Attaque d’un bancomat à l’explosif à Sevelen: dépôt de l’acte d’accusation

Le Ministère public de la Confédération (MPC) a déposé pour la première fois un acte d’accusation en relation avec une attaque à l’explosif contre un distributeur automatique de billets en Suisse. Le prévenu est un citoyen roumain de 30 ans résidant en Roumanie, accusé d’emploi, avec dessein délictueux, d’explosifs ou de gaz toxiques (art. 224 al. 1 CP), de vol qualifié (art. 139 ch. 1 et 3 CP) et de dommages qualifiés à la propriété (art. 144 al. 1 et 3 CP).

Selon l’acte d’accusation, en décembre 2019, le prévenu a forcé, à l’aide d’explosifs, un distributeur automatique de billets à Sevelen, dans le canton de Saint-Gall, et a subtilisé CHF 126 600. La charge explosive et les outils utilisés ont en outre causé des dégâts matériels d’environ CHF 100 000 au distributeur automatique de billets ainsi qu’à la façade extérieure de l’immeuble concerné. Selon l’acte d’accusation, en faisant exploser un distributeur automatique de billets sur la façade d’un immeuble résidentiel et commercial à plusieurs étages, le prévenu a pour le moins accepté que des personnes puissent être blessées et que des biens d’autrui puissent être endommagés en conséquence de sa conduite et a donc agi sciemment et intentionnellement avec un dessein délictueux.

Dans le cadre des investigations approfondies menées par le MPC avec le soutien de la police cantonale et de fedpol, le prévenu a été identifié et, sur la base d’un mandat d’arrêt international, arrêté en Autriche par les autorités locales en juin 2020, puis placé en détention provisoire en vue de son extradition. En août 2020, il a été extradé vers les autorités judiciaires suisses et arrêté par fedpol sur mandat du MPC. L’accusé se trouve en régime d’exécution anticipée de peine depuis juin 2021, il était jusqu’alors en détention provisoire.

Le MPC formulera comme d’habitude ses réquisitions quant à la peine lors des débats devant le Tribunal pénal fédéral (TPF). Dès le dépôt de l’acte d’accusation, le TPF à Bellinzone est compétent pour toutes informations complémentaires. La présomption d’innocence prévaut jusqu’à ce qu’un jugement soit entré en force.

Procédures pénales du MPC dans le cadre d’attaques à l’explosif de distributeurs automatiques de billets en Suisse

– Le MPC mène actuellement des procédures pénales sur une trentaine de cas d’attaques à l’explosif de distributeurs automatiques de billets en Suisse. Les auteurs agissent souvent au-delà des frontières cantonales et nationales. La conduite des procédures prend donc du temps et des ressources. Cela s’explique également par le fait que de nombreuses enquêtes doivent être menées par le biais de l’entraide judiciaire internationale.

– En principe, le MPC est toujours compétent en cas d’attaques de distributeurs automatiques de billets à l’aide d’explosifs. Les poursuites pénales dans tous les autres cas (par exemple en cas d’utilisation de gaz ou d’outils tels que pieds-de-biche ou scies circulaires) relèvent de la compétence des cantons.

– Sur la base des procédures pénales, le MPC a constaté une augmentation des cas d’attaques de distributeurs automatiques de billets à l’aide d’explosifs depuis environ deux ans.

Le Conseil des droits de l’homme reconnaît le droit à un environnement sain

Après plus de quatre semaines d’intenses négociations à Genève, la 48e session du Conseil des droits de l’homme s’est achevée le 11 octobre 2021. Cette année, le Conseil a adopté trois initiatives de la Suisse et de ses pays partenaires. Dans une résolution, le Conseil reconnaît le droit à un environnement sain. La deuxième initiative porte sur la peine de mort et souligne le manque de transparence dans son application. La troisième résolution concerne la prévention et l’élimination des mariages d’enfants, des mariages précoces et des mariages forcés en période de crise.

Lors de la 48e session du Conseil des droits de l’homme, la Suisse a proposé trois initiatives qui ont été adoptées. Une première résolution présentée avec le Costa Rica, le Maroc, les Maldives et la Slovénie, demande la reconnaissance universelle du droit à un environnement propre, sain et durable. Par ce signal politique fort, la communauté internationale réagit à l’augmentation des atteintes aux droits à la santé, à l’eau et à l’alimentation dues à la dégradation de l’environnement.

La deuxième initiative, sur la peine de mort, est présentée tous les deux ans par la Suisse, la Belgique, le Costa Rica, la France, le Mexique, la Moldavie et la Mongolie. La résolution adoptée cette année avait pour thème principal le manque de transparence dans l’application de la peine de mort. Grâce à son caractère récurrent, cette résolution permet de réduire de manière continue le champ d’application et le recours à la peine de mort dans le monde. En collaboration avec un groupe suprarégional de onze pays, la Suisse a présenté une résolution sur la prévention et l’élimination des mariages d’enfants, des mariages précoces et des mariages forcés en temps de crise, notamment pendant la pandémie de COVID-19. La Suisse a en particulier plaidé pour que le Conseil des droits de l’homme adopte une prise de position ferme sur le droit à la santé, la participation pleine et effective des femmes à la prise de décision, le rôle de la société civile et l’élimination de toutes les formes de violence à l’égard des femmes.

Dans une résolution sur le droit à la vie privée à l’ère du numérique, la Suisse s’est jointe à d’autres États pour demander une protection renforcée des droits de l’homme dans le contexte de l’utilisation des nouvelles technologies, notamment de l’intelligence artificielle.

La situation des droits de l’homme de par le monde

Parallèlement à ces priorités thématiques, la Suisse s’est également penchée sur le respect des droits de l’homme dans plusieurs pays du monde. Dans une déclaration, elle a ainsi fait part de son inquiétude face à la situation en Afghanistan et appelé toutes les parties à respecter le droit international humanitaire et les droits de l’homme. La Suisse a soutenu la résolution déposée par l’UE mandatant un expert pour enquêter sur la situation en Afghanistan. Lors des négociations autour de la résolution, la Suisse a également plaidé pour la prolongation des mandats de la mission d’enquête sur la Libye et du Groupe d’experts sur le Yémen. La Suisse regrette que le Conseil des droits de l’homme ait rejeté la résolution sur le renouvellement du mandat du Groupe d’expert.e.s sur le Yémen.

Au cours du dialogue avec les experts de l’ONU, la Suisse a commenté la situation dans plusieurs pays, dont le Burundi, le Myanmar, le Venezuela et le Bélarus. Elle a ainsi appelé à la protection des droits de l’homme et en particulier à la libération des personnes détenues arbitrairement. La Suisse s’est également associée à d’autres États dans des déclarations communes portant sur la situation des droits de l’homme dans certains pays, notamment au Nicaragua, au Soudan et en Éthiopie.

Le Plan d’action national contre la traite des êtres humains est relancé

Les victimes de traite ne sont pas visibles, pourtant la traite d’êtres humains est une triste réalité en Suisse. Le deuxième Plan d’action national (PAN) contre la traite des êtres humains 2017-2020 prévoyait différentes mesures, notamment des campagnes de sensibilisation auprès des médecins urgentistes, du grand public et des inspecteurs du travail, une liste de contrôle permettant d’identifier les victimes et des formations destinées aux autorités de poursuite pénale et aux services de migration.

Les résultats de l’évaluation montrent que sur les 28 mesures, 20 ont été entièrement mises en œuvre, deux partiellement et six de manière encore insuffisante.

Consolider la coordination, renforcer le caractère obligatoire

Il est prévu d’élaborer un nouveau PAN sur la base des résultats de l’évaluation. Ce plan se concentrera sur les domaines où des actions sont encore nécessaires, comme la traite d’êtres humains à des fins d’exploitation de travail. La poursuite pénale et l’aide aux victimes seront aussi renforcées, tandis que la cybercriminalité sera davantage prise en considération.

L’évaluation a également souligné la nécessité d’une plus grande implication des décideurs politiques à tous les échelons. Toutes les instances politiques concernées de la Confédération, des cantons et des communes devraient soutenir et adopter le nouveau PAN afin d’accroître son caractère contraignant. Parallèlement, la coordination au niveau national devrait être améliorée. fedpol est en train d’examiner quel organe institutionnel est le plus adapté pour garantir cette inclusion politique et cette coordination globale.

fedpol continue de jouer un rôle de premier plan dans la lutte contre la traite des êtres humains, en particulier par la coopération et la coordination policière internationale et nationale.

Nouvelles dispositions réglant l’entrée en Suisse et l’accès au certificat COVID pour les personnes vaccinées à l’étranger

 Le Conseil fédéral entend prévenir une augmentation du nombre d’infections causées par des personnes de retour en Suisse après les vacances d’automne. Dès lundi 20 septembre 2021, les personnes non vaccinées ou non guéries devront présenter la preuve d’un test négatif à leur arrivée en Suisse. Quatre à sept jours après, elles devront se faire dépister de nouveau. Ainsi en a décidé le Conseil fédéral lors de sa séance du 17 septembre 2021. De même, il a édicté des dispositions concernant la manière dont les personnes ayant été vaccinées ou ayant guéri à l’étranger pourront obtenir un certificat COVID.

