Gruyères, Saas-Fee et Valposchiavo labellisés « Best Tourism Villages »

L’Organisation mondiale du tourisme (OMT) était à la recherche des meilleurs villages touristiques, dans le cadre de son initiative « Best Tourism Villages ». État membre de l’organisation, la Suisse a été en mesure de proposer trois villages candidats, tous distingués le 2 décembre 2021. Aucun autre pays n’a eu autant de succès.

Les villages touristiques qui valorisent des activités traditionnelles comme l’agriculture et la sylviculture, qui sont attachés à promouvoir et à préserver leur patrimoine culturel par le biais du tourisme et qui s’engagent en faveur d’un tourisme au service du développement durable pouvaient se porter candidats. Les trois sites suisses de Gruyères, Saas-Fee et Valposchiavo ont convaincu par leur forte orientation vers le développement durable, leur proximité avec les activités agricoles et la valeur ajoutée locale que le tourisme apporte à leur région.

Ils ont été sélectionnés en été 2021, à la suite d’un appel à candidatures ouvert à l’échelle nationale, par un jury composé de représentants du Secrétariat d’État à l’économie (SECO), de l’Office fédéral de l’environnement (OFEV) et de Suisse Tourisme, puis soumis à l’OMT. Gruyères, Saas-Fee et Valposchiavo ont réussi à s’imposer face aux autres candidats helvétiques grâce à la qualité de leur dossier et convaincu, au terme de la procédure, le comité consultatif de l’initiative de l’OMT de leur engagement dans le domaine du développement durable.

Les villages lauréats ont été annoncés lors de l’assemblée générale de l’OMT, qui a lieu cette semaine à Madrid. Parmi les plus de 170 candidatures soumises à l’organisation, 44 ont été récompensées par le label « Best Tourism Village ». La Suisse est le seul pays à avoir mis trois villages en lice.

Outre les trophées symboliques décernés aujourd’hui en signe de reconnaissance, les villages lauréats bénéficieront de campagnes médiatiques mondiales organisées par l’OMT. Cette distinction leur donnera davantage de visibilité et leur permettra de mieux se positionner.

Les vaccins contre le COVID-19 resteront gratuits pour la population en 2022

La vaccination contre le COVID-19 sera toujours gratuite pour la population en 2022. Le Conseil fédéral en a décidé ainsi lors de sa séance du 3 décembre 2021. L’assurance obligatoire des soins (AOS), la Confédération et les cantons continueront d’assumer les coûts des vaccins.

En 2022, la vaccination contre le COVID-19 restera accessible facilement et gratuitement. La Confédération continuera d’acheter des vaccins et l’organisation de la vaccination sera toujours du ressort des cantons. Ainsi, les coûts de la vaccination (immunisation de base et rappel) continueront à être pris en charge par l’assurance obligatoire des soins (AOS), la Confédération et les cantons.

L’AOS assume les frais liés à la vaccination et aux vaccins pour les personnes assurées en Suisse. Aucune franchise n’est prélevée pour les personnes affiliées à l’AOS. Les cantons prennent en charge la quote-part.

La Confédération assume les coûts des vaccinations qui ne sont pas pris en charge par l’AOS.

Il s’agit des vaccinations de personnes résidant en Suisse mais non affiliées à l’AOS, de Suisses de l’étranger et des membres de leur famille proche, de frontaliers ainsi que de vaccinations effectuées par des pharmaciens. À cet effet, le Conseil fédéral a prolongé d’une année les

Le Conseil fédéral ouvre la consultation sur l’échange automatique de renseignements avec douze États partenaires supplémentaires

Lors de sa séance du 3 décembre 2021, le Conseil fédéral a ouvert la consultation sur l’introduction de l’échange automatique de renseignements relatifs aux comptes financiers (EAR) avec douze États et territoires supplémentaires. L’entrée en vigueur de l’EAR est prévue pour le 1er janvier 2023 et le premier échange de renseignements devrait avoir lieu en 2024. En étendant son réseau d’États partenaires, la Suisse réaffirme son engagement à respecter les normes internationales.

Le renforcement de l’intégrité et de la transparence de la place financière, ainsi que la lutte contre les flux financiers illégaux font partie intégrante de la politique du Conseil fédéral en matière de marchés financiers. Cette dernière vise à ce que la place financière suisse continue de compter parmi les places financières modernes et d’envergure mondiale, qui donnent le ton à l’échelle internationale. En adoptant l’EAR avec des pays émergents ou en développement, la Suisse souscrit aux normes internationales en matière de lutte contre la criminalité financière, la soustraction fiscale, le blanchiment d’argent et la corruption.

Dans ce contexte, le Conseil fédéral propose de convenir de l’EAR avec les douze États et territoires supplémentaires suivants: l’Équateur, la Géorgie, la Jamaïque, la Jordanie, le Kenya, le Monténégro, le Maroc, la Moldavie, la Nouvelle-Calédonie, l’Ouganda, la Thaïlande et l’Ukraine. Avant le premier échange de renseignements avec ces États partenaires, le Conseil fédéral vérifiera de nouveau s’ils remplissent les conditions définies dans la norme sur l’EAR, en particulier en matière de confidentialité et de sécurité des données.

La consultation se terminera le 18 mars 2022. Le Conseil fédéral prévoit de soumettre au Parlement le message relatif à l’introduction de l’EAR avec ces États partenaires à l’automne ou l’hiver 2022.

Croatie : libre circulation complète des personnes

Comme déjà annoncé à la fin du mois d’octobre, les travailleurs croates bénéficieront de la libre circulation complète à partir du 1er janvier 2022. Lors de sa séance du 3 décembre 2021, le Conseil fédéral a adopté une révision partielle en ce sens de l’ordonnance sur la libre circulation des personnes.

Le Protocole III à l’accord sur la libre circulation des personnes (ALCP) conclu avec l’Union européenne prévoit une ouverture progressive et par étapes de l’accès au marché suisse du travail par les travailleurs croates et les prestataires de services en provenance de cet État.

Faisant usage de la possibilité offerte par ce protocole, le Conseil fédéral avait maintenu – dès son entrée en vigueur le 1er janvier 2017 – des restrictions à l’égard des ressortissants croates, notamment par des contingents d’autorisations et des contrôles préalables des conditions de travail et de rémunération.

Le Conseil fédéral avait décidé, le 1er octobre 2021, d’introduire la libre circulation complète des personnes à l’égard de la Croatie à compter du 1er janvier 2022. L’Union européenne en a été informée lors de la réunion du Comité mixte Suisse-UE du 22 octobre dernier. Les travailleurs croates seront ainsi mis sur un pied d’égalité avec ceux en provenance des autres États membres de l’UE ou de l’Association européenne de libre-échange. Lors de sa séance du 3 décembre 2021, le Conseil fédéral a adopté la modification nécessaire de l’ordonnance sur la libre circulation des personnes.

Si l’immigration de travailleurs croates devait dépasser un certain seuil, la Suisse pourrait invoquer une clause de sauvegarde et limiter à nouveau le nombre d’autorisations à leur égard

Coronavirus : le Conseil fédéral renforce les mesures de lutte contre la pandémie

Dès lundi 6 décembre 2021, l’utilisation du certificat et l’obligation du port du masque seront étendues, la recommandation de travail à domicile renforcée et la durée de validité des tests rapides réduite. Par ailleurs, les manifestations et les établissements soumis à l’obligation de certificat pourront restreindre l’accès aux seules personnes vaccinées et guéries, et renoncer ainsi au port du masque. C’est ce qu’a décidé le Conseil fédéral lors de sa séance du 3 décembre 2021 après avoir pris connaissance des résultats de la consultation des cantons, des partenaires sociaux et des commissions parlementaires compétentes. Il réagit ainsi à la forte hausse de patients atteints du COVID-19 dans les hôpitaux et à l’apparition du nouveau variant Omicron. Les nouvelles mesures seront valables jusqu’au 24 janvier 2022. En outre, dès samedi 4 décembre 2021, l’obligation de test sera renforcée pour entrer sur le territoire suisse. En revanche, plus aucun pays ne figure sur la liste des pays concernés par une quarantaine.

Depuis quelques semaines, les infections augmentent fortement. Outre des foyers apparus localement, surtout dans les écoles et les EMS, le virus recommence à circuler dans la population. Ces dernières semaines, le nombre de cas graves a également de nouveau augmenté et, avec lui, la pression sur les soins intensifs. Chez les personnes vaccinées ou guéries, la maladie est généralement bénigne.

Le Conseil fédéral estime que la situation actuelle est très critique. L’apparition du variant Omicron pose par ailleurs de nouveaux défis. Celui-ci a été considéré comme préoccupant par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) le 26 novembre. Il faut s’attendre à ce qu’il soit hautement contagieux et qu’il soit susceptible d’infecter des personnes immunisées contre le variant Delta. On ignore encore dans quelle mesure le vaccin protège contre les formes graves de la maladie et quelle est la dangerosité du nouveau variant.

Objectif : décharger les hôpitaux
Avec les nouvelles mesures, le Conseil fédéral souhaite réduire la circulation du variant Delta afin de préserver autant que possible les structures hospitalières. Dans un premier temps, ces mesures seront valables jusqu’au 24 janvier 2022. La vaccination reste le meilleur moyen de décharger les hôpitaux. Il est aussi important de procéder rapidement aux doses de rappel.

Le Conseil fédéral a pris les mesures suivantes :

Extension du certificat COVID
Le certificat permet d’attester qu’une personne est vaccinée, guérie ou testée négative. Il réduit fortement le risque de contamination. Il sera désormais obligatoire pour accéder aux espaces intérieurs de toutes les manifestations publiques et pour participer à toutes les activités sportives et culturelles d’amateurs en intérieur. L’exception en vigueur aujourd’hui pour les groupes fixes jusqu’à 30 personnes est supprimée. Par ailleurs, le certificat devient obligatoire pour les événements en plein air dès 300 personnes. Jusqu’à présent, la limite était fixée à 1000 personnes.

