Conférence : contribution du vélo à un tourisme plus durable dans les Alpes

Transports et tourisme ont un fort impact climatique et écologique sur l’espace sensible que sont les Alpes. La pression touristique est en hausse, notamment dans le domaine de la mobilité, tandis que le territoire et les capacités écologiques sont limités. L’Office fédéral du développement territorial (ARE) a consacré une conférence en ligne à ce sujet le 22 avril 2021. Intitulé « MoVe the Alps », cet échange international portait principalement sur le cyclotourisme durable. Il était soutenu par le Secrétariat permanent de la Convention alpine et par l’Office fédéral des routes (OFROU).

Le vélo a le vent en poupe et la pandémie de covid-19 a encore renforcé sa progression. Tant dans la vie quotidienne que durant les loisirs et les vacances, le vélo est un moyen de déplacement très prisé – y compris souvent dans les régions alpines. Si les touristes se déplacent à vélo, ils ne génèrent presque pas d’émissions de gaz à effet de serre, ce qui peut contribuer à rapprocher la Suisse et ses voisins alpins de leurs objectifs climatiques. Le cyclotourisme soulève toutefois aussi certaines difficultés : le chargement des bicyclettes à bord des véhicules de transport public se heurte à des limites de capacités, surtout aux heures de pointe, et l’intégration du vélo dans la planification des infrastructures est lacunaire. Ces thèmes étaient au cœur des échanges menés par quelque 150 représentants et représentantes du milieu du tourisme, d’associations, de compagnies ferroviaires et de l’administration de tout l’espace alpin lors de la conférence « MoVe the Alps ». Cette journée était organisée dans le cadre de la présidence suisse de la Convention alpine. La protection du climat dans l’espace alpin est l’une des priorités de cette présidence.

Dans son allocution d’accueil, Leonore Gewessler, ministre fédérale autrichienne en charge du climat, a abordé la question des voyageurs empruntant les transports publics transfrontaliers avec leur vélo. Elle a invité les acteurs du tourisme et du cyclisme à travailler ensemble en vue d’améliorer les interfaces. Comme l’a rappelé le président fédéral du Club allemand du cyclisme (Allgemeiner Deutsche Fahrrad-Club) Frank Hoffmann, une bonne coordination entre l’État fédéral et les Länder est indispensable pour que le cyclotourisme contribue au changement de cap dans le monde du transport. Le directeur d’EuroVelo, Ed Lancaster, a présenté le projet visant à intégrer le réseau européen de pistes cyclables dans le réseau transeuropéen de transport (RTE-T) et de compléter ce RTE-T par des infrastructures cyclables supplémentaires. Les participants et participantes ont également approfondi la question des régions touristiques et de leur manière de se positionner en tant que destinations « cyclables », pouvant ainsi contribuer au développement régional. Le rôle marquant que les évolutions numériques joueront à l’avenir pour le cyclotourisme a été mis en avant par Lukas Stadtherr, membre de la direction de SuisseMobile, à l’exemple de SuisseMobile elle-même, qui a développé des offres d’itinéraires piétons et cyclistes qu’elle propose sur son site Web.

Qu’il s’agisse de cyclotourisme ou de politique de transfert, la promotion de transports respectueux du climat est un thème essentiel pour l’ARE, service fédéral en charge de la coordination générale des transports pour la Confédération et de la coordination de la mise en œuvre de la politique du développement durable de la Suisse. En organisant la conférence « MoVe the Alps », l’ARE a lancé la discussion sur la promotion du transport respectueux du climat dans le tourisme alpin, discussion qui sera poursuivie durant les deux années de la présidence suisse de la Convention alpine.

Coronavirus : le Conseil fédéral présente les prochaines étapes avec le modèle des trois phases

Lors de sa séance du 21 avril 2021, le Conseil fédéral a concrétisé sa stratégie pour les mois à venir. À cette fin, il a défini trois phases jusqu’à ce que tous les adultes souhaitant se faire vacciner l’aient été et que les mesures de protection contre le COVID-19 puissent être en grande partie levées. La durée des différentes phases dépend de la propension des groupes de population concernés à se faire vacciner et du déroulement de la campagne de vaccination. Le Conseil fédéral a mis en consultation auprès des cantons ce modèle des trois phases. Compte tenu des ouvertures importantes depuis le 19 avril 2021 et de la situation épidémiologique fragile, il est peu probable que d’autres assouplissements interviennent avant le 26 mai 2021.

Plus le nombre de personnes vaccinées est élevé, moins il est nécessaire d’imposer des fermetures et de limiter les capacités pour éviter la surcharge du système de santé (hospitalisations, occupation des unités de soins intensifs). Au moyen d’un modèle des trois phases (voir détails dans la fiche d’information), le Conseil fédéral montre la voie stratégique à suivre jusqu’à ce que tous les adultes souhaitant se faire vacciner le soient et que les mesures de protection contre le COVID-19 puissent être en grande partie levées.

Phase de protection : vaccination des personnes vulnérables

La phase de protection se poursuit jusqu’à ce que toutes les personnes vulnérables qui le souhaitent aient été pleinement vaccinées, c’est-à-dire avec deux doses. Pour autant que la propension à se faire vacciner dans ce groupe atteigne 75%, le Conseil fédéral part du principe que cette phase sera terminée d’ici à la fin mai 2021. Compte tenu de la nécessité de protéger les personnes vulnérables qui n’ont pas encore été vaccinées, des ouvertures intervenues le 19 avril 2021 et de la situation épidémiologique encore fragile, d’autres assouplissements ne sont guère envisageables avant le 26 mai 2021. Le 12 mai 2021, le Conseil fédéral procédera à une évaluation de la situation et, si nécessaire, mettra en consultation des mesures d’assouplissement.

D’ici là, les mesures de protection actuellement en vigueur doivent être maintenues afin d’éviter une augmentation incontrôlée du nombre de cas et, par conséquent, une augmentation des hospitalisations et des décès. Le Conseil fédéral a défini des valeurs indicatives pour évaluer la situation épidémiologique. En cas de dépassement de l’une ou de plusieurs de ces valeurs, il envisagera un éventuel durcissement.

Phase de stabilisation : accès à la vaccination pour toute la population adulte

Au cours de cette phase de stabilisation, toutes les personnes qui souhaitent être protégées ne sont pas encore vaccinées. L’expérience d’autres pays montre qu’il faut s’attendre à une nouvelle accélération de l’épidémie justement lorsque le nombre de vaccinations administrées augmente, car l’acceptation des mesures de protection diminue constamment. C’est pourquoi le Conseil fédéral a aussi défini, pour cette phase, des valeurs indicatives en vue d’un durcissement éventuel des mesures. Le nombre de cas peut être plus élevé que durant la phase de protection, mais la valeur Re, le taux d’occupation des soins intensifs et les hospitalisations restent inchangés.

De grandes quantités de vaccins seront disponibles pendant la phase de stabilisation. Au cours de cette phase, l’ensemble de la population adulte aura accès à la vaccination. Si la propension à se faire vacciner atteint 60% au sein de la population (estimations basées sur des enquêtes), tous les adultes qui le souhaitent auront reçu au moins une première dose d’ici la fin du mois de juin. L’achèvement de cette phase dépend de la propension de la population à se faire vacciner. On estime que la vaccination complète de la population adulte (2 doses) sera achevée d’ici la fin du mois de juillet 2021, à condition que les producteurs de vaccins ne rencontrent pas d’autres problèmes de livraisons et que le rythme de vaccination se déroule comme prévu.

Si le nombre de cas, les hospitalisations et l’occupation des unités de soins intensifs sont stables, d’autres assouplissements sont envisagés au cours de cette phase, les premiers dès le 26 mai au plus tôt. Il sera possible, par exemple, de permettre l’enseignement présentiel dans les universités et de remplacer l’obligation du télétravail par une recommandation. La condition préalable est que les établissements de formation et les entreprises disposent de concepts qui permettent de réaliser régulièrement des tests. De nouveaux assouplissements seront également possibles dans le sport et les loisirs, le commerce de détail et – si la situation épidémiologique le permet – les restaurants (réouverture des espaces intérieurs).

D’autres assouplissements durant cette phase de stabilisation sont envisageables par étapes. Ils concernent les lieux présentant un risque élevé de transmission, tels que les grandes manifestations, les bars ou les discothèques. Lorsque la couverture vaccinale aura atteint environ 40 à 50 %, il est prévu de mettre en place un accès sélectif pour les personnes vaccinées, testées ou guéries. Un certificat uniforme, infalsifiable et facilement vérifiable est en cours d’élaboration (certificat COVID-19).

Phase de normalisation : levée des mesures 

Lorsque tous les adultes qui le souhaitent auront été pleinement vaccinés, la phase de normalisation pourra commencer. Le Conseil fédéral estime que les restrictions sociales et économiques ne se justifieront plus dans ce cas. Les mesures restantes (restrictions d’accès et limitation des capacités) devront être levées progressivement. Cette stratégie sera maintenue même si, contrairement aux attentes, la propension de la population à se faire vacciner reste faible.

Même lorsque toutes les personnes qui le désirent auront été vaccinées, le virus continuera à circuler. On peut partir du principe qu’à long terme, les personnes non vaccinées et non guéries s’infecteront. Plus la proportion de ces personnes est importante, plus les flambées seront possibles, et plus le nombre d’évolutions sévères de la maladie et de décès sera élevé. La vaccination gratuite est un moyen très efficace pour se protéger contre une infection et la maladie. Le Conseil fédéral tiendra compte de cet élément dans ses futures décisions, tout en respectant la décision personnelle de chacun en matière de vaccination. Afin d’éviter une nouvelle vague d’infections et une surcharge du système de santé, il est toutefois essentiel que le plus grand nombre possible de personnes en Suisse se fassent vacciner.

Si, malgré tout, l’épidémie devait se renforcer et menacer de surcharge le système de santé, le Conseil fédéral se réserve le droit de maintenir ou de réintroduire certaines mesures pendant un certain temps, comme l’obligation de porter un masque, les plans de protection, le respect des distances ou la limitation des capacités. Toutefois, ces mesures ne devraient être prévues plus que pour les personnes ne disposant pas d’un certificat COVID-19.

Effets indésirables des vaccins contre le Covid-19 en Suisse

1485 déclarations d’effets indésirables présumés de vaccins contre le Covid-19 évaluées en Suisse: En date du 20 avril 2021, Swissmedic avait évalué, en partenariat avec les centres régionaux de pharmacovigilance, 1485 déclarations d’effets indésirables (EI) présumés de vaccins contre le Covid-19 survenus en Suisse. Ces déclarations confirment le profil d’effets secondaires qui avait été observé lors des essais réalisés avant l’octroi des autorisations et qui est décrit dans les textes d’information sur le médicament. Elles ne modifient en rien le ratio bénéfice-risque positif des deux vaccins à ARNm utilisés.

Au total, 706 déclarations concernaient le vaccin Comirnaty® de Pfizer/BioNTech et 761, le vaccin contre le Covid-19 de Moderna. Dans 18 déclarations, le vaccin qui avait été administré n’était pas précisé. La plupart des déclarations émanaient de professionnels de la santé, et 145 (9,8 %) provenaient directement de personnes concernées ou de patients.

D’après les informations de l’OFSP, quelque 2,1 millions de doses de vaccins avaient été administrées en date du 18 avril 2021 inclus, sachant que 769 000 personnes environ avaient reçu les deux doses. Dans la mesure où les effets indésirables ne sont souvent déclarés à Swissmedic que plus tard, et compte tenu du temps nécessaire pour analyser les déclarations en détails, celles dont il est question dans le présent communiqué ne peuvent pas être directement mises en parallèle avec le nombre de vaccins administrés. Rétrospectivement toutefois, l’on observe que le taux moyen est de l’ordre d’une déclaration pour mille doses administrées.

La majorité des déclarations concernaient des femmes (67,9 %), les hommes comptaient pour 28,7 % des cas, et les 3,4 % restants ne mentionnaient pas le sexe de la personne.

Les personnes concernées étaient âgées en moyenne de 64,8 ans (au sein d’une fourchette allant de 16 à 101 ans), et parmi elles, 41,6 % avaient 75 ans ou plus. Dans les cas considérés comme graves (n = 537), l’âge moyen était de 68,5 ans, et dans les déclarations faisant état de décès concomitants à la vaccination (n = 64), la moyenne s’établissait à 82,0 ans.