En vue des vacances d’automne, le Conseil fédéral a arrêté de nouvelles mesures sanitaires à la frontière. Il réagit ainsi aux expériences faites après les vacances d’été. Les données des services cantonaux de traçage des contacts indiquent en effet que les personnes de retour en Suisse sont elles aussi à l’origine de la situation préoccupante actuelle. Les nouvelles règles tiennent compte du fait qu’avec le variant Delta, très contagieux, les chiffres peuvent augmenter très rapidement au niveau régional. C’est pourquoi une liste périodiquement mise à jour des pays présentant un variant préoccupant n’est plus pertinente pour les mesures sanitaires aux frontières.

Test obligatoire à l’entrée pour les personnes non vaccinées ou non guéries

Toutes les personnes non vaccinées ou non guéries doivent présenter un test négatif (antigénique ou PCR) à leur entrée en Suisse, quels que soient leur provenance et le moyen de transport utilisé. Après quatre à sept jours en Suisse, elles devront effectuer à leurs frais un deuxième test dont le résultat devra être transmis aux autorités cantonales compétentes. Les personnes vaccinées ou guéries disposant d’un certificat COVID ou d’une autre preuve valable de vaccination ou de guérison ne seront pas tenues de se faire dépister.

Formulaire obligatoire pour toute personne entrant en Suisse

Toutes les personnes entrant en Suisse – vaccinées, guéries ou testées négatives – doivent par ailleurs remplir le formulaire d’entrée (Passenger Locator Form, SwissPLF). Cela permettra aux cantons d’effectuer des contrôles aléatoires pour vérifier si les personnes non vaccinées ou non guéries ont effectué un nouveau test quatre à sept jours après leur arrivée.

Pas d’obligation de test et de formulaire pour les frontaliers

Les personnes qui traversent la Suisse sans faire de halte, celles qui, dans le cadre de leur activité professionnelle, transportent des voyageurs ou des biens en traversant la frontière, ainsi que les travailleurs frontaliers et les personnes en provenance de zones frontalières sont exemptés de l’obligation de présenter un test et un formulaire d’entrée. Le Conseil fédéral tient ainsi compte des échanges économiques, sociaux et culturels étroits qui caractérisent les régions frontalières. Les jeunes de moins de 16 ans sont dispensés de l’obligation de présenter un test.

Contrôles en fonction des risques

Chaque jour, plus de 2 millions de personnes et 1 million de véhicules franchissent la frontière suisse. Des contrôles basés sur les risques doivent favoriser le respect des nouvelles règles. Les personnes qui ne sont pas en mesure de présenter le résultat d’un test à leur arrivée devront se faire tester immédiatement après. Les cantons sont tenus d’effectuer des contrôles aléatoires pour vérifier si les personnes non vaccinées ou non guéries se sont effectivement soumises à un deuxième test. Qui enfreindra ces règles encourra une amende d’ordre de 200 francs en cas d’entrée sans certificat de test et de 100 francs en cas de formulaire non rempli. Les compagnies aériennes et les entreprises de transport par autobus devront vérifier si les personnes entrant dans le pays ont un formulaire ainsi qu’un certificat COVID ou le résultat d’un test. Quel que soit le moyen de transport utilisé, ces contrôles basés sur les risques seront réalisés par l’Administration fédérale des douanes (AFD) et les unités de police compétentes sur le plan local. Dans quelques semaines, le Conseil fédéral évaluera les expériences faites avec la mise en œuvre des nouvelles règles d’entrée et fera des ajustements si nécessaire.

Dispositions relatives à l’entrée en Suisse : alignement sur l’espace SchengenLes dispositions actuelles réglant l’entrée en Suisse restent inchangées. Le Secrétariat d’État aux migrations (SEM) tient toujours une liste des pays à risque qui détermine qui peut entrer ou non sur le territoire suisse. Tous les pays ne faisant pas partie de l’espace Schengen qui ne figurent pas sur cette liste sont considérés comme des pays à risque en provenance desquels les ressortissants non vaccinés se voient appliquer des restrictions à l’entrée. Associée à l’espace Schengen, la Suisse fonde autant que possible ses règles en la matière sur les décisions de l’Union européenne. L’outil en ligne Travelcheck permet de savoir quelles personnes de quels pays peuvent entrer en Suisse et à quelles conditions.

Certificat COVID pour les personnes vaccinées et guéries à l’étranger

Dès le 20 septembre, toute personne qui a été vaccinée à l’étranger avec un vaccin autorisé par l’Agence européenne des médicaments (EMA) et qui a son domicile en Suisse ou qui entre en Suisse pourra obtenir un certificat COVID suisse. Cela garantira aux personnes vaccinées ou guéries à l’étranger, comme les touristes, la possibilité de participer à la vie sociale. Actuellement, seuls les certificats des pays affiliés au certificat COVID numérique de l’UE sont compatibles avec le système suisse.

Les documents peuvent être soumis par voie électronique. Chaque canton doit définir un service compétent auquel les personnes vaccinées à l’étranger peuvent s’adresser. Tous ces services seront répertoriés sur un site web de la Confédération. Un groupe de travail de la Confédération (DFI, DFAE, DFF) accompagnera la mise en œuvre en collaboration avec les cantons et d’autres services (spécialisés dans la protection des données). Jusqu’au 10 octobre 2021, à titre transitoire, tous les certificats de vaccination étrangers (par exemple, le certificat de vaccination de l’OMS) sont valables pour l’accès aux installations ou aux manifestations requérant un certificat.

Comme dans les pays voisins, tous les vaccins reconnus par l’OMS ne donneront pas droit à un certificat COVID. Des exceptions sont prévues pour les Suisses de retour de l’étranger, les ressortissants de pays tiers de l’UE travaillant en Suisse, les employés d’organisations internationales, le personnel diplomatique accrédité ainsi que les étudiants.

Résultats de la consultation

Le Conseil fédéral avait mis en consultation deux variantes pour modifier les dispositions réglant l’entrée en Suisse, l’une prévoyant l’obligation d’un deuxième test, l’autre une quarantaine. Vu les résultats de la consultation, le Conseil fédéral s’est prononcé en faveur de la première variante. Elle est jugée plus praticable et devrait nécessiter moins de travail pour les cantons.

Troisième dose: Swissmedic analyse une extension d’autorisation des vaccins

La semaine dernière, les entreprises pharmaceutiques Moderna et Pfizer ont introduit auprès de Swissmedic, l’Institut suisse des produits thérapeutiques, des demandes de modification des recommandations posologiques actuelles de leurs vaccins contre le Covid-19. Swissmedic analyse les données reçues à ce sujet dans le cadre de procédures d’examen en continu.

À l’heure actuelle, les vaccins contre le Covid-19 de Moderna (Spikevax) et de Pfizer / BioNTech (Comirnaty®) sont autorisés en Suisse pour les personnes âgées de 12 ans et plus, et sont tous deux administrés à raison de deux doses.

Swissmedic examine la sécurité et l’efficacité de ces troisièmes doses (rappels ou « boosters ») à l’aune des données cliniques qui lui ont été transmises, et voit si les informations à sa disposition suffisent pour élargir l’indication en question. L’institut analyse en priorité toutes les demandes en rapport avec la pandémie de Covid-19 sans faire aucun compromis sur l’examen du contenu. La date à laquelle une décision pourra être prise au sujet des modifications de ces autorisations dépend des données qui ont été transmises ainsi que des résultats des essais cliniques.

Afghanistan: le conseiller fédéral Ignazio Cassis participe à la réunion ministérielle à Genève

Le conseiller fédéral Ignazio Cassis a participé aujourd’hui à une conférence de l’ONU sur l’Afghanistan à Genève. La communauté internationale s’est réunie pour discuter de la situation en Afghanistan et répondre aux grands besoins humanitaires. Compte tenu de la situation d’urgence, la Suisse prévoit d’allouer 33 millions de francs supplémentaires à l’aide humanitaire. En marge de la conférence, le conseiller fédéral Ignazio Cassis a eu divers entretiens bilatéraux, notamment avec le secrétaire général de l’ONU António Guterres.

Le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a invité la communauté internationale à une réunion ministérielle d’urgence à Genève le 13 septembre. L’objectif de la conférence était de sensibiliser les acteurs internationaux aux importants besoins humanitaires en Afghanistan et d’obtenir une aide financière d’urgence pour le peuple afghan.

La population afghane se trouve actuellement dans une situation extrêmement difficile. Elle doit faire face à un conflit qui s’éternise, à une grave sécheresse et à la pandémie de COVID-19. La crise actuelle risque de renforcer encore l’urgence. Quelque 18 millions d’Afghans, soit près de la moitié de la population, ont désormais besoin d’aide. Rien que depuis janvier 2021, plus de 550 000 personnes ont été déplacées. En Afghanistan, une personne sur trois souffre d’insécurité alimentaire et plus de la moitié des enfants de moins de cinq ans sont exposés à un risque de malnutrition aiguë.