L’expérience montre que le risque d’infection dans le cadre privé est considérable. Il est vivement recommandé d’utiliser le certificat pour les rencontres privées en famille et entre amis se tenant à l’intérieur et réunissant plus de dix personnes. Pour le Conseil fédéral, il est important que la population soit très prudente dans le cadre privé, en particulier lors de fêtes de famille.

Extension de l’obligation du port du masque
Le masque s’est révélé un moyen simple et peu coûteux d’empêcher la transmission du virus. Il sera désormais obligatoire à l’intérieur partout où le certificat l’est aussi, à l’exception des rencontres privées.

Possibilité de restreindre l’accès aux manifestations et aux établissements aux seules personnes vaccinées et guéries
Une prudence particulière s’impose dans les endroits où le port du masque n’est pas possible. C’est pourquoi, en lieu et place du port du masque, les clients des restaurants auront l’obligation de consommer assis et il faudra collecter les coordonnées des personnes participant à des activités culturelles ou sportives telles que répétitions de chorales ou entraînements en salle.

Par ailleurs, tous les établissements publics et tous les événements se déroulant à l’intérieur ou en plein air auront désormais la possibilité de restreindre l’accès aux seules personnes vaccinées et guéries, et pourront ainsi renoncer à l’obligation de porter un masque. Les personnes vaccinées ou guéries sont nettement moins contagieuses et, en cas d’infection, elles ont beaucoup moins de risque de subir une forme grave ou d’être hospitalisées. Pour pouvoir appliquer cette mesure, il faudra adapter l’application de vérification du certificat COVID. Cette adaptation ne sera pas disponible avant le 13 décembre 2021. Jusque là, les exploitants d’établissements ou les organisateurs d’événements devront vérifier manuellement si les personnes sont vaccinées ou guéries. Cette mesure émane de la consultation : l’obligation de consommer assis ne serait pas viable économiquement pour certains acteurs, par exemple pour les discothèques.

Recommandation de réintroduire le travail à domicile
Pour limiter les contacts sur le lieu de travail, le Conseil fédéral recommande instamment de réintroduire le travail à domicile. Par ailleurs, tous les collaborateurs doivent porter un masque dans les locaux qui sont partagés par plusieurs personnes. La grande majorité des cantons et des partenaires sociaux se sont opposés à l’introduction d’une obligation de travailler à domicile. Du point de vue épidémiologique, une réglementation contraignante aurait de meilleurs effets qu’une recommandation.

Réduction de la durée de validité des certificats obtenus à la suite d’un test
La durée de validité des tests rapides antigéniques passe de 48 à 24 heures à compter du prélèvement de l’échantillon. Cette mesure permet d’accroître la pertinence des résultats des tests et de réduire fortement le laps de temps durant lequel les personnes munies d’un certificat de test valide peuvent être infectieuses. Les tests PCR restent valables 72 heures.

Suppression des restrictions de capacités
Conformément à la loi COVID-19, les restrictions de capacité applicables aux établissements et aux entreprises accessibles au public ainsi qu’aux manifestations et aux rassemblements privés doivent être levées si la population adulte souhaitant être vaccinée a reçu une dose suffisante de vaccin. Cette disposition a été adoptée par le Parlement lors de la session d’été 2021. Au vu des efforts entrepris par les cantons et la Confédération lors de la semaine de vaccination, on peut partir du principe que toutes les personnes de plus de 12 ans vivant en Suisse qui le souhaitent ont été vaccinées. Dès lors, le Conseil fédéral n’est légalement plus en mesure de décréter les restrictions de capacité qui s’imposeraient d’un point de vue épidémiologique, notamment pour les lieux clos. Les restrictions restantes, qui concernent par exemple les rassemblements religieux, le domaine de la formation, les manifestations extérieures, sont donc supprimées. Les cantons, eux, peuvent continuer à prévoir des restrictions de capacité.

Pas d’obligation de dépistage dans les écoles
À la suite de la consultation, le Conseil fédéral renonce à imposer les dépistages répétés à l’école obligatoire et au secondaire II. Si 17 des 26 cantons se sont opposés à une telle obligation, le Conseil fédéral reste quant à lui convaincu de l’efficacité de ces tests qui permettent de
détecter plus tôt les infections et de casser les chaînes de contamination, limitant par conséquent aussi le risque de devoir fermer des écoles et faire passer des classes entières à l’enseignement à distance.

Collaboration entre la Confédération et les cantons confirmée
Presque tous les cantons continuent d’approuver les principes stratégiques de la collaboration Confédération – cantons tels que définis en octobre 2020. Une large majorité d’entre eux est par ailleurs prête à prendre des mesures supplémentaires si les mesures de la Confédération devaient ne pas suffire en raison de fortes disparités régionales.

Entrée sur le territoire : suppression des quarantaines, renforcement des obligations de dépistage
Lors de sa séance, le Conseil fédéral a aussi modifié les conditions d’entrée sur le territoire. Demain, samedi 4 décembre 2021, plus aucun pays ne figurera sur la liste des pays concernés par une quarantaine. Mais pour prévenir autant que possible l’importation du variant, les exigences de dépistage qui s’appliquent à l’entrée en Suisse sont durcies. Toutes les personnes entrant sur le territoire, y compris les vaccinées et les guéries, doivent se faire tester. Outre un test PCR avant leur entrée, elles devront procéder à un deuxième test, PCR ou antigénique, entre le quatrième et le septième jour après leur arrivée. Ce deuxième test vise à garantir la détection des personnes qui se seraient infectées juste avant de partir ou pendant leur voyage. Ces dépistages sont à la charge des personnes concernées.

Les ressortissants d’États tiers non vaccinés qui souhaitent entrer en Suisse depuis un pays à risque ou une région de l’espace Schengen pour des séjours temporaires sans activité lucrative de 90 jours au plus au cours d’une période de 180 jours ne pourront pas le faire, sauf exception (cas de rigueur). Cette interdiction concerne les voyages touristiques et les visites à des proches. La liste des pays et des régions à risque figure à l’annexe 1 de l’ordonnance 3 COVID-19. Elle est actualisée régulièrement en fonction des recommandations de la Commission européenne pour les États de l’espace Schengen.

Le Conseil fédéral met en consultation la réintroduction de mesures renforcées

Le 30 novembre 2021, le Conseil fédéral s’est réuni en séance extraordinaire pour analyser la situation de la pandémie à la suite de la découverte du nouveau variant Omicron. Les connaissances sur celui-ci sont encore très limitées. Il faut s’attendre à ce qu’il soit hautement contagieux et qu’il soit susceptible d’infecter des personnes immunisées contre le variant Delta. La circulation actuellement très élevée du virus, parallèlement à l’émergence du nouveau variant, pourrait s’avérer problématique pour la Suisse. Par conséquent, le Conseil fédéral a décidé, à titre préventif, de mettre en consultation le renforcement de mesures dont l’application devrait durer jusqu’au 24 janvier 2022.

Les nouvelles infections et, avec un certain décalage, les hospitalisations et l’occupation des unités de soins intensifs augmentent fortement. Si cette évolution se poursuit au rythme des dernières semaines, une surcharge des unités de soins intensifs dans toute la Suisse ne peut être exclue. Le variant Omicron, découvert la semaine passée, pourrait aggraver la situation au niveau mondial. Celui-ci a été considéré comme préoccupant par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) le 26 novembre, car il présente davantage de mutations que les variants préoccupants découverts jusque-là. Le risque existe que les vaccins actuels soient moins efficaces et qu’une infection par le SARS-CoV-2 protège moins contre une nouvelle infection. On ignore encore dans quelle mesure le vaccin protège contre les formes graves de la maladie et quelle est la dangerosité du nouveau variant. Des données fiables devraient être disponibles dans environ six semaines.

Réaction immédiate de la Confédération

Après avoir pris connaissance du nouveau variant le 25 novembre, la Confédération a immédiatement pris des mesures pour réduire autant que possible l’introduction et donc la propagation de celui-ci en Suisse. Le 26 novembre, tous les vols directs en provenance de la région d’Afrique australe ont été interdits. En outre, les personnes arrivant de pays où le nouveau variant est apparu (y compris les personnes vaccinées ou considérées comme guéries, ainsi que les passagers en déplacement professionnel) doivent présenter un test COVID-19 négatif et se mettre en quarantaine pendant dix jours.

Volonté du Conseil fédéral d’agir rapidement

Lors de sa séance extraordinaire, le Conseil fédéral a décidé, à titre préventif, de lancer une consultation en vue de la réintroduction de certaines mesures de lutte contre la pandémie. La rapidité de propagation du variant Omicron, couplée à l’occupation déjà élevée des hôpitaux, pourrait se révéler problématique. Les mesures ont pour but de réduire la circulation du variant Delta et de ralentir la propagation du variant Omicron en Suisse, afin d’éviter une surcharge à long terme des structures hospitalières. Par ailleurs, le Conseil fédéral prévoit d’adapter constamment les mesures sanitaires à la frontière et les restrictions d’entrée en fonction de l’évolution de la situation.

Les cantons, les partenaires sociaux et les commissions parlementaires concernées ont jusqu’à mercredi soir, 1er décembre, pour se prononcer sur la réintroduction d’une série de mesures qui ont déjà fait leurs preuves par le passé.

Extension du certificat COVID à l’intérieur

Le Conseil fédéral propose d’étendre le certificat COVID à toutes les manifestations accessibles au public et à toutes les activités sportives et culturelles d’amateurs qui se déroulent à l’intérieur. L’exception aujourd’hui en vigueur pour les groupes fixes jusqu’à 30 personnes serait ainsi supprimée. Le Conseil fédéral propose aussi d’imposer le certificat COVID pour les rencontres privées en famille et entre amis se tenant à l’intérieur et réunissant onze personnes ou plus. Enfin, le certificat serait aussi nécessaire pour les événements en plein air dès 300 personnes (contre 1000 actuellement).

Extension de l’obligation du port du masque

Par ailleurs, le Conseil fédéral propose d’imposer le port du masque dans tous les espaces intérieurs des établissements et installations accessibles au public où le certificat COVID est obligatoire, y compris lors des événements se déroulant à l’intérieur et exigeant la présentation d’un certificat.

