Quatre mois après l’immunisation de base, la vaccination de rappel est utile et recommandée pour tous

Les données actuelles indiquent que le vaccin contre le COVID-19 offre une protection réduite face au variant Omicron. Une vaccination de rappel permet d’augmenter la protection. Pour cette raison, l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) et la Commission fédérale pour les vaccinations (CFV) adaptent leurs recommandations : la vaccination de rappel avec un vaccin à ARNm est désormais recommandée pour tous à partir de 16 ans, dès quatre mois après l’immunisation de base, au lieu de six, surtout pour les personnes âgées.

Jusqu’à présent, les rappels étaient recommandés six mois après l’immunisation de base. Les données actuelles indiquent de plus en plus que la protection contre une infection et la maladie est nettement plus faible et diminue plus rapidement avec le variant Omicron du COVID-19 qu’avec le variant Delta. En outre, les données indiquent qu’une vaccination de rappel permet d’améliorer nettement la protection contre une infection par Omicron.

L’OFSP et la CFV recommandent dès lors pour tout le monde une vaccination de rappel à partir de quatre mois déjà après une vaccination complète. Un raccourcissement de l’intervalle est particulièrement important chez les personnes âgées, afin de les protéger des formes graves de la maladie et des hospitalisations. De plus, un intervalle plus court peut désormais contribuer à réduire la propagation du variant Omicron, très contagieux.

Compte tenu de la forte propagation du variant Omicron attendue, il est également recommandé aux personnes présentant une grave immunodéficience de procéder à un rappel après trois doses de vaccin à ARNm pour la primo-vaccination.

Il est également recommandé aux personnes ayant reçu une dose du vaccin de Janssen il y a au moins quatre mois de se faire administrer une dose de rappel d’un vaccin à ARNm. Ceci à condition qu’un vaccin à ARNm ne soit pas contre-indiqué ou exclu pour d’autres raisons.

Vaccins en suffisance, également pour les rappels

La vaccination de rappel avec les vaccins de Pfizer et de Moderna n’est autorisée par Swissmedic que six mois après l’immunisation de base. Toutefois, la recommandation de l’OFSP et de la CFV permet aux professionnels concernés d’effectuer les rappels avant les six mois prévus, et au plus tôt quatre mois après l’immunisation de base. Dans le cadre de son devoir de diligence, le médecin doit informer le patient de l’utilisation hors étiquette (devoir d’information) et recueillir son consentement.

Même avec le nouvel intervalle de quatre mois, la Confédération dispose de suffisamment de doses pour toutes les personnes qui souhaitent se faire vacciner.

Bataille des variants du SARS-CoV-2 : une approche gagnante

Afin de combattre la pandémie à long terme, il est primordial de comprendre pourquoi un mutant s’impose plutôt qu’un autre. Une étude internationale conduite par l’Institut de virologie et d’immunologie (IVI) et l’Université de Berne, en collaboration avec l’Institut Friedrich-Loeffler en Allemagne, a apporté des réponses importantes en comparant en parallèle la propagation et la transmission de différents variants émergents. Cette approche est applicable dès lors à la comparaison de nouveaux variants tels que delta et omicron. Cette étude unique vient d’être publiée dans le journal scientifique Nature.

A l’heure où de nouveaux variants du SARS-CoV-2 ne cessent d’émerger et d’entretenir la pandémie, l’IVI et ses collaborateurs internationaux les ont étudiés dans des modèles animaux (in vivo) et dans des modèles d’interactions biophysiques et de cultures cellulaires (in vitro). La particularité de cette nouvelle étude est d’avoir mis ces variants en compétition directe dans différents modèles, ce qui a permis de comprendre lesquels ont un réel avantage à se propager.

Selon Charaf Benarafa, auteur de l’étude : « Pris séparément, chacun des variants apparait aussi efficace à se propager et à se transmettre que leur progéniteur, soit le virus initial : il est difficile de les départager. En recréant les conditions naturelles de compétition, c’est-à-dire lorsqu’un variant émergent et son progéniteur sont simultanément présents, il devient alors possible de déceler véritablement quel variant va préférentiellement se propager et se transmettre. Le challenge de notre étude était d’associer différents modèles expérimentaux pour comprendre les mécanismes ; et cette analyse combinée nous a finalement permis de mieux discerner les variants ».

Alpha gagnant dans les modèles restrictifs, bêta le « grand perdant »

La compétition entre les variants alpha et bêta et leur progéniteur démontre clairement que le variant alpha a un avantage. Charaf Benarafa précise : « Ce sont les modèles plus restrictifs pour le virus qui nous ont montré que le variant alpha domine et se propage mieux dans les voies respiratoires supérieures et se transmet plus efficacement. Tous les modèles indiquent aussi que le variant bêta est le « grand perdant ». Il semble donc que le variant bêta a bénéficié de circonstances épidémiologiques favorables pour se développer localement. Par contre, le variant alpha qui s’est répandu globalement, a démontré son haut potentiel intrinsèque de transmission grâce à ses mutations dans la protéine spike ».

Pendant ce temps, d’autres variants émergent

Prédire quel variant va mieux se propager et pourquoi continue d’être un défi. Seules des études approfondies permettent de mieux comprendre les facteurs associés à leur propagation. Selon Charaf Benarafa : « C’est grâce à une combinaison de différents modèles in vitro et in vivo que nous avons pu consolider nos résultats pour expliquer la domination du variant alpha dans des populations immunologiquement naïves. Maintenant qu’une proportion importante de la population est vaccinée, nous devrons aussi envisager l’impact de l’immunité sur l’avantage des nouveaux mutants émergeants »

L’armée convoque des troupes supplémentaires pour l’engagement CORONA

Depuis le début du mois de décembre, des militaires soutiennent les établissements de santé des cantons dans le cadre du service sanitaire afin de les aider à maîtriser la pandémie de coronavirus et à administrer la troisième dose de vaccin (booster).

Actuellement, environ 296 militaires en service long et volontaires sont engagés dans les cantons du Jura, du Valais, de Neuchâtel et de Fribourg.

Pour répondre à d’autres demandes approuvées des cantons d’Argovie, de Lucerne et de Nidwald et dans la perspective d’une augmentation des missions confiées à l’armée, cette dernière met aujourd’hui à disposition des éléments du bataillon d’hôpital 66 en tant que formation de milice à disponibilité élevée pour le service d’appui à partir du 6 janvier 2022 (éléments de l’état-major du bataillon) ou du 7 janvier (éléments de la compagnie d’état-major et de la compagnie d’hôpital 66/2).

Ainsi, dès le 7 janvier, 147 soldats de bataillon hôpital 66 supplémentaires assureront tant les engagements que la conduite et le service arrière pour tous les militaires engagés. La convocation des troupes se fait en fonction des besoins.

Le 7 décembre 2021, le Conseil a décidé d’un nouveau service d’appui de l’armée au profit des autorités civiles : jusqu’à 2500 militaires pourront apporter leur soutien aux hôpitaux pour les soins et le transport de patients et aux cantons pour la vaccination.

Ils sont déployés à la demande des cantons, si les moyens civils sont insuffisants. Cette décision du Conseil fédéral prévoit la mobilisation de formations de milice à disponibilité élevée.

l’ambassadeur de Suisse, M. Thomas Kolly: C’est un grand privilège pour moi de représenter la Suisse au Kosovo

La Suisse est pays ami du Kosovo, de par sa contribution dans la construction de l’État du Kosovo, mais aussi de par la diaspora albanaise en Suisse.

Nous avons abordé avec M. Kolly différents sujets, notamment ceux sur les relations diplomatiques entre les deux pays, sur la diaspora albanaise en Suisse, sur les investissements suisses au Kosovo ainsi que sur la situation politique et l’emploi en général, durant l’année écoulée.

Albinfo.ch: Monsieur Kolly, quelle a été votre impression du Kosovo lorsque vous avez été désigné ambassadeur helvétique au Kosovo?

Etre représentant de la Suisse au Kosovo est pour moi un réel privilège : La Suisse y jouit d’une excellente réputation et l’attitude des gens à notre égard est très bienveillante et empreinte de reconnaissance. J’ai été frappé par le très grand nombre de Kosovars qui connaissent de manière intime notre pays, soit pour y avoir vécu, soit parce que plusieurs membres de leur famille y résident. Fait incroyable, il n’est pas rare que je me fasse aborder dans la rue en suisse-allemand ! A mon arrivée, j’ai aussi été marqué par le dynamisme de la vie à Prishtina, où une offre culturelle variée est dorénavant accessible. J’ai aussi été impressionné par la jeunesse kosovare et ses multiples talents. A cet égard, je suis ravi que la Suisse soutienne activement la création d’emplois et l’entreprenariat. Nous explorons aussi la possibilité de soutenir l’ambition de l’actuel Gouvernement kosovar afin de développer un système de formation duale qui réponde davantage aux besoins du marché du travail. Il est pour moi essentiel de donner des perspectives aux nouvelles générations et de limiter ainsi la fuite des cerveaux.

Albinfo.ch: Cela fait près de 14 ans depuis l’établissement des relations diplomatiques entre la Suisse et Kosovo. Comment évaluez-vous la relation entre ces deux pays au fil des ans?

Si l’aide de la Suisse au Kosovo remonte à 1998 déjà, nos relations sont devenues encore plus étroites depuis l’établissement de relations diplomatiques en 2008. Nous avons conclu une grande palette d’accords bilatéraux, allant des affaires sociales, à la protection et la promotion des investissements, en passant par la coopération policière et judiciaire. La Suisse et le Kosovo se réunissent chaque année pour échanger sur des questions bilatérales et de politique étrangère, ainsi que sur les questions migratoires eu égard aux liens humains forts qui unissent nos deux pays. Les visites officielles sont également régulières. J’ai moi-même eu l’honneur d’accueillir au Kosovo en 2020 la Présidente du Parlement Suisse d’alors Mme Isabelle Moret, tandis que la Présidente du Kosovo Mme Vjosa Osmani a effectué à son tour en 2021 deux visites en Suisse où elle a d’ailleurs rencontré le Président de la Confédération M. Guy Parmelin et le Conseiller fédéral Ignazio Cassis, en charge des affaires étrangères. En outre, le soutien de la Suisse au processus d’intégration européenne du Kosovo ainsi qu’à la promotion de la stabilité et de la sécurité dans la région reste une priorité de la politique étrangère de la Suisse. Nous accueillons ainsi régulièrement au Kosovo des représentants suisses responsables de notre politique de paix, de la coopération internationale ainsi que du déploiement de la Swisscoy qui compte actuellement 195 soldats suisses, dont certains sont double-nationaux.

Albinfo.ch : La diaspora albanaise en Suisse joue un rôle important en Suisse avec diverses contributions, mais aussi pour l’économie du Kosovo, notamment par l’envoi de fonds (remottances). Comment vous commentez l’apport des Kosovars en Suisse et en Kosovo?

La diaspora kosovare continue de contribuer en moyenne à plus de 20% du PIB du Kosovo grâce d’une part à l’envoi de fonds (qui profite notamment à la consommation) et d’autre part aux importantes dépenses effectuées lors des vacances au Kosovo qui contribuent à améliorer les conditions de vie de nombreuses familles au Kosovo. En l’occurrence, en 2020, 22% des envois de fonds (« remittances »), qui ont atteint un total de presque 1 milliard de CHF, provenaient de Suisse. Sans ces fonds, la récession aurait touché l’économie kosovare – et partant les emplois – encore plus durement. En 2021, ce sont avant tout les dépenses exceptionnelles réalisées par la diaspora kosovare au Kosovo qui devraient stimuler la croissance (celle-ci pourrait atteindre 8% cette année). Enfin, c’est aussi la diaspora qui est à l’origine d’une majorité des investissements étrangers directs au Kosovo. La majorité des entreprises suisses au Kosovo, pour la plupart des PME actives dans presque tous les domaines et qui comme en Suisse constituent la colonne vertébrale de l’économie kosovare, sont d’ailleurs le fruit d’investissements effectués par la diaspora.