Le conseiller fédéral Ignazio Cassis, chef du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE), a accueilli la communauté internationale en tant que représentant de l’État hôte et a annoncé que la Suisse débloquerait des fonds supplémentaires pour l’Afghanistan.
L’aide humanitaire sur le terrain sera augmentée de 33 millions de francs. Cumulée au budget ordinaire prévu pour 2022, l’aide fournie par la Suisse à l’Afghanistan et aux pays voisins se monte à près de 60 millions de francs sur les 16 prochains mois.

Parallèlement, M. Cassis a souligné que le soutien financier seul ne suffisait pas: «Ceux qui contrôlent le territoire afghan sont chargés de veiller à ce que les organisations internationales et les ONG aient un accès sans entrave à la population». En outre, le respect des droits de l’homme, notamment la protection des minorités et des femmes et des filles, doit être garanti.

Pendant la conférence, le conseiller fédéral Ignazio Cassis a rencontré le secrétaire général de l’ONU António Guterres, le secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d’urgence Martin Griffiths ainsi que la directrice générale de l’ONU Genève Tatiana Valovaya. Les discussions ont porté sur l’aide humanitaire d’urgence et sur l’avenir de la coopération internationale au développement en Afghanistan.

La Suisse s’engage
L’Afghanistan est un des pays les plus pauvres au monde et constitue une priorité de la coopération suisse au développement. Avec un budget annuel de 26 millions de francs suisses, la Direction du développement et de la coopération (DDC) mène un programme de coopération en Afghanistan.

La Suisse a provisoirement fermé son bureau à Kaboul en août 2021. Elle coopère étroitement avec les Nations Unies, des organisations non gouvernementales internationales ainsi que le Comité international de la Croix-Rouge (CICR). La DDC poursuit son engagement dans le contexte actuel. Au-delà des besoins humanitaires à court terme, les perspectives à moyen et long terme doivent également être prises en compte.

La Suisse est préoccupée par la détérioration de la situation sécuritaire en Afghanistan. Elle exhorte tous les acteurs concernés à respecter le droit international humanitaire et les droits de l’homme. Sur le plan diplomatique, elle est prête à offrir ses bons offices à la population afghane, que ce soit pour accueillir une conférence internationale ou faciliter des pourparlers, si les parties concernées le souhaitent.

la Suisse soutient le dialogue pour la création d’un centre de recherche dans l’Europe du Sud-Est

La Suisse a accueilli une conférence de haut niveau dans le cadre du projet The South East European International Institute for Sustainable Technologies (SEEIIST) ce lundi à Berne. Sept ministres et représentants de dix pays du Sud-Est de l’Europe ont participé à cette rencontre en présence du conseiller fédéral Ignazio Cassis. Le projet SEEIIST a pour objectif la création d’un centre de recherche biomédicale sur le cancer dans la région du sud-est européen. A cette occasion, le chef du Département fédéral des affaires étrangères a réaffirmé la disponibilité de la Suisse à soutenir les discussionsentre les différents pays partenaires en vue de la réalisation d’un tel institut.

La Suisse a répondu positivement à la demande du Comité directeur du SEEIIST d’organiser une réunion de haut niveau entre les différentes parties prenantes au projet. Ainsi, sept ministres et représentants des pays membres du SEEIIST se sont réunis à Berne pour thématiser la création d’un nouveau centre de recherche en Europe du Sud-Est. Reposant sur les principes fondateurs du CERN, cet institut sera dédié à la recherche en médecine biologique et nucléaire, spécialisé notamment dans le développement d’une technologie de pointe pour le traitement de certains types de cancers.

En soutenant le dialogue pour la création du SEEIIST, la Suisse entend poursuivre ses efforts dans l’utilisation de la diplomatie scientifique en tant qu’instrument de politique étrangère. Dans son discours, le conseiller fédéral Ignazio Cassis a notamment souligné l’importance de ce volet de la diplomatie et des raisons qui ont poussé le DFAE à promouvoir un tel dialogue : « En tant que pays innovateur et hébergeant une importante communauté scientifique, la Suisse dispose des atouts et de la crédibilité nécessaires pour jouer ce rôle de facilitateur », a-t-il déclaré.

Le soutien à un tel projet s’inscrit par ailleurs dans le sillage de la Stratégie de politique extérieure 2020-2023 du Conseil fédéral.

A l’occasion de cette réunion de haut niveau, le chef du DFAE était également accompagné de la secrétaire d’Etat à la formation, à la recherche et à l’innovation, Martina Hirayama, ainsi que du représentant spécial pour la diplomatie scientifique, l’Ambassadeur Alexandre Fasel.

Création de deux groupes de travail

Lors de cette réunion, le SEEIIST a notamment demandé à la Suisse de présider deux groupes de travail, dans lesquels tous les pays sont représentés. Un premier groupe de travail aura la charge de définir la nature juridique du futur centre de recherche tandis que l’autre se penchera sur les critères de sélection du lieu qui pourra héberger le SEEIIST. Le CERN et le Paul Scherrer Institute (PSI) apportent également des contributions importantes aux discussions. La directrice générale du CERN, Fabiola Gianotti, ainsi que le professeur Leonid Rivkin, vice-directeur du PSI, ont également pris part à la rencontre du jour.

Un projet réunissant dix pays

Proposé fin 2016 par l’ancien directeur général du CERN, le professeur Herwig Schopper, le SEEIIST a reçu un premier soutien politique officiel du gouvernement du Monténégro en mars 2017. Après la signature d’une déclaration d’intention en octobre 2017 au CERN, l’initiative a été transformée en un projet régional rassemblant différents pays : l’Albanie, la Bosnie-Herzégovine, la Bulgarie, la République du Kosovo, la République de Macédoine du Nord, le Monténégro, la Serbie et la Slovénie. La Croatie et la Grèce officient par ailleurs en tant que membres observateurs.

Le Conseil fédéral présente ses objectifs pour 2022

Le 13 septembre 2021, le président de la Confédération, Monsieur Guy Parmelin, a pré-senté les objectifs du Conseil fédéral pour l’année 2022 devant le Conseil national. Ces objectifs sont coordonnés avec les trois lignes directrices fixées pour la législature 2019 à 2023. La mise en œuvre des lignes directrices tiendra évidemment compte de la pandémie de COVID-19 (planification permanente).

Le Conseil fédéral s’est fixé 3 lignes directrices pour la législature 2019 à 2023, qui a commencé en même temps que la session d’hiver 2019 des Chambres fédérales: la Suisse assure sa prospérité et saisit les chances qu’offrent le numérique et le développement durable; la Suisse soutient la cohésion nationale et œuvre au renforcement de la coopération internationale; la Suisse assure la sécurité, s’engage pour la protection du climat et des ressources naturelles et agit en partenaire fiable sur le plan international. Le Conseil fédéral a concrétisé ces 3 lignes directrices sous la forme de 18 objectifs, également valables pour l’ensemble de la législature.

Le Parlement a adopté l’arrêté fédéral sur le programme de la législature 2019 à 2023 le 21 septembre 2020. Celui-ci suit largement le projet présenté par le Conseil fédéral, avec quelques modifications. Par rapport à la version du gouvernement, les Chambres fédérales ont ainsi notamment renommé 2 lignes directrices et 2 objectifs, ajouté 25 mesures et supprimé 1 mesure.

Il a été décidé de rapprocher les planifications politique et financière de la Confédération. Les rapports de planification et de contrôle du Conseil fédéral rédigés par la Chancellerie fédérale et l’Administration fédérale des finances (objectifs annuels, rapport de gestion, budget assorti d’un plan intégré des tâches et des finances et compte d’État) seront ainsi mieux coordonnés. Dorénavant, le Conseil fédéral adoptera les objectifs dès le mois d’août, comme il le fait déjà pour le budget.

Jusqu’à présent annoncés au début de la session d’hiver, les objectifs du Conseil fédéral pour l’année suivante, qui sont coordonnés avec les lignes directrices et les objectifs pour la législature, sont désormais présentés au début de la session d’automne. Le 13 septembre 2021, le président de la Confédération Guy Parmelin a ainsi exposé au Conseil national quels seront les points essentiels de l’action gouvernementale en 2022. En présentant ses objectifs de l’an prochain, le Conseil fédéral a dévoilé sa planification pour la troisième année de la législature actuelle. Les 120 mesures prévues relèvent 25 domaines politiques répartis entre tous les départements et la Chancellerie fédérale. Dans ses objectifs annuels, le Conseil fédéral se fixe des lignes d’action aussi concrètes et quantifiables que possible pour son activité de l’année suivante. Il peut ainsi dresser un bilan de la réalisation des objectifs dans le rapport de gestion por-tant sur l’année en question.

Un objectif important de l’année 2022 reste la lutte contre la pandémie de COVID-19 et l’atté-nuation de ses effets. Cet objectif devient un thème spécifique du catalogue de mesures du Conseil fédéral qui se concrétise dans plusieurs objectifs ; toutefois, le catalogue des mesures découle directement du programme de la législature, programme qui définit l’activité législative pour les quatre années de la législature concernée.

