Le chiffre d’affaires du commerce de détail souffre en Suisse : les consommateurs dépensent moins pour les articles non alimentaires, selon les estimations publiées aujourd’hui par l’institut d’études de marché GfK.

Globalement, les ventes en 2024 ont baissé de 0,2 % par rapport à l’année précédente, selon l’entreprise basée à Rotkreuz (ZG), qui publie son évaluation périodique, rapporte albinfo.ch.

Le moteur des achats durant la période – qui a également été marquée par une inflation de 1,1 % – a été le secteur alimentaire, qui a enregistré une croissance de +1,3 %.

En revanche, le segment non alimentaire a connu une baisse significative, chutant de -2,6 %.

“Le moral des consommateurs reste faible, ce qui entraîne une réticence persistante à dépenser”, commentent les spécialistes de GfK. “Dans certains secteurs, les ventes du Black Friday et de Noël ont été positives, mais elles n’ont pas pu compenser les pertes des mois précédents”. Les achats en ligne, en revanche, restent très populaires, enregistrant une croissance de 3,5 %.

Un Kosovar tue son cousin à Bière (VD) après un conflit au sujet d’un mur au Kosovo

Un différend concernant un mur au Kosovo séparant les propriétés de deux cousins a connu une issue tragique le 18 décembre 2022, se soldant par un décès. Un Kosovar de 28 ans s’était rendu en Suisse, à Bière (VD), pour agresser le cousin de son père (57 ans), rapporte albinfo.ch.

Le jeune homme se cachait dans des buissons lors de cette tragique soirée, muni d’un poing américain, d’un taser et d’un couteau à légumes, selon “24 heures”. Au cours de l’altercation, le quinquagénaire a sorti une arme mortelle : un couteau de l’armée suisse. Le jeune homme de 28 ans a succombé à ses blessures.

Mardi 4 février 2025, l’accusé a comparu devant le Tribunal de district de Nyon. Il a déclaré ne plus se souvenir des événements de la soirée du crime et a affirmé s’être simplement défendu contre son cousin.

Malgré plusieurs témoignages de membres de la famille, le motif de cet acte reste flou. Les barrières linguistiques et le silence rendent difficile de tirer des conclusions concrètes. Les proches du défunt de 28 ans affirment ignorer pourquoi il a rendu visite au cousin de son père en décembre 2022.

Un mur qui divise la famille

La raison du conflit entre les familles des deux cousins, cependant, est claire et semble banale pour beaucoup. L’accusé était monté sur le mur adjacent à sa propriété au Kosovo pour tailler ses vignes. Son cousin, le père du défunt et propriétaire du mur, lui avait demandé de descendre, selon albinfo.ch. Un bref affrontement physique s’en était suivi.

Les tensions familiales se poursuivent désormais devant le tribunal suisse. La mère et les amis du défunt le décrivent comme “la meilleure personne qu’ils aient jamais connue”. Cependant, outre l’agression contre son parent, la police a relevé d’autres éléments à charge contre le défunt, notamment une plainte pour menaces de mort.

La famille et la défense du défunt soutiennent que le motif était une vengeance préméditée de la part de l’accusé de 57 ans. L’arme du crime, un couteau de l’armée suisse, n’avait jamais été vue auparavant dans l’entourage de l’accusé.

La procureure Annick Tavares requiert une peine de sept ans de prison et une expulsion du territoire pour le meurtrier. Le verdict du tribunal est attendu jeudi.

 

Mira Murati lance sa propre start-up dans l’intelligence artificielle

Mira Murati aurait commencé à constituer l’équipe de sa nouvelle start-up dans le domaine de l’intelligence artificielle, recrutant un certain nombre d’ingénieurs et de chercheurs de grandes entreprises comme OpenAI, Character AI et Google DeepMind, rapporte Albinfo.ch.

L’un des noms les plus en vue à avoir rejoint son initiative est Jonathan Lachman, ancien responsable des projets spéciaux chez OpenAI.

La start-up de Murati en est encore à ses débuts et n’a pas encore de nom ni d’orientation produit claire.

Murati chercherait à obtenir plus de 100 millions de dollars de financement pour sa start-up, bien que ce montant ne soit pas encore finalisé.

Murati a quitté OpenAI en septembre 2024, près d’un an après avoir brièvement assumé le rôle de PDG suite au licenciement soudain de Sam Altman par le conseil d’administration de l’entreprise. Après une période de chaos interne, Altman a repris son poste en une semaine, tandis que Murati a continué à occuper son poste de CTO jusqu’à ce qu’elle décide de partir pour poursuivre ses propres ambitions.