Albinfo.ch: La Suisse est le deuxième investisseur au Kosovo. Toutefois, de nombreuses entreprises étrangères hésitent encore à investir dans le pays.  De votre point de vue, le Kosovo est-il un endroit approprié pour investir ?  Que faire de plus pour séduire les investisseurs étrangers?

En 2020, la Suisse est en effet devenue le deuxième plus gros investisseur étranger au Kosovo (derrière l’Allemagne et devant la Turquie). Bien que de taille encore modeste, les quelque 600 millions de CHF investis au Kosovo représentent 18.3% du total des investissements étrangers au Kosovo. Comme tout pays en transition, il existe au Kosovo à la fois des opportunités intéressantes et des risques pour les investisseurs étrangers. La Suisse, qui jusqu’à présent engagé plus de 500 millions de CHF au Kosovo et qui reste le troisième partenaire de développement bilatéral du Kosovo, soutient activement les efforts du Gouvernement visant à améliorer le climat pour les investissements. Grâce au soutien suisse, un cadre réglementaire plus favorable aux investissements a été adopté, tandis que plusieurs one-stop-shops ont été établis et des services en ligne développés. En parallèle, les institutions kosovares portent évidemment la responsabilité conjointe d’améliorer la prévisibilité et la stabilité politique qui sont essentielles pour tout investisseur. Le démarrage prochain des négociations en vue de conclure un accord de libre-échange entre le Kosovo et l’AELE est aussi un signe encourageant pour le développement de nos relations économiques.

Albinfo.ch: La Suisse est l’un des principaux pays qui soutient le Kosovo dans la lutte contre la corruption. Pensez-vous que la corruption est encore élevée au Kosovo?

La promotion de la bonne gouvernance au Kosovo constitue, depuis 2007 déjà, une des priorités de la Suisse au Kosovo. Dans ce cadre, la Suisse, via ses programmes de coopération, soutient aussi la lutte contre la corruption par les institutions responsables ou encore par les médias d’investigation. Les enquêtes menées par ces derniers ont d’ailleurs directement contribué à plusieurs condamnations. En parallèle, l’Institut de Bâle pour la Bonne Gouvernance soutient depuis plus d’une année les efforts du Bureau du Procureur Général visant à identifier et recouvrir les avoirs volés. Cela étant, si la corruption reste une réalité qui a longtemps freiné le développement du Kosovo, ce phénomène n’a pas atteint un niveau structurel comme dans d’autres pays de la région. L’intention de l’actuel Gouvernement de lutter activement contre la corruption au plus haut niveau des instances décisionnelles devrait donc se traduire par une diminution progressive de ce fléau.

Albinfo.ch: L’année dernière, les exportations du Kosovo vers la Suisse ont augmenté de 35%. Cette tendance s’est poursuivie. Que pensez-vous des exportations réciproques entre les deux pays?

En 2020, la Suisse s’est hissée au 4ème rang des exportations de marchandises kosovares (en particulier meubles, matériaux plastiques et métaux), qui ont dépassé les 40 millions de CHF. Ce qui est encore plus frappant, c’est l’augmentation notoire des exportations dans l’industrie des services, notamment dans le domaine des ICT, qui ont littéralement doublé en 2020. Grâce à une main-d’œuvre jeune et qualifiée et l’avantage que représente la proximité géographique (une considération qui a gagné en importance dans le contexte de la pandémie), le Kosovo est devenu en quelques années une nouvelle destination de « near offshore ». Le fait que le Kosovo soit le pays comptant le plus grand nombre de germanophones en Europe du Sud-Est représente un avantage comparatif indéniable. En sus de liens humains très étroits, ces nouvelles opportunités et la perspective de renforcer le volume de nos échanges commerciaux ont d’ailleurs conduit plusieurs investisseurs suisses et kosovars à établir en mai dernier une nouvelle Association économique Suisse-Kosovo (OEZK) au Kosovo.

Albinfo.ch: Mon attention se porte sur l’employabilité des femmes au foyer au Kosovo, une catégorie de la population presque oubliée par les décideurs kosovars. Grâce à votre soutien, des possibilité de créer une relation de travail ont été créer, ce qui a eu un impact positif sur eux. Comment est née cette initiative ?

Pour la Suisse, il est essentiel de soutenir et de promouvoir l’accès au marché de travail des femmes au Kosovo où celles-ci restent encore largement sous-représentées. A travers notre travail de coopération, nous avons d’abord soutenu la formation des femmes dans des secteurs qui emploient traditionnellement davantage de femmes. Le secteur du commerce de détail occupant 60 % des femmes actuellement employées, nous avons aidé ce secteur à fournir des formations avancées aux cadres intermédiaires, augmentant également les chances des femmes d’accéder à des postes plus élevés. Nous avons également soutenu la formation de plus de 700 femmes dans le secteur de la pâtisserie et de la boulangerie pour leur permettre d’ouvrir ou de développer un commerce, ainsi que dans le domaine agricole où de nombreuses femmes soutiennent la production de plantes médicinales et aromatiques pour l’exportation. Résultat du soutien suisse : 1’436 femmes ont trouvé un travail au cours de ces quatre dernières années.  En parallèle et pour lutter contre les stéréotypes, la Suisse a fait campagne pour encourager l’éducation des filles.

Albinfo.ch: Nous sommes à la veille des fêtes de fin d’année. Quel message adressez-vpus pour les Kosovars et la diaspora albanaise vivant en Suisse, et au-delà?

2021 a été une année importante pour la démocratie au Kosovo. Tant le résultat que le bon déroulement des élections parlementaires puis locales attestent du pluralisme et de l’émancipation politique qui prévalent au Kosovo. Les citoyens, non seulement ceux résidant au Kosovo mais aussi les membres de la diaspora en Suisse, ont participé en nombre significatif aux élections et ont, à travers leur vote, signalé leur soutien essentiel à une ère de changement. J’encourage les citoyens kosovars à continuer à poursuivre leur engagement en faveur du développement et des réformes au Kosovo. Je suis en effet convaincu que la diaspora kosovare en Suisse peut jouer un rôle clef grâce à son savoir-faire, ses compétences et sa volonté de contribuer à la consolidation de la démocratie et de l’économie de marché au Kosovo.

(L’entretien a été réalisé par Drin Reçica)

Les protagonistes de la diaspora albanaise en Suisse qui ont marqué l’année 2021

Un événement spécial de fin d’année a été organisé par la plateforme albinfo.ch (en ligne et imprimé) vendredi soir.

C’est dans une ambiance agréable et chaleureuse dans les locaux du restaurant “JetSet” de Kloten (Zurich) que la rédaction d’albinfo.ch a décerné des prix aux personnalités distinguées de 2021, en respectant les règles 2G en vigueur contre le Covid.

L’ambassadeur albanais à Berne, Son Excellence Ilir Gjoni, le chef du consulat du Kosovo à Zurich, Sami Kastrati, le consul Shukrije Ramadani, Adrian Andreja, consul général à Milan, ainsi que de nombreuses autres personnalités politiques, culturelles et sportives de notre communauté en Suisse étaient présentes à la cérémonie.

Journaliste Alisa Buzhala
©2021 Rromir Imami/albinfo.ch

La soirée, modérée par la journaliste Alisa Buzhala, a été introduite par le directeur de la plateforme médiatique albinfo.ch (en ligne & imprimé), Sevdail Tahiri, par un discours de bienvenue.

« La plateforme Albinfo.ch a achevé cette année 11 années de travail, 11 ans en ligne, c’est énorme, toutes plus exigeantes les unes que les autres, mention spéciale à l’année durant la pandémie. 55 numéros de magazine ont été publiés depuis 2014. On ne s’arrêtera pas ! Nous avons marché avec les succès de notre diaspora.

Le directeur de la plateforme médiatique albinfo.ch (en ligne & imprimé), Sevdail Tahiri

Nous n’aurions pas obtenu tous ces succès sans la grande équipe de journalistes et rédacteurs d’Albinfo.ch : Suisse, Autriche, Kosovo, Macédoine et Albanie », a poursuivi Sevdail Tahiri.

Nous n’avons jamais hésité à aborder le thème de la liberté d’expression. Albinfo.ch a fait entendre la voix de la communauté albanaise en Suisse comme ailleurs. Albinfo.ch est désormais devenu une référence crédible pour les médias suisses.

La plateforme en ligne et imprimée Albinfo de 2018 n’est pas financée par des projets publics, mais par le marketing, grâce à nos partenaires, a conclu le directeur Sevdail Tahiri, en remerciant tous les partenaires commerciaux qui ont permis le travail d’albinfo.ch.

Les participants ont été accueillis par le fondateur d’albinfo.ch et l’homme le plus méritant pour la naissance de ce projet réussi, le Dr. Bashkim Iséni.

Dr.Bashkim Iseni 
©2021 Rromir Imami/albinfo.ch

Albinfo.ch a été créé comme un projet dans le but de répondre à l’intérêt pour l’information sur les développements de la diaspora albanaise, ceux du pays d’origine, etc. Mais la mise en place de la plateforme avait une autre mission concrète : apporter sa contribution à l’intégration, la promotion et l’inclusion de la population albanaise dans l’environnement où elle vit, renforçant ainsi l’engagement social, mais aussi le développement économique de cette société, a déclaré Iseni. . .

Il a souligné qu’il s’agit du plus grand projet pour les Albanais, mais aussi parmi les plus grands pour les communautés étrangères en général, mis en place et financé depuis plus de 7 ans par les institutions fédérales suisses.

Bashkim Iseni a évoqué l’époque de sa création et a exprimé sa satisfaction de constater qu’aujourd’hui encore, plus de 11 ans plus tard, albinfo.ch non seulement survit, mais se développe également tout en devenant une source d’information crédible et inégalée pour la diaspora et au-delà.

Ci-dessous les récompenses des Personnalités de l’année, dans 5 domaines différents, soit 5 personnalités qui ont marqué l’année 2021, une année riche en défis, chacun dans son domaine respectif.

Ainsi, la Personne de l’année dans le domaine des affaires a été proclamée Avni Orllati, fondateur et propriétaire de la grande entreprise de construction portant le même nom et siégeant à Lausanne.

Ainsi, la Personne de l’année dans le domaine des affaires a été proclamée Avni Orllati

L’entreprise dirigée par Orllati est l’un des géants de la construction au niveau suisse. L’année dernière, Avni Orllati a été élue Personnalité de l’année dans le domaine de la construction pour la Suisse. M. Orllati n’a pu être présent à la remise des prix pour des raisons objectives.

Ensuite, le prix de personnalité de l’année dans le domaine de la santé a été reçu par le dr. Fatime Berisha-Imeri.

Ensuite, le prix de personnalité de l’année dans le domaine de la santé a été reçu par le dr. Fatime Berisha-Imeri
©2021 Rromir Imami/albinfo.ch

Le prix a été remis par Ilir Gjoni, ambassadeur de la République d’Albanie

Personalitet i Vitit në Shëndetësi dr. Fatime Berisha-Imeri
©2021 Rromir Imami/albinfo.ch

Elle a été saluée comme un personnage qui a apporté sa précieuse contribution à la sensibilisation de la communauté albanaise sur la pandémie de coronavirus, qui nous suit depuis maintenant deux ans.