La discrimination raciale en Suisse devient plus manifeste

La discrimination raciale, qui concerne tous les domaines, est perçue comme un problème de société toujours plus sérieux. C’est ce que montre le tout récent rapport du Service de lutte contre le racisme (SLR) consacré à ce sujet pour les années 2019-2020. Les signalements de discrimination n’ont cessé d’augmenter durant cette période, et particulièrement sur Internet.

Le nombre des discriminations signalées s’est accru ces dernières années, notamment au sein des jeunes générations : 40 % des personnes de 15 à 24 ans (+ 2 points) et 39 % des 25-39 ans (+ 4 points) ont connu la discrimination ces cinq dernières années. Tous les domaines de la vie courante sont touchés, mais la discrimination subie en lien avec le travail est particulièrement fréquente. Cette augmentation témoigne d’une plus grande perception du problème. Le travail de sensibilisation et de relations publiques des acteurs étatiques et de la société civile a permis d’améliorer les possibilités de signalement et d’inciter les gens à saisir plus souvent cette opportunité.

Prolifération des discours de haine racistes et des théories du complot dans l’espace virtuel

Le racisme et les discours de haine se répandent aujourd’hui surtout à travers Internet et les médias sociaux. Attisées par la pandémie de COVID-19, les théories conspirationnistes, notamment antisémites, prolifèrent. Les mesures prises pour les contrer n’en sont qu’à leur début. Il appartient aux acteurs de l’État et de la société civile, aux utilisateurs d’Internet et aux exploitants de plateformes de trouver des moyens communs permettant d’établir un environnement dénué de racisme et de discrimination. Pour cela, le SLR a décidé de proposer un soutien spécifique ces prochaines années aux projets de lutte contre le racisme en ligne.

Un problème de société considéré comme sérieux

Le racisme est perçu par la majorité de la population (58 %) comme un problème de société à prendre au sérieux, et près d’une personne sur trois estime qu’il faut en faire davantage pour le contrer. Des événements d’actualité incitent la société à s’opposer au racisme et à la discrimination, comme le relève le conseiller fédéral Alain Berset dans son avant-propos : « La pandémie de COVID-19 a fait ressurgir, y compris dans notre pays, les fractures sociales et les inégalités révélées par le mouvement ‘Black Lives Matter’. Ces derniers mois, les thématiques de l’égalité des chances et de la participation à la vie sociale, économique et culturelle ont focalisé l’attention, relançant le débat public sur les causes structurelles du racisme et de la discrimination. »

Observer les tendances de la vie en société

Publié tous les deux ans par le SLR, le rapport montre, données actuelles à l’appui, comment la discrimination structurelle impacte la vie et la cohésion sociales. Les rapports sont d’une aide précieuse pour la lutte contre le racisme. Outil de référence pour les professionnels et toutes les personnes intéressées, ils servent d’instrument de monitorage pour suivre l’évolution de la discrimination raciale en Suisse sur le long terme, et permettent de fonder le débat sur des faits et d’aménager des solutions pérennes.

Les données analysées pour 2019 et 2020 proviennent des sources suivantes : derniers résultats de l’enquête Vivre ensemble en Suisse (VeS) de l’Office fédéral de la statistique (OFS), données statistiques sur les principaux domaines de la vie courante et sur différents groupes de population (indicateurs de l’intégration, p. ex.), observations des centres de conseil et décisions de justice.

Fais-toi vacciner, sauve des vies!

Des médecins professionnels albanais, des politiciens des niveaux cantonal et local du gouvernement, des avocats, des théologiens, des artistes et des entrepreneurs reconnus ne sont que quelques-uns d’entre eux qui ont rejoint cette campagne de vaccination.

“Faites-toi vacciner, sauve des vies” constitue le message principal de cette campagne, qui devrait se poursuivre avec d’autres personnalités, avec pour objectif principal d’augmenter le nombre de vaccinés au sein de la communauté albanaise.

La campagne vise également à renforcer la confiance des gens quant aux résultats et aux effets positifs du vaccin, qui ont été scientifiquement prouvés. Par ailleurs, la campagne sert également à lutter contre les “fake news” et les théories du complot qui sont publiées et diffusées par des sources inconnues et des auteurs anonymes avec des intentions malveillantes sur le net.

Les appels à la vaccination ont été constants tant de la part des hauts dirigeants de la République du Kosovo que de la Confédération suisse.

Je vous sers quel thé?

Un gout et une arôme agréables, mais également bénéfique pour le corps, l’esprit et l’âme. Les Thés Bliff Bio, produits à partir de diverses plantes médicinales aromatiques, toutes cultivées au Kosovo et avec une certification biologique, sont l’une des particularités du marché au Kosovo.

Erblina Avdijaj démontre qu’elle a grandi entourée de la culture des plantes médicinales et aromatiques. Sa famille à Istog est depuis longtemps engagée dans la collecte, la culture, la transformation et l’exportation de ces plantes. Ainsi, l’idée de créer sa propre entreprise de thé produit à partir de plantes médicinales aromatiques s’est imposée naturellement.

En 2019, Erblina a fondé la marque “Bliff Organic”, une idée sur laquelle elle travaillait depuis 2016. L’impulsion pour la réalisation de son idée est venue de plusieurs sources. En plus de l’activité de sa famille avec ces plantes, Erblina a étudié le marché national et international, participé à des foires en dehors du Kosovo et, étape par étape, est parvenue à la bonne formule pour des produits sains et de qualité, uniques sur le marché.

Initialement, la gamme comptait 7 produits – des thés de différentes plantes. En début d’année, la gamme s’est enrichie, la qualité n’a cessé d’augmenter et Erblina est constamment à la recherche d’innovation.

Le thé « détends-toi »

« J’ai débuté l’idée avec sept types de thé : menthe, tilleul, fruits des bois, thé vert, thé de la nature, camomille et panier de fruits. Tous les ingrédients sont cultivés ou collectés au Kosovo », précise Erblina. La vision d’ « Organic Bliff » est d’amener quelque chose de différent sur le marché.

 

Aujourd’hui, “Organic Bliff” est présent sur le marché avec 14 produits aux saveurs différentes, mais aussi avec des emballages adaptés à chaque besoin. En plus du thé filtre, Erblina a introduit comme innovation “l’emballage sous enveloppe”, qui convient aux cafés et aux restaurants, ainsi qu’aux emballages de rejet. Le matériau utilisé pour les filtres est exempt de plastique, conformément aux exigences de la norme biologique.

 

L’innovation la plus spéciale de cette ligne est le thé “Relax” (détente), une formule créée spécialement non seulement pour le goût, mais aussi avec des effets relaxants. Les propriétés étudiées de la lavande, de la mélisse et de la camomille ont été réunies pour un produit unique.

En fait, comme le nom de la marque le suggère, tous les produits sont fabriqués avec des plantes cultivées biologiquement. Lors de la collecte, du séchage et du traitement ultérieur en tant qu’ingrédients des types de thé, l’entreprise respecte tous les processus de la norme biologique.

« La particularité de nos produits est le suivi de la chaîne de la culture à la transformation finale. Les produits sont acceptés frais en saison et emballés immédiatement. Pour cette raison, la qualité, l’arôme et les valeurs nutritionnelles sont préservés », explique Erblina.

Même pendant le stockage des produits, toutes les normes qui garantissent un produit de qualité pour les consommateurs sont respectées.

Erblina Avdijaj

Exemple d’entreprises à succées dirigées par des femmes

 Actuellement, la gamme de produits “Bliff Organic” est présente uniquement au Kosovo: dans les marchés, cafés, restaurants, pharmacies et peut être commandée en ligne sur leur site Web. L’entreprise se prépare, étape par étape, à l’exportation. “Pour cela, nous avons besoin d’augmenter nos capacités de production”, explique Erblina.

Bliff Organic est un autre exemple d’entreprise à succèes fondée et dirigée par des femmes au Kosovo. Erblina gère l’entreprise avec ses deux sœurs, Fitore et Fatbardha et emploie des femmes pour chaque processus de travail.

En outre, cette entreprise est un bon exemple lorsque le soutien d’institutions locales et d’organisations étrangères, telles que Swisscontact, donne la bonne impulsion à de nouveaux entrepreneurs ayant des idées et la volonté de créer des entreprises et de créer des emplois au Kosovo.

Au centre de production de “Organic Bliff”, il n’y a pas de jour de congé et aucun jour ne se ressemble. Le succès sert de rampe de lancement pour aller de l’avant, avec de nouvelles idées et de nouveaux produits. Erblina est constamment à la recherche du prochain défi – qu’il s’agisse d’un nouveau goût, d’un design plus attrayant ou de marchés en Europe et dans le monde.

 

Emballage élégant aux couleurs pastel, pour créer une sensation de calme et de goût. Tous les détails des produits « Bliff Organic » sont bien pensés et véhiculent le message des produits bio de qualité.