Dans les établissements où le port du masque n’est pas possible, des mesures de substitution devront être appliquées : les personnes qui utilisent les services de restauration à l’intérieur auraient ainsi l’obligation de consommer assis (y compris dans les discothèques et lors de manifestations). Dans le cas des activités culturelles ou sportives qui ne permettent pas le port du masque, il deviendrait obligatoire de collecter les coordonnées des personnes présentes (comme c’est par exemple déjà le cas aujourd’hui dans les discothèques).

Mesures sur le lieu de travail

Pour limiter les contacts sur le lieu de travail et réduire le volume de passagers dans les transports publics, le Conseil fédéral met en consultation trois variantes. La première prévoit le port du masque obligatoire pour tous les collaborateurs se trouvant dans des espaces fermés et partagés. La deuxième variante prévoit l’obligation de travailler à domicile pour les collaborateurs qui ne sont ni vaccinés ni guéris. Si ces personnes ne peuvent pas travailler depuis chez elles, elles devront porter un masque dans les espaces partagés. La troisième variante prévoit une obligation généralisée du travail à domicile. Si le travail à domicile n’est pas possible, le port du masque est obligatoire dans les locaux qui sont partagés par plusieurs personnes. Dans le cas de la troisième variante, les entreprises sont en outre tenues de proposer des tests répétés à leurs collaborateurs.

Tests répétés à l’école

Le Conseil fédéral propose d’imposer à toutes les écoles des niveaux obligatoire et secondaire II d’effectuer des tests répétés.

Réduction de la durée de validité des certificats obtenus à la suite d’un test

Le Conseil fédéral propose d’adapter l’ordonnance COVID-19 certificats pour réduire la durée de validité des tests PCR de 72 à 48 heures, et celle des tests rapides antigéniques de 48 à 24 heures. Cette réduction de la durée de validité permettrait d’accroître la sécurité des résultats des tests.

Les nouvelles mesures proposées par le Conseil fédéral seraient limitées dans un premier temps au 24 janvier 2022.

Levée des restrictions de capacité

Après la Semaine de la vaccination, le Conseil fédéral estime que la population adulte souhaitant être vaccinée a reçu une dose suffisante de vaccin, conformément à l’art. 1a, al. 2, de la loi COVID-19. Compte tenu de cette disposition, le Conseil fédéral n’a plus la possibilité, du point de vue épidémiologique, d’imposer des restrictions de capacité, notamment dans les espaces intérieurs.

La Suisse durcit les conditions d’entrée en provenance de pays où circule le nouveau variant

Le nouveau variant B.1.1.529 est source d’inquiétude, car il présente davantage de mutations que celles identifiées par les scientifiques pour d’autres variants préoccupants. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) l’a classé dans cette catégorie. Il se peut que les vaccins actuels soient moins efficaces. La Confédération a pris des mesures immédiates pour si possible empêcher ou, au moins, ralentir la propagation de ce nouveau variant en Suisse. Tous les vols directs en provenance d’Afrique australe sont interdits. En outre, à partir du 26 novembre 2021, à 20 h, les personnes entrant en Suisse en provenance de cette région, de Hong Kong, d’Israël et de la Belgique doivent présenter un test COVID-19 négatif et se placer en quarantaine durant dix jours. L’entrée en Suisse en provenance des pays ou territoires concernés – sauf la Belgique – n’est plus possible pour les personnes qui ne possèdent pas la nationalité suisse ou ne disposent d’aucun permis de séjour dans notre pays ou dans l’espace Schengen.

Les caractéristiques du nouveau variant sont jugées préoccupantes par la communauté scientifique. On suppose qu’il se transmet plus facilement que le variant Delta actuellement dominant en Suisse. De plus, la possibilité existe que les vaccins actuels soient moins efficaces. Lors d’une séance extraordinaire ayant eu lieu aujourd’hui, l’OMS l’a également classé parmi les variants préoccupants et potentiellement résistant aux anticorps.

Pour empêcher ou ralentir la propagation du nouveau variant B.1.1.529 en Suisse, la Confédération a décidé de prendre les mesures immédiates suivantes, qui entrent en vigueur le 26 novembre 2021 à 20 h.

Tous les vols en provenance d’Afrique du Sud, du Botswana, d’Eswatini, du Lesotho, du Mozambique, de Namibie et du Zimbabwe sont interdits pour une durée indéterminée. Une réglementation d’exception s’applique aux citoyens suisses et aux personnes titulaires d’un titre de séjour en Suisse et au Liechtenstein qui se trouvent actuellement dans ces pays et qui souhaitent rentrer en Suisse à titre privé. Les compagnies aériennes – et non pas les passagers – sont tenues d’obtenir une autorisation de l’Office fédéral de l’aviation civile pour pénétrer dans l’espace aérien suisse. La Confédération n’organisera pas de vols de rapatriement. En cas de questions, les passagers doivent s’adresser en premier lieu à la compagnie aérienne concernée.

Pour l’heure, le nouveau variant a été détecté dans plusieurs pays d’Afrique australe, à Hong Kong, en Israël et en Belgique. Les voyageurs en provenance de ces pays et territoires doivent pouvoir présenter un test COVID-19 négatif à l’embarquement, même s’ils sont vaccinés ou guéris. Toutes les personnes entrant en Suisse en provenance de ces pays doivent également se placer en quarantaine pendant dix jours. Pour se rendre de l’aéroport à leur domicile, ces personnes ne doivent pas emprunter les transports publics. L’obligation de test et de quarantaine sera étendue aux autres pays dans lesquels le nouveau variant sera détecté, à l’exception des pays voisins de la Suisse.

Situation en Suisse

Le variant B.1.1.529 n’a pour l’heure pas été détecté en Suisse dans le cadre du programme de surveillance de l’épidémie basé sur le séquençage génétique. La Confédération demande aux cantons et aux compagnies aériennes de contacter personnellement tous les voyageurs qui sont entrés en Suisse en provenance de l’Afrique australe au cours des deux dernières semaines, en leur recommandant instamment de réaliser un test PCR. Les résultats positifs seront séquencés.

L’Office fédéral de la santé publique (OFSP) reste en contact étroit avec l’OMS, l’Union européenne et les voisins européens. Les mesures sont constamment adaptées aux nouvelles connaissances. S’agissant des voyages qui pourraient être planifiés pour les prochaines semaines ou des modifications de réservations (notamment durant fêtes de fin d’année), elle recommande d’attendre de voir l’évolution de la situation ces prochains jours.

bag.admin.ch

 

La région lémanique dépasse le million d’emplois en 2019

En 2019, l’économie suisse comptait quelque 5,3 millions d’emplois, ce qui reflète une croissance de 1,3% par rapport à 2018. La région lémanique dépassait pour la première fois le million et se plaçait juste derrière l’espace Mitteland et Zurich.

Sur la période de 2011 à 2019, ce sont presque un demi-million de places de travail qui ont été ajoutées à l’économie dans son ensemble. Le secteur tertiaire est le principal facteur de cette croissance avec une hausse de plus de 450 000 emplois.

Ce sont là les derniers résultats de la statistique structurelle des entreprises (STATENT) de l’Office fédéral de la statistique (OFS).

bfs.admin.ch

Nouveauté : des examens de langue en romanche

Les personnes qui vivent en Suisse et qui souhaitent demander une autorisation de séjour ou d’établissement ou se faire naturaliser doivent prouver qu’elles ont appris une langue nationale. À cet effet, elles peuvent passer le test fide, créé à la demande du SEM, en allemand, en français ou en italien. Les examens de langue qui sont proposés par d’autres prestataires et qui répondent aux critères généraux de qualité sont également reconnus dans le cadre des procédures relevant du droit des étrangers et du droit de la nationalité. Jusqu’ici, il n’existait pas d’examen reconnu ‒ qu’il fût développé par la Confédération ou accessible sur le marché libre ‒ dans la quatrième langue nationale, le romanche.

Le SEM, en collaboration avec le Secrétariat fide, mandaté par ses soins, l’Office des migrations du canton des Grisons et la Lia Rumantscha, a instauré les examens da rumantsch dans le cadre du système fide. Ainsi, les personnes qui vivent dans des communes romanchophones des Grisons pourront désormais produire une attestation de langue en romanche. Les examens da rumantsch peuvent être passés en sursilvan, en sutsilvan, en surmiran, en puter et en vallader ‒ les cinq idiomes romanches ‒ ainsi qu’en rumantsch grischun. Ils ont lieu deux fois par an à Coire ; leurs dates sont publiées sur le site Web du Secrétariat fide. Depuis 2017, ce dernier est chargé par le SEM d’assurer la qualité de l’encouragement linguistique et de l’attestation des compétences linguistiques.

Le Conseil fédéral veut réviser les règles de vente par correspondance des médicaments non soumis à ordonnance

La réglementation de la vente par correspondance des médicaments non soumis à ordonnance devrait être simplifiée, tout en garantissant la sécurité des patients. Le Conseil fédéral a approuvé lors de sa séance du 24 novembre 2021 le rapport donnant suite au postulat Stahl. Une consultation pour une modification de la loi sur les produits thérapeutiques (LPTh) est prévue d’ici le début 2023.

La vente par correspondance de médicaments est en principe interdite en Suisse. Les cantons peuvent toutefois, sous certaines conditions, l’autoriser aux pharmaciens. La réglementation actuelle exige qu’une ordonnance médicale soit toujours jointe à la commande, que le médicament soit soumis ou non à ordonnance. Parallèlement, la LPTh autorise, sous certaines conditions, l’achat en ligne de médicaments à l’étranger.

En 2019, le Parlement a accepté le postulat Stahl 19.3382 qui demande au Conseil fédéral d’évaluer les possibilités d’autoriser la vente par correspondance de médicaments non soumis à ordonnance.