Mme Brisha -Imeri, alors qu’elle recevait le prix, a remercié albinfo.ch pour l’honneur et pour la possibilité que lui a été donnée de s’exprimer à travers albinfo.ch au sujet de la lutte contre la pandémie.

Pour ses grands mérites démontrés au cours de cette année, en s’engageant dans les domaines politiques et sociaux, le lauréat du prix dans ces domaines était le jeune homme politique de Zurich, Islam Alijaj.

https://www.youtube.com/watch?v=rWYHS0iKUk8&fbclid=IwAR2m-11iKgVpE5x_uTrz0hUXHWxuwDAvf7LYPIc4mN7BR7GnBCdEaZRLB88

Absent, il a salué les personnes présentes à travers une vidéo, remerciant la rédaction d’albinfo.ch pour le choix effectué.

La personnalité de l’année 2021 dans le domaine de l’art et de la culture était Gjon Muharremaj. (Gjon`s tears). Les mots ne suffisent pas pour s’exprimer à son sujet. Le Suisse romande  a remporté un succès extraordinaire au cours de l’année écoulée, occupant la troisième place du festival international de l’Eurovision

La personnalité de l’année 2021 dans le domaine de l’art et de la culture était Gjon Muharremaj. (Gjon`s tears).

Lui aussi, pour des raisons objectives, ne pouvait pas être là, mais avait envoyé une vidéo, à travers laquelle il s’adressait au public et au personnel d’albinfo.ch avec un chaleureux et beau remerciement exprimé en albanais.

Pour le domaine du sport, cette fois il n’y avait pas de personnalité au sens individuel, mais c’est un club de sport qui a été choisi.

La récompense au nom du club a été délivrée au président du FC Kosova, Nesret Limani. Il a remercié la rédaction d’albinfo.ch pour cet honneur et a rappelé que le club qu’il dirige fonctionne sur une base bénévole et que tout le monde y travaille avec passion pour faire avancer le sport au sein de notre communauté.

La récompense au nom du club a été délivrée au président du FC Kosova, Nesret Limani ©2021 Rromir Imami/albinfo.ch
FC Kosova e Cyrihut, klubi futbollistik më të suksesshëm në Zvicër ©2021 Rromir Imami/albinfo.ch

Un élément très important, outre les récompenses, lors de cette soirée a été la « chronique musicale ». Le mérite en revient aux chanteurs Chip Deva (Albanian Deva) et Valon Muhadri, accompagnés au piano par le maestro Leutrim Alij.

Le mérite en revient aux chanteurs Chip Deva  ©2021Rromir Imami/albinfo.ch
Ekipi i albinfo.ch së bashku me themeluesin dr.Bashkim Iseni
Valon Muhadri

Remerciements:

Les personnalités du mondes des affaires ont été remerciées, à savoir leurs sociétés:

Lejla Ibrahimi-Salahi, d’Air Prishtina et la société Chair;

“Benedictschule” respectivement Arsen Shoshi;

Swisscontact (Linda Baleta);

Vali Ranch (Fehmi Fetahu),

entreprise de construction LIKA (Esar Lika) ;

R.B (Rexhep Berisha),

Lifepersonal;

Swissalbs (Arbela Statovci);

Infrashape (Sali Dauti),

Albert Berisha – Gani Transport, ainsi que d’autres partenaires d’albinfo.ch.

Certaines des personnes mentionnées ont adressé des remerciements aux personnes présentes durant la cérémonie.

Fehmi Fetahi Vali Ranch
©2021 Rromir Imami/albinfo.ch
Rexhep Berisha R.B ©2021 Rromir Imami/albinfo.ch
Sali Dauti – Infrashape ©2021 Rromir Imami/albinfo.ch

Plus de photos de la cérémonie solennelle de remise des prix sur albinfo.ch, dans la galerie :

Apero solemne e ndarjes së çmimeve për personalitetet e vitit 2021 nga Albinfo.ch

 

COVID-19 : la vaccination des enfants est recommandée et sera possible à partir de début janvier

L’Office fédéral de la santé publique (OFSP) et la Commission fédérale pour les vaccinations (CFV) recommandent la vaccination avec deux doses pour les enfants âgés de 5 à 11 ans. Dès que le vaccin sera disponible, les parents (ou les personnes investies de l’autorité parentale) qui le souhaitent pourront faire vacciner leur enfant après une pesée des avantages et des risques sur le plan individuel. La recommandation se fonde sur l’autorisation, par Swissmedic, du vaccin à ARNm Comirnaty® de Pfizer/BioNTech pour les enfants de 5 à 11 ans.

La recommandation de l’OFSP et de la CFV vaut en particulier pour les enfants de cette tranche d’âge qui sont déjà fortement atteints dans leur santé en raison d’une maladie chronique. Elle vaut également en priorité pour les enfants qui ont des contacts étroits avec des adultes vulnérables vivant dans le même foyer, par exemple si ceux-ci ne peuvent pas se protéger par la vaccination en raison d’une immunodéficience.

Enfin, la vaccination est aussi particulièrement recommandée aux enfants de cette tranche d’âge qui sont guéris du COVID-19 et qui ont eux-mêmes des problèmes de santé ou des contacts étroits avec des personnes vulnérables atteintes d’immunodéficience ne pouvant pas se protéger par la vaccination. Pour ces enfants, une dose de vaccin est suffisante.

Actuellement, aucune vaccination n’est recommandée pour les autres enfants guéris du COVID-19.

Vaccination des enfants possible à partir de janvier

Les enfants âgés de 5 à 11 ans seront exclusivement vaccinés avec la formulation spéciale de Comirnaty® développée pour eux et approuvée par Swissmedic le 10 décembre 2021. Comme d’ordinaire, Pfizer livrera les doses de ce vaccin dans les trois à quatre semaines suivant l’autorisation. Ces vaccins seront ainsi disponibles en Suisse à partir de début janvier 2022.

La vaccination des enfants âgés de 5 à 11 ans est gratuite. Le financement et la facturation seront effectués de la même manière que pour les adultes. La Suisse a commandé suffisamment de doses pour pouvoir vacciner les enfants de cette tranche d’âge.

Les cantons décident et communiquent à partir de quand et où les parents peuvent inscrire leur enfant pour la vaccination.

Pacte mondial sur les réfugiés : la Suisse tient parole

Le conseiller fédéral Ignazio Cassis a ouvert, virtuellement le 14 décembre 2021, la Réunion de hauts responsables sur le Pacte mondial sur les réfugiés. A cette occasion, il a mis l’accent sur les initiatives mises en place par la Suisse pour donner suite aux engagements pris en 2019 lors du Forum mondial sur les réfugiés. Co-organisée par la Suisse et le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), cette réunion vise à faire le point sur les actions entreprises pour intensifier le soutien apporté aussi bien aux personnes déplacées de force qu’à leurs pays d’accueil. La grande majorité des 26 millions de réfugiés dans le monde vivent dans des pays situés en bordure de zones de crise.

Depuis la Seconde Guerre mondiale, jamais autant de personnes n’ont été obligées de vivre loin de leur foyer en raison de violences, de la répression ou de conditions climatiques extrêmes. Lors de son discours, le chef du DFAE Ignazio Cassis a exhorté la communauté internationale à développer un soutien concerté aux réfugiés tout en assistant les pays qui les hébergent. « Utilisons notre savoir collectif pour que l’humanité puisse vivre en paix et en sécurité », a encouragé le conseiller fédéral. La plupart des pays d’accueil font souvent face à des situations très difficiles, rendues encore plus complexes des suites de la pandémie de COVID-19.

Promesses tenues
La réunion du jour vise à faire le point sur les progrès réalisés dans le cadre du Pacte mondial sur les réfugiés, approuvé en 2018. La Suisse a tenu ses engagements en mettant en œuvre une série d’actions concrètes. Elle a cherché à faciliter l’accès des réfugiés à une éducation de qualité, par exemple en lançant à Genève le Global Hub for Education in Emergencies (EiE). Cette initiative vise à susciter davantage d’engagement et de financement en faveur de l’éducation des jeunes en situation de déplacement forcé. La Suisse a également étendu son soutien en faveur de l’éducation à l’étranger, en soutenant notamment une école accueillant des réfugiés afghans au Pakistan.

Climat et innovation
Les changements climatiques accentuent les déplacements de populations en quête de ressources telles que les terres cultivables ou l’eau potable. À la pointe de l’innovation, la Suisse dispose d’une expertise solide dans le développement de réponses technologiques aux défis dans de nombreux domaines tels que la gestion durable de l’eau, l’assainissement ou encore l’énergie. « Pour partager son expertise, la Suisse vient de lancer, en partenariat avec le HCR, le Geneva Technical Hub, une initiative phare en matière de climat et d’innovation », a annoncé le conseiller fédéral Ignazio Cassis.

Soutien aux pays d’accueil
86 % des personnes déplacées trouvent refuge dans des pays en développement. La Suisse soutient les activités de réinstallation menées par le HCR, notamment en mettant à disposition des experts, et appuie les États intéressés par la mise en place d’un programme national de réinstallation.

Lors de la réunion du jour, le conseiller fédéral Cassis a annoncé que le programme de réinstallation 2022-23, approuvé en mai dernier par le Conseil fédéral, prévoit l’admission de 1600 réfugiés.

Bond de 34,5% des nuitées dans l’hôtellerie suisse au cours de la saison d’été 2021

L’hôtellerie en Suisse a enregistré 18,2 millions de nuitées au cours de la saison d’été 2021 (de mai à octobre). En comparaison avec la même période de l’année passée, elles ont augmenté de 34,5% (+4,7 millions de nuitées). Avec un total de 5,6 millions de nuitées, la demande étrangère a bondi de 78,8% (+2,5 millions). Quant à la demande indigène, elle a progressé de 21,3% (+2,2 millions) et a atteint 12,7 millions d’unités. Tels sont les résultats provisoires de l’Office fédéral de la statistique (OFS).

Au cours de la saison d’été 2021, la demande est restée fortement positive par rapport aux mêmes mois de l’an dernier. Une très forte croissance est observée en mai (+213,0%). Cette augmentation est à mettre en relation avec les restrictions sanitaires liées au COVID-19 alors en vigueur en 2020. Les mois de juin à octobre ont également connu une augmentation de la demande s’échelonnant de 6,0% (juillet) à 55,4% (juin). À titre comparatif, la saison d’été 2021 présente toutefois une baisse des nuitées de 19,5% par rapport à celle de 2019.

Hausse de la demande indigène

Lors de la saison d’été 2021, les nuitées indigènes ont augmenté de 21,3% (par rapport à la même période de 2020) pour atteindre 12,7 millions de nuitées, soit un niveau historiquement haut. Comparée à 2019, la hausse se monte à 29,0%. En 2021, la demande indigène est très fortement positive en mai avec une augmentation de 196,8% comparativement à 2020. Les mois de juin (+48,8%), août (+13,5%), septembre (+3,0%) et octobre (+14,8%) connaissent également une hausse des nuitées par rapport à 2020, mais moins prononcée. Seul le mois de juillet affiche une diminution des nuitées de 3,1%. A noter que la demande indigène avait connu un mois record en juillet 2020 avec une hausse de 35% par rapport à 2019.

Forte reprise de la demande étrangère

Lors de la saison d’été 2021, la demande étrangère a fortement progressé (+78,8%) par rapport à la même période de 2020. Tous les mois de cette période connaissent une augmentation de nuitées; pour les mois de mai et d’octobre, elle est particulièrement importante (+321,3%, respectivement +161,3%). Ceci s’explique par le nombre de nuitées étrangères particulièrement bas une année auparavant. Malgré cette hausse, la saison d’été 2021 présente un recul de 56,6% par rapport à celle de 2019.