 

Le plus récent produit sur le marché de “Bliff Organic” est l’emballage qui contient dix saveurs différentes, pour chaque préférence : camomille, menthe, fruit des bois, thé de montagne, tilleul, thé vert, thé ‘détente’, figue, hibiscus et sauge. Alors, quel thé buvez-vous

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’auberge aux mille étoiles

Vivre quelques jours au cœur d’une nature intacte, loin du quotidien, sans réseau sur son téléphone et sans internet, boire de l’eau de source fraîche, profiter des produits frais constitue définitivement une expérience inoubliable. Le voyage vers une telle aventure mène aux auberges où les traditions séculaires de l’hospitalité de la montagne sont préservées.

La destination de cet été se nomme Zllanopoja, Roshkodol près des montagnes maudites (Bjekshet e Nemura). La plupart des touristes arrivent à ce point éloigné à pied ou à cheval, car ses auberges et ses échoppes font partie de l’itinéraire « Cits des Balkans » et « Via Dinarica ». Pendant les mois d’été, vous pouvez vous y rendre en jeep et la route qui est suivie si le point de départ est Deçan est un miracle de la nature sauvage à ne pas manquer.

Le trajet depuis Deçan prend environ une heure et demie à travers des routes de montagne vierges de toute main humaine pour atteindre l’auberge “Lojza”. Depuis plusieurs années, cette auberge accueille des milliers de touristes, étrangers, de la région, de la diaspora et du monde entier, venus ici en quête d’aventure, de connaissance de nouvelles cultures et d’authenticité d’expériences en tant que voyageurs.

Dès qu’elle apparaît sous les yeux, l’auberge Lojza” crée immédiatement le sentiment d’hospitalité. Construits majoritairement en bois, les deux étages de l’auberge offrent tout ce dont un touriste a besoin : des lits confortables, une espace où passer des heures à discuter, des cloches fraîches des étals environnants, une cuisine traditionnelle et surtout, une ambiance conviviale. La véranda de la maison d’hôtes est l’endroit idéal pour se rafraîchir après quelques heures de marche pour s’y rendre.

Plus d’un millier de visiteurs avant la pandémie

Zeki Ahmetgjekaj, le propriétaire de l’auberge, y passe au moins six mois par an et accueille des invités du monde entier. Il dit qu’avant la pandémie, il y avait jusqu’à un millier de visiteurs et tout le monde est reparti avec les meilleures impressions sur la beauté, la culture et l’hospitalité du Kosovo. Il n’est pas rare que la poste amène à Peja, où il vit pendant l’hiver, des cartes postales et des souvenirs d’invités. “Un touriste japonais m’a envoyé le tableau qu’il a réalisé en s’inspirant de l’auberge et du paysage”, explique Zeki.

Fort d’une longue expérience dans le domaine de la gastronomie et passionné de nature et de vacances à la montagne, Zeki a décidé il y a quelques années de s’incruster dans le développement du tourisme de montagne au Kosovo. Avec sa femme et ses fils, de mai à octobre, ils gèrent l’auberge, accueillent et escortent les touristes et font la promotion du Kosovo et des montagnes maudites dans le monde entier, en tant que destination à ne jamais manquer.

La vie à l’auberge “Lojza” est simple. Le petit déjeuner commence tôt avec des plats délicieux et nutritifs, afin que les touristes obtiennent l’énergie nécessaire pour quelques heures de marche à travers les montagnes : pain, œufs, fromage, confiture, lait, tous les produits frais du pays. Zeki prépare des sandwichs que les touristes emportent avec eux pour la journée. Le riche dîner déploie également la gamme des saveurs traditionnelles : haricots, viande, tartes diverses, yaourts et salades fraîches.

“Il n’y a pas d’internet ici, pas de réseau pour le téléphone. C’est nous et la nature. Nous passons tous du temps ensemble. Les touristes étrangers aiment apprendre à préparer de la nourriture comme nous et m’aider à préparer le petit-déjeuner ou le dîner. “Après le dîner, nous jouons de la musique, buvons, jouons avec des flèches et des arcs ici sur la pelouse”, explique Zeki, en décrivant une journée typique à l’auberge.

2020, une année difficile

“Souvent, les touristes veulent à la belle étoile, ici, sur la pelouse devant l’auberge. Ils s’exclament “apprécions de dormir dans l’auberge avec des millions d’étoiles”, explique Zeki

En plus d’offrir repos et abri aux touristes, les auberges telles que « Lojza » récemment installées dans les montagnes de cette région stimulent l’économie locale, en particulier les étals et les habitants des villages voisins, qui vendent leurs produits ou s’engagent au travail selon les besoins des auberges.

L’été 2020 a été plus difficile pour la maison d’hôtes “Lojza”, ainsi que pour l’ensemble du secteur du tourisme dans le monde. En raison de la pandémie et de la restrictions de possibilités de voyage, les groupes ont annulé les réservations et il y avait très peu de voyageurs spontanés.

Zeki Ahmetgjekaj, l’auberge « Lojza »

Cette année, Zeki espère que la situation va s’améliorer. Il a profité du temps sans invités pour rénover l’auberge et construire une nouvelle cuisine. « L’année dernière, avec le soutien de l’Agence suisse pour le développement et la coopération, à travers le projet Promotion de l’emploi dans le secteur privé, nous avons adapté la cuisine pour offrir des conditions encore meilleures aux touristes », a déclaré Zeki.

Le midi sur la pelouse de “Lojza” semble être un moment magique. Les montagnes maudites qui s’élèvent au-dessus de l’auberge, la forêt calme et dense, le ruisseau d’eau de source claire ressemblent à des paysages de conte de fées et ne soyez pas surpris si vous apercevez les oiseaux des montagnes descendre jouer avec les rochers environnants. La destination idéale pour passer des journées tranquilles et mémorables en famille ou entre amis.

Pour les réservations à l’auberge « Lojza » contactez Zeki Ahmetgjekaj:

FB: https://www.facebook.com/GuesthouseLOJZA

Mobile: +38349850857

Email: [email protected]

“Kosova Outdoor” offre des expériences uniques pour les touristes du monde entier

En tant que fervent partisan du tourisme durable, Lendita Hyseni et son entreprise – l’agence de voyages “Kosova Outdoor” promeuvent des offres qui présentent les valeurs culturelles, patrimoniales et naturelles du Kosovo. À travers ces offres, elle vise également à influencer positivement l’augmentation du bien-être des personnes impliquées dans la chaîne touristique du pays.

Lendita Hyseni – “Kosova Outdoor”

Qu’est-ce qui vous a poussé a donner vie à « Kosova Outdoor » ?

 Je suis né à Peja, connue sous le nom de la “ville verte” et entourée de montagnes fascinantes. Peja est connue pour sa riche tradition culturelle. Depuis l’enfance, je suis né avec un amour pour la montagne et une passion pour la cuisine traditionnelle. L’envie de partager ces beautés qui nous entourent et les valeurs que nous avons avec les touristes étrangers m’ont poussé à m’engager dans le tourisme.

Ainsi, depuis 2010, je suis intensément engagé dans divers projets de développement d’infrastructures touristiques rurales et de montagne, mais aussi d’autres produits touristiques attrayants, qui amènent les touristes à Peja et aux gorges de Rugova. En 2014, j’ai décidé d’ouvrir ma propre entreprise, qui est l’un des premiers voyagistes “inbound” (touristes venant au Kosovo) dans l’ouest du Kosovo

Peaks of the Balkans

Quels sont les activités principales de « Kosova Outdoor » ?

Les principales activités que je propose à travers mon entreprise sont des expéditions transfrontalières qui favorisent le tourisme durable et aident les ménages à se déplacer. Nous valorisons également la cuisine traditionnelle et les produits locaux.

Où prennent places vos activités, généralement ?

Étant originaire de Peja, je commence mes activités dans ma ville, qui propose de nombreux produits attrayants, pleins d’adrénaline, d’aventure, de culture et de tradition. Peja a beaucoup à offrir pour tous les âges. Pour ceux qui préfèrent les sports extrêmes, nous avons la Via Ferratat, la tyrolienne, le parc d’aventures, en parcourant divers sentiers dans les gorges de Rugova. Mais aussi pour les amateurs de monuments culturels ou de dégustation de plats traditionnels, nous en proposons beaucoup en ville et dans les auberges de Rugova et Peja.

 l’auberge « Ariu »

À quoi ressemble une tournée ordinaire avec « Kosova Outdoor » ?

Mes offres sont principalement des randonnées transfrontalières en montagne, où notre objectif principal est un tourisme durable et responsable. Notre objectif est de permettre aux visiteurs de découvrir la tradition et la culture des pays que nous traversons. Nous les accueillons dans des auberges et échoppes le long du chemin. D’autre part, ce type de tourisme contribue au bien-être et à la durabilité économique de la population dans les zones montagneuses et rurales.

En outre, l’une des offres les plus attractives est la dégustation de produits locaux et de plats traditionnels

Terra Madre Balkans-Tirane

D’où viennent les tourists?

Nous avons des touristes de différentes parties du monde, principalement des Italiens, des Allemands, des Turcs et des Anglais.