Un intérêt accru des consommateurs pour le commerce en ligne

Dans son rapport, le Conseil fédéral estime que la sécurité des patients et la qualité des médicaments doivent être garanties en tout temps lors de la remise de médicaments. Il reconnaît toutefois que les dispositions actuelles de la LPTh doivent être révisées en fonction du contexte actuel. Ces dernières années, le commerce en ligne a connu un essor considérable et le développement de nouvelles technologies numériques dans le domaine de la santé a permis une prise en charge plus sûre des patients à distance.
La pandémie de coronavirus a également réactualisé la question de la libéralisation de la vente par correspondance.

Par ailleurs, suite à l’entrée en vigueur en 2019 de la LPTh révisée, la remise dans un lieu physique de médicaments non soumis à ordonnance a été facilitée. Ceux-ci sont désormais accessibles en droguerie alors qu’ils ne l’étaient auparavant qu’en pharmacie. Par conséquent, le Conseil fédéral souhaite aussi élargir l’autorisation de vente par correspondance aux drogueries.

Ouverture de la consultation prévue pour début 2023

Le Conseil fédéral prévoit de proposer un projet de modification de la LPTh d’ici le début 2023. L’objectif sera de définir les conditions cadres qui permettent la remise de médicaments indépendamment du canal de distribution – pharmacie ou droguerie – ainsi que de la technologie de communication utilisée, dans le respect de la sécurité des patients et de la qualité des produits remis tout au long du processus de vente et de livraison.

Moins de PME autofinancées qu’avant la pandémie de coronavirus

À l’heure actuelle en Suisse, environ 37 % des petites et moyennes entreprises (PME) sont entièrement autofinancées. Un pourcentage nettement inférieur à celui de 2016. C’est ce qu’a révélé une enquête représentative du Secrétariat d’État à l’économie (SECO) publiée le 23 novembre. La pandémie de coronavirus a fortement affecté l’économie suisse. Presque la moitié des PME a vu son besoin de financement augmenter. Le programme de crédit COVID-19 de la Confé-dération s’est donc révélé d’une grande importance pour les PME, qui ont été nombreuses à y recourir.

Le nombre de PME entièrement autofinancées a diminué, passant de 62 % en 2016 à 37 % aujourd’hui. En particulier, les prêts accordés par les familles, les amis ou les actionnaires ainsi que le leasing ont gagné en importance par rapport à 2016. Les crédits COVID-19 ont réduit encore le nombre de PME entièrement autofinancées. Les financements bancaires restent cependant la principale forme de financement des PME. Le volume total des crédits d’entreprise accordés par les banques en Suisse a augmenté de 28 %, passant de 325 milliards de francs en 2015 à 416 milliards de francs en juin 2021. Environ 87 % du volume total concernent des PME de moins de 250 salariés.

Augmentation du nombre de PME découragées
L’accès actuel aux crédits bancaires est bon. Seuls 3 % des demandes de crédit ont été refusées, ce qui est également un faible taux à l’échelle internationale. Les PME suisses semblent par ailleurs satisfaites de leurs relations bancaires : à peine 1,4 % d’entre elles ont changé de banque principale l’an dernier.

Dans le même temps, le groupe des « emprunteurs découragés » a continué de s’accroître, atteignant le 10 % des PME. Il s’agit d’entreprises qui ont un besoin de financement, mais qui, pour différentes raisons, ne demandent pas de crédit bancaire, souvent parce qu’elles s’attendent à des coûts trop élevés ou à des procédures fastidieuses. En outre, pour nombre de ces entreprises, les sûretés exigées par les banques sont trop élevées. Ainsi, en plus des possibilités existantes dans le domaine du cautionnement, les sûretés mobilières ou la mise en gage d’actifs immatériels pourraient être intéressantes. Aujourd’hui déjà, 5 % des PME suisses interrogées seraient disposées à utiliser ces instruments. Actuellement, ce type de financement n’est toutefois pas autorisé dans notre pays et est donc peu connu.

Importance des crédits COVID-19
Deux tiers des PME indiquent avoir subi un impact négatif du fait de la crise du coronavirus. Les crédits COVID-19 ont été et restent d’une grande importance pour les entreprises et donc aussi pour l’économie nationale. 30 % des PME comptant plus de deux emplois à temps plein ont contracté un crédit COVID-19. Différentes analyses montrent que l’effet de substitution des crédits bancaires existants par des crédits COVID-19 n’est que temporaire. 11 % des PME interrogées au bénéfice d’un crédit COVID-19 prévoient de le rembourser d’ici à fin 2021. 8 % des PME ne pensent pas pouvoir rembourser intégralement les crédits.

Monitorage assuré par le SECO
Le SECO a commandé plusieurs enquêtes ces dernières années afin d’analyser périodiquement la situation du financement des PME suisses. L’enquête dont il est question aujourd’hui a été menée au printemps 2021. Au total, 2712 PME suisses ont été interrogées sur leur besoin de financement ainsi que sur les types, sources et conditions de financement. En outre, l’enquête comportait deux sections spécifiques consacrées aux conséquences de la crise du coronavirus sur les PME et aux actifs mobiliers et immatériels en guise de garanties de crédit. Compte tenu du choix de l’échantillon et de la méthode de pondération, les résultats présentés ici peuvent être qualifiés de représentatifs du paysage suisse des PME. L’étude fondée sur l’enquête a été réalisée par l’Institut pour les services financiers de Zoug (IFZ) de la Haute école de Lucerne.

Swissmedic approuve l’élargissement de la vaccination de rappel (« booster ») à toutes les personnes de 16 ans et plus

Après examen des données complémentaires présentées au cours des derniers jours, Swissmedic adapte l’information professionnelle du vaccin à ARNm contre le COVID-19 de Pfizer/BioNTech (Comirnaty®), ouvrant ainsi la voie à une vaccination de rappel plus large. Les personnes vulnérables peuvent toujours bénéficier d’une vaccination de rappel dès l’âge de 12 ans.

Après avoir étudié les documents complémentaires présentés par le titulaire de l’autorisation la semaine dernière concernant la troisième dose, Swissmedic adapte l’information sur le médicament. Les personnes de 16 ans et plus peuvent dès maintenant recevoir une vaccination de rappel (« booster »). S’agissant des personnes vulnérables, la vaccination de rappel reste possible à partir de 12 ans conformément à la décision de Swissmedic du 26 octobre 2021. Dans tous les cas, la condition est que l’injection de la deuxième dose remonte à au moins six mois.

Troisième vaccination à la même dose

Swissmedic a notamment pris cette décision sur la base d’une étude regroupant 10 000 participants âgés de 16 à 87 ans. Les résultats intermédiaires de cette étude n’ont mis en évidence aucun élément indiquant l’existence de nouveaux aspects relatifs aux risques du vaccin. La primovaccination par Comirnaty consiste en l’injection de deux doses de 0,3 ml à trois semaines d’intervalle. La vaccination de rappel désormais autorisée, qui doit avoir lieu au moins six mois plus tard, peut maintenir la protection contre le COVID-19.

Utilisation et sécurité des vaccins contre le COVID-19

Sur la base de l’adaptation de l’information sur le médicament par Swissmedic, la Commission fédérale pour les vaccinations (CFV) concrétise les recommandations vaccinales. Swissmedic continue de surveiller très étroitement les bénéfices et risques du vaccin pour la prévention de la maladie à coronavirus en Suisse et dans le reste du monde.

La vignette 2022 est violette et coûte 40 francs

La nouvelle vignette autoroutière sera disponible à partir du 1er décembre 2021 dans les points de vente habituels. Sa couleur de fond est violet métallisé. Le millésime est bleu clair sur la face autocollante et blanc au recto. Le prix de la vignette reste inchangé à 40 francs.

Valable du 1er décembre 2021 au 31 janvier 2023, la vignette peut comme toujours être obtenue auprès des stations-service, des garages, des guichets postaux, des services des automobiles et des bureaux de douane. Les conducteurs doivent retirer les vignettes périmées du pare-brise pour ne pas gêner la visibilité.

À coller sur le pare-brise

Pour être valable, la vignette doit être collée directement sur le véhicule à l’emplacement prescrit sans qu’il soit fait usage d’autres matériaux: pour les voitures de tourisme, sur la face interne du pare-brise; pour les remorques et les motocycles, sur une partie facilement accessible et non interchangeable. Il est interdit de recoller la vignette, après l’avoir enlevée, sur le même véhicule ou sur un autre véhicule.

L’introduction de la vignette électronique facultative est prévue dans le courant de l’année 2023.

Le Conseil fédéral a adopté les objectifs stratégiques assignés à Swisscom SA pour la période 2022 à 2025

Le 24 novembre 2021, le Conseil fédéral a fixé les objectifs stratégiques assignés à Swisscom SA pour les années 2022 à 2025. Le pilotage stratégique de Swisscom ayant fait ses preuves, le Conseil fédéral n’a pas procédé à une révision fondamentale de l’orientation stratégique. Il a toutefois mis davantage l’accent sur la fiabilité de l’infrastructure de réseau et intégré l’accessibilité des numéros d’urgence dans les objectifs stratégiques, conformément à une recommandation des Commissions des transports et des télécommunications.

Le Conseil fédéral définit tous les quatre ans les objectifs que la Confédération se propose d’atteindre en tant qu’actionnaire majoritaire de l’entreprise. Il s’engage ainsi à mener une politique transparente et prévisible vis-à-vis de l’entreprise, du public et des actionnaires minoritaires. Avant d’adopter les objectifs stratégiques, le Conseil fédéral consulte systématiquement les Commissions des transports et des télécommunications des Chambres fédérales.

Swisscom est gérée selon les règles de l’économie d’entreprise et est compétitive. Elle poursuit l’expansion d’une infrastructure de télécommunication moderne, performante et sûre dans toutes les régions du pays et veille à ce que le service universel soit assuré sur l’ensemble du territoire sans indemnisation des pouvoirs publics. L’entreprise est financièrement saine et verse des dividendes intéressants. Pour ses quelque 16 000 employés en Suisse, Swisscom est un employeur moderne et apprécié. Dans ce contexte, le Conseil fédéral n’a pas procédé à une révision fondamentale de l’orientation stratégique, mais uniquement apporté des modifications ponctuelles à certains objectifs.