Au niveau de la provenance des hôtes, la demande pendant la saison d’été a été fortement positive pour tous les continents par rapport aux mêmes mois de 2020. La clientèle européenne a augmenté de 51,0% (+1,5 million de nuitées) durant cette période. Avec 4,4 millions de nuitées, les clients européens représentent 79,0% des hôtes étrangers. Les continents asiatique (+602,3%/+ 468 000 nuitées) et américain (+483,5%/+ 466 000) ont également connu de fortes augmentations. Toutefois, la demande en 2021 de ces trois continents est encore bien en dessous des valeurs de 2019: les baisses de nuitées atteignent 85,4% pour l’Asie, 74,0% pour l’Amérique et 32,5% pour l’Europe.

Hausse des nuitées dans toutes les régions touristiques

Au cours de la saison d’été 2021, la totalité des régions touristiques connaissent une hausse des nuitées par rapport à la même période de l’année précédente. Les trois régions citadines de Bâle, Zurich et Genève affichent de très fortes augmentations entre 75,8% et 136,8% par rapport à 2020, mais comparées à 2019, les baisses sont encore marquées. Malgré des croissances importantes dans toutes les régions touristiques en 2021, seuls le Tessin (+27,7%), Jura & Trois-Lacs (16,6%), les Grisons (+13,5%) et la Suisse orientale (+7,6%) voient le nombre de leurs nuitées augmenter par rapport à 2019.

La demande indigène entre mai et octobre 2021 était en forte augmentation dans toutes les régions touristiques en comparaison avec 2020. Dix régions sur treize présentent même une hausse de fréquentation de la clientèle suisse par rapport aux mêmes mois de 2019. Malgré les plus fortes hausses en 2021, les trois régions citadines restent encore en dessous de la demande de 2019. Pour la demande étrangère, les nuitées sont également en forte croissance dans toutes les régions touristiques par rapport à 2020. Ici aussi, les régions citadines ont affiché la plus forte progression de la demande. A titre de comparaison, les nuitées étrangères sont encore en baisse dans toutes les régions par rapport à 2019.

Gruyères, Saas-Fee et Valposchiavo labellisés « Best Tourism Villages »

L’Organisation mondiale du tourisme (OMT) était à la recherche des meilleurs villages touristiques, dans le cadre de son initiative « Best Tourism Villages ». État membre de l’organisation, la Suisse a été en mesure de proposer trois villages candidats, tous distingués le 2 décembre 2021. Aucun autre pays n’a eu autant de succès.

Les villages touristiques qui valorisent des activités traditionnelles comme l’agriculture et la sylviculture, qui sont attachés à promouvoir et à préserver leur patrimoine culturel par le biais du tourisme et qui s’engagent en faveur d’un tourisme au service du développement durable pouvaient se porter candidats. Les trois sites suisses de Gruyères, Saas-Fee et Valposchiavo ont convaincu par leur forte orientation vers le développement durable, leur proximité avec les activités agricoles et la valeur ajoutée locale que le tourisme apporte à leur région.

Ils ont été sélectionnés en été 2021, à la suite d’un appel à candidatures ouvert à l’échelle nationale, par un jury composé de représentants du Secrétariat d’État à l’économie (SECO), de l’Office fédéral de l’environnement (OFEV) et de Suisse Tourisme, puis soumis à l’OMT. Gruyères, Saas-Fee et Valposchiavo ont réussi à s’imposer face aux autres candidats helvétiques grâce à la qualité de leur dossier et convaincu, au terme de la procédure, le comité consultatif de l’initiative de l’OMT de leur engagement dans le domaine du développement durable.

Les villages lauréats ont été annoncés lors de l’assemblée générale de l’OMT, qui a lieu cette semaine à Madrid. Parmi les plus de 170 candidatures soumises à l’organisation, 44 ont été récompensées par le label « Best Tourism Village ». La Suisse est le seul pays à avoir mis trois villages en lice.

Outre les trophées symboliques décernés aujourd’hui en signe de reconnaissance, les villages lauréats bénéficieront de campagnes médiatiques mondiales organisées par l’OMT. Cette distinction leur donnera davantage de visibilité et leur permettra de mieux se positionner.

Les vaccins contre le COVID-19 resteront gratuits pour la population en 2022

La vaccination contre le COVID-19 sera toujours gratuite pour la population en 2022. Le Conseil fédéral en a décidé ainsi lors de sa séance du 3 décembre 2021. L’assurance obligatoire des soins (AOS), la Confédération et les cantons continueront d’assumer les coûts des vaccins.

En 2022, la vaccination contre le COVID-19 restera accessible facilement et gratuitement. La Confédération continuera d’acheter des vaccins et l’organisation de la vaccination sera toujours du ressort des cantons. Ainsi, les coûts de la vaccination (immunisation de base et rappel) continueront à être pris en charge par l’assurance obligatoire des soins (AOS), la Confédération et les cantons.

L’AOS assume les frais liés à la vaccination et aux vaccins pour les personnes assurées en Suisse. Aucune franchise n’est prélevée pour les personnes affiliées à l’AOS. Les cantons prennent en charge la quote-part.

La Confédération assume les coûts des vaccinations qui ne sont pas pris en charge par l’AOS.

Il s’agit des vaccinations de personnes résidant en Suisse mais non affiliées à l’AOS, de Suisses de l’étranger et des membres de leur famille proche, de frontaliers ainsi que de vaccinations effectuées par des pharmaciens. À cet effet, le Conseil fédéral a prolongé d’une année les

Le Conseil fédéral ouvre la consultation sur l’échange automatique de renseignements avec douze États partenaires supplémentaires

Lors de sa séance du 3 décembre 2021, le Conseil fédéral a ouvert la consultation sur l’introduction de l’échange automatique de renseignements relatifs aux comptes financiers (EAR) avec douze États et territoires supplémentaires. L’entrée en vigueur de l’EAR est prévue pour le 1er janvier 2023 et le premier échange de renseignements devrait avoir lieu en 2024. En étendant son réseau d’États partenaires, la Suisse réaffirme son engagement à respecter les normes internationales.

Le renforcement de l’intégrité et de la transparence de la place financière, ainsi que la lutte contre les flux financiers illégaux font partie intégrante de la politique du Conseil fédéral en matière de marchés financiers. Cette dernière vise à ce que la place financière suisse continue de compter parmi les places financières modernes et d’envergure mondiale, qui donnent le ton à l’échelle internationale. En adoptant l’EAR avec des pays émergents ou en développement, la Suisse souscrit aux normes internationales en matière de lutte contre la criminalité financière, la soustraction fiscale, le blanchiment d’argent et la corruption.

Dans ce contexte, le Conseil fédéral propose de convenir de l’EAR avec les douze États et territoires supplémentaires suivants: l’Équateur, la Géorgie, la Jamaïque, la Jordanie, le Kenya, le Monténégro, le Maroc, la Moldavie, la Nouvelle-Calédonie, l’Ouganda, la Thaïlande et l’Ukraine. Avant le premier échange de renseignements avec ces États partenaires, le Conseil fédéral vérifiera de nouveau s’ils remplissent les conditions définies dans la norme sur l’EAR, en particulier en matière de confidentialité et de sécurité des données.

La consultation se terminera le 18 mars 2022. Le Conseil fédéral prévoit de soumettre au Parlement le message relatif à l’introduction de l’EAR avec ces États partenaires à l’automne ou l’hiver 2022.

Croatie : libre circulation complète des personnes

Comme déjà annoncé à la fin du mois d’octobre, les travailleurs croates bénéficieront de la libre circulation complète à partir du 1er janvier 2022. Lors de sa séance du 3 décembre 2021, le Conseil fédéral a adopté une révision partielle en ce sens de l’ordonnance sur la libre circulation des personnes.

Le Protocole III à l’accord sur la libre circulation des personnes (ALCP) conclu avec l’Union européenne prévoit une ouverture progressive et par étapes de l’accès au marché suisse du travail par les travailleurs croates et les prestataires de services en provenance de cet État.

Faisant usage de la possibilité offerte par ce protocole, le Conseil fédéral avait maintenu – dès son entrée en vigueur le 1er janvier 2017 – des restrictions à l’égard des ressortissants croates, notamment par des contingents d’autorisations et des contrôles préalables des conditions de travail et de rémunération.

Le Conseil fédéral avait décidé, le 1er octobre 2021, d’introduire la libre circulation complète des personnes à l’égard de la Croatie à compter du 1er janvier 2022. L’Union européenne en a été informée lors de la réunion du Comité mixte Suisse-UE du 22 octobre dernier. Les travailleurs croates seront ainsi mis sur un pied d’égalité avec ceux en provenance des autres États membres de l’UE ou de l’Association européenne de libre-échange. Lors de sa séance du 3 décembre 2021, le Conseil fédéral a adopté la modification nécessaire de l’ordonnance sur la libre circulation des personnes.

Si l’immigration de travailleurs croates devait dépasser un certain seuil, la Suisse pourrait invoquer une clause de sauvegarde et limiter à nouveau le nombre d’autorisations à leur égard

Coronavirus : le Conseil fédéral renforce les mesures de lutte contre la pandémie

Dès lundi 6 décembre 2021, l’utilisation du certificat et l’obligation du port du masque seront étendues, la recommandation de travail à domicile renforcée et la durée de validité des tests rapides réduite. Par ailleurs, les manifestations et les établissements soumis à l’obligation de certificat pourront restreindre l’accès aux seules personnes vaccinées et guéries, et renoncer ainsi au port du masque. C’est ce qu’a décidé le Conseil fédéral lors de sa séance du 3 décembre 2021 après avoir pris connaissance des résultats de la consultation des cantons, des partenaires sociaux et des commissions parlementaires compétentes. Il réagit ainsi à la forte hausse de patients atteints du COVID-19 dans les hôpitaux et à l’apparition du nouveau variant Omicron. Les nouvelles mesures seront valables jusqu’au 24 janvier 2022. En outre, dès samedi 4 décembre 2021, l’obligation de test sera renforcée pour entrer sur le territoire suisse. En revanche, plus aucun pays ne figure sur la liste des pays concernés par une quarantaine.

Depuis quelques semaines, les infections augmentent fortement. Outre des foyers apparus localement, surtout dans les écoles et les EMS, le virus recommence à circuler dans la population. Ces dernières semaines, le nombre de cas graves a également de nouveau augmenté et, avec lui, la pression sur les soins intensifs. Chez les personnes vaccinées ou guéries, la maladie est généralement bénigne.

Le Conseil fédéral estime que la situation actuelle est très critique. L’apparition du variant Omicron pose par ailleurs de nouveaux défis. Celui-ci a été considéré comme préoccupant par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) le 26 novembre. Il faut s’attendre à ce qu’il soit hautement contagieux et qu’il soit susceptible d’infecter des personnes immunisées contre le variant Delta. On ignore encore dans quelle mesure le vaccin protège contre les formes graves de la maladie et quelle est la dangerosité du nouveau variant.

Objectif : décharger les hôpitaux
Avec les nouvelles mesures, le Conseil fédéral souhaite réduire la circulation du variant Delta afin de préserver autant que possible les structures hospitalières. Dans un premier temps, ces mesures seront valables jusqu’au 24 janvier 2022. La vaccination reste le meilleur moyen de décharger les hôpitaux. Il est aussi important de procéder rapidement aux doses de rappel.

Le Conseil fédéral a pris les mesures suivantes :

Extension du certificat COVID
Le certificat permet d’attester qu’une personne est vaccinée, guérie ou testée négative. Il réduit fortement le risque de contamination. Il sera désormais obligatoire pour accéder aux espaces intérieurs de toutes les manifestations publiques et pour participer à toutes les activités sportives et culturelles d’amateurs en intérieur. L’exception en vigueur aujourd’hui pour les groupes fixes jusqu’à 30 personnes est supprimée. Par ailleurs, le certificat devient obligatoire pour les événements en plein air dès 300 personnes. Jusqu’à présent, la limite était fixée à 1000 personnes.