Au total, 948 déclarations (63,8 %), soit la majorité, rapportaient des effets indésirables non graves, tandis que 537 déclarations (36,2 %) évoquaient des effets graves. Il s’agit de personnes qui ont dû être hospitalisées, ou de réactions qui ont été considérées comme médicalement importantes pour d’autres raisons. Dans la plupart des cas, les réactions en question n’ont pas mis en danger la santé des personnes concernées.

La plupart des déclarations mentionnent plus d’une réaction (3851 réactions au total pour 1485 déclarations, soit 2,6 réactions par déclaration en moyenne). Les réactions déclarées le plus fréquemment dans les cas dits « graves » étaient les suivantes : fièvre (80), détresse respiratoire (39), maux de tête / migraines (37), réactivation de zonas (34), frissons (28), hypersensibilité (27) / réactions anaphylactiques (13), nausées (28), courbatures (27), malaise général (25) et hypertension (25). Dans la mesure où la plupart des déclarations décrivent plus d’un effet indésirable, la fièvre ou les maux de tête sont des réactions qui figurent à la fois dans des déclarations de cas considérés globalement comme graves et de cas considérés comme non graves.

Au total, 61 cas de zonas ont été déclarés. Le zona est une maladie due à la réactivation du virus varicelle-zona (Varicella-Zoster-Virus, ou VZV en anglais). La primo-infection par le VZV se manifeste par la varicelle. Les facteurs de risque du zona sont notamment les traitements immunosuppresseurs, le diabète, un stress psychologique et ou des traumatismes physiques. Les femmes y sont également plus sujettes. La prévalence du zona augmente avec l’âge, passant de 3 pour 1000 entre 40 et 50 ans à 10 pour 1000 chez les plus de 80 ans. Les cas déclarés concernaient des personnes âgées de 72 ans en moyenne. Compte tenu de la fréquence des zonas au sein des tranches d’âge auxquelles appartiennent la majorité des personnes vaccinées, il faut s’attendre, ne fût-ce que d’un point de vue purement statistique, à un certain nombre de cas de zonas peu de temps après l’administration d’un vaccin contre le Covid-19. Des analyses sont en cours afin de déterminer si les déclarations indiquent l’existence d’un lien de causalité entre la vaccination et l’apparition des zonas.

La proportion de déclarations de réactions locales au point d’injection, y compris retardées, est nettement plus élevée pour le vaccin contre le Covid-19 de Moderna que pour le vaccin Comirnaty®, à propos duquel les réactions rapportées sont plutôt d’ordre général.

Dans 64 cas graves, l’on a dû déplorer le décès de la personne vaccinée après un laps de temps plus ou moins long. Ces personnes décédées étaient âgées en moyenne de 82 ans et souffraient pour la plupart d’affections pré-existantes graves. Ces cas ont été analysés avec un soin tout particulier. Selon les dernières conclusions, ces décès étaient dus à ces maladies dont l’apparition n’a rien à voir avec la vaccination (infections, événements cardiovasculaires ou maladies des poumons et des voies respiratoires etc.), et malgré la concordance temporelle, rien n’indique concrètement que le vaccin est à l’origine du décès. Les conclusions qu’ont tirées l’OMS et les autorités de contrôle des médicaments d’autres pays suite à leur évaluation des décès qui sont survenus peu de temps après l’administration des vaccins contre le Covid-19 autorisés en Suisse vont dans le même sens.

Les déclarations d’effets indésirables que l’institut a reçues et analysées jusqu’à présent ne modifient pas le profil bénéfice-risque positif des vaccins contre le Covid-19 utilisés en Suisse. Par ailleurs, Swissmedic s’entretient très régulièrement avec d’autres autorités de contrôle des médicaments à l’étranger et évalue la sécurité des vaccins contre le Covid-19 de concert avec ces dernières.

Ces déclarations livrent à présent une image plus précise de la sécurité des vaccins dans le cadre d’une utilisation quotidienne, image qui confirme largement le profil connu de leurs effets secondaires. Les EI connus de ces vaccins sont mentionnés dans les textes de l’information concernant le médicament, qui sont publiés sur www.swissmedicinfo.ch et mis à jour en permanence.

Protection du climat : Simonetta Sommaruga à la rencontre sur le climat organisée par John Kerry

La conseillère fédérale Simonetta Sommaruga a participé aujourd’hui à la table ronde organisée par l’envoyé spécial des États-Unis pour le climat, John Kerry. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du Sommet des dirigeants sur le climat, auquel le président américain Joe Biden avait convié quarante chefs d’État et de gouvernement. Les discussions ont porté sur les objectifs climatiques renforcés des plus grandes économies mondiales et sur les avantages dégagés par les mesures de protection du climat. La conseillère fédérale Simonetta Sommaruga se félicite du nouvel objectif climatique américain. À cette occasion, elle a également souligné que la Suisse espère qu’une réglementation du marché efficace pour les projets de protection du climat à l’étranger sera adoptée lors de la prochaine Conférence des Nations Unies sur le climat COP26, cela dans l’intérêt de la protection de l’environnement et des droits de l’homme.

À l’invitation du président américain Joe Biden, un Sommet des dirigeants sur le climat s’est tenu de manière virtuelle les 22 et 23 avril. Représentant la Suisse, la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga a participé à la table ronde organisée le 23 avril et présidée par l’envoyé spécial des États-Unis pour le climat, John Kerry. Les discussions ont notamment porté sur les avantages économiques liés à la protection du climat. L’abandon du pétrole, du gaz et des autres énergies fossiles et le renforcement des technologies innovantes et des énergies renouvelables permettront de créer de nombreux emplois.

Lors du sommet virtuel, les États-Unis ont présenté leur nouvel objectif climatique. Ils entendent réduire d’ici 2030 leurs émissions de gaz à effet de serre de 50 % à 52 % par rapport à 2005 et atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. La conseillère fédérale Simonetta Sommaruga s’est félicitée du retour des États-Unis dans l’Accord de Paris. Elle a salué leur nouvel objectif climatique et a souligné l’importance d’objectifs climatiques ambitieux pour tous les pays. Pour renforcer la protection du climat, la Suisse s’appuie sur la loi sur le CO2, sur laquelle la population est appelée à voter le 13 juin. La loi repose sur des incitations, l’innovation et le progrès technologique et permet de générer des commandes pour les entreprises et des emplois d’avenir.

La conseillère fédérale Simonetta Sommaruga a également évoqué la prochaine Conférence des Nations Unies sur le climat COP26. Elle a souligné la nécessité d’établir des règles solides pour les mécanismes de marché dans le cadre de l’Accord de Paris afin de garantir que la protection de la nature et les droits de l’homme soient respectés dans les projets de protection du climat menés à l’étranger et afin d’éviter le double comptage des réductions d’émissions réalisées. À l’automne 2020, la Suisse a conclu avec le Pérou et le Ghana des accords précurseurs dans le domaine de la protection du climat qui garantissent le respect de ces critères.

Quarante chefs d’État et de gouvernement ont été invités au sommet sur le climat. Ils représentent les pays ayant les émissions de gaz à effet de serre les plus élevées ainsi que quelques pays particulièrement ambitieux ou particulièrement menacés par le changement climatique.

Prochaine étape d’assouplissement le 19 avril

Le Conseil fédéral poursuit sa stratégie d’assouplissement progressive et prudente. Lors de sa séance du 14 avril 2021, il a décidé de faire un pas supplémentaire en autorisant de nouveaux assouplissements. À compter du lundi 19 avril, moyennant certaines restrictions, il sera de nouveau possible d’organiser des manifestations accueillant du public, par exemple dans les stades, les cinémas ou les salles de concert et de théâtre. Les activités sportives et culturelles à l’intérieur seront aussi à nouveau autorisées, y compris certaines compétitions. Enfin, les restaurants pourront rouvrir leurs terrasses. Bien que la situation reste fragile, le Conseil fédéral estime que le risque associé à ces assouplissements est acceptable. Toutes les activités à nouveau autorisées peuvent et devront – à quelques exceptions près – se pratiquer en portant le masque et en respectant les distances requises. Par ailleurs, la vaccination des groupes vulnérables progresse bien et le dépistage est constamment étendu.

La situation épidémiologique reste fragile et s’est même détériorée ces dernières semaines. Quatre des cinq indicateurs déterminants pour les assouplissements dépassent actuellement les seuils définis. Par ailleurs, il est encore trop tôt pour savoir si les rencontres entre amis et en famille durant les fêtes de Pâques ont provoqué une augmentation des contaminations.

Conditions remplies pour un assouplissement modéré

Malgré cette situation, le Conseil fédéral estime que les conditions permettent un assouplissement modéré. La recrudescence des hospitalisations est relativement faible par rapport au nombre de nouveaux cas et la couverture vaccinale des personnes vulnérables progresse bien : près de la moitié des plus de 80 ans et environ 30 % des 70 à 79 ans sont complètement vaccinés. Par ailleurs, le taux d’occupation des soins intensifs est relativement stable.

Dans son analyse, le Conseil fédéral a également tenu compte des conséquences des mesures sur l’économie et la société, notamment sur les adolescents et les jeunes adultes. Les assouplissements décidés aujourd’hui se basent sur la deuxième étape de la stratégie d’assouplissement, que le Conseil fédéral avait mise en consultation au milieu du mois de mars dernier, mais qu’il n’avait finalement mise en œuvre que partiellement. Ils permettent la reprise des activités qui comportent un risque modéré et qui peuvent – à quelques exceptions près – facilement se pratiquer en portant le masque et en respectant les distances.

Une prise de risque calculée

Le Conseil fédéral est conscient des risques que comportent les assouplissements décidés aujourd’hui. Lorsque les hospitalisations augmentent, elles concernent toujours plus des personnes relativement jeunes. Ainsi, plus de la moitié des personnes hospitalisées actuellement ont moins de 65 ans. En fonction de l’évolution dans les hôpitaux, il n’est pas exclu de devoir revenir sur les assouplissements. Le Conseil fédéral appelle donc la population à continuer à faire preuve de prudence, en particulier les personnes vulnérables, qui seront complètement vaccinées ces prochaines semaines et qui seront donc bien protégées contre les contaminations et les complications de la maladie.

 

Réouverture des terrasses des restaurants

Les restaurants et les bars pourront rouvrir leurs terrasses à partir du 19 avril. Les clients devront consommer assis et ne pourront enlever leurs masques que lorsqu’ils consomment. Chaque table pourra accueillir quatre personnes au maximum, dont les coordonnées devront être enregistrées. Les tables devront être distantes de 1,5 mètre, à moins qu’une séparation ne soit installée. Les discothèques et les salles de danse resteront pour leur part fermées. Comme de nombreux établissements ne pourront pas couvrir leurs coûts avec la seule ouverture des terrasses, le secteur de la restauration continuera de bénéficier du même soutien économique qu’aujourd’hui.

Installations et établissements accessibles au public

Les lieux de loisirs et de divertissement accessibles au public pourront rouvrir leurs espaces intérieurs, comme l’ont déjà fait les magasins et les musées. Les zoos et les jardins botaniques pourront ainsi rouvrir dans leur intégralité, pour autant que le port du masque et le respect des distances soient garantis à l’intérieur. Par contre, les espaces intérieurs des centres de bien-être restent fermés.

Manifestations accueillant du public : 100 personnes dehors, 50 dedans

Moyennant certaines restrictions, il sera à nouveau possible d’organiser des manifestations avec du public. Le nombre de visiteurs sera limité à 100 personnes à l’extérieur – pour un match de football ou un concert en plein air par exemple – et à 50 à l’intérieur – par exemple dans les cinémas, les théâtres et les salles de concert. Parallèlement, la capacité d’accueil du lieu où se déroule la manifestation devra être limitée à un tiers. Les visiteurs devront être assis et porter un masque en permanence. Ils devront respecter en tout temps une distance d’au moins 1,5 mètre avec les autres personnes ou être séparés par un siège. Il sera en outre interdit de consommer des boissons ou de la nourriture et les entractes seront déconseillés.

Autres manifestations : 15 personnes maximum

Outre les manifestations privées et les activités sportives et culturelles qui sont déjà autorisées, d’autres manifestations seront de nouveau possibles, jusqu’à 15 personnes. Il s’agit par exemple des visites dans les musées, des réunions d’associations ou d’autres rassemblements du domaine du divertissement et des loisirs. Ici aussi, il sera obligatoire de porter le masque et de respecter les distances.