Il importe que Swisscom développe une infrastructure de réseau tournée vers l’avenir. Parallèlement, la stabilité et la disponibilité ne doivent pas être négligées. Suite aux pannes de réseau, le Conseil fédéral a décidé d’accorder plus d’importance à la fiabilité dans les objectifs stratégiques. Conformément à la recommandation des Commissions des transports et des télécommunications, le Conseil fédéral a en outre intégré l’accessibilité des numéros d’urgence dans les objectifs stratégiques. Swisscom joue un rôle important à cet égard, en collaboration avec d’autres fournisseurs de services de télécommunication et avec les autorités et organisations chargées du sauvetage et de la sécurité (AOSS).

Le Conseil fédéral a en outre précisé ses attentes, à savoir que Swisscom fournisse une contribution importante au raccordement de toutes les régions du pays et qu’elle prenne en compte les attentes des différentes régions dans son organisation lorsque cela s’avère judicieux du point de vue de l’économie d’entreprise.

Depuis le 1er janvier 2021, les nouveaux seuils pour la représentation des sexes doivent être respectés par les grandes sociétés cotées en bourse. Le Conseil fédéral formule désormais dans les objectifs stratégiques son attente de voir Swisscom jouer un rôle de modèle après la période de transition.

Le Conseil fédéral fixe dans les objectifs stratégiques une limite supérieure à l’endettement par rapport au bénéfice avant intérêts, impôts et amortissements (EBITDA). Swisscom établit ses comptes consolidés conformément aux normes comptables internationales (IFRS). Le plafond d’endettement de 2,1 x EBITDA autorisé jusqu’à présent a été fixé sur la base des prescriptions comptables en vigueur en 2017. Au 1er janvier 2019, les normes concernant la comptabilisation des contrats de leasing ont été adaptées (IFRS 16). En particulier, les engagements de leasing doivent maintenant être déclarés comme endettement. Désormais, la définition de l’endettement net tient compte de cette norme, ce qui engendre une augmentation de 0,3 de la valeur cible, qui s’établit à 2,4 x EBITDA.

Swisscom SA est une société anonyme cotée à la bourse suisse. La Confédération suisse a l’obligation légale de conserver la majorité des actions de l’entreprise. Actuellement, la participation de la Confédération dans le capital-actions de Swisscom est de 51 %.

Coronavirus : le Conseil fédéral renonce à un durcissement des mesures de lutte contre le COVID au plan national

Lors de sa séance du 24 novembre 2021, le Conseil fédéral a analysé de manière approfondie la situation actuelle sur le front du coronavirus et la considère comme critique. L’occupation des lits de soins intensifs par des patients COVID-19 étant toutefois relativement faible à ce jour et les disparités régionales importantes, le Conseil fédéral juge pour l’instant inapproprié un durcissement des mesures de lutte contre la pandémie à l’échelle nationale. Il continue de miser sur la collaboration définie avec les cantons, selon laquelle c’est à ceux-ci de prendre les mesures qui s’imposent en cas de variations régionales. Pour éviter une surcharge des hôpitaux, le Conseil fédéral privilégie les solutions cantonales et la mise en œuvre systématique par la population des mesures de base comme le respect des distances, le port du masque, l’aération des locaux et le dépistage.

Le nombre de nouvelles infections connaît une augmentation marquée depuis la mi-octobre, notamment chez les plus jeunes. Le nombre de nouvelles infections journalières a atteint un nouveau pic annuel et la hausse exponentielle se poursuit. Quant au nombre d’hospitalisations, il ne cesse d’augmenter aussi, avec un léger retard, principalement au niveau des classes d’âge les plus âgées.

Cette flambée des infections est due au variant Delta. Plus contagieux que les variants précédents, il est aussi à l’origine de formes plus graves de la maladie. Vu qu’il faut plus souvent traiter les personnes infectées et que les traitements durent plus longtemps, les unités de soins intensifs sont davantage mises à contribution. Parmi les autres facteurs, on peut citer la couverture vaccinale relativement peu élevée et le retour à l’intérieur en raison de l’hiver.

Des différences régionales marquées

Contrairement aux phases précédentes de la pandémie, la hausse du chiffre des contaminations varie d’une région à l’autre. Ainsi, le nombre de nouveaux cas pour 100 000 habitants sur 14 jours est environ six fois plus élevé dans certains cantons que dans ceux où l’incidence est faible. Il en va de même pour les hospitalisations. À noter qu’on observe un lien clair entre la couverture vaccinale et la situation épidémiologique.

Une situation critique

Au vu des grandes disparités régionales et de l’occupation à ce jour relativement faible des lits de soins intensifs par des patients COVID-19, le Conseil fédéral estime qu’il n’est pas l’heure de décréter un durcissement des mesures dans tout le pays.

Il évalue toutefois la situation comme critique et estime qu’elle devrait encore s’aggraver les prochaines semaines. La circulation renforcée du virus chez les jeunes devrait augmenter sa diffusion au sein des groupes de population vulnérables et entraîner une hausse – potentiellement très rapide – des hospitalisations. Le Conseil fédéral estime possible d’infléchir cette tendance si la population modifie son comportement et que les régions concernées durcissent leurs mesures de lutte contre la pandémie.

Le Conseil fédéral reste convaincu de la stratégie définie l’année dernière avec les cantons : en cas de hausse régionale marquée, c’est à eux qu’il appartient de prendre la direction des opérations et les mesures nécessaires pour que la situation reste sous contrôle, en particulier étendre l’obligation de porter le masque, notamment dans les écoles, décréter le télétravail obligatoire ou restreindre les capacités d’accueil. Certains d’entre eux l’ont déjà fait.

Encouragement des tests répétés

De nombreux cantons font réaliser des tests répétés dans les écoles et ont introduit l’obligation de présenter un certificat COVID pour le personnel et les visites dans les établissements de soins. Le Conseil fédéral rappelle une nouvelle fois aux cantons qui ne l’ont pas encore fait qu’ils doivent recommander ce type de mesures. Il les appelle par ailleurs à préparer leurs structures hospitalières à faire face à une nouvelle charge très élevée, tout en sachant que les possibilités en la matière sont restreintes. Il s’agit en outre de continuer à promouvoir la vaccination et de procéder aux vaccinations de rappel aussi rapidement que possible. Il faut protéger les personnes vulnérables.

Respect systématique des mesures de base

Enfin, le Conseil fédéral rappelle la grande importance des mesures de base comme porter un masque, aérer régulièrement, se laver les mains, garder ses distances et se faire tester immédiatement en cas de symptômes, et il appelle la population à les respecter systématiquement.

Une stratégie non sans risques

En mai 2021, le Conseil fédéral a défini sa stratégie de lutte contre le corononavirus après avoir consulté les cantons. Il y part du principe que l’ensemble de la population va entrer en contact avec le virus, soit de manière contrôlée par le biais du vaccin, soit par le biais d’une infection. À partir du moment où la population de plus de 12 ans a accès au vaccin, l’objectif est de garantir le bon fonctionnement du système de santé. Le Conseil fédéral est conscient que cette stratégie comporte des risques. Il est en effet difficile d’exclure complètement une surcharge des hôpitaux tout en tolérant des niveaux de contamination élevés. Il n’interviendra au niveau national en mettant en consultation un durcissement des mesures que si les mesures cantonales et le changement des comportements ne donnent pas de résultats.

Le journalisme comme outil de promotion des destinations touristiques au Kosovo

Les journalistes qui produisent du contenu pour de nouvelles destinations touristiques, comme le Kosovo, ont un impact sur la promotion des destinations à travers leurs médias et la crédibilité de leur profession. Les contenus publiés dans les médias à la suite de voyages organisés pour les journalistes ou issus du travail de journalistes qui respectant l’éthique et le style de reportage journalistique, peuvent affecter positivement les flux touristiques et la manière dont les destinations sont perçues.

En plus des reportages, les journalistes jouent également un rôle important dans la protection des nombreux aspects du développement touristique dans une destination spécifique. Selon l’Organisation mondiale du tourisme, la clé de la communication touristique “est de raconter des histoires, d’offrir une perspective plus large sur l’impact économique, social et environnemental du tourisme”. Alors que les gens deviennent de plus en plus enclins à faire l’expérience du tourisme, le rôle que joue la promotion des médias prend à nouveau tout son sens.

Le poids des médias prend plus d’ampleur à cause du covid

 « Les médias constituent un facteur très important pour les nouvelles destinations à travers le monde, surtout après la pandémie de COVID-19, car maintenant nous devons réfléchir au tourisme durable pendant que le secteur se trouve en plein redressement. Les médias sont le chef d’orchestre de cette promotion », a déclaré Argentina Grazhdani, directeur de Swisscontact pour le Kosovo, qui gère le projet Promotion de l’emploi dans le secteur privé (PPSE), dont le tourisme a l’un des deux secteurs au centre de son activité.

Le projet PPSE de la Direction du développement et de la coopération (DDC) de la Suisse, mis en œuvre par la fondation suisse Swisscontact, soutient le secteur pour des activités qui augmentent le nombre de touristes qui dépensent plus et restent plus longtemps à destination, ce qui entraîne plus de revenus et d’emplois. Une promotion intensive du tourisme international est un moyen d’y parvenir. De nombreux nouveaux produits touristiques développés au Kosovo avec le soutien de la DDC ont attiré l’attention de journalistes étrangers spécialisés dans les voyages et le tourisme et le journalisme médiatique de la région.

Pour le magazine Albinfo, nous parlons de trois journalistes qui à travers leurs plateformes promeuvent le Kosovo en tant que destination touristique.

Francesca Masotti, journaliste et auteure d’Italie, qui a récemment publié le livre-guide « Le Kosovo : les itinéraires touristiques à la découverte du pays ».

Comment avez-vous découvert le Kosovo ?

Les Balkans m’ont toujours attiré, notamment vers des destinations inconnues. Après avoir visité l’Albanie et le Monténégro, il y a quelques années, j’ai décidé qu’il était temps d’explorer d’autres pays de la région et le Kosovo en faisait partie (ensuite, je suis allé en Macédoine du Nord, en Grèce et en Bosnie-Herzégovine, maintenant je planifie des voyages News ! ).