L’expérience montre que le risque d’infection dans le cadre privé est considérable. Il est vivement recommandé d’utiliser le certificat pour les rencontres privées en famille et entre amis se tenant à l’intérieur et réunissant plus de dix personnes. Pour le Conseil fédéral, il est important que la population soit très prudente dans le cadre privé, en particulier lors de fêtes de famille.

Extension de l’obligation du port du masque
Le masque s’est révélé un moyen simple et peu coûteux d’empêcher la transmission du virus. Il sera désormais obligatoire à l’intérieur partout où le certificat l’est aussi, à l’exception des rencontres privées.

Possibilité de restreindre l’accès aux manifestations et aux établissements aux seules personnes vaccinées et guéries
Une prudence particulière s’impose dans les endroits où le port du masque n’est pas possible. C’est pourquoi, en lieu et place du port du masque, les clients des restaurants auront l’obligation de consommer assis et il faudra collecter les coordonnées des personnes participant à des activités culturelles ou sportives telles que répétitions de chorales ou entraînements en salle.

Par ailleurs, tous les établissements publics et tous les événements se déroulant à l’intérieur ou en plein air auront désormais la possibilité de restreindre l’accès aux seules personnes vaccinées et guéries, et pourront ainsi renoncer à l’obligation de porter un masque. Les personnes vaccinées ou guéries sont nettement moins contagieuses et, en cas d’infection, elles ont beaucoup moins de risque de subir une forme grave ou d’être hospitalisées. Pour pouvoir appliquer cette mesure, il faudra adapter l’application de vérification du certificat COVID. Cette adaptation ne sera pas disponible avant le 13 décembre 2021. Jusque là, les exploitants d’établissements ou les organisateurs d’événements devront vérifier manuellement si les personnes sont vaccinées ou guéries. Cette mesure émane de la consultation : l’obligation de consommer assis ne serait pas viable économiquement pour certains acteurs, par exemple pour les discothèques.

Recommandation de réintroduire le travail à domicile
Pour limiter les contacts sur le lieu de travail, le Conseil fédéral recommande instamment de réintroduire le travail à domicile. Par ailleurs, tous les collaborateurs doivent porter un masque dans les locaux qui sont partagés par plusieurs personnes. La grande majorité des cantons et des partenaires sociaux se sont opposés à l’introduction d’une obligation de travailler à domicile. Du point de vue épidémiologique, une réglementation contraignante aurait de meilleurs effets qu’une recommandation.

Réduction de la durée de validité des certificats obtenus à la suite d’un test
La durée de validité des tests rapides antigéniques passe de 48 à 24 heures à compter du prélèvement de l’échantillon. Cette mesure permet d’accroître la pertinence des résultats des tests et de réduire fortement le laps de temps durant lequel les personnes munies d’un certificat de test valide peuvent être infectieuses. Les tests PCR restent valables 72 heures.

Suppression des restrictions de capacités
Conformément à la loi COVID-19, les restrictions de capacité applicables aux établissements et aux entreprises accessibles au public ainsi qu’aux manifestations et aux rassemblements privés doivent être levées si la population adulte souhaitant être vaccinée a reçu une dose suffisante de vaccin. Cette disposition a été adoptée par le Parlement lors de la session d’été 2021. Au vu des efforts entrepris par les cantons et la Confédération lors de la semaine de vaccination, on peut partir du principe que toutes les personnes de plus de 12 ans vivant en Suisse qui le souhaitent ont été vaccinées. Dès lors, le Conseil fédéral n’est légalement plus en mesure de décréter les restrictions de capacité qui s’imposeraient d’un point de vue épidémiologique, notamment pour les lieux clos. Les restrictions restantes, qui concernent par exemple les rassemblements religieux, le domaine de la formation, les manifestations extérieures, sont donc supprimées. Les cantons, eux, peuvent continuer à prévoir des restrictions de capacité.

Pas d’obligation de dépistage dans les écoles
À la suite de la consultation, le Conseil fédéral renonce à imposer les dépistages répétés à l’école obligatoire et au secondaire II. Si 17 des 26 cantons se sont opposés à une telle obligation, le Conseil fédéral reste quant à lui convaincu de l’efficacité de ces tests qui permettent de
détecter plus tôt les infections et de casser les chaînes de contamination, limitant par conséquent aussi le risque de devoir fermer des écoles et faire passer des classes entières à l’enseignement à distance.

Collaboration entre la Confédération et les cantons confirmée
Presque tous les cantons continuent d’approuver les principes stratégiques de la collaboration Confédération – cantons tels que définis en octobre 2020. Une large majorité d’entre eux est par ailleurs prête à prendre des mesures supplémentaires si les mesures de la Confédération devaient ne pas suffire en raison de fortes disparités régionales.

Entrée sur le territoire : suppression des quarantaines, renforcement des obligations de dépistage
Lors de sa séance, le Conseil fédéral a aussi modifié les conditions d’entrée sur le territoire. Demain, samedi 4 décembre 2021, plus aucun pays ne figurera sur la liste des pays concernés par une quarantaine. Mais pour prévenir autant que possible l’importation du variant, les exigences de dépistage qui s’appliquent à l’entrée en Suisse sont durcies. Toutes les personnes entrant sur le territoire, y compris les vaccinées et les guéries, doivent se faire tester. Outre un test PCR avant leur entrée, elles devront procéder à un deuxième test, PCR ou antigénique, entre le quatrième et le septième jour après leur arrivée. Ce deuxième test vise à garantir la détection des personnes qui se seraient infectées juste avant de partir ou pendant leur voyage. Ces dépistages sont à la charge des personnes concernées.

Les ressortissants d’États tiers non vaccinés qui souhaitent entrer en Suisse depuis un pays à risque ou une région de l’espace Schengen pour des séjours temporaires sans activité lucrative de 90 jours au plus au cours d’une période de 180 jours ne pourront pas le faire, sauf exception (cas de rigueur). Cette interdiction concerne les voyages touristiques et les visites à des proches. La liste des pays et des régions à risque figure à l’annexe 1 de l’ordonnance 3 COVID-19. Elle est actualisée régulièrement en fonction des recommandations de la Commission européenne pour les États de l’espace Schengen.

Le Conseil fédéral met en consultation la réintroduction de mesures renforcées

Le 30 novembre 2021, le Conseil fédéral s’est réuni en séance extraordinaire pour analyser la situation de la pandémie à la suite de la découverte du nouveau variant Omicron. Les connaissances sur celui-ci sont encore très limitées. Il faut s’attendre à ce qu’il soit hautement contagieux et qu’il soit susceptible d’infecter des personnes immunisées contre le variant Delta. La circulation actuellement très élevée du virus, parallèlement à l’émergence du nouveau variant, pourrait s’avérer problématique pour la Suisse. Par conséquent, le Conseil fédéral a décidé, à titre préventif, de mettre en consultation le renforcement de mesures dont l’application devrait durer jusqu’au 24 janvier 2022.

Les nouvelles infections et, avec un certain décalage, les hospitalisations et l’occupation des unités de soins intensifs augmentent fortement. Si cette évolution se poursuit au rythme des dernières semaines, une surcharge des unités de soins intensifs dans toute la Suisse ne peut être exclue. Le variant Omicron, découvert la semaine passée, pourrait aggraver la situation au niveau mondial. Celui-ci a été considéré comme préoccupant par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) le 26 novembre, car il présente davantage de mutations que les variants préoccupants découverts jusque-là. Le risque existe que les vaccins actuels soient moins efficaces et qu’une infection par le SARS-CoV-2 protège moins contre une nouvelle infection. On ignore encore dans quelle mesure le vaccin protège contre les formes graves de la maladie et quelle est la dangerosité du nouveau variant. Des données fiables devraient être disponibles dans environ six semaines.

Réaction immédiate de la Confédération

Après avoir pris connaissance du nouveau variant le 25 novembre, la Confédération a immédiatement pris des mesures pour réduire autant que possible l’introduction et donc la propagation de celui-ci en Suisse. Le 26 novembre, tous les vols directs en provenance de la région d’Afrique australe ont été interdits. En outre, les personnes arrivant de pays où le nouveau variant est apparu (y compris les personnes vaccinées ou considérées comme guéries, ainsi que les passagers en déplacement professionnel) doivent présenter un test COVID-19 négatif et se mettre en quarantaine pendant dix jours.

Volonté du Conseil fédéral d’agir rapidement

Lors de sa séance extraordinaire, le Conseil fédéral a décidé, à titre préventif, de lancer une consultation en vue de la réintroduction de certaines mesures de lutte contre la pandémie. La rapidité de propagation du variant Omicron, couplée à l’occupation déjà élevée des hôpitaux, pourrait se révéler problématique. Les mesures ont pour but de réduire la circulation du variant Delta et de ralentir la propagation du variant Omicron en Suisse, afin d’éviter une surcharge à long terme des structures hospitalières. Par ailleurs, le Conseil fédéral prévoit d’adapter constamment les mesures sanitaires à la frontière et les restrictions d’entrée en fonction de l’évolution de la situation.

Les cantons, les partenaires sociaux et les commissions parlementaires concernées ont jusqu’à mercredi soir, 1er décembre, pour se prononcer sur la réintroduction d’une série de mesures qui ont déjà fait leurs preuves par le passé.

Extension du certificat COVID à l’intérieur

Le Conseil fédéral propose d’étendre le certificat COVID à toutes les manifestations accessibles au public et à toutes les activités sportives et culturelles d’amateurs qui se déroulent à l’intérieur. L’exception aujourd’hui en vigueur pour les groupes fixes jusqu’à 30 personnes serait ainsi supprimée. Le Conseil fédéral propose aussi d’imposer le certificat COVID pour les rencontres privées en famille et entre amis se tenant à l’intérieur et réunissant onze personnes ou plus. Enfin, le certificat serait aussi nécessaire pour les événements en plein air dès 300 personnes (contre 1000 actuellement).

Extension de l’obligation du port du masque

Par ailleurs, le Conseil fédéral propose d’imposer le port du masque dans tous les espaces intérieurs des établissements et installations accessibles au public où le certificat COVID est obligatoire, y compris lors des événements se déroulant à l’intérieur et exigeant la présentation d’un certificat.

Dans les établissements où le port du masque n’est pas possible, des mesures de substitution devront être appliquées : les personnes qui utilisent les services de restauration à l’intérieur auraient ainsi l’obligation de consommer assis (y compris dans les discothèques et lors de manifestations). Dans le cas des activités culturelles ou sportives qui ne permettent pas le port du masque, il deviendrait obligatoire de collecter les coordonnées des personnes présentes (comme c’est par exemple déjà le cas aujourd’hui dans les discothèques).

Mesures sur le lieu de travail

Pour limiter les contacts sur le lieu de travail et réduire le volume de passagers dans les transports publics, le Conseil fédéral met en consultation trois variantes. La première prévoit le port du masque obligatoire pour tous les collaborateurs se trouvant dans des espaces fermés et partagés. La deuxième variante prévoit l’obligation de travailler à domicile pour les collaborateurs qui ne sont ni vaccinés ni guéris. Si ces personnes ne peuvent pas travailler depuis chez elles, elles devront porter un masque dans les espaces partagés. La troisième variante prévoit une obligation généralisée du travail à domicile. Si le travail à domicile n’est pas possible, le port du masque est obligatoire dans les locaux qui sont partagés par plusieurs personnes. Dans le cas de la troisième variante, les entreprises sont en outre tenues de proposer des tests répétés à leurs collaborateurs.