Cette évolution intervient alors que plusieurs anciens dirigeants d’OpenAI ont lancé de nouvelles start-up, notamment Ilya Sutskever, cofondateur et ancien directeur scientifique d’OpenAI, qui a créé la société Safe Superintelligence et a obtenu un financement d’un milliard de dollars. Un autre concurrent majeur, Anthropic, a également été fondé par d’anciens employés d’OpenAI et a obtenu des milliards de dollars d’investissements, dont 8 milliards d’Amazon.

Ces mouvements récents témoignent d’une transformation majeure du paysage de l’intelligence artificielle, où d’anciens membres d’OpenAI créent de nouvelles entreprises et attirent des investissements importants pour développer la prochaine génération de technologies d’IA.

Le Conseil fédéral veut s’attaquer aux défis de l’immigration

Le Conseil fédéral rejette l’initiative populaire « Pas de Suisse à 10 millions ! (initiative pour la durabilité) », qui constitue une menace pour la prospérité, le développement économique et la sécurité de la Suisse. Il reconnaît cependant que l’immigration et la croissance démographique posent un certain nombre de défis. Lors de sa séance du 29 janvier 2025, le Conseil fédéral a donc décidé de mettre en place des mesures d’accompagnement concernant l’immigration dans le marché du travail, le logement et le domaine de l’asile.

Le 26 juin 2024, le Conseil fédéral avait décidé de recommander le rejet de l’initiative pour la durabilité sans lui opposer de contre-projet, estimant que son acceptation aurait des conséquences négatives pour l’économie, la prospérité, la sécurité et le fonctionnement de la société. Différentes stratégies et mesures existent déjà pour gérer l’immigration en Suisse et faire face aux défis qui l’accompagnent. Elles ont notamment pour but de mobiliser plus efficacement le potentiel de la main-d’œuvre en Suisse et de protéger les conditions de travail et le niveau des salaires, mais concernent également l’aménagement du territoire, le logement ou l’infrastructure de transport. Le Conseil fédéral considère cependant qu’il faut aller plus loin.

Meilleure utilisation du potentiel de main-d’œuvre en Suisse

Le marché du travail est le principal moteur de l’immigration. Compte tenu de l’évolution démographique et de la pénurie croissante de main-d’œuvre, des travailleurs supplémentaires resteront nécessaires pour assurer durablement la prospérité et le développement économique. Pour que les entreprises puissent cependant recruter autant que possible dans le pays, le Conseil fédéral entend continuer de mobiliser le potentiel de main-d’œuvre en Suisse. À cette fin, il a élaboré, avec les partenaires sociaux, des mesures visant notamment à renforcer et accélérer l’intégration dans le marché de l’emploi de personnes, principalement des femmes, arrivées en Suisse à la faveur d’un regroupement familial. En outre, les demandeurs d’emploi âgés doivent être soutenus de manière encore plus ciblée pour un retour à l’emploi.

Le Département fédéral de l’économie, de la formation et de la recherche (DEFR) va actualiser une étude de 2017 pour mesurer l’impact sur l’immigration de la promotion de la place économique suisse par la Confédération. L’étude actualisée servira de base pour étudier des mesures qui pourraient contribuer à diminuer l’immigration.

Maintenir l’aide au logement

Pour faire face à la raréfaction de l’offre, le fonds d’encouragement à la construction de logements d’utilité publique sera prolongé de cinq ans au-delà de 2030 et augmenté de 150 millions de francs. Ce fonds avait déjà été abondé de 250 millions de francs supplémentaires en 2020. Le Conseil fédéral entend également proposer des adaptations de la « Lex Koller » afin de durcir les conditions auxquelles des personnes à l’étranger peuvent acquérir et conserver des immeubles en Suisse.

Mesures pour réduire le nombre de demandes d’asile

Dans le cadre de la « stratégie globale en matière d’asile », des mesures supplémentaires vont être élaborées pour réduire le nombre de demandes et accélérer les procédures. Les demandes d’asile devraient ainsi pouvoir être classées plus rapidement lorsqu’on est sans nouvelles de la personne ou que celle-ci refuse de coopérer. Pour les admissions provisoires, il s’agira de vérifier plus régulièrement et de manière plus approfondie si elles peuvent être levées.