Sport et culture pour les adultes : jusqu’à 15 personnes autorisées

Les activités sportives et culturelles « amateurs » pourront désormais accueillir jusqu’à 15 adultes, qu’ils participent individuellement ou en groupe. Les compétitions sont à nouveau autorisées sous ces mêmes conditions. À l’extérieur, il faudra porter un masque ou respecter une distance d’au moins 1,5 mètre. À l’intérieur, il faudra à la fois porter un masque et respecter les distances requises. Certaines exceptions seront toutefois possibles pour les activités où le port du masque est impossible, les exercices d’endurance dans les centres de fitness et les chorales par exemple. Dans ces cas, il faudra respecter des règles de distanciation plus strictes.

Quant aux sports impliquant un contact physique, ils resteront interdits en intérieur mais possibles à l’extérieur moyennant le port du masque. Il reste conseillé de privilégier les activités en plein air et de se faire tester au préalable.

 

Enseignement présentiel dans les hautes écoles et pour les formations continues

Moyennant certaines restrictions, l’enseignement présentiel sera à nouveau autorisé partout (et non plus uniquement à l’école obligatoire et au secondaire II), donc aussi dans les hautes écoles et pour les formations continues. Le nombre de participants sera limité à 50 personnes et les salles de formation ne pourront être utilisées qu’au tiers de leur capacité. Respect des distances et port du masque seront obligatoires.

Campagne de dépistage massive dans les entreprises et exemption de la quarantaine

Si une entreprise met en place un plan de dépistage permettant aux personnes qui travaillent sur place de se faire tester au moins une fois par semaine, celles-ci seront exemptées de la quarantaine pour exercer leur activité professionnelle. Les personnes en EMS qui ont été vaccinées ou qui ont contracté le COVID-19 et qui sont guéries pourront être exemptées de l’obligation de porter le masque.

Approvisionnement en médicaments prometteurs

Aujourd’hui, le Conseil fédéral a également pris des décisions concernant l’approvisionnement en médicaments prometteurs pour combattre le COVID-19. Des traitements combinés par anticorps monoclonaux devraient être bientôt disponibles en Suisse. La Confédération prendra à sa charge le coût de ces traitements en attendant qu’ils soient remboursés par l’assurance-maladie.

Par ailleurs, en collaboration avec le Département fédéral de l’économie, de la formation et de la recherche et le Département fédéral des finances, le Département fédéral de l’intérieur est chargé d’analyser comment la Confédération peut encourager le développement et la fabrication en Suisse de médicaments contre le COVID-19 (y compris les vaccins). La modification du 20 mars 2021 de la loi COVID-19 a octroyé une importante marge de manœuvre à la Confédération en ce sens.

Effets indésirables des vaccins contre le Covid-19 en Suisse

1174 déclarations d’effets indésirables présumés de vaccins contre le Covid-19 évaluées en Suisse: En date du 6 avril 2021, Swissmedic avait évalué, en partenariat avec les centres régionaux de pharmacovigilance (dont le centre de référence tessinois de l’EOC) 1 174 déclarations d’effets indésirables (EI) présumés de vaccins contre le Covid-19 en Suisse. Ces déclarations confirment le profil d’effets secondaires qui avait été observé lors des essais réalisés avant l’octroi des autorisations, et qui est décrit dans les textes d’information sur le médicament. Elle ne modifient en rien le rapport bénéfice-risque des vaccins utilisés, qui reste positif.

Sur ces 1174 déclarations, 577 concernaient le vaccin Comirnaty® de Pfizer/BioNTech et 580, le vaccin contre le Covid-19 de Moderna. Dans 17 déclarations, le vaccin qui avait été administré n’était pas précisé. Quelques déclarations mentionnaient expressément qu’il s’agissait de réactions à une seconde dose (n = 79 pour Comirnaty et n = 78 pour Moderna). La plupart des déclarations émanaient de professionnels de la santé, et 92 (7,8 %) provenaient directement de personnes concernées ou de patients.

D’après les informations de l’OFSP, quelque 1,6 million de doses de vaccins avaient été administrées jusqu’au 4 avril 2021 inclus, sachant que 604 000 personnes environ avaient reçu les deux doses. Dans la mesure où les effets indésirables ne sont souvent déclarés à Swissmedic que plus tard, et compte tenu du temps nécessaire pour analyser les déclarations en détails, celles dont il est question dans le présent communiqué ne peuvent pas être directement mises en parallèle avec le nombre de vaccins administrés. Rétrospectivement toutefois, l’on observe que le taux moyen est de l’ordre d’une déclaration pour mille doses administrées.

La majorité des déclarations concernaient des femmes (68,6 %), les hommes comptaient pour 28,3 % des cas, et quelques déclarations (3,2 %) ne mentionnaient pas le sexe de la personne.

Les personnes concernées étaient âgées en moyenne de 64,9 ans (au sein d’une fourchette allant de 16 à 101 ans), et parmi elles, 41,7 % avaient 75 ans ou plus. Dans les cas considérés comme graves (n = 396), l’âge moyen était de 69,3 ans, et dans les déclarations faisant état de décès concomitants à la vaccination (n = 55), la moyenne s’établissait à 83,7 ans.

Au total, 778 déclarations (66,3 %), soit la majorité, rapportaient des effets indésirables non graves, tandis que 396 déclarations (33,7 %) évoquaient des effets graves. Il s’agit de personnes qui ont dû être hospitalisées, ou de réactions qui ont été considérées comme médicalement importantes pour d’autres raisons. Dans la plupart des cas, les réactions en question n’ont pas mis en danger la santé des personnes concernées.

La plupart des déclarations mentionnent plus d’une réaction (2 960 réactions au total pour 1 174 déclarations, soit 2,5 réactions par déclaration en moyenne).

Les réactions déclarées le plus fréquemment dans les cas dits « graves » étaient les suivantes : fièvre (56), détresse respiratoire (31), maux de tête / migraines (28), réactivation de zonas (26), hypersensibilité (22) / réactions anaphylactiques (12), vomissements (20), fatigue (19), augmentation de la pression sanguine (19), maladie du Covid-191 (17)1), et vertiges (18). La plupart des déclarations décrivent plus d’un effet indésirable, raison pour laquelle des réactions comme la fièvre ou les maux de tête figurent à la fois dans des déclarations de cas considérés globalement comme graves et de cas considérés comme non graves.

Ont été déclarés 44 cas de zona, dont 26 ont été considérés comme graves, pour la plupart pour des raisons médicales. Le zona est une maladie qui est due à une réactivation du virus varicelle-zona (varicella-zoster virus, VZV). La primo-infection au VZV se manifeste par la varicelle. Les facteurs de risque du zona sont notamment les traitements immunosuppresseurs, le diabète, un stress psychologique et ou des traumatismes physiques. Les femmes y sont également plus sujettes. La prévalence du zona augmente avec l’âge, passant de 3 pour 1000 entre 40 et 50 ans à 10 pour 1000 chez les plus de 80 ans. Les cas déclarés concernaient des personnes âgées de 72 ans en moyenne chez lesquelles le zona s’était manifesté entre un et 43 jours après la vaccination. Des études sont en cours pour déterminer s’il existe un lien de causalité entre la vaccination et la survenue du zona.

La proportion de déclarations qui concernent des cas de réactions locales au point d’injection, y compris retardées, est nettement plus élevée pour le vaccin contre le Covid-19 de Moderna que pour le vaccin Comirnaty®, pour lequel ce sont plutôt des réactions générales qui sont rapportées. Il pourrait toutefois s’agir ici en partie de déclarations « stimulées » par la publication en février de rapports sur des réactions locales retardées après administration du vaccin Moderna.

Dans 55 de ces cas graves, l’on a dû déplorer le décès de la personne vaccinée après un laps de temps plus ou moins long. Les personnes décédées étaient âgées en moyenne de 84 ans et souffraient pour la plupart d’affections pré-existantes graves. Ces cas ont été analysés avec un soin tout particulier. Selon les dernières conclusions, ces décès étaient dus à ces maladies, dont l’apparition n’a rien à voir avec la vaccination (infections, événements cardiovasculaires ou maladies des poumons et des voies respiratoires, etc.), et malgré la concordance temporelle, rien n’indique concrètement que le vaccin est à l’origine du décès. Les conclusions qu’ont tirées l’OMS et les autorités de contrôle des médicaments d’autres pays suite à leur évaluation des décès qui sont survenus peu de temps après l’administration des vaccins contre le Covid-19 autorisés en Suisse vont dans le même sens.

Les déclarations d’effets indésirables que l’institut a reçues et analysées jusqu’à présent ne modifient en rien le profil bénéfice-risque positif des vaccins contre le Covid-19. Ces déclarations livrent à présent une image plus précise de la sécurité des vaccins dans le cadre d’une utilisation quotidienne, image qui confirme largement le profil connu de leurs effets secondaires. Les EI connus de ces vaccins sont mentionnés dans les textes de l’information concernant le médicament, qui sont publiés sur www.swissmedicinfo.ch et mis à jour en permanence.

 

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1) Ces déclarations rapportent des infections par le Covid-19 qui sont apparues peu de temps après la vaccination. Dans la mesure où les personnes vaccinées n’avaient pas été testées avant l’injection du vaccin, et où le corps doit commencer par se constituer une protection contre la maladie, il arrive qu’une infection par le Covid-19 apparaisse de façon concomitante avec la vaccination, mais il n’y a aucun lien de causalité entre cette dernière et la maladie. Contrairement aux vaccins vivants (contre la rougeole, les oreillons et la rubéole (ROR) par exemple), les vaccins contre le Covid-19 ne contiennent pas de virus (atténués) et ne peuvent donc pas déclencher d’infection par le Covid-19.

La population de la Suisse croît, malgré la hausse des décès

Selon les chiffres provisoires 2020 de la statistique de la population et des ménages de l’Office fédéral de la statistique (OFS), la population résidante permanente de la Suisse a progressé de 0,7% par rapport à 2019, pour atteindre près de 8,7 millions d’habitants à fin 2020. Le nombre de décès a augmenté, atteignant 76 000 cas enregistrés, alors que celui des mariages, naissances et divorces a diminué.

La population résidante permanente de la Suisse s’élevait à 8 667 100 personnes au 31 décembre 2020, contre 8 606 000 à la même date en 2019 (+61 100 personnes, +0,7%). Cet accroissement démographique est l’un des plus faibles relevés au cours des dix dernières années et correspond à ceux enregistrés en 2018 et 2019.

Emigrations en forte baisse

Les flux migratoires internationaux contribuent à l’évolution démographique du pays. En 2020, on a enregistré 163 000 immigrations, cumulant celles des Suisses (25 600) et des étrangers (137 400), pour 106 500 émigrations (Suisses, 25 800; étrangers, 80 700). Si le solde migratoire reste positif (+56 500), le nombre d’immigrations et d’émigrations a diminué, respectivement de –3,9% et de
–15,6%, par rapport à 2019.

Pendant l’année 2020, les ressortissants suisses ont immigré en plus grand nombre dans notre pays (+6,7%) et l’ont moins quitté (–17,7%). Chez les personnes de nationalité étrangère, les immigrations et les émigrations ont baissé (respectivement –5,6% et –14,9%).

Plus de décès et moins de naissances

En 2020, 76 000 personnes sont mortes, soit 8200 de plus que l’année précédente (+12,1%). Cette forte augmentation est à mettre en relation avec la pandémie de COVID-19. Par rapport à 2019, les décès ont plus augmenté chez les hommes (+14,6%) que chez les femmes (+9,9%). Chez les personnes de 65 ans ou plus, le nombre de décès a progressé de 12,7%, passant de 59 400 cas en 2019 à 66 900 en 2020. En comparaison, le nombre de décès chez les 0-64 ans ne s’est accru que de 8,2%, de 8400 cas en 2019 à 9100 en 2020. Presque tous les cantons affichent une tendance à la hausse des décès. Nidwald constitue la seule exception et enregistre une légère baisse de 0,6%, soit deux décès de moins enregistrés en 2020 qu’en 2019.

L’impact éventuel de la crise sanitaire sur les naissances ne pourra réellement s’observer qu’à partir de la fin de l’année 2020, voire dans les premiers mois de 2021. La Suisse a enregistré un léger recul des naissances qui sont passées de 86 200 en 2019 à 85 500 naissances en 2020 (–0,8%). 72,4% des naissances surviennent dans le cadre d’un mariage et 27,6% ont lieu hors mariage. Le nombre moyen d’enfants par femme s’établit provisoirement à 1,46 en 2020. Par rapport à 2019, les Grisons (+0,2%), Saint-Gall (+1,0%), Soleure, Nidwald, Schaffhouse, Valais, Schwyz et Obwald (respectivement avec une progression de plus de 2%) se distinguent des autres cantons et enregistrent une augmentation des naissances.