Tests répétés à l’école

Le Conseil fédéral propose d’imposer à toutes les écoles des niveaux obligatoire et secondaire II d’effectuer des tests répétés.

Réduction de la durée de validité des certificats obtenus à la suite d’un test

Le Conseil fédéral propose d’adapter l’ordonnance COVID-19 certificats pour réduire la durée de validité des tests PCR de 72 à 48 heures, et celle des tests rapides antigéniques de 48 à 24 heures. Cette réduction de la durée de validité permettrait d’accroître la sécurité des résultats des tests.

Les nouvelles mesures proposées par le Conseil fédéral seraient limitées dans un premier temps au 24 janvier 2022.

Levée des restrictions de capacité

Après la Semaine de la vaccination, le Conseil fédéral estime que la population adulte souhaitant être vaccinée a reçu une dose suffisante de vaccin, conformément à l’art. 1a, al. 2, de la loi COVID-19. Compte tenu de cette disposition, le Conseil fédéral n’a plus la possibilité, du point de vue épidémiologique, d’imposer des restrictions de capacité, notamment dans les espaces intérieurs.

Nouveauté : des examens de langue en romanche

Les personnes qui vivent en Suisse et qui souhaitent demander une autorisation de séjour ou d’établissement ou se faire naturaliser doivent prouver qu’elles ont appris une langue nationale. À cet effet, elles peuvent passer le test fide, créé à la demande du SEM, en allemand, en français ou en italien. Les examens de langue qui sont proposés par d’autres prestataires et qui répondent aux critères généraux de qualité sont également reconnus dans le cadre des procédures relevant du droit des étrangers et du droit de la nationalité. Jusqu’ici, il n’existait pas d’examen reconnu ‒ qu’il fût développé par la Confédération ou accessible sur le marché libre ‒ dans la quatrième langue nationale, le romanche.

Le SEM, en collaboration avec le Secrétariat fide, mandaté par ses soins, l’Office des migrations du canton des Grisons et la Lia Rumantscha, a instauré les examens da rumantsch dans le cadre du système fide. Ainsi, les personnes qui vivent dans des communes romanchophones des Grisons pourront désormais produire une attestation de langue en romanche. Les examens da rumantsch peuvent être passés en sursilvan, en sutsilvan, en surmiran, en puter et en vallader ‒ les cinq idiomes romanches ‒ ainsi qu’en rumantsch grischun. Ils ont lieu deux fois par an à Coire ; leurs dates sont publiées sur le site Web du Secrétariat fide. Depuis 2017, ce dernier est chargé par le SEM d’assurer la qualité de l’encouragement linguistique et de l’attestation des compétences linguistiques.

Le Conseil fédéral veut réviser les règles de vente par correspondance des médicaments non soumis à ordonnance

La réglementation de la vente par correspondance des médicaments non soumis à ordonnance devrait être simplifiée, tout en garantissant la sécurité des patients. Le Conseil fédéral a approuvé lors de sa séance du 24 novembre 2021 le rapport donnant suite au postulat Stahl. Une consultation pour une modification de la loi sur les produits thérapeutiques (LPTh) est prévue d’ici le début 2023.

La vente par correspondance de médicaments est en principe interdite en Suisse. Les cantons peuvent toutefois, sous certaines conditions, l’autoriser aux pharmaciens. La réglementation actuelle exige qu’une ordonnance médicale soit toujours jointe à la commande, que le médicament soit soumis ou non à ordonnance. Parallèlement, la LPTh autorise, sous certaines conditions, l’achat en ligne de médicaments à l’étranger.

En 2019, le Parlement a accepté le postulat Stahl 19.3382 qui demande au Conseil fédéral d’évaluer les possibilités d’autoriser la vente par correspondance de médicaments non soumis à ordonnance.

Un intérêt accru des consommateurs pour le commerce en ligne

Dans son rapport, le Conseil fédéral estime que la sécurité des patients et la qualité des médicaments doivent être garanties en tout temps lors de la remise de médicaments. Il reconnaît toutefois que les dispositions actuelles de la LPTh doivent être révisées en fonction du contexte actuel. Ces dernières années, le commerce en ligne a connu un essor considérable et le développement de nouvelles technologies numériques dans le domaine de la santé a permis une prise en charge plus sûre des patients à distance.
La pandémie de coronavirus a également réactualisé la question de la libéralisation de la vente par correspondance.

Par ailleurs, suite à l’entrée en vigueur en 2019 de la LPTh révisée, la remise dans un lieu physique de médicaments non soumis à ordonnance a été facilitée. Ceux-ci sont désormais accessibles en droguerie alors qu’ils ne l’étaient auparavant qu’en pharmacie. Par conséquent, le Conseil fédéral souhaite aussi élargir l’autorisation de vente par correspondance aux drogueries.

Ouverture de la consultation prévue pour début 2023

Le Conseil fédéral prévoit de proposer un projet de modification de la LPTh d’ici le début 2023. L’objectif sera de définir les conditions cadres qui permettent la remise de médicaments indépendamment du canal de distribution – pharmacie ou droguerie – ainsi que de la technologie de communication utilisée, dans le respect de la sécurité des patients et de la qualité des produits remis tout au long du processus de vente et de livraison.

Moins de PME autofinancées qu’avant la pandémie de coronavirus

À l’heure actuelle en Suisse, environ 37 % des petites et moyennes entreprises (PME) sont entièrement autofinancées. Un pourcentage nettement inférieur à celui de 2016. C’est ce qu’a révélé une enquête représentative du Secrétariat d’État à l’économie (SECO) publiée le 23 novembre. La pandémie de coronavirus a fortement affecté l’économie suisse. Presque la moitié des PME a vu son besoin de financement augmenter. Le programme de crédit COVID-19 de la Confé-dération s’est donc révélé d’une grande importance pour les PME, qui ont été nombreuses à y recourir.

Le nombre de PME entièrement autofinancées a diminué, passant de 62 % en 2016 à 37 % aujourd’hui. En particulier, les prêts accordés par les familles, les amis ou les actionnaires ainsi que le leasing ont gagné en importance par rapport à 2016. Les crédits COVID-19 ont réduit encore le nombre de PME entièrement autofinancées. Les financements bancaires restent cependant la principale forme de financement des PME. Le volume total des crédits d’entreprise accordés par les banques en Suisse a augmenté de 28 %, passant de 325 milliards de francs en 2015 à 416 milliards de francs en juin 2021. Environ 87 % du volume total concernent des PME de moins de 250 salariés.

Augmentation du nombre de PME découragées
L’accès actuel aux crédits bancaires est bon. Seuls 3 % des demandes de crédit ont été refusées, ce qui est également un faible taux à l’échelle internationale. Les PME suisses semblent par ailleurs satisfaites de leurs relations bancaires : à peine 1,4 % d’entre elles ont changé de banque principale l’an dernier.

Dans le même temps, le groupe des « emprunteurs découragés » a continué de s’accroître, atteignant le 10 % des PME. Il s’agit d’entreprises qui ont un besoin de financement, mais qui, pour différentes raisons, ne demandent pas de crédit bancaire, souvent parce qu’elles s’attendent à des coûts trop élevés ou à des procédures fastidieuses. En outre, pour nombre de ces entreprises, les sûretés exigées par les banques sont trop élevées. Ainsi, en plus des possibilités existantes dans le domaine du cautionnement, les sûretés mobilières ou la mise en gage d’actifs immatériels pourraient être intéressantes. Aujourd’hui déjà, 5 % des PME suisses interrogées seraient disposées à utiliser ces instruments. Actuellement, ce type de financement n’est toutefois pas autorisé dans notre pays et est donc peu connu.

Importance des crédits COVID-19
Deux tiers des PME indiquent avoir subi un impact négatif du fait de la crise du coronavirus. Les crédits COVID-19 ont été et restent d’une grande importance pour les entreprises et donc aussi pour l’économie nationale. 30 % des PME comptant plus de deux emplois à temps plein ont contracté un crédit COVID-19. Différentes analyses montrent que l’effet de substitution des crédits bancaires existants par des crédits COVID-19 n’est que temporaire. 11 % des PME interrogées au bénéfice d’un crédit COVID-19 prévoient de le rembourser d’ici à fin 2021. 8 % des PME ne pensent pas pouvoir rembourser intégralement les crédits.

Monitorage assuré par le SECO
Le SECO a commandé plusieurs enquêtes ces dernières années afin d’analyser périodiquement la situation du financement des PME suisses. L’enquête dont il est question aujourd’hui a été menée au printemps 2021. Au total, 2712 PME suisses ont été interrogées sur leur besoin de financement ainsi que sur les types, sources et conditions de financement. En outre, l’enquête comportait deux sections spécifiques consacrées aux conséquences de la crise du coronavirus sur les PME et aux actifs mobiliers et immatériels en guise de garanties de crédit. Compte tenu du choix de l’échantillon et de la méthode de pondération, les résultats présentés ici peuvent être qualifiés de représentatifs du paysage suisse des PME. L’étude fondée sur l’enquête a été réalisée par l’Institut pour les services financiers de Zoug (IFZ) de la Haute école de Lucerne.

Swissmedic approuve l’élargissement de la vaccination de rappel (« booster ») à toutes les personnes de 16 ans et plus

Après examen des données complémentaires présentées au cours des derniers jours, Swissmedic adapte l’information professionnelle du vaccin à ARNm contre le COVID-19 de Pfizer/BioNTech (Comirnaty®), ouvrant ainsi la voie à une vaccination de rappel plus large. Les personnes vulnérables peuvent toujours bénéficier d’une vaccination de rappel dès l’âge de 12 ans.

Après avoir étudié les documents complémentaires présentés par le titulaire de l’autorisation la semaine dernière concernant la troisième dose, Swissmedic adapte l’information sur le médicament. Les personnes de 16 ans et plus peuvent dès maintenant recevoir une vaccination de rappel (« booster »). S’agissant des personnes vulnérables, la vaccination de rappel reste possible à partir de 12 ans conformément à la décision de Swissmedic du 26 octobre 2021. Dans tous les cas, la condition est que l’injection de la deuxième dose remonte à au moins six mois.

Troisième vaccination à la même dose

Swissmedic a notamment pris cette décision sur la base d’une étude regroupant 10 000 participants âgés de 16 à 87 ans. Les résultats intermédiaires de cette étude n’ont mis en évidence aucun élément indiquant l’existence de nouveaux aspects relatifs aux risques du vaccin. La primovaccination par Comirnaty consiste en l’injection de deux doses de 0,3 ml à trois semaines d’intervalle. La vaccination de rappel désormais autorisée, qui doit avoir lieu au moins six mois plus tard, peut maintenir la protection contre le COVID-19.

Utilisation et sécurité des vaccins contre le COVID-19

Sur la base de l’adaptation de l’information sur le médicament par Swissmedic, la Commission fédérale pour les vaccinations (CFV) concrétise les recommandations vaccinales. Swissmedic continue de surveiller très étroitement les bénéfices et risques du vaccin pour la prévention de la maladie à coronavirus en Suisse et dans le reste du monde.

La vignette 2022 est violette et coûte 40 francs

La nouvelle vignette autoroutière sera disponible à partir du 1er décembre 2021 dans les points de vente habituels. Sa couleur de fond est violet métallisé. Le millésime est bleu clair sur la face autocollante et blanc au recto. Le prix de la vignette reste inchangé à 40 francs.

Valable du 1er décembre 2021 au 31 janvier 2023, la vignette peut comme toujours être obtenue auprès des stations-service, des garages, des guichets postaux, des services des automobiles et des bureaux de douane. Les conducteurs doivent retirer les vignettes périmées du pare-brise pour ne pas gêner la visibilité.