“Kosova Outdoor” est l’un des plus grands promoteurs de la cuisine traditionnelle et du “slow food”. Parlez-nous également de cet aspect de votre travail.

En 2015, nous avons fondé le mouvement “Slow Food Dukagjini”. Ce mouvement a été créé par un groupe de bénévoles dont des agriculteurs, des cuisiniers, des professionnels de l’environnement, des propriétaires d’auberges, des professionnels du tourisme et autres. Tous sont passionnés par les produits locaux et les plats traditionnels. Notre groupe soutient la philosophie du slow food, qui est « BON, PROPRE ET ÉQUITABLE ».

Au fil des ans, nous avons développé une très bonne coopération entre les pays des Balkans. Nous avons été très actifs dans divers événements pour promouvoir les produits locaux. Il convient de mentionner l’activité “Terra Madre Balkans”, qui s’est tenue en 2018 au Parlement européen à Bruxelles. J’ai également participé à diverses foires internationales, telles que “SALONE DEL GUSTO” en Italie, ou à diverses campagnes organisées par “Slow Food International”, où nous avons fait la promotion du Kosovo avec des produits et des plats traditionnels.

Suite à la bonne coopération avec “Slow Food International”, j’ai créé une offre touristique transfrontalière nommée “Taste Trail”, où les visiteurs ont la possibilité de déguster des produits qui sont répertoriés dans “Taste Ark”, ainsi que d’être hébergés dans des exploitations agricoles qui produisent ces produits particuliers.

Shtegu i Shije

L’auberge “ARIU” à Reka e Allagës et l’auberge “Eagle” à Drelaj, sont les premières à pratiquer l’hébergement familial, depuis 2008. Ces deux auberges font partie de “Slow Food Dukagjini”. Ces auberges sont situées dans les villages où passe le sentier transfrontalier « Chemins des Balkans » et « Via Dinarica » et au fil des ans, sont devenues très fréquentées par les touristes.

Nous avons une très bonne coopération avec les auberges, car elles pratiquent le concept de tourisme durable et promeuvent les valeurs et les traditions de Rugova. Cette pratique enrichit grandement l’offre touristique que nous proposons.

La pandémie a eu un impact négatif sur le secteur du tourisme et nous a causé de dommages importants aux entreprises de cette région. Nous gardons espoir que cet été la situation mondiale sera plus stable et que le travail, que nous accomplissons avec plaisir et professionnalisme, reviendra.

L’auberge “Shqiponja”

 

Qu’offre l’auberge « Ariu »

L’auberge ARIU” possède une ferme de 30 vaches et des produits laitiers de haute qualité. La propriétaire de cette auberge et ferme, Fetije Nikqi, utilise ces produits biologiques dans ses plats traditionnels, très savoureux et très appréciés des touristes étrangers, mais aussi locaux.

 

L’auberge “Shqiponja”

La maison d’hôtes “Eagle” possède une petite ferme et un jardin où l’on produit des légumes et des fruits biologiques. Le propriétaire, Xhevahire Shala, est un excellent cuisinier et hôte.

 

Shtegu i Shijes

 

 

Étrangers: statistiques du 1er semestre 2021

Au premier semestre 2021, l’immigration en Suisse a progressé de 3,9 % par rapport à la même période de 2020. Quant à l’émigration, elle affiche une hausse de 8,4 %. Ces développements s’expliquent essentiellement par le fait que, comparativement à la première vague épidémique du printemps 2020, les ressortissants d’États tiers ont été plus nombreux à immigrer en Suisse ou à en émigrer. Le solde migratoire s’est élevé à 26 008 et est donc resté constant par rapport au premier semestre 2020. À la fin du mois de juin 2021, 2 128 812 étrangers résidaient en Suisse.

Entre début janvier et fin juin 2021, l’immigration dans la population résidante permanente de nationalité étrangère a progressé de 3,9 % par rapport à la même période de 2020 (+ 2314 personnes). Si l’immigration en provenance de l’UE/AELE affiche un recul de 1627 unités par rapport au premier semestre 2020, celle en provenance d’États tiers est en hausse de 3940 unités. Toujours au premier semestre 2021, 33 723 étrangers ont quitté la Suisse, soit 8,4 % de plus que durant le premier semestre 2020. Cette hausse est principalement liée à l’émigration des ressortissants d’États tiers, laquelle a progressé de 33 % (+ 2185 personnes).

Le solde migratoire de la population résidante permanente de nationalité étrangère était de 26 008 personnes, se situant pratiquement au même niveau qu’au premier semestre 2020 (25 995 personnes). Le solde migratoire des ressortissants d’États membres de l’UE et de l’AELE a diminué de 9,9 % tandis que celui des ressortissants d’États tiers a augmenté de 1712 unités.

En comparaison avec 2020, les flux migratoires et le solde migratoire sont légèrement faussés dans la mesure où le Royaume-Uni appartenait encore à la catégorie UE/AELE jusqu’au 31 décembre 2020. Depuis le 1er janvier 2021, ce pays est considéré comme État tiers. Au premier semestre 2021, 1297 ressortissants britanniques ont intégré la population résidante permanente de nationalité étrangère tandis que 1068 ont quitté la Suisse.

Au total, 64 157 personnes sont entrées en Suisse afin d’y exercer une activité lucrative dans le cadre d’un séjour de courte durée ou d’un séjour durable. Une grande partie d’entre elles étaient issues de l’UE ou de l’AELE (56 103 personnes). Les entrées progressent donc de 0,2 % par rapport au premier semestre 2020 (+ 122 personnes). S’agissant des titres de séjour contingentés destinés aux ressortissants d’États tiers exerçant une activité lucrative, 36 % des autorisations de courte durée L et 37 % des autorisations de séjour B étaient épuisées à la fin du mois de juin 2021.

Au premier semestre 2021, 29 279 autorisations frontalières ont été délivrées, soit 1,5 % de plus qu’au premier semestre 2020. Le nombre de personnes effectuant un séjour de courte durée soumis à l’obligation d’annonce est en recul de 11,9 % (- 116 924). Sont soumis à l’obligation d’annonce les séjours ne dépassant pas trois mois ou 90 jours ouvrables par année civile effectués par des personnes qui prennent un emploi de courte durée auprès d’un employeur suisse (65 %), des travailleurs détachés (25 %) ou des prestataires de services indépendants (10 %).

OFSP: À ne pas manquer : faites-vous vacciner

En Suisse, environ deux adultes sur trois âgés de 18 ans ou plus ont reçu au moins leur première dose de vaccin contre le COVID-19. Désormais, la campagne s’adresse directement aux personnes qui ont attendu pour franchir le pas : « À ne pas manquer : faites-vous vacciner ».

Toute personne qui se fait vacciner avant l’automne aide à contenir une nouvelle vague de la pandémie et contribue à rétablir les libertés de la vie quotidienne. Par ce message, l’OFSP entend rappeler que la vaccination est le moyen le plus efficace de se protéger et de protéger les autres contre le COVID-19 et, le cas échéant, contre une évolution grave de la maladie. La vaccination contre le COVID-19 reste la principale mesure pour réduire les conséquences de la pandémie. Chaque vaccination compte. Le vaccin est autorisé pour les adolescents à partir de 12 ans.

La campagne rappelle à tous les adultes et adolescents qui n’ont pas encore été vaccinés et à tous ceux qui hésitent que c’est le bon moment pour le faire, compte tenu notamment de l’augmentation du nombre de cas et des variants. Dans toutes les régions de Suisse, il est encore possible de prendre rendez-vous, souvent à proximité de son domicile ou de son travail. Les personnes qui reçoivent leur première dose en août bénéficieront d’une protection vaccinale complète d’ici aux vacances d’automne.

La campagne d’information sera largement diffusée au moyen d’affiches, de publicités sur les réseaux sociaux, en ligne et de spots télévisés.

Vous trouverez toutes les informations pour vous inscrire à la vaccination contre le COVID-19 sur le site Internet de votre canton.

Déclarations d’effets indésirables présumés de vaccins contre le Covid-19 évaluées en Suisse

En date du 10 août 2021, 5 304 déclarations d’effets indésirables présumés de vaccins (EIV) contre le Covid-19 avaient été évaluées en Suisse. La plupart des déclarations mentionnent plus d’une réaction. Au total, 3 466 (65,3 %) soit la majorité, rapportaient des effets indésirables non graves, tandis que 1 838 (34,7 %) déclarations évoquaient des effets graves.

La plupart des déclarations émanaient de professionnels de la santé, et 1 612 (30,4 %) provenaient directement de personnes concernées ou de patients. Les personnes concernées étaient âgées en moyenne de 57,7 ans (au sein d’une fourchette allant de 16 à 101 ans), et parmi elles, 21,9 % avaient 75 ans ou plus. Dans les cas considérés comme graves l’âge moyen était de 61,3 ans, et dans les déclarations faisant état de décès concomitants à la vaccination la moyenne s’établissait à 80,7 ans. Dans 133 de ces cas graves, l’on a dû déplorer le décès de la personne vaccinée après un laps de temps plus ou moins long. Malgré la concordance temporelle, rien n’indique concrètement que le vaccin est à l’origine du décès.