Essentiellement dû à la hausse du nombre de décès, l’accroissement naturel – différence entre naissances et décès – s’établit à 9500 personnes en 2020 contre 18 400 en 2019 (–48%). Il atteint ainsi son niveau le plus bas depuis 2004. Les cantons du Tessin, de Berne, de Bâle-Campagne, de Neuchâtel, des Grisons, du Jura, de Bâle-Ville, de Schaffhouse et de Glaris présentent un accroissement naturel négatif, où les décès sont plus nombreux que les naissances.

L’espérance de vie recule

Entre 2019 et 2020, l’espérance de vie à la naissance des hommes a reculé de 81,9 ans à 81,1 ans
(–0,8 an) et celle des femmes de 85,6 ans à 85,2 ans (–0,4 an). Ces baisses sont dues en grande partie à l’augmentation des taux de mortalité aux grands âges. L’espérance de vie à 65 ans des hommes a ainsi diminué de 0,7 an en passant de 20,0 à 19,3 ans et celle des femmes de 0,5 an en passant de 22,7 ans à 22,2 ans.

Dans les cantons, les diminutions les plus nettes des espérances de vie à la naissance s’observent à Obwald, au Tessin et à Genève pour les hommes, respectivement –2,5 ans, –2,3 ans et –2,2 ans et dans le Jura, à Genève et à Schwyz pour les femmes, respectivement –1,8 an, –1,5 an et –1,4 an.

Mariages et divorces en baisse

La crise sanitaire a probablement joué un rôle dans le fléchissement du nombre de mariages et de divorces, observé courant 2020.

34 900 unions ont été célébrées, soit 10,4% de moins qu’en 2019. Le nombre des mariages a reculé par rapport à l’année précédente, quel que soit le type de mariage: entre deux ressortissants suisses (17 800; –5,2%,), entre deux ressortissants étrangers (5200 ; –15,6%) et ceux qui unissent les couples mixtes (11 900 ; –15,0%). L’âge moyen au premier mariage s’établit provisoirement à 32,3 ans pour les hommes et 30,2 ans pour les femmes. Par rapport à 2019, presque tous les cantons enregistrent une diminution des mariages, à l’exception de Nidwald (+1,6%) et des Grisons (+2,0%).

Les juges ont prononcé 16 100 divorces en 2020, soit une diminution de 4,7% par rapport à l’année précédente. Si les divorces entre ressortissants suisses ou dans les couples mixtes ont baissé, respectivement –6,7% et –7,4% par rapport à 2019, ils ont augmenté dans les couples de ressortissants étrangers (+2,9%). La durée moyenne du mariage au moment du divorce augmente, de 15,4 ans en 2019 à 15,6 ans en 2020, indiquant que plus de couples mariés de longue date ont dissous leur mariage.

Si les comportements observés en 2020 restent identiques à l’avenir, on estime provisoirement que deux mariages sur cinq (39,2%) pourraient se terminer un jour par un divorce. Le nombre de divorces n’a pas reculé dans tous les cantons; Schwyz, Soleure, Uri, Berne, Jura, Lucerne, Glaris, Bâle-Campagne, Obwald et Appenzell Rhodes-Intérieures font état de plus de divorces par rapport à 2019.

Coronavirus : renforcement du soutien au secteur culturel

Le Conseil fédéral renforce le soutien de la Confédération au secteur culturel. Lors de sa séance du 31 mars 2021, il a adopté des modifications de l’ordonnance COVID-19 culture. Les acteurs culturels peuvent bénéficier rétroactivement d’indemnisations de pertes financières à partir du 1er novembre 2020. Leurs dommages sont ainsi couverts sans interruption depuis le 20 mars 2020. Ce soutien est par ailleurs élargi aux intermittents. Les conditions pour bénéficier de l’aide d’urgence sont également assouplies. Les modifications de l’ordonnance entrent en vigueur le 1er avril 2021.

Les conséquences économiques des mesures prises pour lutter contre la pandémie de coronavirus sont très importantes pour le secteur de la culture. Depuis plus d’une année, les acteurs culturels en particulier sont confrontés à une menace existentielle, qui a conduit le Parlement et le Conseil fédéral à renforcer les soutiens existants.

Avec la modification de l’ordonnance COVID-19 culture, les intermittents (personnes au bénéfice de contrats temporaires changeant fréquemment d’employeurs) peuvent désormais également demander des indemnisations pour pertes financières. Une rétroactivité au 1er novembre 2020 est par ailleurs introduite pour ce soutien, dont les acteurs culturels peuvent ainsi bénéficier sans interruption depuis le début de la pandémie.

Les conditions pour demander une aide d’urgence sont également assouplies. Les seuils de fortune maximaux pour pouvoir y prétendre sont rehaussés, passant de 45’000 à 60’000 francs. Ce seuil est augmenté pour chaque enfant à charge, d’un montant qui passe de 15’000 à 20’000 francs. Par ailleurs, seule la fortune librement disponible (les biens immobiliers en sont exclus) est prise en compte pour l’évaluation des demandes. Enfin, pour accélérer l’arrivée de liquidités, Suisseculture Sociale et les cantons peuvent accorder une avance aux requérants des soutiens si une décision n’a pas été rendue 30 jours après le dépôt de la demande.

Dès le début de la pandémie, le secteur culturel bénéficie de soutiens spécifiques, complémentaires aux soutiens mis à disposition de l’ensemble de l’économie. Les entreprises culturelles et les acteurs culturels peuvent demander des indemnisations de leurs pertes financières, couvrant jusqu’à 80% de leurs dommages, financées pour moitié par la Confédération et pour moitié par les cantons. De telles indemnités sont également mises à disposition des associations d’amateurs actifs dans le secteur culturel. Les acteurs culturels peuvent en outre avoir recours à une aide d’urgence pour couvrir leurs frais d’entretien immédiats. La Confédération a alloué à ces soutiens un montant de 280 millions de francs pour l’année 2020. Pour l’année 2021, un montant de 130 millions de francs a été mis à disposition à ce stade.

L’Europe, principal continent de résidence pour les Suisses de l’étranger en 2020

A fin 2020, plus d’un Suisse sur dix vivait à l’étranger. Près des deux tiers étaient établis en Europe, notamment en France. Leur nombre a augmenté de 0,7% par rapport à 2019. La progression des personnes de 65 ans ou plus est beaucoup plus marquée (+2,8%). Globalement, la proportion de femmes reste supérieure à celle des hommes, selon les résultats de la statistique des Suisses de l’étranger de l’Office fédéral de la statistique (OFS).

En 2020, 776 300 ressortissants suisses étaient inscrits auprès d’une représentation compétente suisse à l’étranger, soit une hausse de 0,7% par rapport à 2019. Cet accroissement est toutefois moins important que ceux enregistrés en 2019 et 2018 (respectivement +1,4% et +1,1%).

Plus nombreux en Europe

Par rapport à 2019, les effectifs ont augmenté en Europe (+1,4%) et en Océanie (+0,7%), alors qu’ils ont diminué en Amérique (–0,2%), en Asie (–1,0%) et en Afrique (–2,9%).

Sur les 490 800 Suisses de l’étranger vivant en Europe (63%), 200 900 étaient établis en France et ses territoires d’outre-mer, qui accueillaient ainsi la plus grande communauté en 2020. Viennent ensuite l’Allemagne (94 600 personnes), l’Italie (50 200), le Royaume-Uni (37 700), ainsi que l’Espagne (24 500). Le nombre de ressortissants suisses croît dans tous ces pays; l’augmentation la plus forte est enregistrée en Allemagne (+2,5%) et la plus faible en France (+0,5%).

285 500 ressortissants suisses sont établis sur les autres continents, soit 24% en Amérique, 7% en Asie, 4% en Océanie et 2% en Afrique. Les plus grandes communautés hors Europe se trouvent aux États-Unis qui recensent 81 300 personnes, devant le Canada (40 600), l’Australie (25 700) et Israël (21 400). On enregistre une progression dans tous ces pays, mais c’est en Israël qu’elle est la plus importante, soit 2,6% de plus qu’en 2019.

Population âgée en hausse

A fin 2020, 21,1% des Suisses de l’étranger étaient des mineurs de moins de 18 ans, soit 163 800 personnes. Leur nombre reste plus ou moins stable par rapport à l’année passée. On recense 440 000 personnes âgées de 18-64 ans (56,7%) et 172 500 personnes de 65 ans ou plus (22,2%). La hausse est particulièrement marquée pour ce dernier groupe; +2,8% par rapport à l’année précédente, contre seulement 0,2% chez les 18-64 ans. On y dénombre par ailleurs 662 centenaires, ce qui représente un rapport de 9 centenaires pour 10 000 Suisses de l’étranger. Dans nos frontières, ce rapport ne s’élève qu’à 2 pour 10 000 dans la population suisse.

Une majorité de femmes

On observe à travers les continents un nombre plus important de femmes résidant à l’étranger que d’hommes, respectivement 54% et 46% en 2020. C’est le cas pour celles établies en Europe, en Amérique, en Afrique ou en Océanie, avec des parts allant de 52% en Afrique à 56% en Europe. A l’inverse, on recense en Asie plus d’hommes que de femmes, leur part s’établissant à 55%.

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Effets indésirables des vaccins contre le Covid-19 en Suisse: mise à jour

862 déclarations d’effets indésirables présumés de vaccins contre le Covid-19 évaluées en Suisse: En date du 23 mars 2021, Swissmedic avait évalué, en partenariat avec les centres régionaux de pharmacovigilance (dont le centre de référence tessinois de l’EOC) 862 déclarations d’effets indésirables (EI) présumés de vaccins contre le Covid-19 en Suisse. Ces déclarations confirment le profil d’effets secondaires qui avait été observé lors des essais réalisés avant l’octroi des autorisations, et qui est décrit dans les textes d’information sur le médicament. Elles ne révèlent aucun nouveau problème de sécurité jusqu’à présent et ne modifient en rien le ratio bénéfice-risque positif des vaccins utilisés.

Sur ces 862 déclarations, 460 concernaient le vaccin Comirnaty® de Pfizer/BioNTech et 393, le vaccin contre le Covid-19 de Moderna. Dans 9 déclarations, le vaccin qui avait été administré n’était pas précisé. Quelques déclarations mentionnaient expressément qu’il s’agissait de réactions à une seconde dose (n = 49 pour Comirnaty et n = 21 pour Moderna). La plupart des déclarations émanaient de professionnels de la santé, et 57 (6,6 %) provenaient directement de personnes concernées ou de patients.

D’après les informations de l’OFSP, quelque 1,25 million de doses de vaccins avaient été administrées jusqu’au 21 mars 2021 inclus, sachant que 466 000 personnes environ avaient reçu les deux doses. Dans la mesure où les effets indésirables ne sont souvent déclarés à Swissmedic que plus tard, et compte tenu du temps nécessaire pour analyser les déclarations en détails, celles dont il est question dans le présent communiqué ne peuvent pas être directement mises en parallèle avec le nombre de vaccins administrés. Rétrospectivement toutefois, l’on observe que le taux moyen est de l’ordre d’une déclaration pour mille doses administrées.

La majorité des déclarations concernaient des femmes (67,9 %), les hommes comptaient pour 28,2 % des cas, et quelques déclarations (3,9 %) ne mentionnaient pas le sexe de la personne.

Les personnes concernées étaient âgées en moyenne de 64,4 ans (au sein d’une fourchette allant de 16 à 101 ans), et parmi elles, 42,7 % avaient 75 ans ou plus. Dans les cas considérés comme graves (n = 263), l’âge moyen était de 70,6 ans, et dans les déclarations faisant état de décès concomitants à la vaccination (n = 37), la moyenne s’établissait à 83,8 ans.

Au total, 599 déclarations (69,5 %), soit la majorité, rapportaient des effets indésirables non graves, tandis que 263 déclarations (30,5 %) évoquaient des effets graves. Il s’agit de personnes qui ont dû être hospitalisées, ou de réactions qui ont été considérées comme médicalement importantes pour d’autres raisons. Dans la plupart des cas, les réactions en question n’ont pas mis en danger la santé des personnes concernées.

La plupart des déclarations mentionnent plus d’une réaction (2154 réactions au total pour 862 déclarations, soit 2,5 réactions par déclaration en moyenne).