À coller sur le pare-brise

Pour être valable, la vignette doit être collée directement sur le véhicule à l’emplacement prescrit sans qu’il soit fait usage d’autres matériaux: pour les voitures de tourisme, sur la face interne du pare-brise; pour les remorques et les motocycles, sur une partie facilement accessible et non interchangeable. Il est interdit de recoller la vignette, après l’avoir enlevée, sur le même véhicule ou sur un autre véhicule.

L’introduction de la vignette électronique facultative est prévue dans le courant de l’année 2023.

Le Conseil fédéral a adopté les objectifs stratégiques assignés à Swisscom SA pour la période 2022 à 2025

Le 24 novembre 2021, le Conseil fédéral a fixé les objectifs stratégiques assignés à Swisscom SA pour les années 2022 à 2025. Le pilotage stratégique de Swisscom ayant fait ses preuves, le Conseil fédéral n’a pas procédé à une révision fondamentale de l’orientation stratégique. Il a toutefois mis davantage l’accent sur la fiabilité de l’infrastructure de réseau et intégré l’accessibilité des numéros d’urgence dans les objectifs stratégiques, conformément à une recommandation des Commissions des transports et des télécommunications.

Le Conseil fédéral définit tous les quatre ans les objectifs que la Confédération se propose d’atteindre en tant qu’actionnaire majoritaire de l’entreprise. Il s’engage ainsi à mener une politique transparente et prévisible vis-à-vis de l’entreprise, du public et des actionnaires minoritaires. Avant d’adopter les objectifs stratégiques, le Conseil fédéral consulte systématiquement les Commissions des transports et des télécommunications des Chambres fédérales.

Swisscom est gérée selon les règles de l’économie d’entreprise et est compétitive. Elle poursuit l’expansion d’une infrastructure de télécommunication moderne, performante et sûre dans toutes les régions du pays et veille à ce que le service universel soit assuré sur l’ensemble du territoire sans indemnisation des pouvoirs publics. L’entreprise est financièrement saine et verse des dividendes intéressants. Pour ses quelque 16 000 employés en Suisse, Swisscom est un employeur moderne et apprécié. Dans ce contexte, le Conseil fédéral n’a pas procédé à une révision fondamentale de l’orientation stratégique, mais uniquement apporté des modifications ponctuelles à certains objectifs.

Il importe que Swisscom développe une infrastructure de réseau tournée vers l’avenir. Parallèlement, la stabilité et la disponibilité ne doivent pas être négligées. Suite aux pannes de réseau, le Conseil fédéral a décidé d’accorder plus d’importance à la fiabilité dans les objectifs stratégiques. Conformément à la recommandation des Commissions des transports et des télécommunications, le Conseil fédéral a en outre intégré l’accessibilité des numéros d’urgence dans les objectifs stratégiques. Swisscom joue un rôle important à cet égard, en collaboration avec d’autres fournisseurs de services de télécommunication et avec les autorités et organisations chargées du sauvetage et de la sécurité (AOSS).

Le Conseil fédéral a en outre précisé ses attentes, à savoir que Swisscom fournisse une contribution importante au raccordement de toutes les régions du pays et qu’elle prenne en compte les attentes des différentes régions dans son organisation lorsque cela s’avère judicieux du point de vue de l’économie d’entreprise.

Depuis le 1er janvier 2021, les nouveaux seuils pour la représentation des sexes doivent être respectés par les grandes sociétés cotées en bourse. Le Conseil fédéral formule désormais dans les objectifs stratégiques son attente de voir Swisscom jouer un rôle de modèle après la période de transition.

Le Conseil fédéral fixe dans les objectifs stratégiques une limite supérieure à l’endettement par rapport au bénéfice avant intérêts, impôts et amortissements (EBITDA). Swisscom établit ses comptes consolidés conformément aux normes comptables internationales (IFRS). Le plafond d’endettement de 2,1 x EBITDA autorisé jusqu’à présent a été fixé sur la base des prescriptions comptables en vigueur en 2017. Au 1er janvier 2019, les normes concernant la comptabilisation des contrats de leasing ont été adaptées (IFRS 16). En particulier, les engagements de leasing doivent maintenant être déclarés comme endettement. Désormais, la définition de l’endettement net tient compte de cette norme, ce qui engendre une augmentation de 0,3 de la valeur cible, qui s’établit à 2,4 x EBITDA.

Swisscom SA est une société anonyme cotée à la bourse suisse. La Confédération suisse a l’obligation légale de conserver la majorité des actions de l’entreprise. Actuellement, la participation de la Confédération dans le capital-actions de Swisscom est de 51 %.

Coronavirus : le Conseil fédéral renonce à un durcissement des mesures de lutte contre le COVID au plan national

Lors de sa séance du 24 novembre 2021, le Conseil fédéral a analysé de manière approfondie la situation actuelle sur le front du coronavirus et la considère comme critique. L’occupation des lits de soins intensifs par des patients COVID-19 étant toutefois relativement faible à ce jour et les disparités régionales importantes, le Conseil fédéral juge pour l’instant inapproprié un durcissement des mesures de lutte contre la pandémie à l’échelle nationale. Il continue de miser sur la collaboration définie avec les cantons, selon laquelle c’est à ceux-ci de prendre les mesures qui s’imposent en cas de variations régionales. Pour éviter une surcharge des hôpitaux, le Conseil fédéral privilégie les solutions cantonales et la mise en œuvre systématique par la population des mesures de base comme le respect des distances, le port du masque, l’aération des locaux et le dépistage.

Le nombre de nouvelles infections connaît une augmentation marquée depuis la mi-octobre, notamment chez les plus jeunes. Le nombre de nouvelles infections journalières a atteint un nouveau pic annuel et la hausse exponentielle se poursuit. Quant au nombre d’hospitalisations, il ne cesse d’augmenter aussi, avec un léger retard, principalement au niveau des classes d’âge les plus âgées.

Cette flambée des infections est due au variant Delta. Plus contagieux que les variants précédents, il est aussi à l’origine de formes plus graves de la maladie. Vu qu’il faut plus souvent traiter les personnes infectées et que les traitements durent plus longtemps, les unités de soins intensifs sont davantage mises à contribution. Parmi les autres facteurs, on peut citer la couverture vaccinale relativement peu élevée et le retour à l’intérieur en raison de l’hiver.

Des différences régionales marquées

Contrairement aux phases précédentes de la pandémie, la hausse du chiffre des contaminations varie d’une région à l’autre. Ainsi, le nombre de nouveaux cas pour 100 000 habitants sur 14 jours est environ six fois plus élevé dans certains cantons que dans ceux où l’incidence est faible. Il en va de même pour les hospitalisations. À noter qu’on observe un lien clair entre la couverture vaccinale et la situation épidémiologique.

Une situation critique

Au vu des grandes disparités régionales et de l’occupation à ce jour relativement faible des lits de soins intensifs par des patients COVID-19, le Conseil fédéral estime qu’il n’est pas l’heure de décréter un durcissement des mesures dans tout le pays.

Il évalue toutefois la situation comme critique et estime qu’elle devrait encore s’aggraver les prochaines semaines. La circulation renforcée du virus chez les jeunes devrait augmenter sa diffusion au sein des groupes de population vulnérables et entraîner une hausse – potentiellement très rapide – des hospitalisations. Le Conseil fédéral estime possible d’infléchir cette tendance si la population modifie son comportement et que les régions concernées durcissent leurs mesures de lutte contre la pandémie.

Le Conseil fédéral reste convaincu de la stratégie définie l’année dernière avec les cantons : en cas de hausse régionale marquée, c’est à eux qu’il appartient de prendre la direction des opérations et les mesures nécessaires pour que la situation reste sous contrôle, en particulier étendre l’obligation de porter le masque, notamment dans les écoles, décréter le télétravail obligatoire ou restreindre les capacités d’accueil. Certains d’entre eux l’ont déjà fait.

Encouragement des tests répétés

De nombreux cantons font réaliser des tests répétés dans les écoles et ont introduit l’obligation de présenter un certificat COVID pour le personnel et les visites dans les établissements de soins. Le Conseil fédéral rappelle une nouvelle fois aux cantons qui ne l’ont pas encore fait qu’ils doivent recommander ce type de mesures. Il les appelle par ailleurs à préparer leurs structures hospitalières à faire face à une nouvelle charge très élevée, tout en sachant que les possibilités en la matière sont restreintes. Il s’agit en outre de continuer à promouvoir la vaccination et de procéder aux vaccinations de rappel aussi rapidement que possible. Il faut protéger les personnes vulnérables.

Respect systématique des mesures de base

Enfin, le Conseil fédéral rappelle la grande importance des mesures de base comme porter un masque, aérer régulièrement, se laver les mains, garder ses distances et se faire tester immédiatement en cas de symptômes, et il appelle la population à les respecter systématiquement.

Une stratégie non sans risques

En mai 2021, le Conseil fédéral a défini sa stratégie de lutte contre le corononavirus après avoir consulté les cantons. Il y part du principe que l’ensemble de la population va entrer en contact avec le virus, soit de manière contrôlée par le biais du vaccin, soit par le biais d’une infection. À partir du moment où la population de plus de 12 ans a accès au vaccin, l’objectif est de garantir le bon fonctionnement du système de santé. Le Conseil fédéral est conscient que cette stratégie comporte des risques. Il est en effet difficile d’exclure complètement une surcharge des hôpitaux tout en tolérant des niveaux de contamination élevés. Il n’interviendra au niveau national en mettant en consultation un durcissement des mesures que si les mesures cantonales et le changement des comportements ne donnent pas de résultats.

Le journalisme comme outil de promotion des destinations touristiques au Kosovo

Les journalistes qui produisent du contenu pour de nouvelles destinations touristiques, comme le Kosovo, ont un impact sur la promotion des destinations à travers leurs médias et la crédibilité de leur profession. Les contenus publiés dans les médias à la suite de voyages organisés pour les journalistes ou issus du travail de journalistes qui respectant l’éthique et le style de reportage journalistique, peuvent affecter positivement les flux touristiques et la manière dont les destinations sont perçues.

En plus des reportages, les journalistes jouent également un rôle important dans la protection des nombreux aspects du développement touristique dans une destination spécifique. Selon l’Organisation mondiale du tourisme, la clé de la communication touristique “est de raconter des histoires, d’offrir une perspective plus large sur l’impact économique, social et environnemental du tourisme”. Alors que les gens deviennent de plus en plus enclins à faire l’expérience du tourisme, le rôle que joue la promotion des médias prend à nouveau tout son sens.

Le poids des médias prend plus d’ampleur à cause du covid

 « Les médias constituent un facteur très important pour les nouvelles destinations à travers le monde, surtout après la pandémie de COVID-19, car maintenant nous devons réfléchir au tourisme durable pendant que le secteur se trouve en plein redressement. Les médias sont le chef d’orchestre de cette promotion », a déclaré Argentina Grazhdani, directeur de Swisscontact pour le Kosovo, qui gère le projet Promotion de l’emploi dans le secteur privé (PPSE), dont le tourisme a l’un des deux secteurs au centre de son activité.

Le projet PPSE de la Direction du développement et de la coopération (DDC) de la Suisse, mis en œuvre par la fondation suisse Swisscontact, soutient le secteur pour des activités qui augmentent le nombre de touristes qui dépensent plus et restent plus longtemps à destination, ce qui entraîne plus de revenus et d’emplois. Une promotion intensive du tourisme international est un moyen d’y parvenir. De nombreux nouveaux produits touristiques développés au Kosovo avec le soutien de la DDC ont attiré l’attention de journalistes étrangers spécialisés dans les voyages et le tourisme et le journalisme médiatique de la région.