 

Quand avez-vous visité le Kosovo pour la première fois ? À quoi vous attendiez-vous et qu’y avez-vous trouvé?

La première visite que j’ai faite s’est déroulée en avril 2018, un voyage en famille et entre amis. Nous avons visité Prishtina et Prizren et je suis tombé totalement amoureuse       du Kosovo : des gens, des lieux et de la nourriture, ils ont tous volé mon cœur. Je dois le dire honnêtement : je n’avais aucune attente, mais maintenant c’est l’une de mes destinations de voyage préférées, non seulement dans les Balkans mais aussi en Europe et je la visite chaque fois que je le peux.

 

Si vous deviez énumérer les trois principales attractions du Kosovo, quelles seraient-elles ?

Pristina, Prizren et Gjakova. Bien que beaucoup de gens n’aiment pas la capitale du Kosovo, je la trouve très intéressante. Il y a une atmosphère agréable et beaucoup de choses à offrir aux visiteurs, des événements uniques, des expositions, des festivals et de l’architecture. Prizren est la capitale culturelle du Kosovo et l’une des villes les plus fascinantes des Balkans, à mon avis. Gjakova m’a surprise avec le vieux bazar et la magnifique mosquée Hadum, l’une des plus belles que j’ai vues.

 

Qu’est-ce qui fait du Kosovo une destination touristique rare pour chacun ?

Son épithète de destination touristique inhabituelle la rend spéciale pour tout le monde. Ici vous pouvez trouver des choses uniques qui rendent le Kosovo très intéressant, en particulier pour les voyageurs d’Europe occidentale, comme des mosquées et des églises dans le même quartier, la coexistence de bâtiments ottomans et yougoslaves, une nature intacte non loin des villes, des monastères cachés à travers les bois, nourriture savoureuse et pas chère.

 

Vous avez visité le Kosovo à plusieurs reprises. Qu’est-ce qui vous fait revenir ?

C’est toujours excitant pour moi de retourner au Kosovo. Chaque fois que je visite le pays, je vis de nouvelles aventures et cela me donne des idées dans mon travail de journaliste. Ainsi que les gens. Au Kosovo vivent les personnes les plus hospitalières que j’ai jamais rencontrées et c’est un plaisir de leur parler. En tant que voyageur, je recommanderais aux visiteurs de passer le plus de temps possible non seulement à visiter des lieux populaires, mais également à explorer des lieux moins connus. Mon conseil : munissez-vous d’un appareil photo, montez dans la voiture et imprégnez-vous de ce lieu inexploré !

Ashley Colburn, productrice, présentatrice et experte en voyages, États-Unis

 « J’ai eu l’occasion d’explorer le Kosovo lors du tournage d’une émission télévisée à travers le pays. J’ai commencé le voyage sans savoir à quoi m’attendre, mais j’ai été émerveillé par la cuisine, la nature et les gens merveilleux du pays. J’ai débuté le voyage dans la capitale de Pristina. La ville est facile à parcourir. Les curiosités à voir dans la capitale sont le musée ethnologique, NEWBORN, la cathédrale Sainte-Thérèse, la bibliothèque nationale et la grande mosquée de Pristina.

Le prochain arrêt était à Prizren, une adorable vieille ville. Faites une promenade le long de la rivière et vous pourrez vous arrêter près de la Ligue albanaise de Prizren. Pour les meilleurs paysages, visitez le château de la ville. Pas loin de Prizren, j’ai pu faire du kayak dans un canyon et j’ai commencé à voir à quel point la nature était merveilleuse au Kosovo. Il y a beaucoup d’offres disponibles pour ceux qui veulent explorer la nature.

La plus belle partie du voyage au Kosovo a été pour moi Gjakova – une ville charmante et colorée pleine de vie ! Le Grand Bazar est l’endroit où vous pouvez trouver des artisans qui vendent leurs œuvres d’art. La mosquée Hadum était l’une des mosquées les plus impressionnantes du XVIe siècle. Vous pouvez passer des heures à regarder tous les détails étonnants. Vous trouverez de nombreuses personnes qui feront le tour de cette ville à vélo et vous ne pouvez pas partir sans vous asseoir et profiter d’un café ou d’un thé.

J’ai bouclé le voyage par une promenade dans les montagnes de Rugova, près de Peja. La randonnée à travers les montagnes est absolument magnifique et vous trouverez de magnifiques sentiers de randonnée. Peja est située à l’entrée du canyon et est une autre grande ville à explorer si vous avez le temps. J’ai même essayé la tyrolienne  le canyon! C’était une excellente façon de terminer mon voyage!

Le Kosovo est un joyau en Europe qui reste à découvrir. J’ai aimé en apprendre davantage sur l’endroit et regarder tout ce qu’il a à offrir. “J’encourage les autres à explorer le Kosovo pour en faire l’expérience par eux-mêmes.”

Flora Xhemani Baba, fondatrice du magazine “Travel”, Albanie

Quel a été votre premier voyage en tant que touriste au Kosovo et les impressions que vous avez créées ?

Nous avons découvert le Kosovo, tout comme le Kosovo nous a découverts, poussés par l’amour de l’autre moitié et la curiosité de savoir comment les Albanais de l’autre côté de la frontière ont vécu, pendant ces cinq décennies qui nous ont séparés. C’était au début des années 2000, lorsque la route vers le Kosovo était longue et ardue, à travers une infrastructure difficile comme celle qui s’étendait auparavant où se trouve aujourd’hui l’autoroute nationale.

Les premières impressions, plus que touristiques, c’est-à-dire les sentiments reçus à la découverte d’une nouvelle destination, étaient une sorte de dégoût et d’amour naturel pour le sang. En visitant une nouvelle destination touristique où les habitants parlent votre langue, vous ne pouvez vous sentir que chez vous. Comme tous les Albanais d’Albanie, pour nous, les premières villes que nous avons visitées ont été Prizren et Pristina, l’une un peu pour des raisons géographiques et un peu pour des raisons historiques et l’autre parce que cela n’a aucun sens de visiter le Kosovo sans Pristina. Ensuite, la poursuite des voyages était plus un rite naturel pour découvrir Peja, Gjakova, déjà de véritables destinations d’intérêt touristique.

Qu’est-ce qui fait du Kosovo une destination à visiter, en particulier pour les visiteurs albanais ?

Esthétiquement, les beautés naturelles rares qu’elle possède, mais aussi le patrimoine culturel des Albanais d’Albanie sont peu ou pas connus. En termes de tourisme, car elle offre plus que l’Albanie dans le domaine du tourisme hivernal naturel et familial. Professionnellement parce qu’il a l’offre touristique la plus organisée et le meilleur service.

Qu’avez-vous découvert au Kosovo qui, si l’on peut dire, vous a volé le cœur ?

En fait, ce qui a captivé notre cœur n’est pas entièrement de nature touristique, même si un touriste est attiré par ce qui lui vient le plus à l’esprit. Et si nous devions le mettre sur ce plan, ce qui a le plus captivé nos cœurs, ce sont les gens, les gens, les gens. Leur hospitalité fait pleurer. Combiné avec l’intéressant albanais, qui, avec son “argot” a conquis toute la musique albanaise aujourd’hui, ainsi que le “vol” du dialecte “kosovare” dans la plupart du jargon quotidien, je pense que c’est un phénomène d’attirance de fort, qui semble ne pas seulement nous avoir conquis.

Comment voyez-vous le développement du tourisme au Kosovo ?

Mieux qu’en Albanie, sans aucune discussion. Ce que j’aime, pour ce que je connais, c’est le souci de construire une offre touristique vraie, qui consiste à mettre en valeur les particularités du pays, ce que l’Albanie a beaucoup de mal à faire. Au Kosovo, vous ne trouvez pas facilement des restaurants de fruits de mer à prendre comme exemple. Toutes les sociétés gastronomiques proposent une cuisine locale, qu’il s’agisse de restaurants de luxe, de cuisine populaire, de restauration rapide ou de ressorts et d’auberges. Les hôtels de trois ou quatre étoiles, avant de courir après le luxe, cherchent à bien répondre à la liste des normes, ce qui en Albanie se passe en sens inverse.

Le développement des infrastructures touristiques, du moins jusqu’à présent, n’est pas dominé par la construction de masse mais se fait à travers un plan ou un contrôle, ce qui contribue beaucoup à préserver l’authenticité de l’offre touristique.

L’ajout d’alternatives dans la consommation de l’offre touristique, telles que la « Tyrolienne » ou la « Via Ferrata », qui sont rattachées aux stations de ski existantes dans les destinations hivernales, fait que le tourisme s’étend au-delà de l’hiver, la saison où le Kosovo a une haute saison, comme l’Albanie a été.

Quels produits touristiques, activités ou destinations au Kosovo choisiriez-vous ?

Si je peux dire, en plus du ski, que l’Albanie connaît déjà et consomme bien en raison du manque de nombreuses alternatives, je soulignerais les produits investis par PPSE Swisscontact, que sont la tyrolienne (ZIP line) et Via Ferrata, car ils ont rendu le Kosovo très attractif mais aussi unique dans les Balkans. Créer un produit touristique sous forme de circuits constitue également un excellent travail car ils sont à la fois une destination, une activité et un produit.

Un produit touristique bien pensé met mieux en valeur la valeur d’une destination que n’importe quelle visite occasionnelle, même si cette visite est un séjour à de haute valeur financière. Par exemple, une famille qui dépense 500 euros en un week-end dans une station touristique et un groupe qui dépense 500 euros pour développer un circuit combiné comprenant randonnée, hébergement, exploration de grottes, tyrolienne ou Via Ferrata, visite des églises et des monastères situés dans sa région présentent une très grande différence, avec un avantage significatif en faveur du groupe, qui à travers sa tournée, en plus des dépenses, fait également connaissance avec le Kosovo.

A votre avis, où faut-il investir davantage pour développer le secteur touristique au Kosovo ?