En parallèle, le Secrétariat d’État aux migrations (SEM) est déjà en train de préparer et de mettre en œuvre de nouvelles mesures pour que les personnes qui ont commis des infractions en Suisse ne puissent pas profiter indûment du droit en matière d’asile ou du droit des étrangers.

Le Conseil fédéral considère que ces mesures d’accompagnement forment un projet équilibré, qui couvre les aspects de l’immigration de travail, du logement et de l’asile. Le Conseil fédéral prend ainsi en compte aussi bien les défis de l’immigration et de la croissance démographique que les préoccupations de la population. Toutes les mesures envisagées sont conformes aux engagements internationaux de la Suisse, en particulier à l’accord sur la libre circulation des personnes (ALCP) avec l’UE et ses États membres.

Risques pour la Suisse

L’initiative pour la durabilité demande que la population de la Suisse ne dépasse pas 10 millions de personnes avant l’année 2050. Le Conseil fédéral et l’Assemblée fédérale devraient déjà prendre des mesures au niveau législatif, notamment en matière d’asile et de regroupement familial, si le seuil des 9,5 millions d’habitants était dépassé avant 2050.

En cas de dépassement des 10 millions d’habitants, l’initiative exige alors la dénonciation d’accords internationaux. L’ALCP devrait ainsi être dénoncé si, deux ans après qu’elle a été dépassée pour la première fois, la valeur limite n’est toujours pas respectée, pour autant qu’aucune clause d’exception ou de sauvegarde efficace n’ait pu être négociée ou invoquée.

Or dénoncer l’ALCP mettrait en danger la voie bilatérale avec l’UE, qui a fait ses preuves. En cas de dénonciation unilatérale de l’ALCP, la clause guillotine entraînerait en outre automatiquement l’extinction de tous les accords bilatéraux I conclus avec l’UE. Les conséquences économiques seraient considérables. Enfin, les accords d’association à Schengen/Dublin risqueraient eux aussi de prendre fin, ce qui pourrait provoquer une hausse de la migration irrégulière en Suisse et une augmentation des demandes d’asile. Sans Schengen et Dublin, la lutte contre la criminalité serait aussi nettement plus compliquée et la sécurité de la Suisse, affaiblie.

L’initiative pour la durabilité doit enfin être considérée dans le contexte spécifique du paquet d’accords en vue de la stabilisation et du développement des relations bilatérales de la Suisse et de l’UE. Ce paquet contient, au chapitre de la libre circulation des personnes, des mécanismes de protection du système social suisse et une clause de sauvegarde. Le 20 décembre 2024, le Conseil fédéral a pris acte de la fin matérielle des négociations, se félicitant d’un résultat positif, et a engagé les prochaines étapes du processus. Une acceptation de l’initiative pour la durabilité remettrait également en question cet objectif.

Symposium avec des conférences médicales à Genève

Le comité de l’Association des médecins albanais en Suisse organise un symposium médical le 26 janvier à Genève, destiné aux Albanais de Suisse. L’objectif est de sensibiliser à la prévention de diverses maladies.

Le symposium vise à fournir des connaissances pratiques et scientifiquement fondées sur la prévention des maladies affectant différents systèmes d’organes. Des médecins albanais en Suisse issus de divers domaines partageront des conseils et des stratégies sur l’importance des modes de vie sains, du diagnostic précoce et de la gestion efficace des facteurs de risque.

Toutes les personnes intéressées, quel que soit leur âge ou leurs antécédents médicaux, et qui souhaitent en savoir plus sur la préservation de leur santé et l’amélioration de leur qualité de vie, peuvent participer à cet événement.

Le programme comprend des conférences ainsi que des discussions avec des questions-réponses avec les participants.

Date : 26 janvier, à partir de 14h00

Lieu : Hôpitaux Universitaires Genève Auditoire Marcel Jenny Rue Gabrielle-Perret-Gentil 4 1211 Genève 14

Pjesë e këtij organizimi mund të bëhen gjithë të interesuarit, pavarësisht moshës apo historisë mjekësore dhe të cilët janë të interesuar për të mësuar më shumë rreth ruajtjes së shëndetit dhe përmirësimit të cilësisë së jetës.

Ky program përfshin ligjërata si dhe diskutime me pyetje dhe përgjigje me pjesëmarrësit.

Koha: 26 janar, me fillim në orën 14.00

Vendi: Hôpitaux Universitaires Genève

Auditoire Marcel Jenny

Rue Gabrielle-Perret-Gentil 4
1211 Genève 14