Les réactions déclarées le plus fréquemment dans les cas dits « graves » étaient les suivantes : fièvre (38), détresse respiratoire (25), hypersensibilité (19) / réactions anaphylactiques (9), maladie du Covid-191 (16), vomissements (12), vertiges (12), maux de tête / migraines (17) et réactivation de zonas (8). La plupart des déclarations décrivent plus d’un effet indésirable, raison pour laquelle des réactions comme la fièvre ou les maux de tête figurent à la fois dans des déclarations de cas considérés globalement comme graves et de cas considérés comme non graves.

Les illustrations nos 1 et 2 présentent les 15 réactions les plus fréquentes qui sont associées respectivement au Comirnaty et au vaccin contre le Covid-19 de Moderna. Les réactions les plus fréquentes concernent le site d’injection (rougeurs, démangeaisons, douleurs et gonflements), ou consistent en de la fièvre, des maux de tête, des courbatures et des frissons. Les cas mentionnant ces réactions représentaient plus de la moitié des déclarations (56 %).

Dans 37 de ces cas graves, l’on a dû déplorer le décès de la personne vaccinée après un laps de temps plus ou moins long. Les personnes décédées étaient âgées en moyenne de 84 ans et souffraient pour la plupart d’affections pré-existantes graves. Ces cas ont été analysés avec un soin tout particulier. Selon les dernières conclusions, ces décès étaient dus à ces maladies, dont l’apparition n’a rien à voir avec la vaccination (infections, événements cardiovasculaires ou maladies des poumons et des voies respiratoires, etc.), et malgré la concordance temporelle, rien n’indique concrètement que le vaccin est à l’origine du décès. Les conclusions qu’ont tirées l’OMS et les autorités de contrôle des médicaments d’autres pays suite à leur évaluation des décès qui sont survenus peu de temps après l’administration des vaccins contre le Covid-19 autorisés en Suisse vont dans le même sens.

Les déclarations d’effets indésirables que l’institut a reçues et analysées jusqu’à présent ne modifient en rien le profil bénéfice-risque positif des vaccins contre le Covid-19. Ces déclarations livrent à présent une image plus précise de la sécurité des vaccins dans le cadre d’une utilisation quotidienne, image qui confirme largement le profil connu de leurs effets secondaires. Les EI connus de ces vaccins sont mentionnés dans les textes de l’information concernant le médicament, qui sont publiés sur www.swissmedicinfo.ch et mis à jour en permanence.

 


(1) Ces déclarations rapportent des infections par le Covid-19 qui sont apparues peu de temps après la vaccination. Dans la mesure où les personnes vaccinées n’avaient pas été testées avant l’injection du vaccin, et où le corps doit commencer par se constituer une protection contre la maladie, il arrive qu’une infection par le Covid-19 apparaisse de façon concomitante avec la vaccination, mais il n’y a aucun lien de causalité entre cette dernière et la maladie. Contrairement aux vaccins vivants (contre la rougeole, les oreillons et la rubéole (ROR) par exemple), les vaccins contre le Covid-19 ne contiennent pas de virus (atténués) et ne peuvent donc pas déclencher d’infection par le Covid-19.

L’adresse de tous les touristes et visiteurs

Au cœur de la ville de Peja se trouve la porte ouverte à tous les touristes, visiteurs et tous ceux qui recherchent plus d’informations sur la ville et ses environs. Quiconque a des questions sur ce qu’il faut faire à Peja, sur les possibilités de divertissement dans la ville et dans la nature, où ils peuvent y passer une nuit et y découvrir l’hospitalité traditionnelle ou où déguster une cuisine locale, il suffit de se rendre au bureau d’information touristique de la ville de Peja.

Dès que vous entrez dans ce bureau, vous êtes immédiatement entouré par l’atmosphère positive et hospitalière du personnel du bureau, qui depuis des années fournit des informations sur la destination de Dukagjini, ainsi que le premier contact de chaque visiteur avec cette ville.

Albinfo s’est entretenu avec M. Virtyt Morina, qui travaille ici depuis l’ouverture de ce bureau d’information au sein de la municipalité de Peja en 2009.

Parlez-nous brièvement de la création et de l’histoire de l’Office de Tourisme de Peja?

L’Office du tourisme de Peja a été ouvert en 2009 et il constitue le premier bureau de ce type au Kosovo. Ceci est le résultat d’une coopération étroite que nous avons eue avec la ville de Trente en Italie depuis que Peja est jumelée avec cette ville et qui est connue pour le développement du tourisme de montagne. Pour le développement des capacités humaines (formation des employés) pour le développement de projets et la gestion durable des bureaux à l’avenir, nous avons eu le soutien d’experts du tourisme de Trente, tandis que d’autres investissements dans les infrastructures et la promotion ont été réalisés et sont toujours réalisés par la municipalité de Peja – Direction du développement économique. Ce bureau est maintenant géré par le personnel professionnel de la municipalité et fait partie du secteur du tourisme opérant au sein de la direction du développement économique.

La gestion de ce bureau est divisée en deux parties: le bureau d’accueil qui a pour mission d’informer les touristes et de demander des informations sur le niveau de satisfaction dans la destination de Peja et le bureau de développement de projets et de mise en œuvre des programmes touristiques. Jusqu’à présent, notre bureau a développé divers projets qui sont financés par la municipalité de Peja et des organisations étrangères opérant au Kosovo. Les projets ont été étendus au niveau local, régional et transfrontalier. Tous ces projets ont influencé le développement du tourisme d’aventure et du tourisme durable à Peja. Parmi les projets dont nous pouvons être fiers et qui ont placé Peja sur les cartes du monde, il y a le projet “Balkan Peaks” qui a été couronné en 2013 par le premier prix de la gestion réussie de la destination par le WTTC – World Council for Tourism and Travel. https://www.youtube.com/watch?v=xAl7B-vrodc&t=5s

Aujourd’hui, notre bureau est un exemple non seulement pour le Kosovo, mais aussi dans la région et au-delà. Cela a été confirmé par de nombreux experts du tourisme qui sont venus à Peja à travers divers projets et ont donné de très bonnes critiques.

Quelle est le rôle du bureau?

Essentiellement, le rôle de l’Office de Tourisme est de fournir aux touristes des informations précises et précises sur les opportunités offertes par la destination de Peja. Cela signifie que les touristes, avec les informations qu’ils reçoivent de ce bureau, organisent de manière plus facile et meilleure leur séjour dans la destination de Peja. Aussi, ce bureau avec les informations qu’il offre au touriste peut le convaincre de rester encore plus longtemps dans notre destination. Ainsi, le rôle du bureau est très important en termes de développement des infrastructures touristiques de notre destination. En effet, l’Office du Tourisme de Peja a une relation directe avec l’offre et la demande, organise la destination, coopère avec tous les acteurs directement liés aux offres touristiques et aussi avec d’autres acteurs qui ne sont pas directement liés au tourisme, mais affectent la meilleure gestion possible de la destination. Ainsi, ce bureau devrait avoir des informations sur les services qu’un touriste peut demander, tels que le transport pour le trafic, les guides ou guides, les lieux d’hébergement, des informations sur les attractions, des informations sur les possibilités de loisirs en plein air, des informations sur le Kosovo et la région, etc. En outre, ce bureau a le devoir de contacter directement les touristes où ils reçoivent des informations directes ou par le biais de questionnaires sur ce qu’ils demandent de plus ou sur leur satisfaction à l’égard des services de la destination, puis de traiter ces informations avec d’autres acteurs, que la destination à être organisé au mieux.

Ce bureau est également actif dans la partie numérique où de nombreux touristes cherchent des informations directement avant même d’arriver à destination afin de mieux organiser le voyage.

Les adresses de bureau sont

Site Web: www.pejatourism.org

Des médias sociaux:

Twitter: Peja Tourism / Facebook: Peja Tourist Information / Instagram: visitpeja / LinkedIn: Peja Tourist Information Center

Depuis l’ouverture de ce bureau jusqu’à aujourd’hui, combien de touristes et visiteurs étrangers ont reçu des services d’information de votre part?

En tant qu’office de tourisme, nous fonctionnons depuis 2009. Nous sommes le premier bureau à ouvrir au Kosovo et nous avons un personnel formé professionnellement qui est très sympathique avec les touristes et qui connaît également plusieurs langues étrangères. En un an, nous avons principalement jusqu’à 5000 touristes étrangers à la recherche d’informations différentes auprès de notre bureau et en général depuis l’ouverture, nous avons accueilli plus de 50000 touristes étrangers qui ont demandé des informations de toutes sortes (normalement pas en 2020 car c’était une pandémie).

Quelles sont les questions qui reviennent le plus souvent ?

Les touristes demandent principalement des informations sur ce qu’ils peuvent faire à Peja, les lieux qu’ils peuvent visiter, l’organisation du transport ou le moyen de se rendre sur place, il s’intéressent à des guides culturels, des lieux d’hébergement, des lieux traditionnels pour déguster de la nourriture, du matériel promotionnel, cartes et sentier culturel et carte des sentiers de montagne, autres services comme les transports, les banques, la poste, le passage des frontières, il y a aussi des demandes de services de santé, il y a ceux qui veulent leur parler d’histoire, de culture, de traditions, etc. , donc il y a des questions différentes qui nous font.

Comment voyez-vous le développement du tourisme à Peja et dans les environs au cours des années où vous travaillez pour l’Office de Tourisme?

Peja était connue auparavant en termes de développement touristique, en particulier du tourisme de transit où de nombreux visiteurs sont passés par Peja et y ont passé la nuit. Les problèmes qui se sont développés en 1998 et 1999 ont conduit à une destruction quasi-totale du secteur du tourisme en général. Après les années 2000, les initiatives de développement de ce secteur à Peja ont repris. Peja a beaucoup progressé en termes de développement touristique et c’est la municipalité la plus prospère du Kosovo en termes de tourisme. De plus, le «Plan de développement municipal 2020-2028» de Peja, le tourisme est défini comme le principal pilier du développement, de sorte que les projets sont orientés dans le sens de l’aide au développement du tourisme. Ainsi, Peja dispose aujourd’hui d’une infrastructure très élevée, travaille avec le secteur privé pour augmenter au maximum la capacité d’hébergement et avec une meilleure qualité, travaille avec diverses organisations telles que internationales et locales dans le développement d’activités de loisirs, en particulier ceux de montagne, travaille également sur l’accès et l’organisation de l’accès facile aux attractions naturelles et culturelles, le traitement du patrimoine culturel et sa présentation aux touristes, etc. Ainsi, voyant tous ces potentiels pour le développement du tourisme et appréciant les flux mondiaux du tourisme, Peja s’est orientée vers le développement du tourisme qui d’une part protégera son patrimoine, et d’autre part stimulera les habitants locaux à développer leurs entreprises et créer des emplois indépendants dans le secteur du tourisme. Ainsi, Peja est orientée vers le développement du tourisme d’aventure, du tourisme de montagne, du tourisme rural, du tourisme durable, etc.

Quelles sont les attractions préférées des touristes?

 Les attractions naturelles les plus populaires sont les gorges de Rugova, car c’est vraiment une beauté indescriptible, le lac de Liqenat et celui de Drelaj, le sentier des cascades, la cascade Drini i Bardhë, la grotte Radavc et le patrimoine culturel de Peja, tandis que le Les activités récréatives les plus populaires sont la Via Ferrata, la randonnée, les visites de grottes et le VTT.

Quels sont les autres projets de développement de l’offre touristique de Peja?

Même à l’avenir, la municipalité de Peja continuera à investir dans le développement de l’offre touristique qui s’étend au niveau local, régional et transfrontalier. Elle investira principalement dans l’offre de tourisme d’aventure en tant que tourisme qui se développe assez rapidement dans le monde et constitue un type de tourisme qui ne nécessite pas beaucoup d’investissement alors que le retour sur les revenus est distribué directement aux habitants locaux.

Au niveau local, la municipalité investira dans le développement de sentiers de montagne locaux dans les montagnes de Rugova, l’extension des sentiers de Via Ferrata, l’ouverture de voies d’escalade, l’attraction de spéléologie, le parapente, le ski et la raquette, les offres familiales et les offres d’excursions pédagogiques • l’amélioration de la qualité de la prestation de services et de l’hébergement avec le secteur privé ainsi que d’autres offres qui affecteront le développement de la destination de Peja en tant que lieu attractif.