Pour le magazine Albinfo, nous parlons de trois journalistes qui à travers leurs plateformes promeuvent le Kosovo en tant que destination touristique.

Francesca Masotti, journaliste et auteure d’Italie, qui a récemment publié le livre-guide « Le Kosovo : les itinéraires touristiques à la découverte du pays ».

Comment avez-vous découvert le Kosovo ?

Les Balkans m’ont toujours attiré, notamment vers des destinations inconnues. Après avoir visité l’Albanie et le Monténégro, il y a quelques années, j’ai décidé qu’il était temps d’explorer d’autres pays de la région et le Kosovo en faisait partie (ensuite, je suis allé en Macédoine du Nord, en Grèce et en Bosnie-Herzégovine, maintenant je planifie des voyages News ! ).

 

Quand avez-vous visité le Kosovo pour la première fois ? À quoi vous attendiez-vous et qu’y avez-vous trouvé?

La première visite que j’ai faite s’est déroulée en avril 2018, un voyage en famille et entre amis. Nous avons visité Prishtina et Prizren et je suis tombé totalement amoureuse       du Kosovo : des gens, des lieux et de la nourriture, ils ont tous volé mon cœur. Je dois le dire honnêtement : je n’avais aucune attente, mais maintenant c’est l’une de mes destinations de voyage préférées, non seulement dans les Balkans mais aussi en Europe et je la visite chaque fois que je le peux.

 

Si vous deviez énumérer les trois principales attractions du Kosovo, quelles seraient-elles ?

Pristina, Prizren et Gjakova. Bien que beaucoup de gens n’aiment pas la capitale du Kosovo, je la trouve très intéressante. Il y a une atmosphère agréable et beaucoup de choses à offrir aux visiteurs, des événements uniques, des expositions, des festivals et de l’architecture. Prizren est la capitale culturelle du Kosovo et l’une des villes les plus fascinantes des Balkans, à mon avis. Gjakova m’a surprise avec le vieux bazar et la magnifique mosquée Hadum, l’une des plus belles que j’ai vues.

 

Qu’est-ce qui fait du Kosovo une destination touristique rare pour chacun ?

Son épithète de destination touristique inhabituelle la rend spéciale pour tout le monde. Ici vous pouvez trouver des choses uniques qui rendent le Kosovo très intéressant, en particulier pour les voyageurs d’Europe occidentale, comme des mosquées et des églises dans le même quartier, la coexistence de bâtiments ottomans et yougoslaves, une nature intacte non loin des villes, des monastères cachés à travers les bois, nourriture savoureuse et pas chère.

 

Vous avez visité le Kosovo à plusieurs reprises. Qu’est-ce qui vous fait revenir ?

C’est toujours excitant pour moi de retourner au Kosovo. Chaque fois que je visite le pays, je vis de nouvelles aventures et cela me donne des idées dans mon travail de journaliste. Ainsi que les gens. Au Kosovo vivent les personnes les plus hospitalières que j’ai jamais rencontrées et c’est un plaisir de leur parler. En tant que voyageur, je recommanderais aux visiteurs de passer le plus de temps possible non seulement à visiter des lieux populaires, mais également à explorer des lieux moins connus. Mon conseil : munissez-vous d’un appareil photo, montez dans la voiture et imprégnez-vous de ce lieu inexploré !

Ashley Colburn, productrice, présentatrice et experte en voyages, États-Unis

 « J’ai eu l’occasion d’explorer le Kosovo lors du tournage d’une émission télévisée à travers le pays. J’ai commencé le voyage sans savoir à quoi m’attendre, mais j’ai été émerveillé par la cuisine, la nature et les gens merveilleux du pays. J’ai débuté le voyage dans la capitale de Pristina. La ville est facile à parcourir. Les curiosités à voir dans la capitale sont le musée ethnologique, NEWBORN, la cathédrale Sainte-Thérèse, la bibliothèque nationale et la grande mosquée de Pristina.

Le prochain arrêt était à Prizren, une adorable vieille ville. Faites une promenade le long de la rivière et vous pourrez vous arrêter près de la Ligue albanaise de Prizren. Pour les meilleurs paysages, visitez le château de la ville. Pas loin de Prizren, j’ai pu faire du kayak dans un canyon et j’ai commencé à voir à quel point la nature était merveilleuse au Kosovo. Il y a beaucoup d’offres disponibles pour ceux qui veulent explorer la nature.

La plus belle partie du voyage au Kosovo a été pour moi Gjakova – une ville charmante et colorée pleine de vie ! Le Grand Bazar est l’endroit où vous pouvez trouver des artisans qui vendent leurs œuvres d’art. La mosquée Hadum était l’une des mosquées les plus impressionnantes du XVIe siècle. Vous pouvez passer des heures à regarder tous les détails étonnants. Vous trouverez de nombreuses personnes qui feront le tour de cette ville à vélo et vous ne pouvez pas partir sans vous asseoir et profiter d’un café ou d’un thé.

J’ai bouclé le voyage par une promenade dans les montagnes de Rugova, près de Peja. La randonnée à travers les montagnes est absolument magnifique et vous trouverez de magnifiques sentiers de randonnée. Peja est située à l’entrée du canyon et est une autre grande ville à explorer si vous avez le temps. J’ai même essayé la tyrolienne  le canyon! C’était une excellente façon de terminer mon voyage!

Le Kosovo est un joyau en Europe qui reste à découvrir. J’ai aimé en apprendre davantage sur l’endroit et regarder tout ce qu’il a à offrir. “J’encourage les autres à explorer le Kosovo pour en faire l’expérience par eux-mêmes.”

Flora Xhemani Baba, fondatrice du magazine “Travel”, Albanie

Quel a été votre premier voyage en tant que touriste au Kosovo et les impressions que vous avez créées ?

Nous avons découvert le Kosovo, tout comme le Kosovo nous a découverts, poussés par l’amour de l’autre moitié et la curiosité de savoir comment les Albanais de l’autre côté de la frontière ont vécu, pendant ces cinq décennies qui nous ont séparés. C’était au début des années 2000, lorsque la route vers le Kosovo était longue et ardue, à travers une infrastructure difficile comme celle qui s’étendait auparavant où se trouve aujourd’hui l’autoroute nationale.

Les premières impressions, plus que touristiques, c’est-à-dire les sentiments reçus à la découverte d’une nouvelle destination, étaient une sorte de dégoût et d’amour naturel pour le sang. En visitant une nouvelle destination touristique où les habitants parlent votre langue, vous ne pouvez vous sentir que chez vous. Comme tous les Albanais d’Albanie, pour nous, les premières villes que nous avons visitées ont été Prizren et Pristina, l’une un peu pour des raisons géographiques et un peu pour des raisons historiques et l’autre parce que cela n’a aucun sens de visiter le Kosovo sans Pristina. Ensuite, la poursuite des voyages était plus un rite naturel pour découvrir Peja, Gjakova, déjà de véritables destinations d’intérêt touristique.

Qu’est-ce qui fait du Kosovo une destination à visiter, en particulier pour les visiteurs albanais ?

Esthétiquement, les beautés naturelles rares qu’elle possède, mais aussi le patrimoine culturel des Albanais d’Albanie sont peu ou pas connus. En termes de tourisme, car elle offre plus que l’Albanie dans le domaine du tourisme hivernal naturel et familial. Professionnellement parce qu’il a l’offre touristique la plus organisée et le meilleur service.

Qu’avez-vous découvert au Kosovo qui, si l’on peut dire, vous a volé le cœur ?

En fait, ce qui a captivé notre cœur n’est pas entièrement de nature touristique, même si un touriste est attiré par ce qui lui vient le plus à l’esprit. Et si nous devions le mettre sur ce plan, ce qui a le plus captivé nos cœurs, ce sont les gens, les gens, les gens. Leur hospitalité fait pleurer. Combiné avec l’intéressant albanais, qui, avec son “argot” a conquis toute la musique albanaise aujourd’hui, ainsi que le “vol” du dialecte “kosovare” dans la plupart du jargon quotidien, je pense que c’est un phénomène d’attirance de fort, qui semble ne pas seulement nous avoir conquis.

Comment voyez-vous le développement du tourisme au Kosovo ?

Mieux qu’en Albanie, sans aucune discussion. Ce que j’aime, pour ce que je connais, c’est le souci de construire une offre touristique vraie, qui consiste à mettre en valeur les particularités du pays, ce que l’Albanie a beaucoup de mal à faire. Au Kosovo, vous ne trouvez pas facilement des restaurants de fruits de mer à prendre comme exemple. Toutes les sociétés gastronomiques proposent une cuisine locale, qu’il s’agisse de restaurants de luxe, de cuisine populaire, de restauration rapide ou de ressorts et d’auberges. Les hôtels de trois ou quatre étoiles, avant de courir après le luxe, cherchent à bien répondre à la liste des normes, ce qui en Albanie se passe en sens inverse.

Le développement des infrastructures touristiques, du moins jusqu’à présent, n’est pas dominé par la construction de masse mais se fait à travers un plan ou un contrôle, ce qui contribue beaucoup à préserver l’authenticité de l’offre touristique.

L’ajout d’alternatives dans la consommation de l’offre touristique, telles que la « Tyrolienne » ou la « Via Ferrata », qui sont rattachées aux stations de ski existantes dans les destinations hivernales, fait que le tourisme s’étend au-delà de l’hiver, la saison où le Kosovo a une haute saison, comme l’Albanie a été.

Quels produits touristiques, activités ou destinations au Kosovo choisiriez-vous ?

Si je peux dire, en plus du ski, que l’Albanie connaît déjà et consomme bien en raison du manque de nombreuses alternatives, je soulignerais les produits investis par PPSE Swisscontact, que sont la tyrolienne (ZIP line) et Via Ferrata, car ils ont rendu le Kosovo très attractif mais aussi unique dans les Balkans. Créer un produit touristique sous forme de circuits constitue également un excellent travail car ils sont à la fois une destination, une activité et un produit.

Un produit touristique bien pensé met mieux en valeur la valeur d’une destination que n’importe quelle visite occasionnelle, même si cette visite est un séjour à de haute valeur financière. Par exemple, une famille qui dépense 500 euros en un week-end dans une station touristique et un groupe qui dépense 500 euros pour développer un circuit combiné comprenant randonnée, hébergement, exploration de grottes, tyrolienne ou Via Ferrata, visite des églises et des monastères situés dans sa région présentent une très grande différence, avec un avantage significatif en faveur du groupe, qui à travers sa tournée, en plus des dépenses, fait également connaissance avec le Kosovo.

A votre avis, où faut-il investir davantage pour développer le secteur touristique au Kosovo ?

En dehors de l’offre de Brezovica et Peja, la connaissance des Albanais d’Albanie pour Gjakova, Decan, Prishtina est très limitée car la capitale est connue des Albanais que pour NEWBORN, un lieu où ils prennent un café et puis rentrent chez eux. Il faut investir à Prizren non seulement pour ses mosquées mais également pour ses églises car les albanais s’y arrêtent pour un café. Mais ceci peut se faire seulement par le biais d’un produit touristique, comme il l’a été fait jusqu’à présent dans les régions mentionnées au-dessus.

S’il dépendait du libre choix des personnes, alors ils continueraient de simplement prendre un café à Prizren et à Prishtina et ils iraient skier à Brezovica et Peja. Si on leur proposait un tour organisé dans d’autres villes par le biais d’une agence de tourisme d’Albanie ou du Kosovo, où l’on peut réserver en un clic alors on peut certainement parler de développement du tourisme au Kosovo.