La majorité des déclarations concernaient des femmes, certains cas ne mentionnaient pas le sexe de la personne. Au total, 3 279 (61,8 %) déclarations concernaient le vaccin contre le Covid-19 de Moderna et 1 934 (36,5 %) le vaccin Comirnaty® de Pfizer/BioNTech. Dans 91 (1,7%) déclarations, le vaccin qui avait été administré n’était pas précisé.

Les déclarations d’effets indésirables que l’institut a reçues et analysées jusqu’à présent ne modifient pas le profil bénéfice-risque positif des vaccins contre le Covid-19 utilisés en Suisse. Les EI connus de ces vaccins sont mentionnés dans les textes de l’information concernant le médicament, qui sont publiés sur www.swissmedicinfo.ch et mis à jour en permanence.

Tous les chemins mènent à Prizren  

Tous les chemins mènent à Prizren si vous faites du parapente au Kosovo, explique Ardall Celina de “Paragliding Kosova”. Ardalli, passionné de vol, a transformé cette passion personnelle en un produit touristique attractif, proposant pour la première fois le parapente au Kosovo comme une opportunité de plus pour les touristes et les visiteurs. 

Le parapente est proposé aux touristes à Prizren depuis 2018. Initialement, c’était une initiative de passionnés du club sportif “Aeroklub Shkaba” à Prizren, qui a été fondé en 2010 par un groupe d’amis adorant ce sport plein d’adrénaline, l’activité est devenue une partie du travail ayant pour but d’améliorer l’offre touristique de la ville. Depuis sa création, “Aeroklub Shkaba” a participé à plus de 40 compétitions de parapente, où les membres du club ont obtenu des résultats exemplaires et ont reçu des médailles dans des compétitions nationales et internationales.

 

Ainsi, Prizren, cette ville touristique qui est aimée et adorée par presque tous ceux qui ont l’occasion de visiter, la ville où il trouve le traditionnel, contemporain, art, culture, est désormais une destination pour les activités de plein air. Dans les environs de Prizren se trouvent les montagnes de Sharr, des montagnes qui offrent de très bonnes conditions pour pratiquer le parapente. 

Depuis quand pratiquez-vous le parapente ? 

Je pratique activement le parapente depuis 2010. Durant les premières années, j’ai pratiqué ce sport en amateur, mais au fil du temps, l’amour pour le parapente et l’envie de m’essayer au sport m’ont poussé à le gérer professionnellement, en participant à de nombreuses compétitions de parapente national et international. 

Comment est née la passion pour cette activité ? 

Les sports d’adrénaline ont toujours été mes préférés. Ainsi, depuis l’enfance, je me suis activement impliqué dans le ski et l’alpinisme, jusqu’à ce que je sois initié au parapente et à la sensation de voler. Dès le premier vol, j’ai fait un lien très spécial avec ce sport et avec le vol en général. En d’autres termes, j’ai réalisé que c’était ma vraie passion. 

Qu’est-ce qui vous a poussé à faire du parapente un produit touristique ?   

Tous les parapentistes ont hâte de partager leur passion avec d’autres personnes. Il n’y a pas de meilleure sensation que de donner à quelqu’un la sensation de voler. Nous avons toujours essayé d’offrir ce sentiment à tous nos amis et parents et chaque vol a été une expérience extraordinaire pour nous et pour ceux qui l’ont essayé. 

Les vols, le partage sur les réseaux sociaux de photos et de vidéos par nos amis qui avaient volé, a favorisé sans le savoir les vols à deux au Kosovo. Nous avons par conséquent reçu de nombreuses demandes de vols de tout le Kosovo, que nous n’avons en fait pas pu satisfaire, faute de personnel et d’équipement. 

De cette situation est naturellement né le produit touristique du Twin Paragliding. Ainsi, certaines associations ont co-organisé sous le nom commercial “Paragliding Kosova” et ont lancé l’offre commerciale de vols à deux. Plus tard, avec le soutien financier de l’organisation suisse Swisscontact et de la municipalité de Prizren, nous avons réussi à former et certifier notre personnel au niveau international et à fournir l’équipement adéquat pour ces services.

D’où volez-vous au Kosovo ?  

Nous proposons principalement des vols commerciaux de Cvileni à Prizren, de Lipa à Peja et de Shymek à Istog. Tous ces points offrent de très bonnes conditions de vol. 

Qui gère les vols ? 

Les vols commerciaux doubles sont gérés par “Paragliding Kosova”, ce qui comprend des pilotes professionnels de divers clubs opérant au Kosovo. 

Principalement, qui sont les touristes qui utilisent le parapente? 

Le parapente est utilisé par les habitants et les internationaux visitant le Kosovo. Durant le pic de la saison de parapente, c’est-à-dire les mois d’été, le produit est principalement utilisé par la diaspora kosovare, qui représentent également les principaux touristes du pays. 

Quelles autres activités proposez-vous avec le parapente ?  

Un autre produit de notre gamme est le camping avec les familles et les enfants dans la nature, et cette année, nous commencerons à proposer le produit Via Ferrata à Prizren. En plus de faire progresser le produit parapente en tant que vol libre, nous espérons lancer prochainement un autre similaire : le paramoteur, un produit qui permettra de voler non seulement depuis les montagnes mais aussi depuis le terrain. 

Prizren offre beaucoup en tant que ville. Nous sommes convaincus que les activités qui créent des souvenirs extraordinaires pour les visiteurs, comme le parapente, la via ferrata, le kayak et d’autres produits qui seront proposés dans cette ville, feront de cet endroit une destination favorite pour y passer les week-ends pour les touristes locaux, régionaux et internationaux. 

Comment trouver “Paragliding Kosova” ? 

Les contacts se font principalement via les réseaux sociaux ou via la plateforme de réservation de billets pour les activités de plein air www.KosovoPass.com. De plus en plus de réservations sont effectuées et gérées via www.KosovoPass.com, car la plate-forme en plus de fournir des informations sur le produit, offre également la possibilité d’acheter un billet et des outils de communication professionnelle entre le fournisseur de services et le service l’utilisateur. 

Tous les utilisateurs du produit se voient proposer un transport de la ville à la piste, un double vol au-dessus de la ville, des vidéos de leur expérience et enfin un transport du point d’atterrissage à la ville. 

Prochainement, des vols en paramoteur  

En plus de faire progresser le produit parapente en tant que vol libre, nous espérons lancer prochainement un autre produit lié au vol. Il s’agit de voler avec le paramoteur, un produit qui permettra de voler non seulement depuis les montagnes mais aussi depuis le terrain. 

Conséquences du COVID-19 : deuxième paquet de mesures pour les transports publics

Les conséquences de la crise du COVID-19 continuent d’entraîner des pertes financières dans les transports publics. Pour les amortir, le Conseil fédéral propose, comme en 2020, de compenser les déficits plus élevés du transport régional de voyageurs. En revanche, il ne prévoit pas de soutien financier de la Confédération au transport local ni aux offres de transport public touristique, car selon la loi, cette tâche incombe aux cantons et aux communes pour ces secteurs. Le Conseil fédéral a pris cette décision lors de sa réunion du 11 août 2021. Pour le fret ferroviaire, il propose au Parlement un crédit de 25 millions de francs.

Le deuxième paquet de mesures proposé par le Conseil fédéral pour soutenir les transports publics complète les mesures de soutien adoptées par le Parlement en automne 2020 dans le cadre du premier paquet. Le Conseil fédéral répond ainsi à plusieurs motions du Parlement.

Selon le projet mis en consultation, la Confédération et les cantons prendront en charge les déficits de 2021 de l’offre commandée de transport régional de voyageurs (TRV). En effet, à l’instar de 2020, les recettes des entreprises de transport seront inférieures aux prévisions pendant l’année en cours en raison des restrictions liées à la pandémie. La Confédération et les cantons doivent donc couvrir rétroactivement – comme en 2020 – le déficit de 2021 par une contribution supplémentaire unique. Toutefois, les entreprises de transport doivent également participer aux coûts en fonction de leurs possibilités financières. Le Conseil fédéral propose aussi de soutenir le fret ferroviaire en compensant les manques à gagner, notamment en transport intérieur de marchandises.

En revanche, le Conseil fédéral ne veut pas que la Confédération soutienne financièrement le transport local ni le transport touristique. Selon la loi, cette responsabilité incombe aux cantons, aux communes et éventuellement à d’autres instances publiques. Se fondant sur l’expérience de l’année dernière et après avoir estimé approximativement l’ampleur probable des conséquences financières de la pandémie sur ces deux domaines, le Conseil fédéral ne voit aucune raison de s’écarter de cette règle.

Cependant, au cas où le Parlement souhaiterait décider d’une exception, le Conseil fédéral indique un moyen de le faire dans le projet à mettre en consultation sur le deuxième paquet de mesures. L’année dernière, le Parlement avait déjà décidé d’une exception et soutenu les transports locaux et touristiques avec des fonds fédéraux.