Au niveau régional, avec d’autres municipalités, elle investira dans l’offre qui durera jusqu’à 1 semaine, où les municipalités de la plaine de Dukagjini seront reliées par des sentiers de randonnée pédestre et cyclable en montagne, des sentiers du patrimoine culturel, etc. Au niveau transfrontalier, le Monténégro et l’Albanie seront mis en relation avec des offres de randonnées en montagne telles que le Pic des Balkans, Via Dinarica, puis des offres culturelles, etc.

Vaccin contre le COVID-19 de Johnson & Johnson: Swissmedic autorise un troisième vaccin contre le COVID-19

Le 7 décembre 2020, l’entreprise Janssen-Cilag AG, filiale du groupe actif dans le domaine de la santé Johnson & Johnson, a présenté à Swissmedic une demande d’autorisation de mise sur le marché pour son candidat vaccin (Ad26.COV2.S). Après avoir soigneusement examiné toute la documentation fournie, Swissmedic autorise la mise sur le marché du vaccin « COVID-19 Vaccine Janssen » pour une durée limitée. L’Human Medicines Expert Committee (HMEC) de Swissmedic, comité d’experts externes ayant une fonction consultative, a soutenu cette décision lors d’une réunion extraordinaire.

Le vaccin, qui est administré une fois (une dose unique), est autorisé pour les personnes de 18 ans et plus. Il est basé sur un adénovirus humain (virus du rhume humain) qui contient le plan de construction de la protéine Spike du coronavirus SARS-CoV-2, qui est le déclencheur de la réponse immunitaire souhaitée contre le virus dans les cellules immunitaires humaines.

Les données d’études soumises montrent qu’une efficacité comprise entre 64,2 % (groupe des 18 à 64 ans) et 82,4 % (65 ans et plus) a été constatée 14 jours après la vaccination dans tous les groupes d’âge étudiés. Cette vaccination permet de prévenir (à près de 85 %) les formes graves et critiques du COVID-19. De plus, il a été prouvé qu’il agit bien en présence des mutations dominantes au Brésil et en Afrique du Sud (variants du SARS-CoV-2).

Les effets secondaires les plus fréquemment rapportés lors des études cliniques étaient des céphalées, une fatigue, des douleurs au point d’injection et des nausées. La plupart des réactions vaccinales sont apparues dans un délai d’un à deux jours après la vaccination et ont été de courte durée (un à deux jours).

Le vaccin peut être stocké sous forme congelée à une température comprise entre -25 °C et -15 °C et transporté congelé ou décongelé à une température comprise entre 2 °C et 8 °C. Une fois sorti du congélateur, le vaccin non ouvert se conserve jusqu’à trois mois au réfrigérateur.

Swissmedic a aussi examiné cette demande d’autorisation à un rythme très accéléré, dans le cadre d’une procédure de soumission en continu. Les résultats des études en cours et les réponses aux questions posées ont été présentées par l’entreprise en continu et examinés par Swissmedic dès qu’ils étaient disponibles.

En autorisant le vaccin contre le COVID-19 de Johnson & Johnson, Swissmedic a donné une réponse positive à trois des quatre demandes d’autorisation qui lui ont été présentées jusqu’ici pour un vaccin contre le COVID-19. Il avait déjà autorisé les vaccins de Pfizer/BioNTech (Comirnaty) et de Moderna. La demande soumise par AstraZeneca est en cours d’examen.

La diversité est profitable à tous

Serge Gaudin, ingénieur diplômé à l’EPFL, concoure sous la bannière PDC pour l’un des cinq sièges au Conseil d’Etat valaisan. Lors du premier tour, il est arrivé cinquième, sur les huit candidats en lice. Le deuxième tour des élections en Valais aura lieu le dimanche 28 mars. Albinfo, par l’intermédiaire de notre collaborateur en Valais, Arber Ahmetaj, en a profité pour lui poser quelques questions.

Albinfo.ch.:  Dans une société où la technologie et l’informatique ont une place toujours plus importante, en quoi votre profil d’ingénieur diffère-t-il des autres profils qu’on rencontre plus régulièrement en politique ?

Serge Gaudin: Dans mon activité professionnelle, j’ai été amené à travailler la digitalisation des processus, comme l’utilisation de systèmes informatiques intégrés ERP. Je les ai testés de manière très régulière au niveau du business. Grâce à cette expérience, je peux premièrement éviter que l’on développe des solutions qui ne sont pas applicables ou qui sont moins efficientes, et deuxièmement proposer des solutions qui fonctionnent. Globalement, la gestion informatique d’un projet permet d’apporter des solutions efficaces à l’administration, tant au niveau de la résolution qu’au au niveau de l’implémentation.

Albinfo.ch: Pensez-vous que votre très bon score au premier tour est le résultat d’une volonté de soutenir un siège partisan ou celle de faire avancer un outsider de la politique ?

Serge Gaudin: Je pense que ma motivation, ma personnalité et mon profil différent avec une expérience professionnelle industrielle internationale ont su convaincre une bonne partie de l’électorat. Mes compétences me permettent de mieux appréhender une société moins carbonnée, qui intègre des éléments de durabilité. Je tiens à préciser que cette préoccupation pour une société avec moins de carbone vient de mon expérience professionnelle. Dans l’économie, si l’on veut être leader, il faut intégrer ces solutions bas-carbone. C’est d’ailleurs ce qui a permis à l’entreprise dans laquelle je travaille d’être leader et d’avoir même pu augmenter sa performance financière.

Albinfo.ch: Les Valaisannes et les Valaisans vous ont soutenu lors de ce premier tour. Pour les personnes valaisannes venues d’ailleurs, qu’est-ce qu’un vote en votre faveur changerait pour eux ?

Serge Gaudin: Mon approche n’est pas exclusivement partisane mais elle est avant tout dirigée vers le bien de la population valaisanne. J’ai fait mes armes dans un grand groupe international et j’y ai appris que la diversité et l’inclusion apportent de la valeur. Leur présence et leur participation est profitable à tous. Faleminderit shumë !

 

Le conseiller fédéral Ignazio Cassis reçoit le ministre des affaires étrangères de Macédoine du Nord

La Suisse et la République de Macédoine du Nord entretiennent de bonnes relations bilatérales, axées principalement sur la coopération internationale. Le ministre des affaires étrangères Ignazio Cassis et son homologue Bujar Osmani se sont notamment penchés sur l’état d’avancement des projets de réforme initiés par le gouvernement de Macédoine du Nord , les perspectives de la République dans le processus d’adhésion à l’UE ainsi que sa présidence de l’OSCE en 2023.

Nouveau programme de coopération
Dans le cadre d’un nouveau programme de coopération lancé conjointement par la Direction du développement et de la coopération (DDC) et le Secrétariat d’État à l’économie (SECO), la Suisse continuera de soutenir les efforts de réforme entrepris par la Macédoine du Nord en matière de gouvernance et de développement écono-mique. Le programme de coopération quadriennal 2021-2024 établi pour la Macédoine du Nord s’inscrit dans la droite ligne des objectifs poursuivis par la politique extérieure de la Suisse et ancrés dans la stratégie de coopération internationale 2021-2024. Ce programme sera présenté prochainement. Les priorités définies jusque-là en matière de gouvernance démocratique, de développement économique durable et de protection de l’environnement seront maintenues. Au niveau régional, la Suisse met en outre l’accent sur la numérisation et la coopération avec le secteur privé.

Engagement de la Suisse dans les Balkans occidentaux
La stabilité et le développement économique des Balkans occidentaux revêtent une grande importance pour la Suisse. Près de 500’000 personnes ayant des racines dans cette région vivent dans notre pays.

Voici les albanais qui ont remporté les élections communales dans le canton de Vaud

Lors des élections pour les assemblées communales du canton de Vaud, qui se sont tenues le 7 mars 2021, beaucoup d’albanais se sont présentées pour différents partis suisses.

Les résultats des élections pour les conseils communaux montrent que les Verts ont bien progressé, au détriment du PS.

Le président du parti cantonal des verts, Antonio Mocchi a été modeste : il a mentionné une « petite baisse ». Seul le PLR a pu à peu près garder le même résultat.

Dans les plus grandes villes du canton de Vaud, la vague verte était impressionnante : à Yverdon (+12), à Morges (+8 vende), à Renens (+8), à Pully (+7), à Prilly (+11) et à La Tour-de-Peilz (+9), les écologistes ont doublé le nombre de représentants. ÀNyon (+11), ils sont même devenus le premier parti. Ce n’est qu’à Vevey que le succès des verts était un peu plus modeste (+2), indique albinfo.ch

En conclusion: PS à perdu la où les verts on gagné humbi kudo, ku të Gjelbërit fitonin: à Morges (-8), Nyon (-2), Renens (-3), Vevey (-7), Pully (-4), Prilly (-5) et La Tour- de-Peilz (-7).  Le PLR a également perdu dans ces communes: Yverdon (-4), Morges (-1), Nyon (-3), Renens (-3), Pully et Prilly (-8), La Tour-de-Peilz (-4) , sauf à Vevey (+1), mais reste tout de même le premier parti dans certaines communes. Enfin, l’UDC, qui avait déjà très peu de représentants dans ces villes, voit son soutien baisser. Le parti a perdu entre trois et quatre sièges dans chacune des communes exceptà à Prilly où il se maintient.

Les résultats sont encore attendus à Lausanne puisque le décompte n’est pas encore terminé

Une plus grande participation des albanais s’est remarquée dans certaines communes :

Dans la commune d’Ollon

Berat Memaj (PLR) avec 1038 votes

Dans la commune de Moudon

Gëzim Rama du parti socialiste avec 404 votes était le plus voté des albanaise de cette commune, il est suivi d’Avni Iseni avec 365 votes, du PLR.

Sevdije Avdyli avec 344 du PLR

Ismaili Sulejman avec 333 votes du parti socialiste.

Dans la commune de Vallorbe :

Faruk Krasniqi  du GDC a obtenu 515 voix.

Dans la commune de Nyon

C’est Ermira Rexhaj du parti socialiste qui a triomphé avec 965 voix.

Commune de Renens

Le couple Liridona Smakiqi du Parti Socialiste avec 911 vota et Naim Smakiqi avec 865 voix.

Commune d’Ecublens

C’est Arjanda Zeka, qui a été élue comme conseillère communale, des rangs du parti socialiste, avec 707 votes

YverdonErvin Shehu, PS, Lorena Shehu, PS

 Commune de Rolle :

Deux candidates albanaises, Arbenita Shabani Zejna et Anita Islami ont remporté les élections du 7 mars 2021 en Suisse.

 

Vaccin contre le COVID-19 : la Confédération conclut un nouveau contrat avec Pfizer

La Confédération est à pied d’œuvre pour mettre à disposition de la population suisse un vaccin contre le COVID-19 le plus rapidement possible. Les contrats conclus jusqu’à présent avec différents fabricants vont permettre d’accroître fortement le nombre de vaccins disponibles en Suisse jusqu’à l’été 2021. La Confédération a signé un nouveau contrat avec Pfizer/BioNTech, portant sur plus de 3 millions de doses. Elle double ainsi sa commande auprès du fabricant. Les doses supplémentaires seront livrées en Suisse dès avril.

Pour faire face aux nombreuses incertitudes concernant la production et la disponibilité des vaccins, la Confédération continue d’examiner les différentes technologies développées par les fabricants. À l’heure actuelle, elle mise sur les vaccins à ARNm, très efficaces et bien tolérés. La Confédération a donc conclu un autre contrat avec Pfizer/BioNTech pour 3 millions de doses supplémentaires. La quantité convenue avec Pfizer pour la livraison s’élève ainsi à 6 millions de doses. Le vaccin, efficace à 95 %, est administré en Suisse depuis décembre. Les doses supplémentaires seront livrées dès avril de manière échelonnée.

Large portefeuille de vaccins

Jusqu’à présent, la Confédération a conclu des contrats avec cinq fabricants : Moderna (13,5 millions de doses au total), Pfizer/BioNTech (maintenant 6 millions de doses au total), AstraZeneca (5,3 millions environ), Curevac (5 millions) et Novavax (6 millions de doses). Ainsi, même en cas de difficultés de livraison, un nombre suffisant de doses d’un vaccin autorisé sera garanti pour la population. La Confédération est toujours en négociation avec différents fabricants.

Parallèlement, la Suisse participe à l’initiative de portée internationale COVAX, ce qui lui permet d’accéder à des doses couvrant jusqu’à 20 % de sa population. En même temps, elle soutient les pays économiquement faibles, qui accèdent ainsi à des vaccins dans le cadre de cette initiative.