En dehors de l’offre de Brezovica et Peja, la connaissance des Albanais d’Albanie pour Gjakova, Decan, Prishtina est très limitée car la capitale est connue des Albanais que pour NEWBORN, un lieu où ils prennent un café et puis rentrent chez eux. Il faut investir à Prizren non seulement pour ses mosquées mais également pour ses églises car les albanais s’y arrêtent pour un café. Mais ceci peut se faire seulement par le biais d’un produit touristique, comme il l’a été fait jusqu’à présent dans les régions mentionnées au-dessus.

S’il dépendait du libre choix des personnes, alors ils continueraient de simplement prendre un café à Prizren et à Prishtina et ils iraient skier à Brezovica et Peja. Si on leur proposait un tour organisé dans d’autres villes par le biais d’une agence de tourisme d’Albanie ou du Kosovo, où l’on peut réserver en un clic alors on peut certainement parler de développement du tourisme au Kosovo.

 

 

 

Le Restaurant L’Etoile, une histoire à succès

L’accueil, l’hospitalité, la qualité de la nourriture, le travail fait avec passion et pas seulement pour le profit sont les qualités qui caractérisent le personnel du restaurant “L’Etoile”, à Lausanne

Leur restaurant se nomme “L’Etoile”. Ce sont cinq membres d’une famille albanaise qui se consacrent à la gastronomie. Un agréable bar-restaurant qui laisse une impression unique. Ils ont réussi, en un temps record, grâce au professionnalisme et à l’envie de réussir.

Le bar-restaurant se trouve à Lausanne. C’est un restaurant agréable avec des installations contemporaines, spacieux et plein de lumière. Un mélange d’élégance, propreté caractérise l’endroit. L’attention et le soin des membres du personnel ne laisse personnel indifférent. Le restaurant connaît une croissance importantes avec des critiques positives auprès de « Tripadvisor » ou « Thefork » qui orientent tous les voyageurs et amateurs de gastronomie.

La famille albanaise qui tient le restaurant « L’Etoile » se compose de 5 membres: les parents et 3 fils. Le premier fils a 24 ans et s’appelle Ersen, régulier, souriant et toujours au service des clients, généreux et très accueillant, comme toute la famille. Il est, pour ainsi dire, le chef de l’Etoile. Le deuxième fils est Denis, 22 ans et le troisième fils est Alpi, 12 ans. Tous deux avec les mêmes qualités qui caractérisent Ersen.

Sous la supervision des parents Isuf et Emine, l’initiative prend de l’ampleur. Les parents sont toujours présents mais petit à petit, ils laissent leur entreprise entre les mains de leur fils aîné Ersen afin qu’il acquière de l’expérience et réussisse dans cette activité difficile à pratiquer.

Travailler dans un restaurant nécessite une interaction de groupe et à un rythme mutuel où les tâches passent d’un membre à l’autre. Cela ne laisse aucune place aux erreurs. L’équipe doit travailler en harmonie afin que les clients repartent satisfaits.

Au premier coup d’œil, on remarque un environnement agréable sur une véranda et une ambiance intérieure plein de lumière et de vivacité, car l’espace offre de l’intimité aux clients afin qu’ils puissent se sentir à l’aise. En outre, ce restaurant propose assez d’espace pour des événements familiaux ou conviviaux.

Tout dépend de la demande des clients, qui est le roi de cette famille et cette famille à pour tâche de rendre satisfaite sa clientèle. Parmi une variété d’aliments, avec se distingue une combinaison de viande, de légumes et différentes boissons. Les clients de ce bar sont divers ainsi que le menu lui-même. On distingue les Albanais, mais aussi les étrangers.

Le dimanche pour le personnel signifie congé. Ce repos contribue à la motivation de planifier la semaine. C’est une équipe imparable pour aller de l’avant. Le restaurant est très bien noté de la part des clients au niveau de l’hospitalité et l’accueil, ces fameuses vertus des Albanais. De plus, les prix sont abordables pour les clients, une raison de plus d’y emmener un ami pour une soirée ou pour un bon déjeuner sous une belle ambiance musicale. La satisfaction des clients se remarque également lorsque des habitués du restaurant publient des photos du bar sur les réseaux sociaux. C’est de là que débute ma visite dans ce restaurant qui s’est transformé en un lieu duquel je n’ai plus envie de sortir. De temps en temps, quand j’ai le temps et quand j’ai envie de changer d’environnement, de réfléchir ou de passer quelques heures agréables, je me rends à “L’Etolie”. C’est devenu le refrain de la vie quotidienne.

Il m’intéressait depuis longtemps de mieux connaître et d’interviewer Ersen, le leader qui se distingue par son travail. Il accepte cet entretien et nous échangeons quelques questions sur le restaurant.

En tant que famille, à partir de quel moment avez-vous décidé de vous occuper de la gastronomie ?

Prej babait. Il a toujours rêvé d’avoir son propre restaurant familial, après avoir travaillé dans la gastronomie. Nous avons atteint cet objectif, nous sommes là et nous nous sentons de plus en plus soutenus au fur et à mesure que la clientèle grandit.

Vous sentez-vous valorisé par vos clients et votre travail ?

Oui! Parce que notre cuisine est de qualité. Lorsque les clients sont satisfaits, nous le sommes également, c’est notre objectif en tant que famille et le mien, en tant que membre de cette famille.

Qu’est-ce que les clients admirent dans votre restaurant ?

L’hospitalité, l’accueil, la qualité de la nourriture, le lieu familial et le travail que nous faisons avec passion car c’est ainsi que nous avons été éduqués, à travailler non seulement pour le profit, mais pour atteindre nos objectifs.

Vous êtes albanais et en famille vous avez ouvert un restaurant qui offre un cadre très agréable pour les étrangers, les albanais, les suisses et donc votre clientèle habituelle. Organisez-vous souvent des événements et des fêtes pour les clients et les Albanais, les consommateurs qui souhaitent venir en groupe ?

Oui bien sûr! Nous sommes à la disposition des clients : anniversaires, mariages, fêtes diverses, comme les dîners de fin d’année, toutes les formules sont ouvertes et nous accueillons tout le monde à tout moment. Nous sommes leur reflection, grâce à eux nous nous épanouissons au jour le jour. Nous sommes conscients que le travail comporte des responsabilités et de la fatigue, mais lorsqu’il s’agit de bons clients, le travail se transforme en satisfaction, en dévouement et en motivation.

Comment votre activité a-t-elle été évaluée par les sites spécialisés tels que Tripadvisor ou Thefork ?

Heureusement, nous avons des notes très positives. Des sites comme Tripadvisor et The Fork nous ont donné des notes maximales, c’est une fierté pour nous de savoir que notre restaurant plait. C’est une grande responsabilité ! Cela nous motive beaucoup et c’est une force qui nous fait augmenter l’envie d’élargir notre offre et nos services pour être à la bonne hauteur.

Quelle pourrait être la spécialité du jour ou de la semaine dans votre restaurant ?

Nos spécialités varient selon les semaines et sont à des prix raisonnables.

Êtes-vous satisfait de cette activité ?

Oui beaucoup! Je me sens complété car je suis proche des clients qui sont satisfaits grâce à ma cuisine et mon service. Le restaurant marche très bien !

Quelle est votre vision ou objectif pour l’avenir en tant que famille et en tant qu’activité pour une meilleure gestion ?

De continuer de la même manière et pourquoi pas à l’avenir nous sommes ouverts à de nouvelles améliorations grâce à notre expérience et grâce à qualités du groupe, en tant que famille indissociable

Qu’est-ce qui vous vient à l’esprit si vous visitez ce restaurant?

L’ambiance, la qualité de la nourriture, l’accueil, la chaleur familiale que nous vous offrons comme chez vous, avec une terrasse en hiver, qui a ses cheminées, et qui en été est recouverte de verdure et de fleurs. À chaque saison s’ajoute notre saison à nous, pleine de vivacité et de variété dans nos services. Nous sommes sincères dans nos engagement et dans la satisfaction du client. Sans cette relation entre le client et nous-mêmes, la confiance et le succès manqueraient.

 

Zamira Bytyqi

 

 

 

La Suisse et les États-Unis réaffirment leur coopération en matière de formation professionnelle

Le 18 novembre 2021, le président de la Confédération et chef du DEFR, Guy Parmelin, a signé à Washington une nouvelle déclaration d’intention de coopération entre la Suisse et les États-Unis dans le domaine de la formation professionnelle. Cet accord permettra d’intensifier l’échange de connaissances et d’informations en la matière entre les acteurs publics et privés des milieux économiques et de la formation aux États-Unis et en Suisse.

La déclaration d’intention a été signée par le président de la Confédération, Guy Parmelin, les ministres étasuniens de l’Éducation et du Travail, Miguel Cardona et Marty Walsh, et le vice-ministre du Commerce des États-Unis, Don Graves. Elle s’inscrit dans le cadre de la coopération établie il y a plusieurs années dans le domaine de la formation professionnelle entre la Suisse et les États-Unis. Cette coopération a d’abord été mise en place au travers d’une déclaration commune en 2015, puis a été institutionnalisée en 2018 dans une déclaration d’intention limitée à trois ans.

Par ce biais, la Suisse et les États-Unis entendent encourager le dialogue et l’échange d’informations, d’expériences et de bonnes pratiques dans le domaine de la formation professionnelle. Il s’agit de favoriser les contacts directs, les partenariats et les coopérations entre entreprises, responsables de projets et autres acteurs du domaine et d’organiser des visites de délégations et des rencontres entre experts dans les deux pays.

La signature de la déclaration d’intention a été suivi par une table ronde autour de la formation professionnelle réunissant des représentants d’entreprises américaines et suisses.

Dans le cadre de la présente déclaration d’intention, la Suisse et les États-Unis sont revenus sur une série d’initiatives prometteuses qui ont permis d’amorcer et de faciliter le transfert de savoir entre les deux pays. Ainsi, avant la pandémie de COVID-19, plusieurs délégations étasuniennes se rendaient chaque année en Suisse afin de se familiariser directement avec le système national de formation professionnelle. À la suite de ces visites, plusieurs États des États-Unis ont mis en place des initiatives visant à promouvoir la formation professionnelle sur le modèle suisse. Par ailleurs, les entreprises suisses implantées aux États-Unis jouent elles aussi un grand rôle dans le transfert de savoir. Elles contribuent à la notoriété du modèle de formation professionnelle suisse en proposant des places d’apprentissage.