Le financement de la majeure partie des mesures de soutien est déjà assuré par la Confédération. Pour le transport de marchandises, le Conseil fédéral demande un crédit supplémentaire de 25 millions de francs.

Le paquet de mesures ne prévoit pas d’éventuel soutien au transport grandes lignes des CFF. En raison de l’urgence, la consultation sur ce deuxième paquet de mesures sera menée selon une procédure abrégée, l’objectif étant de permettre au Parlement d’en délibérer dès la session d’hiver.

La situation sur le marché du travail en juillet 2021

Les chômeurs inscrits en juillet 2021 – Selon les relevés du Secrétariat d’Etat à l’économie (SECO), à fin juillet 2021, 128’279 personnes étaient inscrites au chômage auprès des offices régionaux de placement (ORP), soit 3’542 de moins que le mois précédent. Le taux de chômage est resté inchangé à 2,8% pendant le mois sous revue. Le chômage a diminué de 20’591 personnes (-13,8%) par rapport au mois correspondant de l’année précédente.

Le chômage des jeunes en juillet 2021
Le chômage des jeunes (de 15 à 24 ans) a augmenté de 438 personnes (+3,7%), passant à 12’201. Par rapport au même mois de l’année précédente, il a diminué de 5’694 personnes (-31,8%).

Chômeurs de 50-64 ans en juillet 2021
Le nombre des chômeurs de 50-64 ans a diminué de 1’291 personnes (-3,2%) pour s’établir à 39’142 personnes. Par rapport au même mois de l’année précédente, cela correspond à une diminution de 388 personnes (-1,0%).

Demandeurs d’emploi en juillet 2021
L’ensemble des demandeurs d’emploi inscrits se chiffre à 219’183 personnes, soit 7’454 de moins que le mois précédent et 16’579 (-7,0%) de moins qu’au même mois de l’année précédente.

Places vacantes annoncées en juillet 2021
Le 1er juillet 2018, l’obligation d’annoncer les postes vacants pour les genres de professions dont le taux de chômage national atteint au moins 8% a été introduite dans toute la Suisse; depuis le 1er janvier 2020, cette valeur seuil est passée à 5%. Il a diminué de 3’905 en juillet, passant à 56’812. Parmi ces 56’812 places, 43’219 étaient soumises à l’obligation d’annonce.

Réductions de l’horaire de travail décomptées en mai 2021
En mai 2021, les réductions de l’horaire de travail (chômage partiel) ont touché 257’467 personnes, soit 46’817 de moins (-15,4%) que le mois précédent. Le nombre d’entreprises ayant eu recours à de telles mesures a diminué de 5’502 uni-tés (-13,4%), passant à 35’517, celui des heures de travail perdues de 4’988’144 unités (-23,8%), pour s’établir à 15’985’544 heures. L’année précédente à la même époque (mai 2020), le chômage partiel avait sévi dans 109’988 entreprises, touchant 890’890 personnes et entraînant la perte de 57’933’292 heures de travail.

Personnes arrivées en fin de droits en mai 2021
Selon les données provisoires fournies par les caisses de chômage, 46 personnes ont épuisé leurs droits aux prestations de l’assurance-chômage dans le courant du mois de mai 2021. Tout assuré qui n’a pas encore épuisé son droit à l’indemnité au 1er mars 2021 reçoit au maximum 66 indemnités journalières supplémentaires pour la période du 1er mars au 31 mai 2021.

Swissmedic approuve l’extension de l’indication du vaccin Spikevax aux personnes de 12 à 17 ans

Swissmedic a soigneusement évalué la demande d’extension d’indication déposée par Moderna Switzerland S.à.r.l. et a étendu l’autorisation à durée limitée du vaccin contre le COVID-19 Spikevax de Moderna pour la prévention de la maladie à coronavirus aux adolescents âgés de 12 à 17 ans.

Swissmedic a examiné la demande d’extension d’indication déposée le 11 juin 2021 à un rythme accéléré, dans le cadre d’une procédure de soumission en continu. Les résultats d’une étude en cours menée chez 3732 enfants âgés de 12 à 17 ans ont été fournis et examinés.

Dans le groupe d’âge étudié et à la même posologie que chez l’adulte, le vaccin de cette étude clinique a montré une réaction immunitaire comparable (mesurée à l’aune du taux d’anticorps contre le SARS-CoV-2) à celle obtenue chez les jeunes adultes âgés de 18 à 25 ans. Les effets secondaires les plus fréquents chez les enfants âgés de 12 à 17 ans sont également semblables à ceux des personnes de 18 ans et plus. L’étude clinique du vaccin a montré que chez les adolescents, l’efficacité contre la maladie symptomatique (au moins un symptôme et un test PCR positif) évaluée à partir de 14 jours après la deuxième dose était de 93%. Les effets indésirables ont généralement duré un à trois jours et peuvent être plus marqués après la deuxième dose.

Le vaccin doit – tout comme chez les personnes de plus de 18 ans – être administré deux fois, à quatre semaines d’intervalle.

Allocution du Président de la Confédération Guy Parmelin à l’occasion de la Fête nationale 2021

Mes chers compatriotes,

En ce 1er août 2021, j’ai le plaisir de m’adresser à vous du massif des Diablerets, à presque 3’000 mètres d’altitude. Si j’ai choisi de vous parler depuis le canton de Vaud, c’est parce qu’il est apaisant de pouvoir célébrer notre fête nationale au plus près de ses racines, au plus près des siens, de se sentir « comme à la maison ».

D’ici, je me sens proche de vous également : je peux en effet envisager du regard le col du Sanetsch, imaginer la source verdoyante de la Sarine, qui est un trait d’union plutôt qu’une barrière culturelle. D’ici, je peux aussi entrevoir les cantons de Berne et du Valais, d’autres régions, d’autres langues, d’autres mentalités, mais toujours un seul et même pays : la Suisse, notre Suisse.

Comme d’autres, notre pays a derrière lui de longs mois de pandémie. J’ai évidemment une pensée profonde pour toutes celles et tous ceux qu’elle a meurtris, ainsi que pour toutes celles et tous ceux qui ont travaillé sans relâche à la combattre. J’exprime une même sollicitude à l’égard de toutes les personnes qui ont souffert des récentes inondations et des emportements de la nature. Ma reconnaissance s’adresse aux équipes qui, sur le terrain, s’emploient activement à remédier à la situation.

Cette période nous a conduits à exercer bon gré mal gré nos facultés d’adaptation. Je suis admiratif des efforts consentis à cet égard par notre population, tout particulièrement en ce jour où nous sommes appelés à réaffirmer nos valeurs fondatrices et notre fierté nationale.

La fierté, en Suisse, est un sentiment très intérieur, peu déclamatoire. J’ai eu maintes occasions de le partager récemment à vos côtés : à Genève, à la faveur d’un sommet international de premier plan ; à Bucarest, lors d’une prestation éblouissante de notre équipe suisse de football. Au fond, nous sommes heureux et fiers de chaque réussite individuelle ou collective permettant à notre pays d’avancer sur le chemin toujours précaire du succès. Car l’esprit de solidarité prôné par notre Constitution fédérale consiste à se réjouir des victoires de son prochain aussi bien qu’à prendre part à ses difficultés. En résumé, c’est se tenir à ses côtés en toutes circonstances.

La fête nationale est un point d’orgue de notre année civile, une suspension passagère de la cadence folle de nos activités. C’est l’occasion de réfléchir ensemble à notre avenir, de penser moins à notre propre sort qu’à celui de la société tout entière, cette société dans laquelle nous évoluons et à l’essor de laquelle nous tentons de contribuer dans toute la mesure de nos possibilités.

A la faveur des fréquents contacts que j’entretiens avec notre population, je la découvre décidée. Malgré la ténacité de l’épidémie, je perçois dans notre pays une soif de revivre et d’entreprendre, de mobiliser ses forces.

La Suisse n’a, il est vrai, rien accompli qu’elle ne se soit donné les moyens d’accomplir. Elle n’a jamais établi son succès sur l’à-peu-près, le hasard, l’arrogance ou la témérité. Notre pays s’est construit au contraire sur le travail, sur l’entraide, sur le courage et l’optimisme. Cette recette est éprouvée depuis maintenant 730 années d’une histoire qui, comme celle de tout Etat, a connu ses hauts et ses bas, ses bonnes et ses mauvaises passes. Je suis persuadé qu’elle restera valable demain, face aux pressants enjeux sanitaires, environnementaux, sociaux et géopolitiques qui sont les nôtres. C’est en prenant de la hauteur, en y ajoutant notre engagement civique individuel et la créativité que stimule notre démocratie directe que notre Patrie parviendra à les relever.

Les signes de reprise positifs qui se manifestent et les prévisions conjoncturelles sont réconfortants. Il faut toutefois garder à l’esprit, comme certains sages aiment à le répéter, que le but du chemin, c’est le chemin lui-même. Avançons-y d’un pied sûr, étape par étape, et confiants dans nos propres ressources.

Avec cœur et sérénité, je vous souhaite une très belle fête nationale 2021.

Vive la Suisse et longue vie à ses institutions !