D’ici à cet été, toutes les personnes en Suisse désirant se faire vacciner pourront l’être. À condition que les fabricants livrent les doses comme prévu, que les cantons disposent de suffisamment de capacités et que les vaccins supplémentaires (Curevac, Novavax) soient autorisés.

Vaccin basé sur l’ARNm

BioNTech/Pfizer, Moderna et Curevac misent sur une nouvelle technologie : l’ARNm, un type de molécule messagère, renferme le plan de fabrication des protéines. Elle transmet aux cellules de notre organisme l’information nécessaire à la fabrication d’une protéine virale. Le système immunitaire identifie alors cette dernière comme un antigène, puis réagit en fabriquant des anticorps. Cette réponse immunitaire permet au corps de se préparer à combattre le virus.

Des tests gratuits pour tous pour accompagner les assouplissements prévus

Le Conseil fédéral entend renforcer massivement le dépistage pour accompagner les assouplissements prévus. Pour favoriser la multiplication des tests, il propose que la Confédération prenne en charge le coût de tous les dépistages. Les entreprises et les écoles devront réaliser des tests répétés afin de prévenir et de détecter aussi tôt que possible les flambées de coronavirus. Les entreprises qui testent régulièrement leurs employés pourront être exemptées de l’obligation de quarantaine pour les personnes-contacts. Dès que les autotests seront suffisamment fiables, le Conseil fédéral propose d’en offrir cinq par mois à chaque personne. Et afin que chacun puisse se faire dépister sans attendre, tous les tests réalisés dans les pharmacies et les centres de dépistage seront gratuits, y compris pour les personnes non symptomatiques. Le coût de cette campagne de dépistage massif devrait dépasser le milliard de francs. Le Conseil fédéral prendra sa décision le 12 mars après consultation des cantons.

Pour pouvoir casser de manière ciblée les chaines de contamination, il faut pouvoir identifier rapidement les personnes infectées, ce qui fait des tests un pilier de la lutte contre la pandémie. Les capacités de dépistage et des laboratoires étant désormais suffisantes et les autotests bientôt disponibles, le Conseil fédéral entend étendre le dépistage gratuit à toute la population. Il s’agit ainsi d’appuyer le redémarrage progressif de la vie économique et sociale. La prévention et la détection précoce des flambées locales sont d’autant plus importantes que les souches de virus plus contagieuses ne cessent de se propager.

Tests gratuits dès le 15 mars
Le Conseil fédéral a renforcé à plusieurs reprises sa stratégie de dépistage. Actuellement, la Confédération finance non seulement le dépistage des personnes symptomatiques, mais aussi celui des personnes non symptomatiques dans les EMS et les écoles, ainsi que dans le cadre de la lutte contre les flambées locales. A partir du 15 mars, il est prévu qu’elle prenne aussi en charge le coût de tous les autres tests.

Tests répétés dans les entreprises et les écoles
Les personnes les plus mobiles, à savoir les salariés des entreprises et les élèves, doivent être testées fréquemment par le biais de prélèvements salivaires, analysés ensuite de manière groupée (pooling). Avec ce type de dépistage, les différents échantillons prélevés ne sont pas analysés individuellement, mais de manière combinée en tant qu’échantillon composite, ce qui permet de réduire considérablement le matériel et le temps nécessaires. La réalisation de tests répétés dans les entreprises ne vise pas à remplacer les plans de protection, mais à renforcer encore la protection du personnel. A noter que la participation à ce type de dépistage sera facultative. Les cantons devront pouvoir exempter les entreprises qui testent fréquemment leurs employés de l’obligation de quarantaine pour les personnes-contacts.

Des autotests pour tout le monde
Dans la lutte contre la pandémie, la Suisse a notamment misé, dès le départ, sur la responsabilité individuelle de la population. Le Conseil fédéral entend continuer sur cette voie en facilitant l’accès aux autotests. Tout le monde doit pouvoir se faire tester régulièrement, même sans présenter de symptômes. L’idée est que chaque personne qui le souhaite puisse bénéficier de cinq autotests par mois. Ceux-ci n’ont toutefois pas encore été validés par l’Office fédéral de la santé publique faute d’informations suffisantes quant à leur utilisation chez les personnes non symptomatiques. Le Conseil fédéral propose donc que la Confédération prenne aussi en charge le coût de tous les tests rapides effectués en pharmacie et dans les centres de dépistage, y compris pour les frontaliers.

Une stratégie qui comporte aussi des risques
Cette campagne de dépistage massif pourrait induire certains risques, d’une part parce que les résultats des tests ne représentent qu’un instantané de la situation et, d’autre part, parce que les autotests sont nettement moins fiables que les tests PCR. Un résultat négatif ne doit pas donner à la personne un sentiment de sécurité infondé ni l’inciter à se conduire déraisonnablement. Le port du masque et le respect des distances restent essentiels. Enfin, il est primordial que les personnes ayant reçu un résultat positif après un autotest ou un test rapide réalisent un test PCR et s’isolent immédiatement. Il reste encore à évaluer s’il est possible de conditionner certains accès ou la participation à certaines manifestations à un résultat de test négatif.

Un coût estimé à un milliard de francs
Cette campagne de dépistage, fondée sur la loi COVID-19, dont la validité est limitée à la fin de l’année, devrait coûter plus d’un milliard de francs en 2021.

Les cantons peuvent aménager des restaurants d’entreprise pour les personnes travaillant à l’extérieur

De nombreuses personnes qui travaillent en plein air n’ont actuellement aucune possibilité de prendre un repas chaud à midi. L’Office fédéral de la santé publique (OFSP) a informé aujourd’hui les cantons des conditions permettant d’autoriser des restaurants d’entreprise pour ces personnes.

Les prescriptions prévoient notamment que les restaurants peuvent ouvrir pour les entreprises de 11 h à 14 h durant la semaine. Seuls les professionnels du secteur agricole et de la construction, les artisans et les employés des services de montage y ont accès. Les employeurs doivent déclarer leurs employés au préalable, et le port du masque est obligatoire dans les locaux, hormis à table. Les règles de distance doivent être respectées, et les coordonnées de toutes les personnes doivent être enregistrées.

Début février, la Commission de l’économie et des redevances (CER) du Conseil national avait prié le Conseil fédéral d’ouvrir les restaurants durant la pause de midi pour les personnes travaillant en plein air. Les cantons qui souhaitent autoriser les restaurants d’entreprise pour ces travailleurs peuvent le faire en prenant une décision de portée générale à l’intention des établissements de restauration. LʼOFSP a élaboré cette réglementation en collaboration avec les partenaires sociaux.

Le Conseil fédéral décide de premiers assouplissements prudents à partir du 1er mars

Dès lundi 1er mars 2021, les magasins, musées et salles de lecture des bibliothèques pourront rouvrir, de même que les installations de sport et de loisirs en extérieur, et les espaces extérieurs des zoos et des jardins botaniques. À l’extérieur, les rencontres dans le cercle familial et entre amis ainsi que les activités culturelles et sportives jusqu’à 15 personnes seront aussi réautorisées. Quant aux jeunes jusqu’à 20 ans, ils pourront à nouveau profiter de la plupart des activités culturelles et sportives. C’est ce qu’a décidé le Conseil fédéral après consultation des cantons lors de sa séance du 24 février 2021. Les prochains assouplissements sont prévus pour le 22 mars, si la situation épidémiologique le permet.

Grâce à cet assouplissement prudent et progressif, le Conseil fédéral entend redonner davantage de place à la vie économique et sociale, en dépit d’une situation épidémiologique qui reste fragile du fait des nouvelles souches du virus, plus contagieuses. La première étape du 1er mars concerne principalement les activités qui permettent le port du masque et le respect des distances, qui ne réunissent qu’un nombre restreint de personnes et qui ont lieu à l’extérieur. À noter que, dans son évaluation, le Conseil fédéral a pris en compte différents aspects économiques et sociétaux, en plus du risque de contamination.

Assouplissements pour les magasins, les musées, les zoos, les installations sportives et les activités en extérieur jusqu’à 15 personnes
L’ensemble des commerces peuvent rouvrir leurs portes, le nombre de clients restant toutefois limité. La réouverture concerne également les musées et les salles de lecture des bibliothèques et des archives, de même que les espaces extérieurs des zoos, des jardins botaniques et des installations de loisirs, moyennant le port du masque, le respect des distances et une limitation des capacités d’accueil. Il en va de même pour les installations sportives en extérieur comme les patinoires, les terrains de football et de tennis ainsi que les stades d’athlétisme. Les compétitions dans le sport de masse adulte et les manifestations restent quant à elles interdites. Enfin, il est possible de rencontrer ses amis et sa famille à l’extérieur dans une limite de 15 personnes.

Jusqu’à 20 ans : sport et culture illimités (sans public)
Le Conseil fédéral élargit le nombre d’activités accessibles aux enfants et aux jeunes : d’une part, il augmente la limite d’âge des exceptions dans le sport et la culture de 16 à 20 ans (année de naissance 2001) ; d’autre part, il réautorise les compétitions sportives de toutes sortes et les concerts sans public. Il est par ailleurs à nouveau possible de chanter dans les chœurs d’enfants et de jeunes. Quant aux offres de l’animation enfance et jeunesse en milieu ouvert, elles sont elles aussi à nouveau accessibles.

Consultation des cantons : certaines demandes reprises
Les cantons soutiennent la stratégie d’assouplissement axée sur les risques du Conseil fédéral et saluent d’une manière générale les assouplissements proposés. Dans sa décision, le Conseil fédéral a pris en compte certaines demandes des cantons et d’autres acteurs, notamment celles concernant la date des prochains assouplissements, les jeunes adultes ou encore les rassemblements à l’extérieur. Au vu de la situation épidémiologique fragile, il a toutefois renoncé à ouvrir les terrasses des restaurants au 1er mars, comme le demandait une petite majorité des cantons.

Prochaine étape du 22 mars : les indicateurs définis
La prochaine étape de l’assouplissement est prévue le 22 mars, avec une consultation des cantons dès le 12 mars et une décision du Conseil fédéral le 19 mars. Elle concernera entre autres les manifestations sportives et culturelles accueillant du public (dans un cadre restreint), de même que le télétravail obligatoire, les activités sportives à l’intérieur et les terrasses des restaurants. Pour évaluer ces assouplissements, le Conseil fédéral a défini les indicateurs suivants : le taux de positivité doit être inférieur à 5 %, le nombre de lits aux soins intensifs occupés par des patients COVID-19 ne doit pas dépasser 250 et le taux de reproduction moyen des sept derniers jours doit être inférieur à 1. De plus, l’incidence sur quatorze jours le 17 mars ne doit pas dépasser celle du 1er mars lors des premiers assouplissements.

Pour prendre sa décision, le Conseil fédéral combinera ces différents paramètres. Si la situation épidémiologique devait évoluer favorablement, il envisagera aussi d’autoriser dès le 22 mars la réouverture complète des restaurants, les autres activités à l’intérieur et l’enseignement présentiel dans les hautes écoles.

Assurer le maintien de la paix et de la sécurité internationales: climat et sécurité (virtuel)

Discours du Conseiller fédéral Ignazio Cassis à l’occasion du Conseil de sécurité des Nations unies – Seul le texte prononcé fait foi

Monsieur le Président,

Merci pour l’organisation de ce débat. Les conséquences du changement climatique sur la paix et la sécurité internationales sont profondes. Elles peuvent provoquer des conflits ou aggraver ceux qui existent déjà.

Lors de ma visite de plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest au début de ce mois j’ai pu voir de mes propres yeux les effets du changement climatique. La région du Sahel se réchauffe par exemple plus vite que la moyenne mondiale. La Suisse vient d’adopter sa première stratégie de politique extérieure pour l’Afrique subsaharienne. Notre Pays confirme ainsi l’importance croissante du Continent africain, dans toutes ses diversités.

Les conséquences du changement climatique nous poussent à vouloir renforcer la résilience de la population. En Afrique de l’Ouest – comme au Moyen-Orient et en Asie centrale – nous poursuivons par exemple l’initiative Blue Peace. Une bonne gestion commune des ressources en eau réduit les tensions et favorise des relations stables entre les États. Nous appelons ainsi le Conseil de sécurité à renforcer son engagement sur les trois axes suivants:

(1) Premièrement, la prévention des conflits. La mise en œuvre de l’Accord de Paris est une priorité. Nous saluons le fait que tous les membres du Conseil soient parties à cet accord. Nous devons atteindre la neutralité carbone. Notre gouvernement a fixé cet objectif pour 2050.