Le Conseil fédéral entend faire de la Suisse un leader mondial en matière de placements durables grâce à la transparence climatique

Le Conseil fédéral recommande aux opérateurs du marché financier de créer de la transparence dans tous les produits financiers et les portefeuilles des clients à l’aide d’indicateurs de compatibilité climatique comparables et significatifs. Cette transparence peut, par exemple, être assurée au moyen d’indicateurs de hausse de température implicite, instrument qui permet d’évaluer les plans de production des entreprises figurant dans les portefeuilles en les comparant avec les mesures requises pour limiter le réchauffement climatique maximal à 1,5 °C. Ces indicateurs montrent de manière simple aux investisseurs comment les produits financiers doivent être classés en fonction de leur impact sur le climat. Le Conseil fédéral invite par ailleurs le secteur financier à adhérer à des alliances internationales «net zéro» et entend encourager la conclusion d’accords sectoriels à cette fin. Le terme «zéro net» ou «zéro émission nette» signifie qu’il ne peut y avoir, au niveau mondial, plus de gaz à effet de serre émis que ce qui peut être absorbé par des moyens naturels ou techniques.

On parle d’écoblanchiment ou de «greenwashing» lorsque l’on trompe sciemment ou inconsciemment ou l’on induit en erreur les clients des institutions financières quant aux caractéristiques durables des produits financiers et des processus de conseil. Il est donc utile de promouvoir des définitions uniformes de l’effet des placements sur le développement durable. L’État doit, dans la mesure du possible, conserver son rôle subsidiaire à cet égard. La Suisse ayant pris des engagements pour sa place financière dans le cadre de l’Accord de Paris sur le climat, il semble judicieux de se concentrer dans un premier temps sur les impacts climatiques. Cette orientation est conforme aux développements internationaux tels que ceux du G20 et de l’UE.

Le Conseil fédéral a en outre chargé le Département fédéral des finances (DFF), en collaboration avec le Département fédéral de l’environnement, des transports, de l’énergie et de la communication (DETEC), de lui présenter jusqu’à la fin 2022 un état de la mise en œuvre des recommandations susmentionnées par le secteur financier et, le cas échéant, de lui soumettre des propositions de mesures. Enfin, le Conseil fédéral a chargé le DFF, en collaboration avec le DETEC et la FINMA, de lui faire des propositions d’ici à la fin 2022 sur la manière dont le droit des marchés financiers pourrait être adapté, notamment en matière de transparence, pour éviter l’écoblanchiment.

Le Conseil fédéral souhaite un large débat sur la réglementation des plateformes de communication

La nécessité de protéger la population contre le discours haineux et la désinformation sur l’internet requiert un large débat en Suisse. Le 17 novembre 2021, le Conseil fédéral a chargé le DETEC de lui présenter d’ici fin 2022 une note de discussion indiquant si et comment les plateformes de communication pourraient être réglementées – aussi dans l’optique de renforcer les droits des utilisateurs et de lutter contre les pratiques commerciales non transparentes. Le Conseil fédéral se base sur un rapport de l’OFCOM consacré aux avantages et aux risques liés à Facebook, YouTube et Google.

Les plateformes de communication telles que les moteurs de recherche (p. ex. Google), les réseaux sociaux (p. ex. Facebook) ou les plateformes multimédias (p. ex. YouTube) sont utilisées par une grande partie de la population en Suisse et jouent un rôle de plus en plus important dans la formation de l’opinion. Contrairement aux médias traditionnels, elles ne sont soumises à aucune norme journalistique. Par exemple, elles n’ont pas l’obligation de garantir la véracité des contenus. Selon les sondages, la population suisse craint d’être confrontée à davantage de “fake news” sur les réseaux sociaux et les portails vidéo.

Contrairement à l’Europe et aux Etats-Unis, jusqu’à présent la Suisse ne prévoit pas de soumettre les exploitants des plateformes (intermédiaires) à des dispositions légales spécifiques sur le discours haineux, la désinformation, la non-transparence et les droits des utilisateurs. Pourtant, selon les résultats de plusieurs études commandées par l’OFCOM, la population a droit à une protection efficace contre le discours haineux illégal et la désinformation, et les droits des utilisateurs devraient être mieux protégés face aux plateformes. Une large discussion sur la question de l’implication sociale et de la gouvernance des intermédiaires est nécessaire en Suisse.

Conséquences positives et négatives des plateformes

D’une part, les nouvelles plateformes offrent la possibilité de renforcer la démocratisation de la communication publique. Par exemple, elles permettent à des particuliers, des groupes et des organisations de participer plus facilement et plus directement au débat public, d’apporter leurs points de vue et aussi d’exprimer publiquement leurs critiques, ce qui augmente la diversité des informations et des opinions publiquement accessibles.

D’autre part, le caractère ouvert des plateformes a des conséquences néfastes. Par exemple, il est facile de diffuser des contenus illégaux et préjudiciables tels que des discours haineux et des fausses informations. La suppression des contenus selon des règles propres non transparentes est aussi problématique.

Les utilisateurs n’ont aucun droit ou n’ont que des droits insuffisants vis-à-vis des plateformes, ne peuvent pas ou insuffisamment se défendre contre des décisions de suppression de contenus, par exemple, et ne savent pas sur la base de quels critères ils peuvent voir quels contenus.

Pour les médias traditionnels, l’essor des plateformes est associé à une baisse des recettes publicitaires et des recettes réalisées auprès du public. Tôt ou tard, cette évolution menace la qualité des produits journalistiques des médias. On constate aujourd’hui déjà que la couverture médiatique se concentre sur une palette de plus en plus restreinte de sujets et de zones géographiques.

En Europe, face à l’importance sociale des plateformes de communication et à leur grand potentiel de dommage, de nombreux acteurs demandent que des obligations de diligence soient imposées aux intermédiaires. L’Europe et les Etats-Unis travaillent d’ores et déjà à la conception de cadres juridiques pour réglementer les activités des intermédiaires.

Dans ce contexte, le DETEC est chargé d’indiquer au Conseil fédéral d’ici fin 2022 si et comment les plateformes de communication pourraient être réglementées.

La Suisse présente son rapport périodique au Comité de l’ONU pour l’élimination de la discrimination raciale

Les 16 et 17 novembre 2021, le Comité de l’ONU pour l’élimination de la discrimination raciale a procédé à l’examen du dernier rapport de la Suisse sur la mise en œuvre de la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale (CIERD). Une délégation de la Confédération et des cantons a présenté le rapport à Genève et a répondu aux questions des membres du comité d’experts.

Dans sa présentation, la délégation a souligné les domaines dans lesquels la Suisse a consenti d’importants efforts et enregistré des progrès notables depuis 2014. Elle a notamment mis en exergue les programmes d’intégration cantonaux qui incluent la protection contre la discrimination. Parmi ceux-ci, un exemple positif de la mise en œuvre des obligations en matière de droits de l’homme dans un système fondé sur la démocratie directe et le fédéralisme, la création de centres de conseil pour les victimes du racisme ou encore l’extension de la norme pénale antiraciste à la discrimination fondée sur l’orientation sexuelle et l’adoption de la loi pour le soutien d’une institution nationale des droits de l’homme (LINDH).

La Suisse œuvre depuis longtemps à la construction d’une société qui aspire au vivre ensemble dans la paix et le respect, au-delà de toutes les différences.

Quel est le contenu du rapport et comment sera-t-il examiné?
Le Conseil fédéral a approuvé en novembre 2018 le rapport de la Suisse sur la mise en œuvre de la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale.

Celui-ci décrit les évolutions juridiques et politiques qui ont eu lieu en Suisse ainsi que l’engagement des autorités à tous les niveaux pour lutter contre l’ensemble des formes de racisme et de discrimination depuis la présentation, en février 2014, du précédent rapport.

Le rapport énumère en particulier les mesures d’ordre législatif, juridique et administratif prises afin d’assurer la mise en pratique effective de la convention. L’examen du rapport se déroule dans un climat de dialogue entre le comité d’experts et les États parties. À l’issue de la présentation, le comité d’experts formule par écrit ses recommandations à l’attention de l’État concerné.

La Suisse a adhéré à la convention en 1994
La Convention internationale de 1965 sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale codifie l’interdiction de la discrimination raciale et prévoit un certain nombre d’obligations pour la combattre et la prévenir. Au 1er octobre 2021, 182 États étaient parties à la convention. La Suisse y a adhéré en novembre 1994.

Le Conseil fédéral adopte les messages relatifs aux modifications des CDI conclues avec le Japon et la Macédoine du Nord

Lors de sa séance du 17 novembre 2021, le Conseil fédéral a adopté les messages concernant l’approbation des protocoles modifiant les conventions contre les doubles impositions (CDI) conclues avec le Japon et la Macédoine du Nord. Ces protocoles mettent notamment en œuvre les standards minimaux en matière de CDI.

Le protocole avec la Macédoine du Nord prévoit une mise en œuvre des standards minimaux du projet BEPS (Base Erosion and Profit Shifting; érosion de la base d’imposition et transfert de bénéfices), une clause anti-abus ainsi qu’une modification de la disposition sur l’échange de renseignements conforme au standard international régissant l’échange de renseignements sur demande.

Le protocole avec le Japon prévoit lui aussi une mise en œuvre des standards minimaux du projet BEPS et une clause anti-abus. Il contient en outre une révision de certaines dispositions (p. ex. dividendes, intérêts, trafic international et bénéfices d’entreprises) prenant en compte les politiques conventionnelles actuelles des deux parties.

Les cantons et les milieux économiques concernés ont accueilli favorablement la conclusion de ces protocoles. Pour pouvoir entrer en vigueur, ceux-ci devront être adoptés par les organes législatifs des États concernés.