(2) Deuxièmement, l’intégration des risques du changement climatique dans ses décisions, y inclus les mandats de missions de la paix. En tant que présidente du Groupe d’amis de la Protection des Civils, la Suisse enjoint au Conseil et aux États membres de renforcer la protection de la population également dans les conflits causés par les risques climatiques. Avec ses partenaires, la Suisse a publié à New York les résultats d’un projet digital pour visualiser les liens entre changement climatique et situations de conflit en Afrique de l’Ouest. Ce type d’innovation scientifique peut mieux orienter l’action du Conseil.

(3) Troisièmement, l’intégration des recommandations d’autres organes onusiens, des acteurs concernés et de la société civile. La Commission pour la consolidation de la paix a ici un rôle-conseil important à jouer. La Suisse est

fière de promouvoir le dialogue entre les acteurs, notamment à Genève. Je pense ici à la Geneva Peace Week et à toute initiative qui intégre les questions liées à l’environnement et au climat dans les projets de paix et vice-versa.

La Suisse est active sur l’ensemble de ces trois axes, pour atténuer les risques liés au changement climatique. Et nous le ferions aussi en tant que membre du Conseil de sécurité, auquel notre Pays est candidat pour la toute première fois.

Monsieur le Président, pour conclure, j’aimerais saluer l’opportunité de fournir cette déclaration vidéo, qui rend possible une participation directe des Etats non-membres du Conseil de sécurité en ces temps de pandémie. La Suisse appelle le Conseil à poursuivre cette pratique et s’engage pour des améliorations des méthodes de travail du Conseil. Je vous remercie.

Coronavirus : le Conseil fédéral prévoit un premier assouplissement prudent à partir du 1er mars

Le nombre d’infections a poursuivi sa baisse ces dernières semaines. La situation épidémiologique reste toutefois fragile en raison des nouvelles souches, plus contagieuses, du virus. Lors de sa séance du 17 février 2021, le Conseil fédéral a analysé la situation. Il propose un assouplissement prudent et progressif, afin de redonner davantage de place à la vie économique et sociale tout en évitant au maximum une troisième vague épidémique. Dans une première étape, il s’agit de n’autoriser que les activités présentant un risque limité de contamination. Les commerces, les musées et les salles de lecture des bibliothèques doivent ainsi pouvoir rouvrir dès le 1er mars, de même que les espaces extérieurs des zoos et des jardins botaniques ainsi que les installations de sport et de loisirs. Les manifestations privées de 15 personnes au maximum doivent à nouveau être possibles à l’extérieur. Les jeunes jusqu’à 18 ans doivent de nouveau avoir accès à la plupart des activités sportives et culturelles. Le Conseil fédéral se prononcera définitivement sur ces assouplissements le 24 février, après avoir consulté les cantons.

Le nombre de contaminations, d’hospitalisations et de décès a continué à baisser ces dernières semaines, et la pression sur le système de santé s’est relâchée. La situation épidémiologique reste toutefois incertaine, car les nouvelles souches du virus continuent à se propager dans notre pays ; leur part dans les nouvelles infections double actuellement tous les 10 à 14 jours environ, selon la COVID-19 Science Task Force. Cette
dernière prévoit un ralentissement de la baisse du nombre de cas ces prochaines semaines, voire une nouvelle hausse. Le nombre de personnes vaccinées en Suisse est encore trop faible pour avoir une influence sur la situation épidémiologique.

Assouplissements : une stratégie progressive axée sur les risques
Le Conseil fédéral propose d’assouplir prudemment et par étapes les mesures de lutte contre le coronavirus à partir du 1er mars 2021, en commençant par réautoriser les activités présentant un faible risque de contamination. Ensuite, si la situation évolue favorablement et que la couverture vaccinale augmente, d’autres activités seront à nouveau possibles. D’autres assouplissements suivront tous les mois, si la situation épidémiologique le permet, ce qui laissera suffisamment de temps pour observer l’évolution de la situation dans l’intervalle.

Avec cette stratégie prudente, le Conseil fédéral entend permettre une normalisation progressive de la vie économique et sociale tout en évitant au maximum une troisième vague.

Evaluation des risques
Les assouplissements doivent concerner tout le pays et reposer sur des principes simples. Dans un premier temps, la priorité sera donnée aux activités qui permettent le port du masque et le respect des distances. D’autres aspects spécifiques seront aussi pris en compte, comme le nombre de personnes concernées, si l’activité se déroule à l’extérieur ou si elle induit de nombreux déplacements. Enfin, le Conseil fédéral tiendra aussi compte de l’impact social et économique des mesures, notamment sur les jeunes.

Première étape : réouverture des commerces, des musées et des zoos
Pour commencer, tous les commerces doivent pouvoir rouvrir leurs portes à partir du 1er mars. Le nombre de clients doit être limité, dans les différents magasins comme dans les centres commerciaux.

Les musées et les salles de lecture des archives et des bibliothèques doivent également pouvoir rouvrir, de même que les installations de loisirs et de divertissement en extérieur, à savoir les zoos, les jardins botaniques et les parcs d’attractions. Le port du masque et le respect des distances doivent être garantis dans tous ces endroits, et les capacités limitées. Les installations sportives, comme les patinoires, les terrains de tennis et de football ainsi que les stades d’athlétisme doivent eux aussi pouvoir rouvrir. A noter que le port du masque et le respect des distances sont également valables dans ces lieux et que seuls les groupes de cinq personnes maximum sont autorisés. Dans le sport adulte de masse, les compétitions et les manifestations restent interdites.

Quant aux manifestations privées à l’extérieur, elles sont à nouveau possibles, mais ne peuvent réunir que 15 personnes au maximum.

Plus de possibilités pour les jeunes
Les restrictions liées au coronavirus impactent particulièrement les enfants et les jeunes. La souffrance psychique a ainsi fortement augmenté dans cette classe d’âge. A l’heure actuelle, les enfants et les jeunes jusqu’à 16 ans sont déjà moins entravés dans leurs activités sportives et culturelles. Le Conseil fédéral souhaite désormais augmenter la limite d’âge à 18 ans et élargir les activités autorisées. L’animation enfance et jeunesse en milieu ouvert doit par ailleurs être à nouveau accessible.

Deuxième étape avant Pâques
La deuxième étape des assouplissements est prévue le 1er avril et pourrait par exemple concerner les manifestations culturelles et sportives
accueillant du public (dans un cadre très restreint), de même que les activités sportives à l’intérieur et les terrasses des restaurants. Ces assouplissements sont conditionnés à une évolution favorable de la situation épidémiologique, que le Conseil fédéral mesurera grâce aux
indicateurs suivants : le taux de positivité doit être inférieur à 5%, l’occupation des lits aux soins intensifs par des patients COVID-19 doit être
inférieure à 25%, le taux de reproduction moyen des sept derniers jours doit être inférieur à 1 et l’incidence sur deux semaines le 24 mars ne doit pas dépasser celle observée au 1er mars lors du début des assouplissements. A noter qu’aucun automatisme n’est prévu : le Conseil fédéral prendra sa décision en combinant ces différents paramètres.

Consultation des cantons
Le Conseil fédéral décidera des premiers assouplissements et des prochaines étapes lors de sa séance du 24 février, après consultation des cantons. Toutes les autres mesures qu’il a prises les 18 décembre 2020 et 13 janvier 2021 doivent être prolongées d’un mois, jusqu’à la fin mars.

Entrée des enfants sur le territoire : règles précisées
Le Conseil fédéral a par ailleurs précisé les dispositions relatives à l’entrée sur le territoire qui sont entrées en vigueur le 8 février 2021 et
adapté l’ordonnance correspondante. L’obligation de dépistage lors de l’entrée en Suisse ne concerne pas les enfants de moins de 12 ans. Pour leur part, les personnes ne séjournant que brièvement en Suisse pour des raisons professionnelles, par exemple les conducteurs de poids lourds, ne doivent pas remplir de formulaire d’entrée. Enfin, les tests rapides antigéniques sont désormais valables, au même titre que les tests PCR.

La Diaspora reclame ses droits

Aujourd’hui ( 7 Feb, 2021), près de la chaise aux trois pieds, le symbole de la politique, près du bâtimet de l’ONU à la Place des Nations à Genève, s’est tenue une manifestation au slogan « Je veux voter ».

Les organisateurs : l’association des étudiants à Genève avec l’association « Je veux voter » (Du me votu) et l’association CréAction Genève.

En plus de tous les sacrifices que fait la diaspora chaque année pour le Kosovo, ils demandent leur droit de voter aux élections parlementaires qui se tiennent dans leur pays.

Edon Duraku – Leonard Ferati – Eleonit Smajli se sont adressés à la foule. Parmi les invités figuraient également Ueli Leunberger, ancien député, Laurence Fehlmann, conseillère nationale du PS et le député de Genève, Pablo Cruchon.

« Nous le savons bien, la méthode que certains là-bas ont mis en place : ils désirent éviter les votes de la diaspora. Le Kosovo est indépendant depuis 13 ans mais je suis sûr qu’avec le résultat de ces élections, le pays du Kosovo progressera. Et j’espère que ceux qui gagneront ces élections tiendront leur promesses cette fois-ci. » s’est exprimé Ueli Leuenberger.

« La Diaspora espère que la terre natale ne leur niera pas le droit de voter pour les élections au Kosovo, ce pays qu’ils aiment tant, pour lequel ils ont fait et font beaucoup d’efforts dans le but de l’aider sous différentes formes. Aujourd’hui la Commission Centrale des Élections (CCE) nous nie ce droit » ont expliqué les organisateurs.

L’association “CréAction Genève” a également pris part à l’organisation de cette manifestation. Albinfo.ch s’est entretenu avec l’un des organisateurs, Edon Duraku.

Mr Edon, quelles sont vos insatisfactions à l’encontre de la CCE ?

“Nous sommes mécontents en général de la façon dont s’est déroulé le processus électoral et de la façon dont il a été organisé par la CCE. De l’inscription jusqu’à l’action même de voter, on y rencontre des tonnes de barrières. Il n’y a tout d’abord pas assez d’informations de la part de la CCE concernant l’inscription et le vote. Ce processus est très complexe. Nous l’avons constaté au vu du nombre de questions que la diaspora nous a posé. Les difficultés ne sont pas nécessaires et elles sont injustifiables.

Le meilleur exemple sont les appels téléphoniques destinés à la vérification de l’identité du votant, processus qui n’a engendré que de la confusion et qui a finalement été interrompu par la CCE.

Pourquoi la Diaspora Albanaise est-elle encore ignorée aujourd’hui ?

“Cela fait 20 ans que la Diaspora est ignorée. Jamais les institutions ne nous ont considérés comme faisant partie du Kosovo. Le pays n’a mis sur place aucun moyen de communication et de collaboration. Nous sommes habitués à être ignorés mais nous ne l’acceptons pas car nous sommes désespérés et ceci nous a poussés à nous faire entendre afin de protester contre ce phénomène. Et lorsque nous haussons la voix, le pouvoir au Kosovo nous attaque et nous insulte. La Diaspora n’entre pas dans la logique clientéliste du Kosovo. Nous dérangeons car notre voix et notre vote amène le changement.

Comment l’organisation « Je veux Voter » prévoit-elle la réaction du CCE après cette manifestation ?

“Les réactions de la CCE sont imprévisibles. Ce qui ne change jamais est leur volonté d’obstruer le processus électoral. Ce qui change, c’est la façon dont ils le font.

Les manifestations ont à voir avec le droit de la diaspora de voter en général indépendamment des convictions politiques ou le contraire ?

 “Les trois associations sont sans étiquettes politiques, nous avons aidés les gens à s’inscrire, peu importe leur convictions politiques. Nous ne sommes pas sortis dans la rue pour un parti en particulier mais pour la Diaspora.

Comment allez-vous procéder si la CCE ne réfléchit pas?

“La CCE doit être tenue responsable pour violation de nos droits. Elle ne doit pas réfléchir, mais œuvrer ! Si elle n’œuvre pas, il faut que d’autres institutions assurent la souveraineté, qui est violé par la CCE.

Combien de personnes ont pris part à la manifestation ?

“Environ 150 à 200 personnes. Étant donné le Covid et le court délai d’organisation, cette manifestation a rencontré un grand succès car la diaspora est certaine que ses droits sont niés.

albinfo.ch
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Zamira Bytyqi